Disclaimer : les personnages de Furuba ne m'appartiennent pas (/snif/). Akira et les Kichinichi sont tout à moi. La phrase "Assieds-toi dessus et puis tourne" est une citation de Fred Vargas (qui m'a particulièrement marquée XD)
Note : c'était ma toute première fic FB, donc elle est pas terrible en fait XD. Mais vous allez où ? Nooooon, venez quand même la liiiire ! (et laissez des reviews au passage)
Toutes nos destinées…
Prologue : Akira.
Akira flottait entre deux eaux.
C'est l'impression qu'il avait, en tout cas.
La douleur était tellement intense qu'il ne sentait plus rien.
Totalement anesthésié.
D'une certaine façon, cette sensation était agréable…
Ne plus penser à rien…
se laisser dériver, ne plus se raccrocher à quoi que ce soit de concret…
Condamné à mourir.
Condamné à vivre.
Et ni mort, ni vivant.
Il se sentit s'élever, loin au-dessus du sol.
La douleur redoubla d'intensité, mais Akira était loin, hors de portée, hors de ce temps.
Il souffrait.
Il ne souffrait plus.
Sa vie était ainsi.
Voyant et aveugle.
Rapide et lent.
Fort et faible.
Solide et fragile.
Ou plutôt voyant parce qu'aveugle, rapide parce que lent, fort parce que faible, solide parce que fragile.
Important parce que tellement, tellement insignifiant…
Il savait tout cela.
Il savait le rôle qu'il devait jouer, il l'avait toujours su.
Mais c'était dur, si dur, de continuer à lutter alors que tout son être réclamait qu'il s'abandonne aux ténèbres qui le menaçaient…
Mais on avait besoin de lui.
Personne d'autre ne le ferait.
Il devait rester encore un peu.
Si peu de temps…
Akira toussota, le respirateur le gênait maintenant qu'il n'en avait plus besoin. Un tout jeune médecin, fraîchement nommé, vint lui ôter l'appareil avec précaution. Akira ferma les yeux. Et reconnut Hatori.
Le jeune homme sourit doucement au médecin.
- Je suis resté longtemps dans le coma, cette fois ? demanda-t-il dans un souffle
Akito leva les yeux aux ciel.
- Il ne me succèdera jamais, murmura-t-il pour lui-même. Parce que toutes nos destinées convergent en lui…
Et des années passèrent...
A suivre...
