Chapitre dix-sept: La Forêt

La classe le regarda, certains choqués, certains clairement révulsés, d'autres curieux, quelques uns intrigués et plusieurs enthousiastes.

Valentia le regardait comme un prédateur.

"Tu peux leur parler?"

Grimaçant car il avait réalisé son erreur, Harry hocha lentement la tête, le Cobra Royal le regardant toujours.

Valentia se fendit d'un large sourire.

"Excellent!" Elle prit son bras et le traîna vers une hutte.

"J'ai mis le Basilic là-dedans." Harry la regarda, pensant qu'il l'avait mal entendue.

"Excusez-moi? Un Basilic?"

Valentia se tourna vers lui avec un grand sourire.

"N'est-ce pas génial? Ils sont fascinants…" Elle eut l'air rêveur.

Fascinant n'était pas l'adjectif qu'Harry aurait utilisé pour décrire cette créature: vicieux, mortel lui allaient mieux.

"Mais j'ai mis une écharpe sur ses yeux, donc il n'est plus très dangereux,… bref tu pourrais lui expliquer la situation?"

Harry ne put que la regarder bouche bée, elle lui demandait d'aller parler à cette bête comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

Secouant la tête, il s'approcha de la hutte.

On pouvait entendre un sifflement grave de dehors et Harry frissonna quand il commença à distinguer les mots du Basilic.

S'approcher du grand serpent avait l'air de moins en moins attrayant… il n'avait pas envie d'être coupé en fines lamelles pour être donné à manger aux vers, merci beaucoup.

"Si tu veux, je peux y aller d'abord…" siffla le cobra, qui, Harry réalisa, l'avait suivi.

"J'apprécccierai beaucoup , merccci."

Le cobra siffla son accord et ondula à l'intérieur. Quelques minutes plus tard, il ressortit.

"Tu as la permission d'entrer, seul."

Harry réprima un frisson, il ne voulait pas entrer seul, sa dernière rencontre avec un Basilic avait été tout sauf amicale.

"Qu'a-t-il dit?" demanda Valentia, qui avait l'air extatique.

"Je dois y aller seul…" soupira Harry.

Valentia le regarda de près.

"Tu es sûr? Je n'aime pas trop l'idée de te laisser là-dedans."

Harry hocha la tête.

Valentia continua à le regarder de près pendant quelques secondes supplémentaires avant de pencher un peu la tête.

"D'accord, mais dès qu'il devient menaçant, je veux que tu sortes de là."

Harry acquiesça, sa dernière rencontre avec un Basilic ne le faisait pas attendre impatiemment une nouvelle.

Il ouvrit la porte et entra, sentant le serpent sur ses talons. La hutte était plus grande que ce que l'extérieur laissait penser, et il faisait très sombre. Il distingua une énorme forme au fond.

"SSSSyarissss m'a dit que tu voulais parler avec moi? Pourquoi? Tu veux me faire encore plusss sssouffrir? Me faire hurler? Me faire mal? Réponds-moi, idiot d'humain."

Harry fronça les sourcils.

"Pourquoi voudrais-je te faire sssouffrir?"

"N'est-ce pas ce que ta raccce fait à la mienne? Vous nous appelez des sssserpents sssifflants et visssqueux et dégoûtants et vous nous tuez, de même que j'ai été prise et emmenée au loin…"

La créature se mit dans la lumière et Harry parvint à peine à s'empêcher de reculer de quelques pas. Le Basilic était énorme, avec des écailles d'un vert métallique sombre et profond. Ses yeux jaunes étaient cachés par une écharpe. Un collier et quelques chaînes étaient accrochées à son cou.

"Je le sssens…l'humain qui m'a enlevé est proche… Où est-il? Je veux le tuer, torture, meurtre!"

Harry frissonna, ces mots ressemblaient trop à ceux qu'il avait entendu en deuxième année.

"Pourquoi? Elle te relâchera quand ses cours seront terminés."

"Idiot, elle me tuera."

"Non…"

"Elle le fera, elle me tuera puis me coupera en morceaux pour les potions." Le Basilic tourna la tête vers Harry.

"Mais pas si je la tue d'abord… elle mérite de mourir, elle a tué mes bébés."

Les yeux d'Harry s'agrandirent.

"Quoi!"

"Mes bébés, ils doivent être morts… Cela fait longtemps qu'elle m'a attrapée."

Harry la regarda fixement puis réfléchit au problème. Finalement, il regarda la bête.

"Si je te relâche, est-ce que j'ai ta parole que tu ne feras du mal à aucun humain et que tu reviendra pour nous laisssser t'étudier?"

Le Basilic baissa la tête au niveau de la sienne.

"Petit ssssorcier idiot, sssi tu fais ça et que tu m'aides pour mes bébés, tu as ma parole ssssur ces termes, enfin, jusqu'au jour où je te mangerai."

Harry y réfléchit encore, puis il prit sa baguette et murmura un charme qu'il avait appris à Karkana. C'était un sort égyptien ancien qui pouvait ouvrir presque tous les verrous aux alentours.

Le collier et les chaînes tombèrent sur le sol avec fracas.

"Je vais enlever ton bandeau, tu te souviens de ta promesse."

D'un mouvement de baguette magique, l'écharpe disparut. Pour être certain, Harry ferma les yeux.

"Tu peux ouvrir les yeux sssorcier, les miens sssont fermés." dit la voix sifflante.

Il plissa les yeux avec attention. Le Basilic se tenait à côté de lui.

"Sssorcier, tu va devoir venir avec moi, mon nid n'est pas très loin de cet endroit."

"Oui, je vais prévenir mon professeur de notre accord."

Le Basilic hocha la tête.

Harry sortit de la hutte, clignant des yeux à cause du soleil.

Valentia manqua de lui sauter dessus.

"Alors?"

"C'est une femelle, vous l'avez enlevée de son nid et de ses bébés, je l'ai libérée et je dois aller avec elle pour vérifier si ses bébés vont bien. Vous feriez bien de vous tenir loin d'elle parce qu'elle vous en veux beaucoup de l'avoir attrapée."

Harry dit tout ceci rapidement, sans prendre son souffle. Avant que Valentia est pu enregistrer ce qu'il venait de dire, il se dirigea vers la forêt et un énorme serpent sortit de la hutte et le suivit, provoquant les hurlements paniqués des élèves à côté d'elle.

Le Basilic avait fermé les yeux et rattrapa rapidement le garçon. Elle l'attrapa avec sa queue et le plaça sur son cou, juste derrière sa tête avant d'onduler rapidement dans la forêt.

Finalement, Valentia réalisa ce qu'Harry avait dit et sentit la panique monter.

"Att-…" elle réalisa que le garçon n'était plus ici et qu'elle devait s'occuper d'une classe paniquée.

Alors qu'elle rassemblait les élèves en essayant de les calmer, elle remarqua autre chose. Le Cobra était toujours en liberté…

Elle soupira.

Godric ne va pas aimer ça…

Cette pensée fit grimacer Valentia, l'homme avait bien insisté sur le fait qu'il ne devait rien arriver au garçon… peut-être que l'envoyer seul face à un Basilic adulte n'avait pas été une bonne idée…


"TU AS FAIT QUOI?" Le hurlement de Godric fut entendu dans tous le château et les enfants eurent la sagesse de rentrer dans leur salle commune. Tout le monde savait que, lorsque Sir Godric était en colère, il méritait vraiment son nom de Gryffondor.

Tous les professeurs étaient assemblés dans la pièce, essayant de rester loin du fondateur.

La plupart regardaient l'homme furieux avec méfiance, excepté Salazar, Helga et Rowena.

"Comment as-tu ne serait-ce que pensé laisser un garçon de quinze ans seul avec un Basilic adulte! Comment as-tu pu…!"

Le fondateur faisait les cent pas dans la pièce, le visage rouge de colère.

"Mais Godric, c'est un Fourchelang! J'ai pensé qu'il serait en sécurité!"

En entendant cela, Salazar releva brusquement la tête et Godric s'arrêta au milieu de sa diatribe pour la regarder avec attention.

"C'est un quoi?"

Valentia fronça les sourcils dans sa direction.

"C'est un Fourchelang? Vous ne saviez pas ça?"

La femme était perplexe. Ce n'était pas la première fois que Godric amenait un protégé à Poudlard. A chaque fois, on leur avait dit de le protéger, même si la dernière fois, quatre ans auparavant, ils auraient préféré enfermer le jeune homme dans une pièce et perdre la clé; il était passé comme un ouragan dans tout le château et l'avait mis sans dessus dessous pendant son séjour d'un mois. Elle avait oublié son nom, mais son image resterait gravée dans son esprit. Harold lui ressemblait un peu; en y réfléchissant bien, tous les jeunes hommes et femmes qui étaient venus partageaient des traits physiques. Celui-ci était plus jeune que les autres et fascinant, c'était le moins qu'on puisse dire. Cependant, ce qui la rendait perplexe, c'était la pure protectivité de Godric à l'égard de ces jeunes, même les autres fondateurs aidaient le fondateur de Gryffondor à s'occuper d'eux. Cela devrait dire qu'il les connaissait, alors pourquoi être aussi surpris d'apprendre que le garçon parlait aux serpents? Ne le savait-il pas?

Godric clignait furieusement des yeux.

"Harold? Fourchelang?"

Salazar semblait maintenant plongé dans ses pensées. Les autres personnes présentes chuchotaient ou réfléchissait à propos de cette information.

Valentia se tourna vers l'homme plongé dans ses pensées.

"Sir Salazar, est-ce qu'Harold connaît les limitations de cette capacité?"

Salazar la transperça du regard.

"Je ne le savais pas, je pensais que c'était évident."

Valentia ne se laissa pas décontenancer par le ton tranchant, Salazar n'était pas connu pour sa sociabilité.

"Tu devras lui en parler, nous ne voulons pas que le passé recommence."

Salazar hocha la tête, mais une lueur calculatrice était entrée dans ses yeux quand il s'adossa contre son fauteuil.

"Pour une fois, ton protégé semble digne de quelque chose Godric, bien que je pensais ne jamais voir le jour où je dirais ça…"

Godric avait pali et commençait à rougir sombrement. Il serra les poings.

"Je découvrirai le fin fond de cette histoire!"

Rowena décida de parler avant que les choses ne deviennent incontrôlables.

"Pour cela, Godric, tu vas devoir parler à Harold, qui est pour le moment absent" fit-elle remarquer.

Salazar se leva.

"Je vais demander aux serpents" dit-il, puis il se tourna vers Valentia. "Valentia, si jamais tu as encore besoin d'un serpent, demande-moi de t'en fournir un… ça empêchera qu'un tel événement se reproduise…" dit-il d'un ton méprisant.

Valentia baissa les yeux, elle savait qu'elle aurait du aller le voir pour trouver un Basilic, mais elle ne voulait pas avoir à faire à son arrogance et à ses commentaires sarcastiques.

Helga toussa doucement.

"Bien, la moitié d'entre nous va aller fouiller la forêt, l'autre moitié va rester ici pour garder le château, le reste de cours sera annulé pour la journée."

Les autres hochèrent la tête et bientôt, tout le monde avait sa tâche assignée.

Le crépuscule arriva et le garçon n'avait toujours pas été retrouvé. Ils arrêtèrent la recherche pour la nuit. Salazar n'avait pas pu apprendre beaucoup de choses des serpents, le garçon était dans la forêt et était indemne, enfin, ils disaient qu'il l'était. Il ne put pas leur faire dire où le garçon était.

En rapportant cela aux autres fondateurs, il essaya de trouver une autre raison.

"Bien" dit-il finalement, "on leur a sûrement interdit de me dire le lieu où il est."

Godric abattit son poing sur la table; ils étaient à présent les seuls dans la pièce et pouvaient parler librement.

"D'ailleurs, Godric, comment se fait-il qu'un de tes descendants ait hérité de mon don?" dit Salazar.

Godric serra les dents.

"Je ne sais pas mais j'ai l'intention de le découvrir."

"Ca expliquerait pourquoi ce gosse a au moins une moitié de cerveau…" dit Salazar avec un sourire narquois.

Les deux femmes roulèrent des yeux.

"Vraiment, Salazar…" soupira Helga.

"Aussi charmante que soit cette conversation, nous avons besoin de le retrouver, vivant" interrompit Rowena.

"On ne peut pas trouver sa position par magie?" demanda le fondateur de Gryffondor.

Rowena lui lança un regard exaspéré.

"Comme si ce n'était pas la première chose qu'on a essayé" rétorqua-t-elle en roulant des yeux.

Helga soupira et se leva.

"On devrait aller se reposer un peu, parler plus ne nous aidera pas" soupira-t-elle, réarrangeant sa robe avant de sortir. Godric s'effondra dans son siège. Salazar sortit silencieusement de la pièce après un dernier coup d'œil pensif à son cofondateur. Godric fut surpris par une main sur son épaule.

"Ne t'en fait pas trop Godric le jeune Harold s'est montré plein de ressources pendant cette dernière semaine, je suis sure qu'il va bien."

"Je ne sais pas Rowena, c'est un Basilic bon dieu! Sans vouloir t'offenser Salazar, mais je ne fais pas confiance aux serpents, encore moins aux serpents qui peuvent te tuer d'un coup d'œil."

"T'inquiéter jusqu'à l'épuisement ne t'aidera pas…"

"Je suis responsable de lui, s'il était tué, les conséquences seraient désastreuses."

"Va dormir, on reprendra les recherches demain."

Hochant la tête, Godric se leva et sortit, Lady Serdaigle derrière lui. Aucun d'entre eux n'avait vu Merlin de toute la journée et ils ne se plaignaient pas, ils ne voulaient pas avoir affaire au fantôme avec Harold déjà manquant à l'appel.

Le lendemain, les élèves eurent cours avec la moitié des professeurs pendant que l'autre moitié reprenait les recherches dans la forêt, changeant de rôle à midi. Cependant, quand la nuit vint, le garçon n'avait pas été retrouvé. A ce moment, la plupart des adultes avaient déjà commencé à perdre espoir de retrouver le jeune sorcier aux cheveux noirs en vie, et les élèves essayaient de deviner dans quel état il serait trouvé, si jamais n le trouvait.

Quand le troisième jour se leva, la moitié des adultes sortirent en déverrouillant les portes. Le Cobra Royal étant toujours en liberté, ils les avaient fermées pour empêcher que quelque chose n'entre. Soudain, ils remarquèrent une forme sombre allongée sur les marches.

Leurs poitrines se gonflèrent d'espoir et ils coururent presque jusqu'à la forme.

Godric tomba presque de soulagement en reconnaissant son jeune protégé qui avait l'air indemne. Le garçon respirait d'après les mouvements de son torse et il grognait… Grognait?

Immédiatement, il recula d'un pas. L'adolescent câlinait un gros loup, male d'après ce qu'il avait vu. Les yeux d'ambre les regardaient avec méfiance et le grognement était assez clair pour leur faire comprendre le message: 'ne vous approchez pas plus près.'

Godric sortit son Bâton, prêt à faire disparaître la bête avant qu'il ne puisse faire du mal au garçon.

Rowena l'arrêta quand le grognement devint plus grave et le loup montra les crocs à l'homme.

"Godric, je ne pense pas que le loup va lui faire du mal, il semble monter la garde près du garçon…"

Le Gryffondor s'arrêta et hocha la tête, mais resta tendu.

Les adultes ne savaient pas du tout quoi faire pour emmener le garçon quand celui-ci commença à remuer. Le grognement s'arrêta quand le loup reporta son attention sur l'adolescent, le poussant du nez.

"Hn? Quoi? Céréus?" Il cligna des yeux plusieurs fois, fixant son regard sur les adultes. "Ce sont des amis, Céréus."

Le loup leur jeta un coup d'œil méfiant mais se leva, poussant l'adolescent à faire de même.

Godric considéra la taille de l'animal. Le dos de la bête atteignait le milieu de la cuisse de Rowena, le corps était musclé avec plusieurs cicatrices sur les flancs. La couleur de la fourrure était commune pour un loup, un peu plus sombre cependant. Les yeux couleur ambre regardaient autour de lui et brillaient d'intelligence, les crocs et les griffes avaient l'air très aiguisés de son point de vue et il n'allait certainement pas vérifier. Quand Harry se leva, trébuchant un peu, le loup se plaça en marchant au côté de l'adolescent, ne quittant jamais les adultes des yeux.

Godric regarda son protégé: il avait l'air fatigué, non épuisé se rapprochait plus de la réalité. Il y avait quelques bleus et coupures sur son corps, ses vêtements étaient déchirés et il était très sale, mais il n'avait rien auquel on ne se serait pas attendu après deux jours dans la forêt.

Harold leva la tête vers lui, l'air fatigué, mais avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, Rowena avait parlé.

"Harold?"

"Oui, Lady?" répondit-il, l'épuisement audible dans le ton de sa voix.

"Viens, nous parlerons plus tard." Elle lui fit signe de la suivre à l'intérieur.

"Heu… Lady?" Elle le regarda. "Est-ce que Céréus pourrait venir lui aussi?" dit-il en montrant le loup.

Rowena lui lança un regard perçant.

"Si tu peux garantir le fait qu'il ne fera de mal à personne, il pourra entrer, mais nous devrons lui trouver un autre arrangement plus tard."

Harry hocha la tête avant de jeter un coup d'œil à l'animal.

Quelques minutes plus tard, ils étaient dans le château, l'animal suivant Harry comme son ombre. Les professeurs se séparèrent, soulagé de savoir que le garçon était en sécurité et ne voulant pas être présents quand Godric relâcherait son fameux tempérament sur l'adolescent.

Rowena et Godric l'emmenèrent dans sa chambre. Une fois que la porte fut fermée, Godric se tourna vers Harry, la bouche ouverte, prêt à réprimander le garçon mais Rowena le devança.

"Va dormir Harold, nous parlerons quand tu te réveilleras." Le 'et tu as intérêt à tout expliquer' était presque audible.

Godric ferma la bouche avec un claquement, regardant bouche bée la Lady à côté de lui.

"Rowena, mais…Il…"

"Il est fatigué pour le moment, et crier n'apportera rien de bon s'il est à moitié endormi."

Jetant un regard à son descendant, Godric réalisa que le garçon était en effet mort de fatigue.

"Je suppose que tu as raison, mais il va regretter cette escapade demain."

Harry les regardait en clignant des yeux, fatigué. Il trébucha vers le lit et s'endormit dès qu'il se sentit allongé dessus, n'entendant pas les mots de son ancêtre. Le loup sauta sur le lit et se coucha à ses pieds.

Rowena métamorphosa sa tunique et son pantalon en pyjamas et les fit léviter jusqu'au lit. Ceci fait, les deux adultes sortirent, planifiant déjà la discussion à venir.


Harry se réveilla. Pendant quelques secondes, il manqué de paniquer. Réussissant à calmer son cœur, il fut rassuré de sentir la fourrure de Céréus près de lui, de la chaleur émanant de son corps. Les événements des derniers jours lui revinrent à l'esprit…

Flashback:

Le Basilic avait ondulé dans la forêt, Harry accroché à son cou, essayant déviter les branches sur son chemin.

"Tiens toi bien, petit sssorcier, je vais accccélérer un peu" siffla-t-elle.

"D'accord, merccci de m'avoir prévenu, mais quel est ton nom?"

Le Basilic s'arrêta abruptement, faisant presque tomber Harry de son perchoir.

"Les Vrais Noms ont beaucoup de pouvoir, petit sssorcier, tu n'as pas gagné le droit de connaître le mien, de même que je n'ai que je n'ai pas gagné le droit de connaître le tien."

"Mais SSSSyarisss m'a dit le sssien."

"SSSyarisss n'est pas magique, cccela ne le conccccerne pas."

Harry ne fit qu'hocher la tête et raffermit sa prise sur les écailles quand le Basilic reprit sa progression dans la fôret à une allure plus rapide à présent.

Harry devenait de plus en plus nerveux à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la forêt, des ombres les encerclant, étouffant les sons. Il pouvait cependant voir quelques formes sombres bouger, une paire d'yeux ou entendre des petits bruits. Tout cela le rendait incroyablement nerveux. Il ne voulait vraiment pas trouver des Acromantulas, même si Hagrid semblait être celui qui les avait amenées dans la forêt.

Harry avait de plus en plus froid, les arbres bloquaient la plupart des rayons du soleil et le vent créé par la vitesse du Basilic en augmentait l'effet.

Tirant un peu sur son élément du feu, il se réchauffa, arrêtant les tremblements parcourant son corps.

Finalement, le serpent géant s'arrêta.

Clignant des yeux pour qu'ils s'habituent à la pénombre, il aperçut un nid de serpent: des petites formes noires avec des reflets verts étaient allongées à l'intérieur.

Le Basilic baissa la tête, laissant Harry descendre avant de se précipiter vers son nid.

Harry trembla encore, non à cause du froid, mais parce que l'endroit lui donnait la chair de poule.

"Ssssorcier, viens, mes bébés ont besoin d'aide!"

Sorti de ses pensées, il marcha avec précaution jusqu'au nid. Quatre petits Basilics s'y tenaient.

"Est-ce que leur regard peut me faire mal?"

Le serpent géant secoua la tête.

"Non, leurs pouvoirs n'ont pas commencé à apparaître."

Rassuré sur ce point, Harry commença à vérifier si les reptiles allaient bien.

Malheureusement, deux d'entre eux étaient morts, enfin, l'un était mort et l'autre était au-delà de tout ce qu'Harry pouvait faire. Les deux autres cependant, il pouvait les sauver; Odyeus lui avait appris les bases du soin et, pendant son séjour à Karkana, Ambre lui avait montré comment utiliser ses capacités élémentales pour soigner.

"Je ne vais pouvoir que les aider à revenir à une sssanté basique, ils auront besoin de temps, de nourriture et de repos pour revenir à la normale."

"SSSauve les et laisssse moi faire le resste, sssorcier…"

Harry hocha la tête, cela lui prit dix minutes pour que les deux jeunes Basilics survivants bougent un peu, sifflant pour appeler leur mère. Heureusement, on ne leur avait pas fait de mal, ils étaient juste faibles à cause du manque de nourriture et du froid. Apparemment, les Basilics érigeaient une étrange sorte de barrière autour de leur nid qui avait laissé éloignée la plupart des bêtes, excepté des petits insectes qui les avaient embêté et piqué.

Immédiatement, le serpent géant se mit à s'occuper d'eux, des sifflements doux résonnant autour de lui.

"Tu tiens tes promessssses, ssssorcier, je tiendrai la mienne une fois que mes enfants auront grandi."

Harry salua.

"Merccci."

Le Basilic hocha la tête.

"Tu devras passsser la nuit ici, jeune sssorcier… La Forêt n'est pas sssûre la nuit, même pour nous, sserpents. Ne t'inquiète pas, mes barrières les garderont au loin."

Rassuré, Harry essaya de trouver une place où il pourrait dormir. Abandonnant l'idée, il utilisa la Terre pour faire un coin confortable de mousse. Enlevant sa cape, il l'étala sur la mousse et s'allongea dessus. Il réchauffa un peu plus son corps, grâce au Feu. Il se laissa dormir… et eut presque une crise cardiaque quand il sentit quelque chose ramper le long de sa jambe, le réveillant par la même.

"Ne bouge pas, ssssorcier idiot, mon enfant ne te fera pas de mal…" le sifflement fut la seule chose qui l'empêcha d'envoyer bouler le bébé Basilic au loin.

Il se leva, grimaçant un peu car les muscles de son dos lui faisaient légèrement mal, après s'être assuré que le jeune reptile s'était éloigné. Son estomac gronda.

"Tu peux manger les baies rouges, sssorcier, elles ne sont pas empoisonnées pour ta raccce" l'informa le serpent géant.

Harry regarda les fruits soupçonneusement Ils avaient l'air mangeables. En prenant quelques uns dans la main, il les sentit. Ne ressentant rien de mauvais, il en prit en peu dans la bouche, les goûtant avec précaution, prêt à les recracher.

Comme rien ne se passa, il décida de les manger.

Dix minutes plus tard, il en avait mangé assez pour satisfaire sa faim.

"Comment vont tes enfants?" siffla-t-il en regardant les deux petits reptiles.

"Ils vont bien, sssorcier."

Harry hocha la tête, rassuré. Se sentant un peu étourdi, il s'appuya contre un arbre. Après quelques secondes, il se sentit un peu mieux.

"Tu vas bien, sssorcier?" Le Basilic était à côté de lui.

"Oui, juste un peu étourdi…" siffla le jeune homme en retour.

Le grand serpent ne dit rien.

"Si tu veux te laver un peu, il y a un ruisseau pas loin, l'eau est bonne."

Sentant sa gorge sèche, Harry ne put s'empêcher de se diriger dans la direction que montrait le Basilic avec sa queue.

"Merci."

Il trouva le ruisseau facilement et s'aspergea le visage d'eau, pour effacer les dernières traces de sommeil. Faisant une coupe avec ses mains, il but un peu, se sentant étrange mais écarta l'idée quand il ne se passa rien. Voyant un petit oiseau sur un arbre, il décida d'essayer de lui parler pour voir si son séjour avec Sizrian avait été utile.

§ Comment vas-tu? §

L'oiseau arrêta de gazouiller et tomba presque par terre.

§ Tupeuxparlertuesunparleur-aux-animaux-commentpeuxtumeparlerquiestupourquoiestulà? §

Harry regarda le petit oiseau bouche bée.

§ Désolé, je n'ai pas tout compris. §

Sa capacité à parler aux animaux était assez basique pour le moment et le discours de l'oiseau hyperactif lui avait fait tourner la tête.

Le petit oiseau vola vers lui et resta en sur place devant sa tête.

Cela attira son attention. D'après le peu de connaissance qu'il avait sur les oiseaux, seuls les oiseaux-mouches pouvait faire cela donc, soit ce petit oiseau avait disparu pendant les années à venir soit c'était une créature magique qu'il ne connaissait pas encore. Personnellement, il était pour la deuxième solution.

§ Qui es-tu et que fais-tu dans notre Forêt? §

Cette fois, l'oiseau avait parlé plus lentement, mais il y avait un sous-entendu suspicieux dans son gazouillement.

Harry fut un peu interloqué.

§ Je, le grand serpent m'a amené. Avait besoin soigner bébés.§ Il fit la grimace, il devait travailler ça, il ne pouvait pas continuer à parler ainsi.

L'oiseau le fixa du regard. Harry remarqua ses plumes dorées, il ressemblait un peu à un Vif d'Or… Quand cette pensée lui vint à l'esprit, il voulut se taper le front. L'oiseau serait utilisé comme Vif d'Or aux débuts du Quidditch…

§ Bien… si elle t'as laissé entrer… Mais tu ne peux pas rester, tu ne fais pas partie de la Forêt! §

Harry leva un sourcil. Que voulait dire l'oiseau?

§ Je vais partir bientôt… §

L'oiseau eut l'air soulagé.

§ Bien, merci d'avoir aidé, mais tu ne peux pas rester ici longtemps… Tu ne fais pas partie de la Forêt. §

Harry haussa les épaules, l'oiseau en faisait une obsession mais ce n'était pas comme s'il prévoyait de camper ici…

§ Heureux de t'avoir rencontré § dit-il, remettant ses vêtements en place et s'apprêtant à retourner au Nid puis au château.

§ Va, sorcier. §

Le petit oiseau disparut en un clin d'œil, comme la petite balle qu'Harry aimait tant.

Il fit quelques pas vers le Nid du Basilic, puis s'arrêta soudain et se plia en deux.

La douleur était insoutenable. Une langue de feu le déchirait de l'intérieur et se répandait dans son corps. Un couteau de douleur le découpait, il se sentit écarteler et la douleur devenait trop dure à supporter. Il tomba à genoux, essayant de respirer alors que des vagues de douleur l'atteignaient en s'intensifiant au fur et à mesure.

Il essaya de se lever et ne réussit qu'à retomber, sur le dos cette fois. Il se mit en boule, essayant sans résultat d'échapper à la douleur. Le monde tournait devant ses yeux où des larmes perlaient.

Que lui arrivait-il? Son corps semblait être tiré dans deux directions opposées par deux forces qui essayaient de s'annihiler l'une l'autre.

Une nouvelle vague l'attaqua et cette fois, il ne vit plus rien pendant quelques secondes.

Il savait qu'il était en train de perdre la bataille et se sentit bientôt sombrer dans une inconscience bénie. Son dernier souvenir fut deux yeux d'ambre qui le regardaient.


Il revint dans le monde des vivants en ayant chaud et avec un horrible mal de crâne. Le martèlement constant dans ses tempes ne s'améliora pas avec les deux voix près de lui.

§ Comment as-tu pu faire ça? § grogna une des deux.

"J'avais besoin de ssson aide, il sss'est porté volontaire!" cette voix là était plus un sifflement.

§ Ca ne marche pas avec moi, serpent. Tu savais ce qu'il était, tu savais ce qu'il se passerait s'il soignait en étant dans la Forêt!§

"Ca serait arrivé tôt ou tard!"

§ PAS COMME CA! Ca l'a presque tué! §

Harry choisit ce moment pour ouvrir les yeux, le regrettant immédiatement, la lumière vive n'avait pas aidé sa douleur. Pourquoi faisait-il aussi chaud?

Il grogna. Qu'est-ce qui lui arrivait bon sang! La sensation d'être déchiré de l'intérieur était toujours là, diminuée mais toujours présente.

Il ouvrit un peu les yeux et essaya de s'asseoir, chose qui se révéla être une très mauvaise idée. Il grogna encore, plus fort cette fois.

"Tais toi corniaud, il ssse réveille." La voix sifflante était vraiment ennuyée.

Immédiatement, il sentit quelque chose de chaud et flou donner un petit coup sur son visage. Faiblement, il tourna la tête et eut presque une crise cardiaque en voyant des yeux ambre de loup à quelques centimètres de son visage.

La douleur avait un peu diminué, laissant un élancement sourd dans tout son corps. Il essaya de se lever mais fit la grimace quand une nouvelle vague de douleur traversa son corps.

§ Ne bouge pas, ta Magie n'est pas stabilisée…§

Cela rendit Harry extrêmement confus: Magie? stabilisée? Il s'assit brusquement, grimaçant à la secousse douloureuse dans sa tête.

§ Quoi! §

Le loup fit quelques pas en arrière.

§ Tout viendra en son temps, tout te sera expliqué bientôt mais maintenant, j'ai besoin que tu me fasses confiance pour que je puisse assez stabiliser tes pouvoirs pour que tu retournes au Château.§

Harry était trop étourdi pour bien y réfléchir. Il hocha simplement la tête, regardant le loup avec attention. Il avait déjà vu ce loup avant, ou un loup qui lui ressemblait.

Il sentit une petite saccade dans son esprit, quelque chose craqua et la douleur disparut.

Secouant légèrement la tête, il fut soulager de ne ressentir aucune douleur.

§ Merci… §

§ Céréus est mon nom Harry. §

§ Comment connais-tu mon nom? § Harry était abasourdi.

§ Tu ne te souviens pas, quelques mois pour toi mais plusieurs siècles pour notre meute. §

Des loups… Flèche! Le male alpha de la meute de loups qui les avait aide pendant leur examen à l'époque d'Odyeus.

§ Flèche? §

Le loup regarda avec ce qui ressemblait à de l'amusement dans les yeux.

§ Non, même notre race ne peut pas vivre aussi longtemps, mais je suis son descendant, et au travers des siècles, on nous a dit de faire attention à toi, pour le jour où tu reviendrais, et d'être prêts.

§ A quoi? §

§ Le grand te l'expliquera… Maintenant, écoutes avec attention. Tu ne dois pas faire de magie avant que nous ne L'ayons vu, c'est important. La stabilisation que notre lien a fourni ne pourra pas contenir tes pouvoirs si tu le fais. §

Harry fronça les sourcils.

§ Le lien? §

Le loup le regarda dans les yeux.

§ A partir de maintenant et jusqu'à ta mort, je suis lié à toi, à ton pouvoir, Familier à Guérisseur, Guérisseur à Familier. §

Harry secoua la tête.

§ Je ne comprends pas. § son esprit était flou, comment pouvait-il être aussi fatigué s'il avait été inconscient pendant tout ce temps… §Pourquoi t'es-tu lié à moi? Pourquoi moi? Et pourquoi est-ce que je peux te parler si facilement, ma capacité à parler aux animaux n'est pas si affinée. §

§ Quand j'ai stabilisé tes pouvoir, j'ai stabilisé ta capacité à parler, quand à pourquoi toi? Mon ancêtre a su dès le début que tu te lierais à notre meute, pourquoi crois-tu qu'il ait accepté d'aider? Tu es un des nôtres. §

Harry secoua la tête une nouvelle fois, il était perdu, c'était trop à digérer.

§ Es-tu magique? §

Le loup sembla amusé.

§ Pas vraiment, mais quand notre meute est arrivée ici et a décidé d'y rester, nous avons été lentement transformés par la Magie de cet endroit… Mais tu as besoin de retourner au château. §

"Je vais t'amener là-bas, petit sssorcier… En remerccciement de ton aide. Je sssuivrai les termes de notre accord et une fois que mes bébés seront assez âgés, je retournerai au château pour un cours."

"Merccci" siffla Harry, à moitié endormi.

"Ce n'est pas la peine." Elle le prit dans sa queue soudainement et le plaça derrière sa tête. "Tiens toi bien, tu es resssté longtemps inconsssscient et la nuit est arrivée…"

En effet, la Forêt devenait de plus en plus sombre, mais Harry eut à peine le temps de remarquer ce qui s'était passé que le Basilic commença à se diriger vers l'orée de la Forêt, le loup, Céréus, courant à leurs côtés.

Ils atteignirent les portes de l'école quelques instants plus tard, le Basilic baissa la tête, permettant à Harry de descendre.

"Nous nous reverrons, jeune sssorcier, et j'attends impatiemment notre prochaine rencontre."

Harry hocha la tête, toujours légèrement hébété.

Le serpent géant s'éloigna en ondulant et se fondit dans les ombres, sa présence seulement révélée par l'éclat de ses écailles.

Harry s'approcha de la porte, mais à son désarroi, elles étaient fermées et rien de ce qu'il fit ne réussit à les ouvrir.

"Apparemment, on va devoir dormir ici, Céréus."

Le jeune sorcier s'assit au bas des marches, le dos contre un pilier.

§ Dors, je monterai la garde. §

Harry sourit avec fatigue à l'animal et frissonna, l'air froid de la nuit agressant son corps. Glissant à terre, il se roula en boule sur le sol, serrant sa robe autour de lui pour arrêter le froid, sans grand résultat. Il frissonnait quand il fut surpris par un corps chaud s'enroulant à côté de lui.

§ Dors, je resterai là. §

"Merci…Cér'us" dit l'adolescent fatigué avant de tomber dans les bras de Morphée.

Le loup s'installa autour du jeune homme pour le protéger du froid.

§ Dors, louveteau…§

Il fut réveillé par un grognement et des voix.

Il bailla, se sentant toujours complètement vidé, ce qui l'inquiétait.

§ Tu dois te réveiller, louveteau, il y a des adultes à deux jambes ici…§

Harry mit quelque secondes avant de comprendre ce que le loup avait dit.

Avec un petit coup de tête de Céréus, il se mit debout, le prédateur à côté de lui.

Il suivit les adultes à l'intérieur; trop fatigué pour s'inquiéter du savon qu'on allait certainement lui passer pour ses actions.

Heureusement, son épuisement devait être visible car Lady Serdaigle retint son ancêtre. Il s'écroula sur le doux matelas de son lit, sentit Céréus s'installer à ses pieds et s'endormit aussitôt, espérant être en meilleure forme quand il se réveillerait.

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Voilà, j'ai fini un autre chapitre! J'ai l'impression qu'il y a des endroits où j'ai traduit un peu bizarrement, donc si quelque chose n'est pas très compréhensible, dites-le moi.

Voilà, sinon, merci à tous ceux qui ont laissé une review pour le chapitre 16, j'ai nommé: popov (non, tu ne confonds pas avec une autre fic, Harry doit juste avoir plus de mal avec une épée… mais je ne suis pas l'auteur donc… c'est pas ma faute:)), Orphée Potter (mais non, personne ne t'as abandonnée, la preuve, j'ai mis un nouveau chapitre super vite :)), onarluca, Wynzar, underphoenix, Nienna-lo (la fic a peut-être changé, même si je ne m'en suis pas trop rendue compte mais en tout cas, je sais qu'elle va devenir un peu plus sombre à un moment), geobabault (merci pr ta review, je suis en maths spé et oui, c'est dur mais je survis :)), aymarick, Gally-chan, ange de un cisme (désolée, mais je ne vais pas pouvoir répondre à la plupart de tes questions paske je n'en sais rien du tout (tu peux toujours les poser à l'auteur si tu es vraiment curieuse)… Pour ce qui est de Flèche, je pense que tu as eu la réponse dans ce chapitre, et pr Merlin et les fondateurs, la réponse est dans les prochains chapitres donc je me tais ;)), Flore, anaïs(pareil, la réponse est déjà dans ce chapitre comme tu as du t'en apercevoir…), Suppy, padfoot (si je sais à quel point c énervant d'attendre une suite, crois-moi, je fais aussi vite que je peux…), Thealie, katewalker, sally mackey (mais non, je suis pas sadique, la preuve…), Thamril (merci beaucoup pr les compliments. Sinon, normalement, c'est la dernière halte d'Harry avant le retour et oui, on va voir plus de Salazar et même plus de Merlin… :)), satya et stupefix.

Titre du prochain chapitre: Guérisseurs et Guerriers.

Voilà, bisous à tous, je ne promets rien pour le prochain chapitre mais je vais essayer d'aller vite.