Titre : Tous les sorciers sont mortels
Auteur : Blue Hélios
Disclamer : Voir chapitre précédent
Couple : Ron/Hermione, Sirius/Severus et un début de Voldemort/Draco, mine de rien on avance bien!
Note de l'auteur : Je suis vraiment désolé pour avoir mis près de trois mois à écrire un chapitre aussi cours... Mais entre les cours, le manque d'inspiration et un scénario bancal... j'ai eut du mal à en venir à bout. Il reste juste qu'à espérer que je ne mettrais pas autant de temps pour le prochain chapitre. Encore désolée, j'essaierai d'être plus régulière 'air contrit'
Merci beaucoup pour les reviews ...
Pour une réponse générale, le chapitre est assez court, mais je pense qu'il va apporter beaucoup de réponse ...
Bonne Lecture!
Chapitre7: Entre deux
Il se pencha un peu plus en avant, facilitant l'écoulement du liquide carmin. Quand plus une goutte de sang ne coula, il releva la tête et resta inexpressif face à son reflet dans le miroir.
La peau pâle, les cheveux ternes et filasses, les yeux éteints et cernés d'une épaisse ligne violacée, pour la première fois, Lucius sentit peser sur ses épaules le poids des années. Devant lui, ce n'était plus que les vestiges d'une ancienne beauté.
Il ferma les yeux de fatigues, pour faire disparaître les images qui dansaient dans sa tête. Il ne voulait plus voir, plus entendre, plus vivre, seulement se coucher et attendre... Oui, mais attendre quoi, qu'est-ce que la mort pourrait apporter à un homme comme lui... Rien, à part plus de souffrance, plus de peine, plus de sang... Mais au moins, elle ferait disparaître la voix des morts, le visage blessé de Narcissa quand elle le regardait ou les yeux bleus semblables aux sien qui le hantaient sans cesse.
Le remord était la pire des tortures qu'il ait jamais eut à subir, se dire qu'il n'aurait pas du offrir son fils à un monstre infâme, l'idée de n'avoir rien accompli de sa vie et de ne rien pouvoir changer à cela, la peur que personne ne vienne jamais fleurir sa tombe.
Il savait qu'il allait mourir un jour, tout le monde le faisait. Mais il ne voulait pas s'éteindre avant d'avoir fait quelque chose, pour que ses rêves d'enfants ne disparaissent pas avec lui.
Aujourd'hui, il allait trahir le maître. De toute façon, tout était une question de temps.
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Blaise, laissa son regard erré sur les murs en pierre sombre de l'enceinte de Poudlard. Tandis qu'il traversait les couloirs du bâtiment, une foule de souvenir lui revinrent en mémoire. Image imprécise, d'un temps révolu, où il n'était qu'un Serpentard parmi les autres. Un élève que rien ne distinguait des autres. Tout cela semblait si lointain...
Maintenant, à peine trois ans plus-tard, il était membre d'une équipe de sorcier chargée de combattre les ténèbres... Rien d'autre qu'un jeune homme, qui voyait s'envoler les brides de son enfance.
L'école des sorciers semblait plus terne que dans ses souvenirs. Les bruits et les rires des élèves étaient voilés par l'angoisse de la guerre, les tableaux arboraient des couleurs sombres accordées à l'humeur maussade des habitants du lieu.
Même la grisaille extérieure semblait s'accorder à la mélancolie ambiante.
Vous semblez bien pensif Monsieur Zabini.
Le sorcier sursauta, n'ayant pas entendu son ancien professeur de potion approcher. L'homme le fixa un instant de ses grands yeux sombres avant de lui adresser un demi-sourire rassurant.
Je suppose que vous nous apportez une mauvaise nouvelle?
Vous supposez bien Professeur, il faut que j'aille faire mon rapport à Dumbledore... Des événements inquiétants se préparent...
Ca fait cinq ans que cette guerre dure Zabini, il y a toujours des évènements inquiétant en préparation... Nous survivrons... comme nous l'avons fait auparavant.
Sur ces mots, le sorcier tourna les talons, le pas silencieux et l'allure gracieuse, imperturbable.
Blaise reprit son chemin, laissant ses pensées errées librement vers des yeux chocolat aux reflets rubis qui l'avait ensorcelé depuis plusieurs semaines déjà.
Arrivés devant le bureau du Directeur, il prononça le mot de passe et grimpa les escaliers avec un calme qu'il était loin de ressentir. Le vieil homme se tenait assis derrière son bureau, il lui adressa un sourire flétri comme une rose qui n'aurait jamais vu le soleil.
Le poids de l'âge commençait lentement à le submerger, et chacune de ses expressions n'étaient plus que le pale reflet d'un autre Dumbledore mort en même temps qu'Harry durant la sinistre nuit écarlate.
Bonsoir Monsieur Zabini. Je ne vous attendais pas avant demain. Comment c'est déroulé le rendez-vous avec votre contact? Il y a un problème?
Oh oui! Il y a un énorme problème, il semblerait que Voldemort ait découvert que l'Ordre avait la pierre de Lémure. Il connaît même l'emplacement exact de celle-ci, dans un petit cottage perdu dans les Landes écossaises, malgré tous les sorts que nous y avons mis.
Qu'à dis votre contact?
Lucille pense qu'il y a un espion dans l'Ordre et que celui-ci aurait passé ces informations Au Lord...
C'est impossible nous ne sommes que dix à connaître cette information, et aucun de nous n'aurait parlés.
Impossible ou pas, toujours est-il que Voldemort a cette information et projette d'attaquer. Et franchement, je doute fortement que les quelques Aurors placés là-bas puissent faire quoique se soit contre une attaque. Surtout quand on pense que cette maison n'est pas protégée par un sortilège de Fidelitas.
Il y eut un moment de silence durant laquelle le vieux professeur digéra la situation. La tête penchée en arrière, les yeux fixant le plafond, il planifiait déjà mille tactiques ; calmement, comme il le faisait toujours en période de crise.
D'abord, faire le vide dans son esprit et aborder le problème de façon rationnelle, ne surtout pas penser au mort que sa décision risquait d'entraîner.
Ensuite, il fallait se mettre à la place de l'ennemi afin de pouvoir anticiper son prochain mouvement. Logiquement, Voldemort allait attaquer le cottage et le village proche, faire le plus de dégât possible et repartir avec la pierre.
Pour finir, avec tous ses paramètres en têtes, il devait prendre une décision censée qui résisterait à tous les imprévus.
Le mieux serait de déplacer la pierre dans un endroit sur. Dit Dumbledore, pas à Gringotts qui a été cambrioler il y a deux ans; pas à Poudlard car cela ferait courir trop de risque aux élèves et pas au quartier Général parce que Voldemort connaît déjà beaucoup trop de renseignement sur ce lieu. Il reste...
Le Directeur poursuivit son raisonnement à voix haute, jusqu'à être interrompus par Zabini.
Je ne crois pas que déplacer la pierre soit une bonne idée...
L'homme haussa un fin sourcil blanc, l'air surpris.
Et pourquoi donc...
Si par hypothèse il y a un espion dans l'Ordre, la nouvelle du déplacement de la pierre arrivera immédiatement aux oreilles de Voldemort.
C'est exact fit Dumbledore. Mais tu as une autre idée.
Je crois oui. On pourrait faire croire à tout le monde que la pierre a été déplacée à Grimmaud Place et la laisser au cottage. Si les mangemorts tentent d'attaquer le QG, nous pourrons plus facilement leurs résistés. Mais bien sur, ce plan ne marche que si personne d'autre que nous n'ait mis au courant...
Ce qui suppose que vous n'êtes pas l'espion de Voldemort.
En effet, cela suppose que j'ai plus d'honneur que tous les êtres serviles qui rampent à ses pieds.
Que de présomption, fit Dumbledore avec un sourire espiègle. Je pense que nous allons tenter ce plan. De toute façon, nous n'avons plus rien à perdre.
Quelque instant plus tard,Blaise de leva et prit congé du vieil homme. Il avait déjà atteint les jardins de Poudlard quand une idée le frappa de plein fouet. Le plan qu'il avait élaboré avec Dumbledore, lui avait été suggéré par Lucille.
En fait, en apprenant la nouvelle menace qui s'annonçait sur l'Ordre, les deux sorciers avaient réfléchis à toutes les solutions possibles pour se sortir de cet impasse : jusqu'à élaborer Le Plan. Mais le fait que Lucille Picaro, une mangemort soit au courant de l'histoire donnait un nouveau relief à la situation. Blaise resta immobile un instant, près à rebrousser chemin, puis abandonna.
Qu'importe qu'ils soient deux ou trois à partager ce secret, ce n'était pas comme si Lucille allait les trahir.
-
Draco leva à peine les yeux en sentant la présence familière mais pourtant menaçante pénétrée dans son espace vital. Il aurait reconnu partout l'odeur indéfinissable qui accompagnait son père. Mélange de primevère et de la senteur acre de la mort...
Mais, il n'avait pas peur. Cela faisait une éternité que le blond avait perdu tout respect et toute crainte de son père. Surtout que par une bizarre plaisanterie des circonstances, il avait réussi à gagner l'intérêt du Lord Noir. Il était pour l'instant à l'abri de tous les coups dur.
Bonsoir père
Bonsoir Malefoy
Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu...
Oui, et je crois me souvenir que la dernière fois, nous n'avions pas été capable d'avoir une vrai discussion.
Draco eut du mal a caché une grimace derrière l'allusion à peine cacher à la séance de torture qui avait eut lieu près de deux moi auparavant.
Derrière cet échange de terme courtois, les deux sorciers s'observaient méticuleusement, cherchant la faille de la cuirasse qui mettrait l'ennemi à terre.
Je vous en pris asseyez-vous Père.
Le plus vieux s'installa confortablement en face de son fils, hottant son masque pour être plus à l'aise.
Je ne suis pas venu ici pour une quelconque dispute. Ce n'est ni l'heure ni le lieu. Tu as choisi ton camp, j'ai choisi le mien et revenir dessus serait une perte de temps. N'est-ce pas?
Certainement, même si ton camp est le vainqueur comme tu l'avais prédit...
Oui, même si cette victoire à un goût amer. Vois tu Draco... Il existe un moment où un sorcier prend la peine de s'arrêter et de réfléchir à sa vie et à ses actes. Quand je l'ai fait, il y a plusieurs jours de cela, je me suis rendu compte de plusieurs choses. C'est pour ça que je suis venu te voir. J'aimerais que tu écoutes attentivement ce que j'ai à dire, je suis sur que d'une façon où d'une autre, tu parviendras à faire passer ces informations à l'extérieur. Tu me promets de m'écouter jusqu'au bout ?
Draco hocha la tête, ronger par une curiosité sans borne.
Bien... Si j'ai décidé de devenir mangemort, ce n'est pas parce que mon père m'y a poussé, ni parce que j'étais sous l'effet d'un imperium, ni même parce que je croyais en cette doctrine stupide sur les sang de bourbe et les modus.
Draco écarquilla les yeux.
Non, je suis devenu mangemort pour le pouvoir. Car comme je te l'ai déjà appris, la seule et unique chose qui est importante pour un Malefoy c'est le pouvoir. J'ai épousé ta mère et je l'ai laissé te mettre au monde pour le pouvoir que j'avais sur vous. Il n'y a jamais eut un seul sentiment filial dans mon cœur... Pour dire vrai j'ai toujours été dégoûté par les enfants.
Lucius émis un rire sans joie, essayant de lire les émotions sur le visage fermé de son fils.
Je ne dis pas ça pour te causer du tord. Tu as toujours été un enfant convenable, je veux juste que tu réalises que je suis un individu assez égocentrique et que cela te permette de comprendre mes actions.
Il y eut un silence inconfortable avant que le sorcier ne poursuive son discourt.
La première fois que Voldemort a disparu, je ne me suis pas posé de questions. J'ai tourné la page, rangé ma cape noire et mon masque blanc. Et je suis devenu un sorcier respecté et respectable. Rien ne m'aurait arrêté dans mon avancée. Je dois reconnaître que c'est quelques années furent assez plaisantes. Jusqu'au jour où le Lord est revenu. Amoindri, mais vivant tout de même, j'ai retourné ma cape et mon masque, mon ascension du pouvoir à repris lentement mais sûrement. Et aujourd'hui, je suis devenu ministre de la magie. J'ai atteint mon but, je suis l'une des personnes les plus puissantes du monde magique Anglais. Tout est bien qui fini bien. Fin de l'histoire...
Le mangemort ferma les yeux, laissant ses mots planés dans la pièce
Sauf que quand la méchante fée est Voldemort, les choses ne se finissent jamais bien. Je sais trop de chose sur la sordide histoire de Tom Elvis Jeudusor pour mériter de rester en vie. Toute les personnes qui en savaient autant que moi ont disparu: comme cet imbécile de Pettigrew.
Le nom fit écho dans l'esprit de Draco qui tentait de donner un sens au propos de son père.
Sauf que moi, j'ai tout prévu. Poursuivi le sorcier imperturbable. Je vais te raconter tout ce que je sais, pour ne pas mourir en vain. Quand Voldemort est revenu à la vie, il s'est retrouvé coincé dans un corps décrépi, avec une magie diminuée et l'obligation de se relier sur Nagini pour survivre. C'est de là qu'est née le projet d'immortalité, basé sur de l'ancienne magie. Il lui a fallu quatre ans pour préparer toutes les potions, réunir les incantations et la magie nécessaire. Un seul obstacle se dressait entre lui et son immortalité...
Potter!
Exactement! Il avait besoin de la mort de son ennemi le plus puissant pour acquérir l'immortalité.
Donc il a organisé la nuit écarlate afin de parvenir à ses fins.
Encore exact. Depuis lors, le seigneur des Ténèbres fait parti du cercle très fermé des immortels. Sauf que...
Lucius fut interrompu par le craquement sinistre du bois fracassé par un sort. Un instant plus tard, la pièce se trouvait envahi des mangemorts. Flottant à quelque centimètre au-dessus du sol, se tenait Voldemort. Les yeux plus ardents que jamais, derrière l'ombre de sa capuche.
Je n'aurais jamais cru cela de toi Malefoy, fit le sorcier d'une vois funeste. Trahir son propre maître... décevant, tu ne vaux pas mieux que tout les autres... Et tellement stupide... tu croyais vraiment que je ne remarquerais pas que tu avais ensorcelé les miroirs... Quoiqu'il en soit, tu connais le sort réserver au traître. Debout!
Le mangemort à la chevelure dorée obtempéra, les yeux fixes, le menton levé en signe de défi. Mais à l'intérieur, son cœur pleurait. Quelques secondes de plus et il aurait pu donner toutes les informations à son fils... la vérité.
Au lieu de ça, il allait mourir et accorder au mage noir une autre victoire.
Le Seigneur des ténèbres leva la baguette, près à tuer.
Draco, qui juste là était resté immobile agit rapidement. Il se jeta sur son père, lui évitant de justesse de se faire faucher par le sort mortel. Alors que les deux sorciers se trouvaient tous deux au sol. Lucius murmura à l'oreille de son fils:
Le visage, la vérité se cache derrière son capuchon.
Il n'eut pas le temps d'en dire plus, d'un geste souple de la baguette, Voldemort souleva le corps de Draco et l'envoya valser contre l'un des murs. Provoquant le fracas d'une des commodes. Sans se préoccuper des dégâts, le sorcier reporta son attention sur Malefoy senior.
Avada Kedavra.
Le regard rendu trouble par la chute, Draco ne put rien faire d'autre que d'assister à la mort de son père.
Il sentit un frisson lui parcourir l'échine en sentant l'intérêt du Lord se reporter sur lui. Toutes traces de calme et de douceur à son égard, qui avaient précédemment existé chez le sorcier avaient disparu. Il se trouvait face à un monstre.
Le jeune sorcier se recroquevilla le plus possible dans son coin, attendant avec crainte la punition qui allait suivre.
Voldemort s'agenouilla dans devant lui, lui pris le visage d'une main avec douceur et fermeté.
Les yeux bleus se trouvèrent en contact avec les rouges, mais le reste du visage restait caché dans la capuche.
Le sorcier siffla d'une vois doucereuse dans l'oreille de son captif.
Ne te mets plus jamais entre moi et une de mes proies, Compris?
Le jeune sorcier hocha la tête vigoureusement. Mais rapidement, il ne put plus faire un geste, son esprit embrumé poussa un cri silencieux alors qu'une présence visqueuse et froide s'insinuait dans son cerveau. Il écarquilla les yeux en comprenant que le Seigneur cherchaient à lire dans son esprit.
Sans aucun égard, la présence regardait un peu partout, repoussant violemment toutes ses tentatives de défenses. Ses plus précieux secrets et ses plus grandes hontes se retrouvaient pêle-mêle, mises à nu dans ce qui était jusque là son sanctuaire.
Il du très vite se rendre à l'évidence. La présence était beaucoup plus puissante que lui, elle aurait ce qu'elle voudrait quel que soit la résistance qu'il y mettrait.
Il se roula dons en boule dans une partie reculée de sa conscience, totalement nu et pria les dieux auxquels il ne croyait pas pour que tout s'arrête.
Draco ne réagit pas quand les première gouttes de sang s'écoulèrent de son nez, ni quand Tom le déshabilla pour le mettre dans son lit. Il resta bien à l'abri de sa cachette et n'entendit pas les derniers mots que prononça l'homme en caressant son front:
C'est bien mon tout beau, du calme, tout est fini. Tu es en sécurité maintenant.
A suivre...
Enfin fini! J'ai cru que je n'y arriverais pas, J'espère ne pas m'être trop embrouillé dans le fil de l'histoire?
Enfin je ne sais pas, je préférais le chapitre d'avant. Celui-ci est beaucoup trop court je trouve... bref...
Pour le prochain chapitre: L'auteur écrira-t-il ce chapitre en moins de trois mois? Sirius et Severus fileront-ils le parfait amour? Les personnages survireront-ils à l'expérience traumatisante qu'est cette fic? Ben pour le savoir il faudrait que j'écrives le prochain chapitre!
Un pitit commentaire?
Le31/01/05
