Titre : Tous les sorciers sont mortels
Auteur : Blue Hélios
Disclamer : Voir chapitre précédent
Couple : Ron/Hermione, Sirius/Severus et un début de Voldemort/Draco
Note de l'auteur : Ron est-il vraiment né le 01/03/80 ? C'est juste une question comme ça, parce que je n'en suis pas sur...
Réponse aux Reviews :
Lee-NC-Kass : Hello ! Normalement, le prochain chapitre devrait donner pas mal de réponse aux questions sur Harry et Voldemort. C'est vrai que durant la scène finale, Voldy est assez différent de d'habitude. Mais on peut juste dire qu'il monte une autre facette de sa personnalité. Pour Lucius, j'aime bien aussi le fait qu'il finisse par Trahir son maître. Finalement, il n'est pas si horrible que ça. Et voilà un chapitre poster en moins de deux mois ! J'espère qu'il vous plaira. Bizzzz
Zaz : 'lut !Comme je te l'ai déjà dit, c'est pas grave pour la correction. J'espère que ce chapitre t'a plu. Bizzzz
Cholera : Salut, alors tu penses savoir qui est sous le capuchon ... Je suis curieuse de savoir à qui tu penses. J'espère que la découverte ne te décevras pas trop. Dans les prochains chapitres, très bientôt . Pour l'instant, bonne lecture.
Sissicho : Voici la suite, pour la réponse à tes questions se ne sara pas dans ce chapitre. Quoique ...
Bonne lecture !
Chapitre8 : La guerre n'est pas un jeu
Elle se tenait debout devant lui, le menton levé et les épaules droites. Fière, malgré la simple chemise de nuit en soie fine qui dessinait chaque courbe de son corps ; malgré l'heure matinale à laquelle elle avait été sortie du lit ; malgré le fait que les sorts de protection de sa maison aient été anéantis ; malgré la foule de mangemort qui la dévisageaient et le corps mort de son mari étendu devant elle.
Pas une seule fois elle ne baissa le regard devant lui.
C'était un comportement inattendu, qui inspira un profond respect au Seigneur des Ténèbres. Quelles que soient les intentions qu'il ait eut en ramenant le corps de Lucius Malefoy à sa femme, il ne la tuerait pas... pas ce soir...
Il voulait juste qu'aucun de ses fidèles n'oublient ce qu'il en coûtait de trahir Voldemort.
Tout était dans la démonstration de sa puissance.
Calmement, il s'installa dans un des fauteuils de la pièce, laissant la sorcière faire face aux autres mangemorts.
Comme convenu, un des mangemorts (son nouveau bras droit) prit la parole :
"Madame Malefoy, votre mari a été condamné pour le crime de haute trahison envers notre Seigneur. Pour cette trahison, la sentence prononcée fut la mort. Nous vous ramenons le corps de votre époux afin qu'il lui soit rendu les honneurs dut à son rang et que vous puissiez l'enterrer avec ses ancêtres..."
Le mangemort regarda brièvement son Seigneur avant de poursuivre.
"Bien sur à cause de cet acte, notre Seigneur a perdu toute confiance en votre famille et vous serez placé sous surveillance jusqu'à pouvoir prouver votre loyauté. Ceci est la volonté de notre Seigneur, qu'il en soit fait selon ses désirs."
Pas une seule fois, durant le discourt du mangemort, Narcissa ne montra un seul signe d'émotion. Elle resta immobile, le visage stoïque, comme figée dans la glace.
"Bellatrix Lestrange..."
"Oui, mon Seigneur ?"
"Vous êtes chargé de la surveillance de Madame Malefoy, ne me décevez pas..."
"Bien mon Seigneur"
Un à un, les mangemorts transplanèrent. Tom fut le dernier à partir, il regarda encore une dernière fois le corps raide de son fidèle serviteur et secoua la tête pour faire sortir le regret qu'il ressentait. De toute façon, cela devait être fait, un jour où l'autre il aurait du se débarrasser de Lucius. Tout ceci n'avait été qu'un prétexte comme un autre.
(o)
Lucius aurait adoré cette journée, l'air était légèrement froid mais un doux soleil hivernal réchauffait les membres engourdis des passants. C'était une de ces journées qui annoncent le retour du printemps, des fleurs et des oiseaux.
L'air pur lavait toute la tristesse de l'hiver et rapportait un soupçon de joie. Déjà, sous la neige, on pouvait sentir l'activité de la terre, la magie parcourir le sol pour un nouveau cycle. Demain, la verdure reprendrait sa place.
Oui, Lucius aurait adoré cette journée, pensa Narcissa en observant le fossoyeur accomplir sa tache. Il serait sorti dans le parc, aurait respiré l'air à plein poumon, et en passant près du lac, il aurait observé son reflet avec l'allure d'un homme simplement heureux.
Il n'aurait certainement pas passé la journée enfermé, d'ailleurs le seul fait d'être enterré dans un cercueil d'ébène par une si belle journée lui aurait donné des frissons.
Mais, ce n'était pas comme si Narcissa s'en préoccupait. Si elle pouvait faire quelque chose pour blesser encore une fois Lucius avant qu'il ne sorte de sa vie, elle le ferait avec plaisir.
A part, le fossoyeur et la sorcière, il n'y avait personne dans le cimetière, pas un seul sorcier pour regretter Lucius Malefoy : Père indigne, Mari infidèle, homme cruel, et ancien ministre de la magie.
Même la nature tout autour semblait se moquer de l'événement. Adieu Lucius, Adieu... que l'autre monde te soit agréable, que la terre te soit légère au-dessus de la tête. Ne reviens pas nous hanter.
Une main se posa sur l'épaule de la jeune femme, la tirant de ses pensées. Elle se tourna pour voir son agresseur. En le reconnaissant, le premier sourire de la journée vint adoucir son visage.
"Remus ! Je croyais que tu ne viendrais pas !"
Le sorcier aux yeux mordorés, lui adressa un sourire.
"Je ne t'aurais jamais laissé affronter ça seule. J'étais caché, pas loin, il fallait d'abord que je vérifie que personne ne te surveille. Comment vas-tu ?"
"Je ne sais pas... Cela faisait tellement longtemps que j'attendais d'être débarrasser de Lucius, que maintenant que tout est fini, je me sens... vide. Je n'ai plus personne..."
Le sorcier attira Narcissa dans une étreinte rassurante.
"Ce n'est pas vrai, tu n'es pas seule. Sinon, pourquoi serais-je là ?"
La sorcière eut un léger sourire, avant de reprendre la parole.
"Ne restons pas là, quelqu'un pourrait revoir."
Sans un dernier regard pour l'homme qui avait occupé sa vie pendant près de vingt ans, elle entraîna le sorcier vers un coin à l'abri des regards.
"Comment ce fait-il que tu sois toute seule ? "demanda Lupin," je croyais qu'après tout ça, ils t'auraient mis sur surveillance."
"C'est le cas... Lestrange est chargée de me garder, jusqu'à maintenant, elle ne m'a pas quitté d'une semelle. Mais l'enterrement de Lucius n'était pas un évènement suffisamment intéressant pour qu'elle se déplace."
Ils restèrent un moment assis, appréciant simplement le fait d'être ensemble. La brise mélangeait joyeusement les boucles des sorciers.
"Et maintenant ? Que fait-on ?"
Remus tourna un regard interrogatif vers la jeune femme.
"Comment ça ?"
"Oui, faut-il que je quitte le manoir pour rejoindre définitivement votre camp, ou... je ne sais pas moi... Le seul obstacle qui nous empêchait d'être ensemble c'était Lucius alors ?..."
"Tu oublis la guerre, Voldemort, les mangemorts, les membres de l'Ordre... Tout est contre nous..."
Narcissa soupira.
"Le mieux serait de ne rien faire pour l'instant et de voir comment évolue la situation avant d'agir. L'Ordre fait face à des moments difficiles et il n'est pas près à accueillir la veuve du bras droit du Seigneur des Ténèbres en son sein."
Ils restèrent un peu plus longuement silencieux, appréciant simplement la présence de l'autre avant que la guerre ne les mènent une fois de plus vers des chemins séparés.
(o)
La main gantée s'éleva pour déplacer un des pions, mettant son adversaire dans une position inextricable.
"Echec et mat, "fit Tom avec un léger sourire.
"Oui... encore... "répliqua son adversaire. "C'était déjà ennuyeux à partir de la troisième fois !"
"Tu n'as qu'à reconnaître ma supériorité..."
"Quelle supériorité ? Je suis ton reflet ! Je ne suis peut-être pas aussi puissant que toi magiquement, mais je pense tout de même pouvoir te battre au moins une fois aux échecs."
Le sorcier eut un sourire moqueur et plongea son regard dans les yeux rouges de son reflet. Il resta un moment immobile, observant la peau pale, la ligne ferme du menton et le maintien résolu.
"Je préférais encore quand tu passais ton temps à espionner ton prisonnier, au moins cela m'épargnait une plus grande humiliation."
L'expression détendue du reflet disparue quand il reprit la parole.
"Où en est-il de la préparation de la potion ?"
"Ca avance, il manque encore la pierre de Lémure pour que l'on entre dans la phase finale."
"Tout sera près dans les temps ?"
"Tout sera près dans les temps, il ne fallait pas s'attendre à moins de la part d'un maître en potion tel que lui."
"Et vous êtes toujours sur de vouloir faire ça ?"
"Oui"
"Tout les deux ?"
"Ce n'est pas comme s'il avait le choix, c'est moi qui contrôle ! Là où je vais, il ira aussi et j'air pris ma décision depuis longtemps."
Le reflet fit un sourire sinistre sans ajouter de commentaire. D'un geste calme, il repoussa une mèche brune qui lui barrait la vue, avant de scruter son jumeau cherchant à déceler quelque chose dans son expression. Voldemort resta immobile, se contentant de retourner le regard avec la même intensité.
"Je vois, alors tout est pour le mieux ?"
"Tout est pour le mieux, r"épéta Tom l'air déterminé, "pour nous et pour les autres."
Il se leva tout simplement, mettant fin à la conversation.
D'un geste calme, il remis soigneusement en place la capuche qui masquait son expression, se préparant mentalement pour la réunion qui allait avoir lieu.
Il était déjà en retard... Pas que ça aie de l'importance ou qu'il s'inquiétait de la réaction de ses mangemorts.
Cela faisait longtemps que Tom ne faisait plus attention à ce genre de détail, il n'avait pas peur des autres car il n'était jamais seul. Voldemort était toujours à ses côtés, d'une manière ou d'une autre.
Durant son enfance, sa présence se manifestait sous la forme de l'ami imaginaire qui marchait à ses côtés et le consolait après l'attaque d'autres enfants.
Plus tard, pour son entrée à Poudlard, il était son mentor qui lui apprenait à la magie noire et l'art de se défendre contre tous ceux qui le prenaient pour un simple sang mêlé ou qui insultait sa mère.
Et quand il avait enfin atteint l'âge adulte, Voldemort était devenue une part indissociable de lui, avec les mêmes idéaux qui l'avait toujours soutenu.
Avec cette force en lui, il était persuadé que personne, ni Dumbledore, ni le défunt Harry Potter, ne pouvait le vaincre.
Les plus puissants mangemorts étaient réunis dans la salle principale du manoir Jeudusor attendant leur maître. L'atmosphère était tendue parmi les sorciers, et malgré les masques blancs qui couvraient une partie de leur visage, aucun ne parvenait à cacher leur nervosité.
Ils étaient dix, chacun venant des plus pures et plus puissantes familles d'Angleterre. En temps normal, leur position leurs assurait la sauvegarde de leurs vie et de celle de leurs proches. Mais depuis la mort de Lucius Malefoy, rien n'était vraiment certains. Surtout que personne n'était au courant de la raison de cette réunion ou des plans du Lord Noir.
Seul Lucille Picaro, l'actuelle favorite du maître semblait être à son aise. Cette demi-sang, dont la puissance et la richesse n'égalaient pas celle du plus faible d'entre eux, se pavanait comme une reine, prenant un malin plaisir à les rabaisser.
Derrière le masque, on pouvait voir deux yeux bruns qui brillaient de malice et l'ombre d'un sourire moqueur qui jouait sur ses lèvres.
Soudain, il n'y eut plus aucun bruit. Chaque sorcier repris sa place à la vue du maître, le cœur battant, les mains moites.
Voldemort traversa lentement la salle, les pieds flottant à plusieurs centimètres au-dessus du sol, le visage caché. Sans perdre de temps, il s'installa sur le siège qui lui était réservé.
Dans un geste né de l'habitude, les mangemorts découvrir leurs visages devant le maître.
Voldemort cloua chacun de ses suivants d'un regard troublant avant de prendre la parole.
"Picaro Rapport."
L'interpellée se leva gracieusement.
"J'ai rencontré mon contact, il y quelques jours de cela. Tout s'est passé selon le plan, Je connais l'emplacement de la pierre."
Le mage noir hocha calmement la tête, tout se déroulait exactement comme prévu. Picaro avait fait croire à son contact que les mangemorts connaissaient l'emplacement de la pierre et ensemble, ils avaient mis en place un stratagème qui consistait à faire croire au déplacement de la pierre. Le seul problème pour les membres de l'Ordre était le fait que nul ne se doutait du fait que Lucille était un mangemort actif et qu'en lui faisant confiance, ils lui prodiguaient des informations capitales.
"Parfait ! Goyle, Lestrange réunissez tous vos hommes et préparer vous à lancer une attaque sur un des bases de L'Ordre. Picaro, je te charge de récupérer la pierre, tu expliqueras aux autres le plan en détail."
Sans un mot de plus, le Lord Noir s'éclipsa, laissant les mangemorts se préparer.
(o)
En se réveillant ce matin là, Narcissa Malefoy avait une drôle d'impression, comme un pincement aux creux de l'estomac qu'aucune potion n'arriva à faire disparaître.
Elle se prépara pourtant avec calme, choisi sa tenue avec le plus grand soin et se maquilla lentement. Elle effectua ses gestes machinalement en espérant faire disparaître le malaise.
Lorsqu'à neuf heures précises elle descendit pour prendre son petit déjeuner, le pincement s'était transformé en une douleur diffuse qui lui retournait l'estomac.
Incapable d'absorber la moindre nourriture, elle s'installa dans son bureau, essayant de se calmer en s'absorbant dans des taches insignifiantes.
Mais plus tard, tout son corps était tendu et elle se trouvait incapable de se concentrer sur quoique ce soit. C'était comme si un danger planait au-dessus de sa tête sans qu'elle en ait conscience et que chaque fibre de son corps tentait de l'en avertir.
Pour être plus tranquille, la sorcière décida d'appeler un de ses elfes de maisons.
"Gastbi"
La petite créature chétive apparue dans un pop sonore.
"Oui maîtresse, maîtresse ?"
"Est-ce que Beatrix a quitté le château aujourd'hui ou hier soir ?"
"Oui Narcissa Malefoy, madame. Gastbi a tout vu, Gastbi peut tout raconter maîtresse, madame."
"Eh, bien vas-y... Je t'écoute..."
"Beatrix, madame partie hier, tard, tard le soir avec une grande cape noire. Rentrée tôt le matin."
"Elle est rentrée seule ?"
"Oh, non madame Narcissa madame. Il y en avait d'autre, beaucoup... Gastbi pas aimer, méchant..."
Sans écouter le reste des paroles de son elfe, la maître de maison quitta les lieux, un fantôme de sourire jouant sur ses lèvres. Si les mangemorts avaient décidé de tenir une réunion dans son salon, il n'y avait pas de problème pour qu'elle les espionne comme elle le faisait avec Lucius.
Au détour d'un couloir, la sorcière s'arrêta devant un tableau de peinture florale et d'une voix douce, elle murmura le mot de place.
Le tableau s'écarta, découvrant un petit cabinet au confort spartiate. Le mur du fond communiquait avec le salon, ainsi la sorcière serait peut-être incapable d'apercevoir ce qui se préparait, mais elle pouvait tout entendre.
Quand plus d'une heure plus tard, la réunion pris fin, Narcissa se trouva incapable de faire un geste pendant plusieurs minutes, choquée par tout ce qu'elle avait entendu. Elle n'avait plus qu'une seule pensée en tête : il fallait prévenir Remus.
Lentement, elle quitta sa cachette et se dirigea vers la sortie. Elle marchait d'un pas mesurée, s'efforçant de maîtriser sa respiration pour que nul ne puisse deviner son trouble.
Finalement, la sorcière arriva dans le hall d'entrée. Plus que quelques pas et elle serait à l'extérieur.
"Où comptes-tu aller Narcissa ? "demanda une vois venimeuse dans le dos de la jeune femme.
La sorcière aux boucles blondes, se figea, le cœur battant. Elle se retourna pour se retrouver face à face avec Beatrix Lestrange. Les deux sorcières restèrent un moment à se mesurer du regard, avant que la brune ne prenne la parole.
"Tu crois franchement que je vais te laisser partir maintenant que tu sais tout ?"
Narcissa grimaça, son rythme cardiaque s'accéléra. Comment Lestrange pouvait être au courant de son espionnage et surtout, comment allait-elle faire pour se sortir de cette situation en vie.
"Tu as peut-être tes elfes de maison pour m'épier, mais j'ai moi aussi mes propres moyens pour te surveiller."
Narcissa n'écoutait pas vraiment ce que l'autre disait. Elle analysait rapidement la situation, si seulement elle pouvait distraire son opposante pendant quelque secondes, elle pourrait alors sortir sa baguette et sans débarrasser. Une idée lui vint soudain à l'esprit :
"Gastbi, "s'exclama la sorcière.
L'elfe de maison apparu dans un pop sonore à quelques pas derrière Beatrix. Celle-ci tourna la tête pour jauger le nouveau venu. En apercevant l'elfe, elle parut surprise, comment un simple Elfe de maison pourrait être d'une quelconque utilité pour Narcissa. Néanmoins, pour plus de sécurité, elle le tua et repris sa position initiale pour retrouver la baguette de Malefoy près de sa tempe.
La sorcière blonde avait profité de son moment d'inattention pour la mettre en joue.
Les yeux bleus clair affrontèrent ceux plus foncés avec un petit sourire de victoire.
"Un seul geste et tu es morte compris ?"
"Compris."
Narcissa retira la baguette des mains de la brune et la brisa. Puis sans quitter des yeux la sorcière elle lança :
"Petrificus Totalus"
Sans un regard dernier regard, elle quitta le manoir, espérant que ce n'était pas trop tard.
(o)
Si Dumbledore était étonné de voir débarqué dans son bureau Remus Lupin et Narcissa Malefoy, il n'en montra rien. Il se contenta d'accueillir les deux sorciers avec son sourire habituel et une corbeille de sucrerie.
Il y eut un petit silence avant que Remus ne commence à tout expliquer d'une voix calme.
"Euh... Pour que vous compreniez ce qui nous amène ici, il faudrait que je commence par le début. Narcissa et moi sommes ensemble depuis plus de six ans et jusque ici nous avons gardé notre relation secrète... Il n'y a que Draco qui soie au courant... Et Harry aussi savait... Jusqu'à présent, Narcissa a été mon contact parmi les mangemorts. Elle me tenait au courant des actions des mangemorts ou de tout ce qu'elle pouvait apprendre de son mari... Si je vous raconte cela c'est pour que vous compreniez que j'ai totalement confiance en elle."
Le directeur de Poudlard hocha doucement la tête faisant signe au sorcier de poursuivre.
"Depuis la mort de Lucius, Narcissa a été placé sous la surveillance de Béatrix Lestrange. C'est comme ça qu'elle a pu apprendre que les mangemorts planifiaient une attaque sur Le Mens, là où la pierre de Lémure était gardée. C'est pour ça que je suis venu, bien que je ne comprenne pas pourquoi attaquer là-bas alors que la pierre n'y est plus."
Le vieux sorcier resta uns instant immobile. Son sourire n'avait pas diminué, mais dans sa tête se déroulait une tornade d'émotion. Des années de guerre lui avaient appris assez en stratégie pour qu'il se mette à envisager toutes les solutions possibles sans s'en rendre compte.
Il était peu probable que Narcissa Malefoy mente en disant avoir entendue parler d'une attaque avenir. Même si elle était la femme de Lucius, elle avait assez de discernement pour ne pas suivre aveuglément les préceptes qu'on lui avait inculqués et se mettre au servie de la lumière.
Mais dans ce cas cela signifiait que Voldemort connaissait la cachette de la pierre, donc qu'on le lui avait dit... et le seul à part lui à être dans le secret était Blaise Zabini, donc...
Repoussant toutes ces pensées sombres, le sorcier se recentra sur le problème du moment. Rapidement, il expliqua à Remus que la pierre était toujours cachée dans le cottage écossais et gardée par une dizaine d'Aurors.
"Malgré vos avertissements je doute que nous puissions agir à temps. Remus, j'aimerais que vous alliez au cottage prévenir les aurors de se préparer à une attaque. Narcissa restera avec moi pendant que j'essaierais de contacter autant de membre de l'Ordre que possible."
La sorcière ouvrit la bouche prête à protester. Elle se doutait bien qui si Dumbledore voulait conserver sa présence à ses côtés, c'était pour être sur qu'elle ne les trahirait pas. Comme s'il avait entendu ses pensées, le vieil homme poursuivit.
"J'ai l'intention d'employer chacun de vous aux mieux de ses capacités. Et Sans vouloir vous vexer Narcissa, vous nous serez plus utile derrière ce bureau qu'au combat."
Un instant plus tard, Remus était parti.
Le directeur de Poudlard expliqua rapidement à Narcissa comment envoyer un signal d'appel d'urgence à chaque sorcier de l'Ordre, qui les avertiraient du lieu de l'attaque.
Dumbledore resta un instant pensif, les yeux dérivants sur les tableaux qui ornaient les murs de son bureau. Son regard s'arrêta sur le tableau d'un sorcier efflanqué dont les yeux charbons faisaient ressortir la pale complexion. D'après l'étiquette, il s'agissait d'Edouard Elven, l'un des plus célèbres alchimistes du XVII ème siècles, tristement célèbre pour avoir pratiquement détruit l'école de sorcier durant son investiture.
"Bonsoir Edouard, "fit le directeur avec un petit sourire." Comment allez-vous ? Vous n'êtes plus gêner par les courants d'air j'espère ? Cela fait plusieurs jours que je ne vous aie pas entendu vous plaindre."
"Comme si cela vous intéressait ! Votre temps est trop précieux pour que vous vous préoccupiez des ravages que le froid et l'humidité cause à mes couleurs !" S'exclama la peinture indignée.
Dumbledore sourit, les yeux pétillants de malice. Ils arrivaient exactement où il voulait.
"Les événements actuels ne permettent pas que je m'occupe de tous cela."
"C'est-ce que j'avais cru comprendre. Je suppose d'ailleurs que c'est pour cela que vous êtes venus me parler."
"Touché ! Si je ne me trompe pas, il y a un autre tableau de vous dans Poudlard ? Il garde l'entrée de l'appartement du Professeur de potion n'est-ce pas ?"
"Oui..."
"J'aimerais que vous alliez rendre visite à votre double, pour avertir Severus que j'ai besoin de ses potions le plus rapidement possible au Mens. Et si Sirius se trouve avec lui, il doit lui aussi se rendre au cottage."
"Et qu'est-ce que je gagne en échange..."
"Le plaisir de rendre service..."
"Ne me faîtes pas rire Dumbledore..."
"Un petit ravalement de façade, alors ?"
"Maintenant, nous parlons la même langue."
(o)
Sirius se réveilla en sursaut, incapable de dire ce qui l'avait tiré de son sommeil. Il lui fallut quelques secondes pour qu'il se souvienne d'où il était : Poudlard, chez Severus.
Soudain tout lui revint en mémoire. Ils avaient passé toute la nuit et une bonne partie de la matinée à travailler sur des potions de soins selon le désir de Dumbledore. Quand finalement, vers six heures, ils avaient remplis la dernière fiole. La seule chose que les deux sorciers avaient été capables de faire c'était de s'écrouler sur le canapé. D'ailleurs, Severus était toujours endormi la tête au creux de son épaule.
'Bang, Bang', le bruit avait repris.
Le plus silencieusement possible, Sirius parti en direction de la source du trouble.
"Ah ! J'allais finir par croire qu'il n'y avait personne !"
Le sorcier resta abasourdi devant le tableau de l'alchimiste.
"Arrêtes de me regarder avec cet air stupide, tu me fais perdre mon temps !"
"Parce qu'à part garder les portes, vous avez une autre activité." répondit le sorcier
L'alchimiste fit une grimace offusquée.
"Je ne suis pas que gardien... Je suis les yeux de Dumbledore."
"Ah ?..."
"D'ailleurs, il m'a chargé d'un message très important, "poursuivi le sorcier avec fierté.
"Et ?"
"Severus doit se rendre immédiatement aux Mens avec les potions qu'il a préparé. Vous aussi d'ailleurs vous êtes attendu là-bas..."
Le brun fronça les sourcils étonnés.
"Pourquoi ?"
"Je ne fais pas facteur, moi ! Il y a une attaque prévue là-bas. Et au lieu de discutailler vous feriez mieux de vous tenir prêt."
Sans se préoccuper de son interlocuteur, le personnage déserta son cadre.
Encore choqué par la nouvelle, Sirius retourna dans le salon. Il réveilla l'autre sorcier en le secouant doucement.
Le sorcier cligna un instant des yeux pour tenter de chasser les derniers fragments de sommeil.
"Qu'est-ce qui se passe ?"
"Une attaque, le Mens, ils ont besoins de nous."
Severus ne dit pas un mot, il se contenta de se lever et de se diriger vers son bureau pour se préparer.
Moins d'un quart d'heure plus tard, les deux hommes étaient aux portes de Poudlard. Alors qu'ils s'apprêtaient à sortir, le professeur retint son ami par la manche.
"Tu as intérêt à t'en sortir vivant, sinon je te ressusciterais pour le simple plaisir de te le faire regretter !"
Sirius sourit doucement à l'une des rares marques d'affections qu'il recevait de l'autre sorcier.
"Le sentiment est réciproque"
(o)
Remus observa l'assemblé de sorcier qui devait tenir le siège en attendant l'arrivée de Dumbledore.
Parmi eux se trouvaient six Aurors dont la rousse Ginny Weasley, quatre membres de l'ancien gouvernement du ministère de la magie et deux professeurs de Poudlard. Tous aguerris à ce type de combat, mais en ne sachant pas combien de mangemorts allaient se présenter, des renforts seraient les bien venu.
Ils étaient tous réunis dans le salon, attendant patiemment la suite des événements dans un silence tendu. Certains repassaient dans leurs têtes les sorts les plus puissants qu'ils connaissaient tandis que d'autres se contenter de savourer leurs souvenirs les plus heureux en espérant que ce ne serait pas les derniers.
Soudain chaque sorcier sursauta à la secousse qui ébranla le bâtiment. Sans un mot tous prirent les positions, les précédentes pensées oubliées pour se concentrer uniquement sur la tache qui leurs incombaient.
Cinq sorciers prirent positions à l'extérieur du bâtiment dans le but de consolider la sphère de protection contre les attaques des mangemorts, alors que les autres se plaçaient aux fenêtres prêt à abattre les mangemorts qui réussiraient à passer la barrière.
Remus faisait parti des sorciers de l'extérieur avec quatre des Aurors. Derrière la barrière, les mangemorts se tinrent un instant immobile comme si la première attaque n'avait été qu'un coup de semonce. La tension montait dans les deux camps, chacun attendant un mouvement de l'autre pour agir.
Levant le bras en l'air, une des capes noires fit signe à ses hommes d'attaquer.
Première rafale de sort, les mangemorts attaquèrent tous ensemble avec les plus puissants sort qu'ils connaissaient. Les membres de l'Ordre se tendirent, prêt à réparer la moindre brèche, mais rien ne se passa. La barrière se tenait toujours entre les deux clans, inébranlable.
La tension augmenta d'un cran, le chef des mangemorts leva de nouveau le bras. Nouvelle rafale de sort avec la même efficacité que la précédente.
La situation resta inchangée pendant une autre demi-heure avant que l'un des Aurors embusqué près de la porte d'entrée ne remarque la faille dans le mur de protection. C'était un trou pas plus grand qu'un gallion, mais qui s'élargissait à vu d'œil.
"Consolidare, "s'exclama le sorcier, pointant sa baguette en direction de la brèche.
Le mur se referma lentement, mais le trou se réapparu peu à peu sous le coup des mangemorts. Malgré l'aide de deux autres Aurors, la brèche continua à s'agrandir.
Un peu plus loin, ils entendirent jurer Ginny Weasley alors qu'une autre faille apparaissait. Bientôt, le mur de protection se craquela de toute part et les membres de l'Ordre durent se retirer à l'intérieur du cottage.
Les sorciers leurs adressèrent à peine un bref regard avant de retourner leur attention à la scène qui se déroulait à l'extérieur.
Le mur de protection avait tenu à peine assez longtemps pour permettre la retraite, des cinq hommes. A près une nouvelle rafale de sort le mur s'était écoulé dans un bruit de verre brisé alors que de multitude de particule irisée vinrent se déposer sur le sol et les combattants extérieurs. Lentement, le jardin s'emplit d'un flot de cap sombre, baguette levée, le pas conquérant.
Dawn Weather fut le premier à tirer sur les assaillants, lançant le début de la véritable bataille. Pour l'instant les membres de l'Ordre étaient en relative sécurité dans le cottage, grâce à un autre mur de protection qui entourait le bâtiment sans les empêcher d'attaquer. La question était plutôt combien de temps ils allaient pouvoir tenir avant l'arrivé des secours.
Les sorts fusaient de toute part. Mais si ceux dans mangemorts s'écrasaient contre les murs de pierre sans faire de dommage, ce n'était pas le cas pour ceux des autres sorciers. Pourtant, malgré cela, il devint rapidement évident que les mangemorts prenaient le dessus. Pour chaque sorcier noir qui s'écroulait au sol, deux prenaient sa place.
Rapidement la fatigue se fit sentir. Ils se trouvèrent tous les muscles tendus, les épaules engourdis incapables de soutenir le poids de leurs têtes durant une seconde supplémentaire. Néanmoins aucun n'abandonna. Remus se contenta d'essuyer la sueur qui coulait de son front et lui cachait la vue tout en continuant à attaquer. Les Aurors plus habitués par ce type de combat, dissimulaient mieux leurs fatigues. Même Dawn, plus habitué au travail de bureau en tant qu'ancien secrétaire du ministre de la magie, ne baissa pas les bras.
Une rafale de sort plus puissante que les autres ébranla la maison, causant la fissure des murs. Puis, tout sembla s'accélérer. La chute du mur de protection, la porte s'ouvrant violement et les premiers mangemorts qui pénétraient dans le Mens. Dawn fut la premier à s'écrouler, suivi de près par deux autres sorciers. Tout cela ne stoppa pas les membres de l'Ordre dans leur tentative de stopper l'avancement des sorciers noirs. Mais ils savaient tous qu'il leur faudrait un miracle pour survivre.
"Tous à l'étage ! "s'exclama une petite sorcière blonde. Nous pourrons tenter de les contenir de là.
Ginny suivit l'Ordre et dirigea vers les escaliers. Tout autour d'elle, les pièces et les visages s'embrouillaient sans qu'elle ni prête attention. Tout son esprit concentrer vers son nouveau but. Elle ne ralentit pas en voyant un de ses compagnons s'écrouler face contre terre, ni quand une des capes se dressa entre elle et sa porte de salut. Elle l'envoya juste valser d'un mouvement de baguette sans prendre la peine de se retourner pour voir les effets de son sort. La rousse poussa un soupir de soulagement en arrivant à destination. Des onze sorciers du début de l'attaque, il n'en resta plus que trois ce qui était un miracle vu le nombre de mangemort qu'ils avaient à combattre.
Alors qu'ils allaient barricadés la porte qui séparait le hall des étages, Remus se glissa dans l'ouverture et leur offrit un sourire fatigué. Ils leurs fallut plusieurs minutes pour bloquer la porte avec des sorts suffisamment puissant.
Quand ceci fut fait, il y eut un court silence ou chacun en profita pour restaurer ses forces avant que la petite sorcière ne prenne la parole.
"Combien ?"
"Plus de vingt à l'intérieur du bâtiment, les autres sont restés à l'extérieur... Certainement pour accueillir nos renforts."
La sorcière hocha la tête et prit rapidement la tête des opérations.
"Voilà ce que nous allons faire. Ginny et Justin allez monter à l'étage pour protéger la pierre, tendis que Remus et moi allons rester à la porte. Il faut tenir le plus longtemps possible en espérant que les mangemorts ne découvrent pas notre cachette et que les renforts arrive à temps."
A l'extérieur du cottage, la scène était totalement différente. Eclairé par le doux soleil de fin d'après-midi, les deux forces de la guerre se faisaient face. Les mangemorts cape noir et masque blanc formaient une masse compacte de sorcier indissociable les uns des autres, alors que leurs opposants portaient encore leurs habits journaliers : l'appel de l'Ordre les ayant tirés de leurs activités.
Debout à quelques mètres de ses alliés, Dumbledore semblait plus puissant que jamais. Si à cause de la nuit écarlate, certains avaient pu oublier que l'homme était l'un des sorciers les plus puissants de l'époque, en voyant ses yeux brûler d'une fièvre combattante et en l'observant repousser toutes les attaques avec une facilité déconcertante, ils étaient tous contraints de l'admirer.
Positionner à quelque pas derrière le directeur de Poudlard, Sirius attendait patiemment le signal d'attaque, sentant l'adrénaline montée peu à peu dans ses veines. L'armée de Dumbledore n'était composée que d'une trentaine de sorcier, alors que de l'autre côté ils paraissaient tellement plus nombreux. Rependre le cottage semblait impossible, pourtant ils allaient le faire. Dumbledore et d'autre sorcier détournerait l'attention des mangemorts tandis que d'autre s'infiltrerait dans le bâtiment.
Levant la baguette en direction de l'ennemi, Dumbledore s'exclama d'une voix forte :
"Expuro"
L'effet fut pétrifiant. Les sorciers se retrouvèrent soulever par une puissante rafale de vent qui les envoya atterrir bien plus loin, dans un amas de corps blessés. Pour les membres de l'Ordre c'était le signal d'attaque. Sirius relâcha la main de Severus qu'il avait agrippé dans la tension du moment et s'élança dans la bataille avec un cri guttural.
Il fallut du temps aux mangemorts pour se remettre de l'attaque de Dumbledore et se préparer à faire face à cette vague d'assaillant. Pour l'animagus, l'objectif était de pénétrer le cottage. Il avançait le plus rapidement possible en évitant les attaques ou en jetant des sorts défensif mineurs. En jetant un regard derrière son épaule, il s'aperçut que Severus ne le suivait plus, mais poursuivit néanmoins vers sa destination en espérant que rien n'était arrivé au sorcier. Alors qu'il poursuivait son trajet vers le Mens, il se trouva projeté au sol par un sort puissant, le corps totalement immobilisé, incapable de se défendre. Parmi tous les bruits de bataille qui se déroulait autour de lui, la seule chose que le sorcier était capable de distinguer était le claquement des semelles de son assaillant alors qu'il s'approchait pour l'achever. Prenant une longue expiration, Sirius se prépara au pire et serra les paupières en entendant le sort se préparant à la douleur.
"Avada Kedavra"
Le sorcier attendit un instant, mais rien ne vint. Pas de douleur atroce, pas de grande lumière blanche, rien... Il ouvrit lentement les yeux pour se retrouver plonger dans le regard insouciant de Blaise Zabini. Calmement, le jeune homme repoussa une des mèches brunes qui lui cachaient la vue et demanda sur un ton léger, la voix assez forte pour couvrir les bruits environnants :
"Besoin d'aide ?"
Sirius se contenta de lui renvoyer un regard noir étant donné qu'il ne pouvait pas répondre autrement. Il poussa tout de même un soupire de soulagement en se sentant libéré du sort et hocha la tête en direction de son sauveur en guise de remerciement. Sans un mot de plus, ils poursuivirent leurs routes, chaque pas les rapprochant du but.
Blaise jeta un regard désorienté à ce qui l'entourait, la seconde précédente il se trouvait avec Sirius combattant côte à côte dans le Hall du Mens et un instant plus tard il était seul. Il secoua la tête espérant que l'homme allait bien et continua son chemin. L'intérieur du cottage se trouvait dans un désordre incroyable de meuble brisé et de corps estropié. Un peu partout des groupes de sorciers s'affrontaient avec férocité, magie noire contre magie blanche. Dans le salon, l'ancien Serpentard aperçu un sorcier encorné dans un coin par plusieurs mangemorts et accouru pour lui porter secours. A deux ils se débarrassèrent de plut part des sorciers noirs, mais un d'entre eux le temps de contre-attaquer. Pointant sa baguette vers le ventre de Zabini, il hurla :
"Avada Kedavra"
Le sort n'atteint jamais le sorcier ; quelque chose s'était placée entre l'attaquant et sa victime lui sauvant la vie au péril de la sienne. Aucun des sorciers ne fut capable de faire un, alors que d'un seul geste ce qui avait sauvé Blaise se jeta avec force sur le mage noir, le tuant à main nue. Les deux sorciers reculèrent de peur à la vue de la chose par crainte de ce qu'elle pourrait leur faire. Mais quand elle retourna son attention vers eux, le sorcier brun ouvrit de grands yeux.
"Nagalh ?"
Le vampire tourna son visage maculé de sang vers lui, le regard inquisiteur à la recherche de la moindre blessure qui aurait pu leur être infligée. Satisfait, il reporta son attention sur ses mains ensanglantées et commença à les lécher consciencieusement.
"Que faîtes vous là ?"
Le mort vivant le cloua du regard.
"J'ai répondu à l'appel."
Blaise haussa les sourcils, mais abandonna le sujet en voyant qu'il n'avait plus l'attention du Vampire. Se souvenant de la présence de l'autre sorcier dans la pièce, il lui adressa un sourire rassurant et lui fit signe de quitter la pièce. Puis le Serpentard observa lui aussi la créature à la recherche de lésion, après tout, il avait été frappé par le plus dangereux des impardonnables.
"Votre ventre... "murmura Blaise choqué par la blessure béante qui s'y trouvait.
Le vampire examina la plaie et répliqua ironiquement :
"Je survivrais..."
Depuis que la porte permettant l'accès aux étages avaient été ouvertes, Lucille attendait le moment parfait pour se glisser entre les combattants et atteindre la pierre. Quand l'opportunité se présenta, elle n'hésita pas. Elle s'engouffra dans les escaliers, repoussant sans ménagement le corps d'une sorcière qui lui barrait le chemin, arrachant au passage des mèches dorées.
A l'étage, personne ne faisait vraiment attention à elle, chaque sorcier bien trop pris dans le combat pour prêter lui attention. Il ne lui fallut pas très longtemps pour trouver la pièce ou était garder la pierre de Lémure : derrière la seule porte fermée de tout l'étage. Elle parvint à s'y faufiler discrètement, non s'en avoir à jeter des sorts un peu partout autour d'elle.
Pourtant, en ouvrant la porte, la sorcière comprit que sa chance l'avait quittée. L'Ordre n'avait pas été assez stupide pour laisser la pierre sans surveillance. Devant elle se trouvait deux sorciers aux visages déterminés, qui pointèrent leurs baguettes sur elle avant même qu'elle eut le temps de faire un pas dans la pièce : certainement des Aurors...
La fille, dont les cheveux roux pendaient de façon désordonnés autour de son visage, fut la première attaquer.
"Expilliarmus !"
"Protego"
"Stupefix ! "s'exclame le jeune homme
Lucille répliqua avec un autre protego. Pendant plusieurs minutes, les sorts se succédèrent à vive allure sans qu'aucun des sorciers ne prennent le dessus. La petite rousse mal coiffée et le garçon à l'air stupide, se relevaient à l'attaque en espérant certainement exténuer Picaro. Mais elle était plus puissante que ça.
Finalement, la sorcière parvint à comprendre leur plan. Tout en détournant son attention, ils se déplaçaient lentement de façon à la cerner. Malheureusement elle n'avait pas compris ça assez tôt et se retrouvaient maintenant pris en sandwich entre les deux.
Le garçon lui adressa un petit sourire victorieux, en pointant sa baguette sur sa poitrine. Apparemment, il ne savait rien des mangemorts et de leurs ruses. Le jour où la favorite du grand Lord se laisserait attraper par un stupide adolescent n'était pas encore né. D'un mouvement vif, elle sortit un flacon de sa poche et le laissa s'écraser au sol.
Quand le liquide commença à se répandre sur le sol, un fort effluve sucré commença à se répandre dans la pièce. Le sourire disparut des lèvres du petit garçon, alors qu'il clignait des yeux pour chasser la fatigue qui le prenait par surprise. Profitant de l'inattention des ses opposants, Lucille posa un mouchoir sur son nez pour éviter de succomber au effets de la potion.
L'effet de cette potion du sommeil était instantané, un instant plus tard, les deux Aurors étaient profondément endormis sur le sol de la pièce : Mission accomplie, il ne restait plus qu'à trouver la pierre. Tirant flacon d'une de ses poches, la sorcière ingurgita son contenu pour être certaine que la potion de sommeil n'aurait pas d'emprise sur elle.
Puis, plantant fermement ses pieds au sol, elle s'écria :
"Accio Pierre de Lémure"
Rien ne se passa.
La sorcière fronça ses sourcils soigneusement épilés et demanda aux corps étendu au sol :
"Bon... Où avez-vous donc bien pu mettre ce fichu caillou ?" Racontez-moi tout.
Voyant qu'elle n'était pas prête de recevoir une réponse, elle se mit à inspecter méticuleusement la pièce, n'épargnant pas le moindre recoin : sans aucun résultat. Elle s'assit sur le coin du bureau pour avoir une meilleure vue d'ensemble et tenter de deviner où ses stupides sorciers avaient pu cacher la pierre. Une fois de plus les yeux bruns se posèrent sur les Aurors étendus et un léger sourire apparu sur ses lèvres pâles.
Passant la baguette le long du tissu doublé de la robe des Aurors, Lucille finit par trouver ce qu'elle cherchait : une petite poche, cachée par magie dans la fabrique du tissu. Avec un petit cri victorieux, elle en retira la pierre qu'elle mit immédiatement en lieu sur.
"Parfait... Parfait, mes petits préparez vous pour un grand voyage."
L'espagnole sortit un portkey de sa poche, enroula les doigts des endormis autour de la clé et pointant sa baguette vers l'objet, elle murmura :
"Manoir Jeudusor..."
(o)
Sirius passa une main rageuse dans ses boucles désordonnées, soudainement, en plein milieu de la bataille, les mangemorts avaient tous tranplanés, comme s'ils répondaient à un signal interne. Bien sur cela ne voulait dire qu'une chose, ils avaient la pierre.
Cette nouvelle laissait lui laissait un goût amer au fond de la gorge. Bien sur, l'Ordre avait conne d'autre défaite. Mais en voyant les corps emmêlés sur le sol, en se souvenant de la formidable énergie déployée pour vaincre ; il ne pouvait s'empêcher de se sentir la colère montée. Tout ça à cause d'un traître, encore. Prenant une profonde inspiration pour se calmer, il s'approcha de Dumbledore pour lui faire son rapport.
"Combien ?"
"Dix morts, toutes allégeances confondues."
"Et les blessées ?"
"Plus, beaucoup plus. Une dizaine chez les mangemorts, ceux qui pouvaient encore s'enfuir l'ont fait. De notre côté, c'est pratiquement la même chose bien que je ne connaisse pas le chiffre exact."
"Disparu ?"
"Je ne sais pas pour l'instant."
Le vieux sorcier hocha simplement la tête et sembla partir dans ses songes, signe que la conversation était finie.
Sirius se mit à la recherche du professeur de potion, il ne l'avait pas vu depuis le début de la bataille, et bien qu'il ne faisait pas parti de la liste des morts, il préférait vérifier par lui-même que tout allait bien.
Il le trouva dans le hall, agenouillé devant un blesser. Les gestes du brun étaient précis et sur, comme s'il accomplissait ses taches tout les jours. Le Gryffondor sourit doucement, il oubliait souvent que Severus avait fait des études de médecine avant de devenir Professeur à Poudlard. Une rapide inspection du Serpentard, lui apprit qu'il n'était pas sérieusement blessé.
"Qui est-ce ?"
Severus sursauta ne l'ayant pas entendu arriver.
"Dawn Weather."
Reportant son attention sur son patient, il lui fit boire une potion de couleur pourpre avant de s'adresser à un groupe de sorcier.
"Celui est stabilisé, vous pouvez le déplacer."
Sans plus attendre, il se dirigea vers un autre patient. Sirius le laissa à sa tache et chercha des sorciers qui pourraient avoir besoin de son aide.
Dès que la bataille avait pris fin, Blaise était parti à la recherche du vampire, ne pouvant pas se sortir de l'esprit la blessure béante dont souffrait la créature. Il le trouva à l'étage, dans une des chambres. Il était installé sur un des fauteuils, les yeux clos et l'expression sereine, bien que la blessure ne soit pas refermée.
"Je pensais que les vampires guérissaient plus rapidement," réfléchit le sorcier à voix haute
"Normalement oui, mais ce n'est pas n'importe quelle type de blessure."
Nagalh avait toujours les yeux clos, mais ne semblait pas surpris de sa présence.
"Je peux faire quelque chose pour vous aider ? Vous m'avez sauvé la vie. Si je peux faire quelque chose en échange, se serait avec plaisir."
Blaise cligna des yeux, il n'avait jamais vu quand la créature s'était déplacée pour se retrouver face à lui. Il se trouvât scruté par des yeux curieux, qui tentait de déchiffrer ses pensées. Soudain, le vampire se pencha vers son cou, Blaise se tendit d'anticipation en attendant le prochain mouvement. La bouche du vampire de posa sur sa peau et le sorcier se pétrifia avant de comprendre. Du sang humain, pourrait aider le vampire à recouvrir plus rapidement. Détendu, il pencha un plus la tête, découvrant son cou, en guise d'accord.
Il laissa échapper une plainte en sentant les dents blanches se planter dans son cou, mais resta immobile. La sensation d'inconfort resta pendant plusieurs étrange seconde, avant qu'il ne sente mieux.
Peu à peu, il senti plus léger. Tout en ayant conscience de ne pas quitter la terre ferme, il sentait une partie de lui devenir légère, légère, et s'envoler tout doucement. Son cœur battait de plus en plus vite, tandis qu'une vague de chaleur grandissait dans son estomac, pour se répandre dans ses veines. Inconsciemment, il s'approcha un peu plus du corps chaud contre le sien et ferma les yeux. C'était étonnant, toutes ses sensations étaient amplifiées, il ne faisait plus qu'un avec le monde qui l'entourait et pouvait même senti la magie qu'émettait le corps de son compagnon, où celle qui parcourait le lieu. En même temps, il sentait le sang battre entre ses tempes, et la pression augmenter à son cerveau. La douleur devint diffuse, sans pour autant altérer le plaisir qu'il ressentait. Pourtant la partie de son esprit qui était encore consciente comprenait que ça ne pouvait durer.
S'il continuer à partir comme ça, il finirait par ne pas pouvoir revenir. Il commença à pleurer doucement contre le torse de Nagalh, incapable de comprendre ce qui se passait autour de lui. Et soudain, tout devint noir...
Lorsque Blaise se réveilla, il lui fallut quelque temps pour être de nouveau capable de formuler la moindre pensée cohérente. La douce chaleur avait fait place avec un mal de crâne abominable, comme s'il s'était pris la plus grosse cuite de sa vie. Il senti une main, passer dans ses boucles noires et le malaise disparu peu à peu.
Le Serpentard compris que le vampire était toujours là et qu'apparemment, il ne l'avait pas vidé de son sang. D'ailleurs, il était confortablement, installé sur les genoux de la créature, la tête reposant sur sa poitrine.
Il y eut un long silence, avant que Blaise ne se décide à bouger. Il releva la tête et tomba nez à nez avec deux yeux sombres aux reflets rubis.
Le moment fut briser, quand Nagalh se tendit, les oreilles aux aguets. Quelqu'un approchait et même si le pas était léger, il pouvait deviner la puissance magique qui parcourait ses veines. Avec précaution, il aida l'éphémère à se lever et après s'être assurer qu'il tiendrait debout s'éloigna doucement de lui.
Si Dumbledore était étonné de voire un Vampire au Mens, il n'en laissa rien paraître. Il se contenta de le saluer poliment et s'adressa à Zabini :
"Il y a une réunion à Poudlard, au sujet de l'attaque. Je pense qu'il serait mieux pour tous que vous nous y rejoignez."
Blaise hocha la tête, il se tourna vers le vampire auquel il lança un sourire incertain avant de suivre le vieux Directeur.
Ils étaient six à être réunis dans le bureau directorial, pour cette réunion particulière. Il y avait tout évidemment Dumbledore qui présidait la séance l'air serein. A ses côtés, élégante et fier se tenait le Professeur McGonagall. Installé de l'autre côté du Bureau, il y avait Kingsley, Lupin, Zabini et Malefoy.
Le silence qui s'était installé à l'arriver du Serpentard, était plein d'accusation. Tous les sorciers étaient maintenant au courant du plan, qui avait causé leur perte. Et il ne faisait pas de doute dans l'esprit de chacun, que Zabini était la cause de tout cela. D'ailleurs, Dumbledore devait se faire trop vieux, s'il commençait à faire confiance à un ex-Serpentard.
De son côté, Blaise restait calme, exactement comme s'il prenait le thé avec de vieux amis. Il était parfaitement conscient que sa situation était loin d'être sans danger. Mais il n'allait pas se laisser intimider. Comme tous les autre sorciers, il avait été surpris par la nouvelle de l'attaque du Mens. Mais il pouvait comprendre, les suspicions des membres de l'Ordre. Il n'était que deux à connaître le plan et comme il semblait très improbable que le traître soit Dumbledore, les soupçons se portaient automatiquement sur lui.
Le directeur de Poudlard pris la parole :
"Avant de commencer cette réunion, je voudrais tout d'abord vous demander d'accueillir chaleureusement Narcissa Malefoy. C'est grâce à elle que nous avons été informé de l'attaque sur le Mens, ce qui a permis d'éviter de plus grand dommage. Son acte, l'a mis en danger auprès des Mangemorts et c'est pour cela qu'à partir de maintenant, elle restera ici sous notre protection."
L'ensemble des sorciers hocha la tête.
"Bien, poursuivons... Comme vous le savez, l'attaque du Mens à priver l'Ordre d'une de ses plus grandes ressources contre Voldemort. Le fait qu'il soit en possession de la pierre et surtout de deux de nos meilleurs Aurors se relèvent fâcheux. C'est pour cela que je vous ais tous réunis. Pour tirer ce problème au clair et qu'ensemble nous puissions réussir à trouver une solution."
Bien que le ton soit diplomatique, le Serpentard ne manqua pas à saisir le sens caché derrière les mots.
"Monsieur Zabini, serait-il possible que par mégarde vous ayez laissé échapper la moindre bride d'information à qui que se soit ? Même un autre membre de l'Ordre ?"
"Non, je n'ai rien dit à personne."
"Donc vous reconnaissez que c'est vous êtes le traître qui avez donnez ses informations aux Mangemorts ?" Intervint Kingsley.
"Je n'ai jamais dis ça. Je n'ai pas la moindre idée de comment le plan à pu être révéler. Normalement, tout monde aurait du penser que la pierre était à Grimmaud Place, et l'attaqua du Mens n'aurait jamais du avoir lieux. Mais je ne suis pour rien dans cette bavure."
L'Auror fronça les sourcils. L'attitude flegmatique de Zabini commençait à l'agacer, Ginny et Justin avait disparu et ce gamin osait classer tout cela comme une simple bavure.
"Que vous le reconnaissiez ou pas, les faits sont là... Le Mens a été attaqué, la pierre a disparu ! Par Merlin, Zabini, il y a eut des morts !"
"Mais vous savez déjà que je suis coupable... Pourquoi me fatiguer à prouver le contraire."
Les deux sorciers s'envoyèrent des regards incendiaires.
"Et votre contact ?" fit Remus
"Hein"
"Vous en avez parlé avec lui ?"
Blaise fronça les sourcils, en essayant de se rappeler son dernier contact avec Lucille. Mais le rendez-vous de la dernière fois restait flou dans son esprit. Il était incapable de dire ce qui si était produit.
"Je ne sais pas"
"Comment ça ? Vous ne savez pas ? "répéta Kingsley énervé.
"Je ne parviens pas à me souvenir de ma dernière rencontre avec contact. Mais de toute façon, ça n'a aucune importance puisque je l'ai rencontré avant que le plan soit mis à l'œuvre."
Dumbledore observa le Serpentard pensivement, cherchant à déceler le vrai du faux. Ils avaient peut-être un début d'explication.
(o)
Draco marchait derrière le Seigneur des Ténèbres, trottinant pour ne pas être à la traîne. Ses yeux parcouraient les différents couloirs et les gravaient dans sa mémoire. Depuis qu'il avait vu son père se faire tuer, l'envie de fuir de cet endroit avait grandi. Même s'il ne pouvait pas le faire immédiatement, il pouvait toujours se tenir prêt. Derrière les deux sorciers, marchaient une dizaine de mangemorts qui leurs servaient de suite. Et sans en être certain, le blond avait une idée générale de ce qui allait se passer.
La veille, une expédition victorieuse, avait ramener la pierre de Lémure : le seul élément qu'il lui manquait pour la potion de la Mort Fulgurante. Les bruits couraient qu'ils avaient aussi capturé deux membres de l'Ordre. D'où la raison de tout cela.
Le petit groupe arriva enfin dans la salle de réception où se trouvaient une foule de mangemorts. Au centre de la pièce se tenaient les deux prisonniers qui devaient s'entraider pour tenir debout.
Voldemort s'assit sur le siège de la salle, faisant ainsi face au reste de la salle. D'un geste de la main, il fit signe au Serpentard de s'installer à ses pieds. Le blond obéit sans complainte.
Parlant d'une vois forte, le Seigneur des ténèbres s'exclama.
"Ces deux sorciers se sont montrés indignes de leurs sangs ! Ils ont choisis de s'asseoir parmi les moldus et de renier leurs semblables ! Quand nous leurs avons proposés notre amitié et la possibilité d'un salut à nos côtés, ils l'ont refusés ! Nous sont-ils vraiment utile ?"
"Non !" Firent les mangemorts d'une seule voix
"Sont-ils encore dignes de leurs rangs ?"
"Non ! "répétèrent les sorciers
"Quels sorts devrait-on leur réserver ?"
"La mort ! "scandèrent les sorciers
"Qu'il en soit fait ainsi !"
Les yeux de Draco s'agrandirent d'horreurs, parmi les deux sorciers, il avait reconnu Ginny Weasley. Mille questions fusaient dans son cerveau, mais rien dans son expression ne pouvait trahir son trouble. Déjà, quatre mangemorts se dirigeaient vers les prisonniers. Le Serpentard n'eut même pas le temps de penser à un plan que déjà le jeune homme se trouvait étendu mort.
Un instant plus tard et s'était la rousse qui se trouvait à l'autre bout de la baguette des sorciers. Draco ne réfléchit pas. Il se tourna vers Tom et le supplia :
"Ne la tuez pas..."
La capuche noire rendait totalement indéchiffrable l'expression de l'homme.
"Et pourquoi donc ?"
"S'il vous plait..."
"Et qu'est-ce que j'aurais à y gagner."
Malefoy ferma les yeux. Quand il les rouvrit, son regard décidé rencontra celui de Voldemort qui frémit.
"Tout ce que vous voulez..."
"Libérez la."
A suivre...
Un chapitre beaucoup plus long que le précédent.
Pour le prochain chapitre : Blaise a-t-il réellement trahi l'ordre ? Quelles sont les intentions de Voldy ? Où est donc passés Ron ? Pour le savoir ben il suffit de lire le prochain chapitre... dès que je l'aurais écrit
Un pitit commentaire ?
Le 26/03/80
