Titre : Tous les sorciers sont mortels

Auteur : Blue Hélios

Disclamer : Voir chapitre précédent

Couple : Les deux personnages mystères (que personne n'a pu devine' totalement qui c'est), allusion à un Ron/Hermione

Note de l'auteur : Hagrid a échappé de peu a un sort atroce !

Réponse aux Reviews :

J'ai vraiment adoré vos suppositions pour le couple de l'hôtel le Wizard in love. Si certain on deviné qui était l'homme personne n'a pu savoir pour la femme. Mais si vous avez d'autres idées... ?

Yami ni hikari : Tu vas découvrir ce que j'ai fait à Draco dans ce chapitre. Heureuse que l'histoire te plaise.

Maliciaslytherin : Cette fois mon ordi n'a pas planté. Peut-être que c'est la perspective de passer par la fenêtre qui l'a rendu si sage. Pour les deux de l'hôtel tu as totalement raison, reste plus qu'à découvrir leur identité ! Et je dis chapeau à celui qui devine !

Lee-NC-Kass: Désolé pour la scène, je pense que les scènes suivantes seront moins... étrange. Et peut-être moins sanglant. Non Sirius n'ai pas mort et ne vas pas mourir. Je suis totalement indigné par l'idée de la mort de Sirius ! Un Remus/Molly, je n'y aurais jamais pensé. Mais le couple est quelque chose dans ce genre c'est à dire quelque chose de totalement improbable.

Hayden : Ben tu as tout compris pour ce qui arrive à Draco, Voilà la suite.

Céline402 : Il devrait y avoir moins d'énigme dans ce chapitre. Pour le couple, désolé mais c'est pas vraiment ça. Je ne crois pas réussir à écrire un jour un Harry/Hermione et en plus pour cette fic Hermione va rester fidèle. Pour avoir la réponse il faudra attendre les prochain chapitre.

Kaoro : Oui, Draco est vraiment mon personnage préféré. D'ailleurs il a de la chance parce que vu ce que je lui fais subir se serait pire si je le détestait ! J'espère que la suite te plaira.

Naya Redwolf : Je te promets pour les prochains chapitre je serais plus gentil avec ton frère 'petit air candide'. Harry/Ginny ? Ca aurait pu être intéressant mais vu l'endroit ou se trouve Harry je doutes qu'il puisse être avec elle...'petit air mystérieux'

Manehou : Tu n'as peut-être pas envie de réfléchir mais tu as deviné une partie de l'histoire ! Pourtant à la base le scénario est tellement tordu que même moi j'y comprends pas grand chose.

Koyomi-san : 'Blue caché sous la table' Tu peux pas me trucider ! Sinon il y auras jamais de suite. Je vais essayé de sauver Dray encore une fois. Merci pour le conseil de la Sibérie, j'y penserais. Mais c'est vrai que JKR ne voudra jamais d'un autre Dray 'snif'. Je vais réfléchir à une autre solution

Boubanath : Pour le fait de couper les chapitres au pire moment, c'est Sev qui m'as appris. Mais je suis gentil, je mets la suite. Severus voulait vous faire attendre encore une semaine ou deux !

Clochette : Hello... je suis enchantée que le chapitre te plaise autant. Je sais pas vraiment quoi dire. Rassure toi pour le sort de Draco, je vais encore en avoir besoin pour les autres chapitres. Sinon c'est sur que l'histoire n'avancera pas beaucoup. Pour le couple tu as bon pour une des perso. Tiens c'est vrai j'ai complètement oublié Tonks dans ce fic. Je vais essayer de la mettre quelque part 'grand sourire'

Ange de mort : Je pense que ce chapitre va répondre à beaucoup de tes questions, j'espère que la suite ne sait pas fait trop attendre.

Bonne lecture !


Chapitre2 : Rencontre avec le diable

Draco repris conscience au son d'une dispute qui se déroulait au-dessus de sa tête.

- Non mais ça ne va pas la tête ! Dit une voix féminine

- Quoi ?! Si on n'a même plus le droit de s'amuser ! fit une seconde voix moqueuse.

Draco ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, il avait mal partout et son esprit encore embrumé semblait incapable de réfléchir.

- Je n'ai rien contre tes jeux, mais je ne crois pas que notre maître apprécie que tu t'amuses avec lui.

- Tu oublies que je suis sa favorite ! répliqua l'autre avec défi.

- Rose MacGowell était aussi sa favorite, ça ne l'a pas empêché de finir brûler vive ! Le maître le veut vivant...

- Il est vivant !

- Et en pleine possession de ses facultés mentales. Poursuivit la première voix sur un ton moraliste.

Pendant ce temps, Draco avait repris ses esprits. Il se souvenait maintenant ce qui s'était passé.

Il avait cru entendre la voix d'Harry... Et puis il ne savait plus vraiment pourquoi, mais il avait voulu s'ouvrir les veines. En y repensant, c'était étrange... Il avait l'impression d'être rentré en transe, il ne contrôlait plus ses actes. Sinon, il n'aurait jamais essayé de se sui... de se tuer.

- On dirait que la belle au bois dormant s'est réveillée. Dit la voix moqueuse. Tu as mal supporté ma potion.

Sa potion ? Quelle potion ? Se demanda Draco étonné.

- , ta réaction a été assez... amusante. J'ai réussi à te faire ingurgiter une forte de dose de Potion hallucinante

Draco pâlit, il connaissait parfaitement les effets de cette potion pour l'avoir déjà vu à l'œuvre. Tous ceux qui en avaient déjà bu, étaient morts. La potion hallucinante avait pour effet de plonger sa victime dans une transe suicidaire et irréversible. Pourtant, il n'avait plus vraiment envie de se tuer. Il aurait juste aimé pourvoir lancer un puissant avada kedavra sur ses persécutrices. C'est dans ses moments là qu'il regrettait la présence rassurante de sa baguette.

- Tiens, bois. Fit la première femme qui devait certainement être celle de Lestrange.

Le blond obéit, avalant silencieuse la potion à l'odeur de bouse de Dragon.

- Ca annihilera les effets de l'autre Potion et te permettra de guérir rapidement. Tu pourrais me remercier pour réparer tes bêtises Lucille !

- Quelles bêtises ! Tonna une voix froide aux accents traînant.

Tout le monde sursauta et se tourna vers le nouvel arrivé. C'était Lucius Malefoy, même habillé de son uniforme de mangemort, cape noire et visage masqué, il exhalait de l'homme une élégance meurtrière qui fit trembler les deux sorcières.

- Alors j'attends une réponse !

- Ce n'est rien Lucius... Une simple dispute de femme ! Rien de vraiment passionnant.

- Que fais-tu là ? Poursuivit la dénommée Lucille

- Notre Lord désire rencontrer ce transfuge.

En entendant cela, Draco ne put s'empêcher de frissonner. Une rencontre avec Voldemort ne laissait rien augurer de bon, surtout que dans l'Etat de faiblesse dans lequel il se trouvait : il risquerait de tout avouer.

C'est sans douceur que Lucius aida son fils à se remettre sur pieds.

- Regardez-moi ça ! Une vraie larve !

L'ancien Serpentard sentit une terreur sourde lui tordre les boyaux, il suivit son père avec docilité.

La traversée du donjon parut interminable. De temps à autre, on pouvait entendre les supplications d'un des prisonniers soumis à la douleur. Il arriva même plusieurs fois que les deux hommes aient à traverser des flaques de sang. L'odeur qui régnait partout était écœurante. Cela sentait la peur et la mort.

Pourtant en atteignant l'air libre, Draco en vint presque à souhaiter être de retour au fond de sa minuscule cellule. Le spectacle extérieur était... désolant.

Il pouvait voir une grande place circulaire, entourée par une immense forteresse.

Partout dans cette cour, il y avait des cages de fer où des sorciers finissaient de croupir. Les mouches voletaient au-dessus de certaines cages, indiquant que le prisonnier était mort C'était un spectacle étrange de voir, sous ce ciel bleu dépourvu de tous nuages, l'image de la cruauté d'une population qui se définissait comme surdéveloppée.

Il frissonna de dégoût.

- Tu as froid ? demanda Lucius, ses yeux bleus souriant derrière le masque.

Draco ne répondit pas, il suivit son père en silence, les yeux au sol pour ne pas avoir à observer ce spectacle monstrueux.

Pourtant il lui fallut beaucoup de sang froid pour traverser la place et ne pas hurler quand dans une cage, un squelette de sorcier lui adressa un aimable signe de main. Ou pour ne pas sursauter quand un de ces cadavres zombihiphiés eut la bonne idée de rendre l'âme à quelques centimètres de son visage.

Mais l'image qui le choqua le plus fut celle de la sorcière au centre de la place, trônant comme une reine déchue sur ses sujets.

Son corps brûlé, était figé dans une expression de tourment. Les trais noircis de la jeune femme qui avait du être belle, semblait abominablement déformé. La bouche ouverte, paraissait lancer un cri muet.

- Il s'agit de Rose MacGowell... murmura Lucius Malefoy d'un ton presque solennel. Elle faisait parti des mangemorts préférés du Lord Noir, mais elle a voulu le trahir. Elle était trop lâche pour suivre notre maître. Elle a voulu devenir espionne, mais elle c'est brûler les ailes.

Il y eut un instant de silence avant que Lucius ne poursuive la voix rêveuse.

- C'est dommage... Elle avait vraiment de belles ailes... Allez suis-moi.

Quelque instant plus tard, les deux Malefoy se retrouvaient dans l'antre de Voldemort. Une immense pièce décorée de riche tenture qui imitait le mode orientale. Au centre, on pouvait voir le trône du maître des mangemorts, fait d'or et de pierreries. Draco se sentit rapidement mal à l'aise, la magie, qui parcourait le lieu, était puissante et particulièrement malveillante.

Le seigneur des ténèbres fit son apparition dans un 'pop' sonore.

C'était la première fois que Draco se trouvait en face de l'homme. Il observa attentivement le sorcier, réfléchissant déjà à ses chances de s'en sortir.

Tom Jeudusor était certainement un sorcier de grande envergure, toute son aura respirait la puissance et la colère. Il était vêtu d'une robe de soie noire, son visage était caché par une grande capuche de sorte que l'on ne puisse voir de lui que deux yeux luisant.

Le jeune transfuge ne put s'empêcher de penser que le Seigneur des ténèbres ressemblait beaucoup à un Détraqueur.

La voix du Lord noir s'éleva, tranchante :

- N'as-tu jamais appris à ton fils qu'il fallait montrer du respect à ses supérieurs, Lucius ?

- Si mon seigneur...

Sans trop comprendre comment, Draco se retrouva à genoux devant le trône de Voldemort. Sous la capuche, il pouvait sentir le sourire sardonique du sorcier.

- Voilà qui est mieux... Lucius, allez chercher à manger pour Monsieur Malefoy.

Lucius s'exécuta silencieusement, laissant les deux sorciers en tête-à-tête.

Peu de temps après, une table, une chaise et une assiette pleine apparurent devant Draco. Ce fut sans hésitation que le jeune homme se releva pour aller s'asseoir devant la nourriture offerte. Bien sur, le plat était peut-être empoisonné, mais il avait de toute façon trop faim pour se préoccuper de ce genre de détail. Il mangea donc avec appétit sous le regard de Voldemort (enfin, peut-être pas sous le regard, il ne pouvait être sur de rien à cause de la capuche. Mais en tout cas, le maître regardait dans sa direction.)

Il ne fallut pas longtemps à Draco pour vider son assiette. Finalement le déjeuner n'était pas empoisonné. L'ancien Serpentard ayant retrouvé ses forces, observa son ennemi attendant la suite des événements.

Il y eut un long silence, uniquement perturbé par la respiration de Draco. Pour finir, le blond prit la parole.

- Si vous vous attendez à ce que je vous dise tout ce que je sais, vous vous trompez sur moi !

- Je me moque de tout ce que tu peux savoir !

- Pardon...

- Crois-tu vraiment que je m'intéresse aux agissements de l'Ordre ! Cela fait longtemps que Dumbledore n'est plus une réelle menace pour mon pouvoir...

- Alors pourquoi m'avoir fait enlever ? Demanda Draco pas certain de vouloir entendre la réponse.

- C'est assez simple, j'ai besoin de toi.

Draco grimaça, jugeant plus prudent de s'éloigner le plus possible de Voldemort. En remarquant cette réaction, le Lord noir laissa échapper un petit ricanement amusé qui rendit Draco honteux de sa terreur évidente.

- Je veux que tu me confectionnes une potion...

- Une Potion ? Osa demander le Blond.

- Oui, si je ne me trompe pas, tu es l'un des meilleurs compositeur de potion d'Angleterre. Loin derrière Rogue évidemment, mais de toute façon il est trop protégé pour que je l'enlève discrètement.

Pendant une fraction de seconde, Draco se demanda s'il devait se sentir vexer de n'avoir été que la solution de rechange. Puis il se rappela sa position, ce n'était pas vraiment le moment d'être orgueilleux.

- Je voudrais que tu me fasses de la Mort fulgurante...

Le jeune prisonnier frissonna, la potion que lui demandait Voldemort était une des plus puissantes potions de mort qui existait. Sa fabrication avait été interdite après la guerre d'Ether, où elle avait permis l'assassinat des mages les plus puissants de l'époque. On racontait même qu'elle était à l'origine de la mort du dernier des immortels, le plus puissant des sorciers, ancêtre du vénéré Merlin. Le fait que le Lord noir puisse vouloir cette potion ne pouvait indiquer qu'une chose, il préparait quelque chose qui signerait la mort du monde sorcier.

- Bien sur, poursuivi Voldemort sans se préoccuper du trouble de son interlocuteur, si tu m'aides, je te laisserai la vie sauve.

- Et si je refuse.

- Il n'est pas question de refus. Répondit le mage d'un ton glacial.

- Je n'ai pas l'intention de participer aux meurtres d'innocents...

- Alors je me charge de te faire changer d'avis... Murmura Voldemort le sourire brillant sous sa capuche.

/

Assis confortablement à la table d'un petit café moldu, les yeux perdus dans le vague. Blaise Zabini attendait patiemment son contact qui avait plus d'une demi-heure de retard. Et dire qu'il détestait attendre !

Pour tuer le temps il décida d'allumer une cigarette. Les cigarettes... La seule chose que le brun appréciait réellement chez les moldus... Les cigarettes et les belles femmes. D'ailleurs en parlant de femme, il y avait une petite blondinette qui...

- Tu baves, Blaise !

Le jeune homme sursauta. Il était tellement plongé dans ses pensées, qu'il n'avait pas entendu l'espionne arriver. Reportant toute son attention sur la jeune femme, il ne put s'empêcher de l'admirer encore une fois. Elle n'était pas particulièrement belle avec son nez légèrement proéminent et sa grande bouche. Mais il se dégageait d'elle en toutes circonstances une assurance innée et une grande élégance qui la faisait ressembler aux grandes princesses Russe.

- Bonjour Picaro

- Hello beau ténébreux ! J'espère ne pas t'avoir trop fait attendre ?

Blaise haussa les épaules.

- Pas plus que d'habitude.

- Pourquoi tenais-tu tant à me rencontrer une semaine avant la date prévue ?

Ils abordaient les sujets sérieux...

- Tu as déjà entendu parler de Draco Malefoy ?

- Ce n'est pas le fils de Lucius ?

- Exactement, lui et moi faisons partis de l'ordre depuis maintenant Cinq ans, et du jour au lendemain Draco disparaît de la circulation.

- Tu en as donc conclu qu'il avait été enlevé par les mangemorts ?

- Je me trompe ?

L'espionne parut réfléchir pendant un instant avant de donner sa réponse.

- Franchement ? Je ne sais pas. Il est très possible que tu aies raison, mais de toute manière je n'en sais pas plus que toi. Je ne savais même pas qu'il avait disparu... Désolé.

- Tu pourrais tenter d'en apprendre plus ?

- Evidemment. Je ne peux pas faire grand chose pour l'instant, mais par contre j'ai des informations intéressantes pour toi.

- Je t'écoute. Répondit Blaise

- Il semblerait que le Lord noir soit à la recherche de pierre de Lémure.

- Pierre de quoi ?

- Les pierres de Lémure, je ne sais pas exactement ce que c'est... il semblerait que se soit des cristaux très rares. Mais je n'ai pas la moindre idée de leur utilité, ni de la raison pour laquelle le seigneur des ténèbres en a besoin...

- Ce n'est pas grave... Merci quand même ! Essaie d'en savoir plus sur Draco et la pierre. On se reprend contact dans un mois ?

- Le vingt février ? Je pense que ça devrait aller...

Blaise sourit et adressa un rapide signe de tête à la jeune femme qui s'éloignait rapidement.

/

- Bonjour Severus. Fit Sirius d'une voix avenante. Tu es en avance.

Le professeur de potion tendit sa cape à l'animagus avant de répondre.

- Je voulais parler avec Monsieur Zabini avant la réunion.

Sirius hocha la tête d'un air compréhensif, et indiqua à l'autre homme l'endroit où se trouvait Blaise. Le professeur était trop inquiet pour son petit protégé. C'était presque devenu une obsession. Pas étonnant qu'il cherche à en apprendre plus de Blaise.

Après le départ de Severus, Sirius reprit sa position en faction devant la porte d'entrée de la demeure familiale. Tous les membres de l'Ordre allaient se réunir, il fallait donc maintenir un niveau de vigilance extrême pour éviter toutes attaques surprises.

Petit à petit, la maison se remplit. Les membres de l'ordre arrivaient aux comptes goutte, la même expression d'anxiété peinte sur leurs visages, alors qu'ils vérifiaient ne pas avoir été suivis. Comme à son habitude, le directeur de Poudlard fut le dernier arrivé.

- Tout le monde est là ? demanda-il à Sirius, une lueur inquiète au fond des yeux

- Non... Il manque Draco Malefoy, Neville Londubatt et Maria Drop.

- Quelqu'un sait-il ce qui leur est arrivé ?

- Maria a été retrouvée morte tout près de l'allée des Embrumes. Intervint une voix.

- Monsieur Londubatt est hospitalisé depuis deux jours à Sainte-Mangouste. Fit un petit chauve rondouillard.

- Par contre personne ne sait ce qui est arrivé à Monsieur Malefoy, dit Severus.

Un silence inquiet s'installa, l'atmosphère était soudain devenue tendue. Chacun se demandant si l'ancien Serpentard n'avait pas été trahi par un autre membre, pour finir emprisonné chez le Lord de Noir. La première chose que l'on apprenait en temps de guerre, était que les amis pouvaient rapidement devenir vos pires ennemis, si cette position pouvait leurs permettre de sauver leur vie.

Trelawney en était un exemple vivant. Dénoncée par sa meilleure élève, elle avait passé huit mois torturés par des mangemorts. La voyante n'avait pas survécu à ses blessures.

La réunion commença, tous les membres de l'Ordre se réunirent dans le salon autour de la symbolique table ronde. Plusieurs sujets furent débattus, comme la nécessité d'augmenter les protections de Poudlard, ou encore celle de trouver des alliés fidèles pour combattre aux côtés de l'Ordre. Le demi-géant Hagrid et le jeune Charlie Weasley, avaient été envoyé pour parlementer avec les diverses créatures magiques du globe et d'obtenir des appuis. Pour l'instant, aucun des deux n'étaient revenus, ce qui était particulièrement inquiétant.

Il y avait aussi l'assassinat d'un grand ministre moldu qui avait souvent aidé les sorciers à conserver leur anonymat et à cacher les crimes commis par les mangemorts.

Mais le plus grave était sans doute la disparition de Draco Malefoy, un membre important de l'Ordre, qui en savait beaucoup trop pour leur sécurité.

La nuit tombait, quand la réunion prit fin. La demeure des Black se vida, ne restait que les membres les plus fidèles de l'Ordre :

Albus Dumbledore, La famille Weasley au grand complet, Remus Lupin, Sirius Black, Blaise Zabini, Minerva MacGonagall et Severus Rogue.

Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer.

- Qu'as-tu découvert sur la disparition de Draco ? Demanda Dumbledore à Blaise.

- J'ai interrogé toutes les personnes que je connaissais, mais personne ne semble rien savoir. Pansy Parkinson...

- Pansy ? fit Ron avec une pointe de dégoût.

- Oui ! Poursuivi le brun sans plus se laisser démonter. Son époux est...

- Son époux ! Cette chose a trouvé un mari ?!!?

Tous les regards se portèrent sur Ron.

- Monsieur Wesley pourriez vous cessez de répéter les propos de votre camarade comme un immonde petit perroquet ! Intervint Rogue d'une voix dangereusement basse.

Ledit petit perroquet foudroya son ancien professeur du regard, avant de lui obéir à contrecœur.

- Enfin bref... Poursuivi Blaise une lueur amusée dansant dans ses prunelles sombres, Le mari de Parkinson est un important mangemort...

- Ca ne m'étonne pas ! Bougonna Ron entre ses dents, avant de se taire sous le regard excédé des autres membres.

- Il a avoué avoir assisté à une séance de torture donnée de la main de son maître, il ne sait pas qui a été torturé, Mais ça pourrait être Draco... En tout cas la Description correspond.

Le directeur de Poudlard hocha la tête d'un air pensif.

- Bien, de toute façon nous ne pouvons pas faire grand chose pour le moment... l'Ordre est resté très affaibli depuis de la nuit écarlate...

Remus Lupin approuva d'un signe de la tête et prit la parole à son tour.

- Dans beaucoup de pays, on ne croit plus vraiment dans la victoire des forces du bien... Les Sorciers sont de plus en plus nombreux à aller vers Voledemort. Même certain membre de l'Ordre commence à retourner leur robe par crainte de perdre leur famille.

- Tout serait plus simple si...

Remus tourna la tête vers la personne qui venait de parler. Il soupira tristement, même s'il n'en laissait rein paraître, Sirius restait très affecté par...

Non mieux valait penser à autre chose.

- Ca veut dire que nous n'allons rien faire pour sauver Draco ? demanda d'une voix tremblante le professeur Rogue

- Nous ne pouvons pas faire autre chose que d'attendre, Severus. Fit Dumbledore d'un ton apaisant. Attendre jusqu'à en savoir plus. Monsieur Malefoy est quelqu'un de tenace, je suis sur qu'il survivra jusqu'à ce que l'on puisse le sauver.

Rogue marmonna quelques choses, mais sembla accepter la situation.

- As-tu autre chose à nous apprendre Blaise ?

- Oui, un de mais contact m'a dit que Voldemort cherchait partout une pierre de... Lé-truc... Je n'arrive pas à retenir le nom... Lémanie... Lémurie...

- Tu veux dire Lémure ? demanda Severus étonné.

- Oui ! C'est ça !

- Vous savez à quoi peut servir cette pierre ? Dit Dumbledore.

- Je ne sais pas exactement, elle rentre dans la composition de plusieurs potion de magie noire avancée... Elle permet par exemple de confectionner une potion dite de réceptivitée.

- Réceptivitée ?

- Oui, c'est un moyen de torture efficace et surtout peu... salissant. La personne qui la boit reçoit une sorte de don d'empathie. Sauf que là, elle ressent la douleur de toutes les personnes qui l'entourent à environ un kilomètre à la ronde. Le plus de cette potion, c'est que la victime ne peut pas en mourir, ses principales fonctions vitales lui sont conservées. Généralement au bout d'une ou deux heures, elle devient complètement folle.

Il y eut plusieurs grimaces de dégoût.

- Mais ce n'est qu'une des façons d'utiliser la pierre de Lémure. Poursuivi Rogue, l'air pensif. De toute manière, ce type de pierre est vraiment très rare, il doit en existé moins de cinq sur toute la planète.

Dumbledore hocha la tête d'un air pensif, avant de reprendre la parole.

- Voilà ce que nous allons faire durant le mois avenir. Premièrement, il faut stopper toutes les opérations de recherche de Draco.

Sa voix était ferme, n'admettant aucune protestation.

- Draco est un agent de valeur, mais nous ne pouvons pas mettre en danger la vie des membres de l'Ordre. Surtout que personne ne sait s'il est encore en vie. Je me doute que se soit difficile à accepter, mais il est important pour la sécurité de tous que les recherches soient abandonnées. Me suis-je bien fait comprendre ?

Devant le silence qui suivit ses paroles, le vieux directeur reprit son discourt.

- Severus, vous ferez des recherches supplémentaires sur la pierre de Lémure. Remus vous conserverez votre place de sous-directeur des hôtels Malefoy. Il est primordial que vous fassiez comme si tout était normal. Il ne faudrait pas éveiller les soupçons du ministères.

Le loup-garou acquiesça.

- Pour les Weasley, je ne saurais que vous conseiller de rester très discret. Il ne faudrait pas que Fudge ne trouve encore un motif pour vous faire incarcérer.

Le regard bleu s'arrêta sur les jumeaux Weasley qui rougirent.

- Sirius, vous rendrez visite à Neville. Je veux savoir dans les détails pourquoi il se trouve à Sainte-Mangouste.

Les ordres avaient été donnés, chaque sorcier repartit.

Dehors, la nuit était tombée. Les moldus regagnaient leurs domiciles, inconscient de la présence des sorciers qui se battaient pour les protéger.

/

La douleur, encore et toujours. Il aurait du commencer à y être habitué, mais ce sentiment était toujours insupportable. Comme si chacune de ses fibres nerveuses avaient été violemment arrachées.

Sa dernière rencontre avec Voldemort avait été très éprouvante. Le Lord Noir l'avait torturé jusqu'à ce qu'il accepte de faire sa stupide potion.

Puis, il s'était retrouvé enfermé dans son cachot une nouvelle fois. Cinq longs jours, seul, sans soin, sans nourriture et surtout sans douche. Il rêvait de bon bain chaud...

Il était resté là à attendre la bonne volonté du chef des mangemorts. Avec pour toute compagnie sa culpabilité et une horde de rats.

En pensant à sa future trahison, il ne pouvait pas empêcher le remord de tordre ses entrailles. Il allait créer une potion qui causerait sans doute la perte du monde sorcier.

- Le maître veut te voir !

Draco leva les yeux en direction de l'individu masqué qui s'était introduit dans le cachot à son insu.

Trop faible pour désobéir, Draco suivit le mangemort. Le chemin fut identique à la fois précédente. Les même cachots sanglants et puants, la même place qui exhibait toujours aussi fièrement la déchéance humaine.

A son arrivée au petit palais, Lucius l'attendait. Bien sur le déguisement de mangemort masquait l'identité de l'homme, mais il était facilement reconnaissable à cause de ses yeux et de son maintien.

- Bonjour mon fils ! Cela faisait longtemps que l'on ne s'était vu. Fit Malefoy senior sur un ton badin.

- Bonjour père.

Les deux hommes rentrèrent dans le grand manoir, traversant les couloirs enluminés et les pièces luxueuses. Plusieurs fois sur le chemin, Malefoy renifla avec dégoût.

- Par Merlin Draco !... tu ne peux pas rester dans cet état. C'est indigne de ton... C'est indigne même pour un rebus tel que toi.

Draco fronça le nez, mais se garda bien de répondre. Il était bien trop épuisé pour combattre son père sans sa baguette.

- Notre maître m'a autorisé à te faire prendre un bain. Fit Lucius.

Un sourire fugitif apparu sur les lèvres du blond. L'idée d'un bain était une utopie trop merveilleuse pour être réelle.

Peu de temps après, Malefoy junior se retrouvait nu, profondément plongé dans un bain parfumé à la cannelle et à la fleur d'oranger. Le blond n'eut pas le temps d'en profiter, déjà son père le nettoyait à l'aide de divers sorts de récurage. Il avait l'impression d'être réduit au rang d'un simple animal. C'était plus qu'humiliant. Pour finir, Lucius lui tendit une robe faîte dans une grossière toile grise plus qu'inconfortable. Le vêtement était trop grand et Draco se senti totalement ridicule.

/

Le Seigneur des Ténèbres se tenait dans sa salle de potion. Une grande pièce au mur nu qui possédait tout le matériel nécessaire à une équipe d'alchimistes chevronnée. L'endroit assez sombre, était éclairé par toute une série de sort. Bien sur la pièce ne comportait pas de fenêtres, mais la porte de bois vulgaire était protégée par plusieurs sorts. Il ne faudrait pas que le prisonnier s'échappe.

Installé sur un siège situé en face de la porte, il attendait celui qui représenterait sa délivrance... ou alors un signe de plus de sa déchéance totale.

La porte s'ouvrit devant la famille Malefoy.

- J'ai failli attendre !

- Pardonner moi mon seigneur, fut la réponse servile. J'ai du rendre le prisonnier présentable.

Voledemort reporta son regard sur Draco. Le jeune homme se tenait en retrait, les yeux baissés. Il semblait perdu dans sa robe trop grande et présentait une curieuse ressemblance avec une petite souris. Totalement inoffensif...

- Tu peux nous laisser Malefoy.

Le mangemort s'éloigna d'un pas vif.

Caché derrière sa capuche, le seigneur des Ténèbres observait son prisonnier. Au bout d'un certain temps, la voix de Voldemort retenti, brisant le silence qui se faisait pesant.

- Comment ça va Draco ?

- Bien... Merci.

- Approche donc que je puisse t'expliquer la situation. La voix du terrible sorcier était curieusement calme, comme s'il cherchait à rassurer son ennemi.

Draco obéit et fut bien obliger de s'installer aux pieds de son ennemi.

- J'ai fait construire cette pièce spécialement pour toi...

Un cadeau de la part du plus grand du plus grand meurtrier de son époque, c'était charmant pensa Draco avec ironie.

- Elle te servira à créer une parfaite potion de Mort Fulgurante. Tu auras tout le temps et les ingrédients nécessaire, mais j'attends en échange la perfection. Est-ce clair ?

- Oui...

- Parfait, la liste et la composition de la potion sont inscrits sur le carnet à coté du chaudron.

L'ancien Serpentard hocha la tête pour monter qu'il avait tout compris. Ses yeux gris écarquillés, cherchaient à percer l'ombre du capuchon.

- Tout est donc parfait, je suis ravi de pouvoir faire des affaires avec un ancien membre de l'Ordre.

Les joues pales du plus jeune rougirent sous l'affront. Derrière les propos du Lord, se cachait le rappel de sa traîtrise. Le rappel qu'il avait préféré aider à tuer, plutôt que se laisser mourir. La preuve qu'il était encore plus Malefoy qu'il n'y paraissait.

- Puisque nous allons collaborer, j'ai décidé de te faire une faveur, tu peux me demander tous ce que tu veux... enfin... tout sauf la liberté.

Voledemort eut un rire gras.

- Alors ? Que veux-tu ?

Draco fit mine de réfléchir avant de répondre.

- Je veux savoir qui m'a trahi.

- Pardon !?!

- Je veux connaître le nom du traître qui m'a livré pour pouvoir me venger.

Il y eut un silence.

- Ronald Weasley

- Quoi ?!?!?!?

- C'est Monsieur Weasley qui t'a trahi. Il a suffit de menacer sa femme et leur bébé à venir pour qu'il soit plus bavard qu'une pie.

Draco ne dit rien, mais il bouillonnait intérieurement. Ce sale petit parvenu de Weasley avait osé... et dire que c'était un Gryffondor... un sorcier considéré pour son courage et sa loyauté. Le roux s'était comporté comme la pire sous-race de Serpentard.

- Tout va bien Monsieur Malefoy ?

- Parfaitement bien.

- Bien, alors je pense que tu peux regagner ta cellule. Je vais te racompagner.

Draco souleva un sourcil, le Seigneur des ténèbres se déplaçait pour lui. C'était presque trop d'honneur.

- J'oubliais Malefoy, à partir de maintenant, tu dois me vouvoyer et m'appeler maître... Comme tous mes mangemorts.

Les poings du jeune homme se serrèrent avec indignation. Il n'était peut-être plus totalement un Malefoy, Mais il n'allait pas s'abaisser à ramper devant cette caricature humanoïde. Il releva le menton avec défi, près à exposé sa manière de penser au Seigneur des Ténèbres. Un sort coupa toute son argumentation.

- Endoloris.

Draco se trouva par terre, luttant contre le sortilège.

- Ecoute-moi bien Malefoy, Dans la situation présente, je ne peux pas te tuer pour ta désobéissance, je ne peux pas te jeter l'imperium si je veux que tu conserves toutes tes facultés mentales. Mais j'ai à ma disposions des moyens de torture impressionnant et je n'hésiterais pas une seconde à m'en servir. A moins que tu n'ais déjà oublié notre dernière rencontre.

Le sort se dissipa, le prisonnier se releva, tenant à peine debout sur ses jambes un peu faibles. Il évalua rapidement sa situation, il fallait absolument qu'il reste en vie le plus longtemps possible...

- Mais qu'est-ce que vous voulez... souffla-il

- Je veux ta soumission... J'en ai toujours rêvé. Soumettre ton père était particulièrement jouissif, je me demande si ça sera de même pour toi.

Tout en parlant, Voledemort caressait distraitement le visage de Draco.

- Allez, viens. Il faut qu'on y aille.

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En traversant une fois de plus la place centrale en compagnie de Voldemort, Draco remarqua un immense bûcher funéraire. Le bûcher était la manière dont on se débarrassait du corps des sorciers les plus déméritant. Il était réservé au félon, au meurtrier et aux sous-races.

- Qui fait-on brûler ?... Maître rajouta Draco après un instant d'hésitation.

- C'est Rubeus Hagrid. Il a été tué alors qu'il se trouvait sur le territoire des géants.

Draco s'immobilisa pensif, il n'avait jamais apprécié le demi-géant... ça faisait tout de même mal de le voir s'évanouir en volutes de fumée bleutée.

A suivre...

Voilà le second chapitre

Tel un preux chevalier des temps moderne, l'auteur a encore sauvé le beau Serpentard. On entre dans le vif de l'histoire. La situation s'améliore. Bon d'accord Voldemort domine l'Angleterre, Draco est toujours prisonnier, Dumbledore ne veut pas le sauver et Hagrid est mort. Mais ça pourrait être pire... Si ; je vous assure. Vous voulez que je vous le prouve ? 'grand sourire démoniaque'

Petite note : Sous Louis XIV la favorite était une dame de la cour qui sans être mariée au roi partageait sa couche...

Pour le prochain chapitre, Ron va-t-il s'en tirer si facilement pour ce qu'il a fait ? Quel seront les nouvelles actions de l'Ordre ? Que fait Voldy le dimanche soir entre dix heures et minuit ? Combien de question stupide l'auteur a encore en réserve ? Pour le savoir rendez-vous au prochain chapitre !

Le 23/06/04