Je tiens à m'excuser face à mon retard, j'avais écris des dates mais j'ai eu un empêchement. Cela fait une semaine que cet os aurait du être terminé et j'en suis vraiment désolé.

Les RAR seront à la fin, pour ne pas encore vous impatienter !

Bonne lecture.

Chapitre 4

Alors qu'Harry se levait pour prendre le verre, il tomba sur Draco pour éviter de prendre la table ronde sur la tête. Le brun sentit contre sa joue, la bosse du blond qui augmentait encore. Harry tourna la tête de façon à voir la tête de Draco. Ce dernier avait les yeux emplis de désir, les joues rouges, les cheveux désordonnés et le souffle court. Harry se releva doucement jusqu'au niveau des lèvres de son compagnon, et dans un mouvement souple, l'embrassa.

Draco ne put que gémir. L'alcool le rendant plus réceptif aux caresses du brun. Ce qu'il ressentait n'était rien comparé à son ex-copain, Garner. Harry lui faisait découvrir d'autres plaisirs, d'autres montagnes de désir.

Harry n'en pouvait plus, il avait su se retenir de ne pas se jeter sur le blond, il résistait assez bien à l'alcool, mais lorsqu'il avait senti la bosse sur sa joue lors de la chute il n'avait pu s'empêcher de remonter et d'embrasser son serpentard. Plus il l'embrassait plus il voulait lui faire l'amour. Là sur ce bateau.

Alors qu'ils s'embrassaient toujours, Harry mit les bras de Draco autour de sa nuque, ses jambes entourées à sa taille et le souleva pour se diriger vers sa chambre. Il ne vit pas la porte qui faisait le tour du trou et se prit les pieds dedans, il fut projeté vers l'avant. Draco atterrit sur le lit jambes écartées alors que le brun retomba une fois de plus la tête dans l'entrejambe du blond. Celui-ci gémit, l'alcool lui dissimulant son mal en caresse bestiale.

Le whisky monta un peu plus chez Harry. Lorsqu'il vit où se trouvait sa tête, une idée perverse s'insinua en lui. Il approcha son visage du pantalon du blond, qui s'était mis sur ses coudes pour avoir une meilleure vision, et s'attaqua à la braguette du pantalon avec ses dents. Il attrapa avec ses premières dents le bout de métal qu'il mordit bien, et doucement avec sensualité descendit le bout de fer. Draco respirait un peu plus vite sous la vision.

Harry remarqua très vite que son amant ne portait pas de sous-vêtement, il releva un sourcil vers le propriétaire qui souri d'un air innocent.

Tu avais prévu des choses ce soir ? demanda le brun d'une voix chaude

Pas spécialement… répondit rauquement Draco.

Harry lui sourit et une de ses mains sortit la verge tendue de sa prison de tissu, arrachant un gémissement au blond. Les mains d'Harry se positionnèrent sous les fesses du serpentard pour mieux l'apprécier. Draco n'espère qu'une chose qu'il le prenne en bouche. Maintenant !

Harry…

Oui…

S'il te plait… mmm….

Harry léchait le pénis sur toute sa longueur ne se lassant pas des gémissements de son amant. Il embrassa le gland comme s'il embrassait l'homme qui était dans son lit. Des petites gouttes de sperme arrivèrent sur ce bout de chair, et le brun se fit un plaisir de les recueillir du bout de la langue, faisant crier son compagnon.

Ses mains massaient, caressaient, pétrissaient les fesses rebondies du blond, lui envoyant des frissons dans tout le corps. Une de ses mains revint sur le devant du pantalon et dégrafa le tissu alors qu'Harry prenait Draco en pleine bouche. Un cri s'échappa de la bouche du blond qui s'accrochait aux draps. Personne ne l'avait sucé de cette façon. Merlin qu'il adorait ça !

Harry baissa lentement le pantalon jusqu'à ce que les jambes écartées de Draco le permettent, lui donnant un meilleur accès. Il continuait de le prendre, profondément, jusqu'à sa gorge.. Draco était si bon… Une de ses mains alla taquiner l'anneau du blond pendant que l'autre massait doucement ses testicules.

Les cris et les gémissements de Draco avaient durci Harry au plus au point. Il n'en pouvait plus, son pantalon le serrait de trop, en simple penser il se retrouva en boxer devant le regard embué de désir mais aussi de surprise de Draco. Il le voulait maintenant. Il insinua un doigt dans l'antre étroit de Draco. Celui-ci se tendit mais une plus forte sussions au niveau de sa verge et il oublia la douleur. Harry fit quelques va-et-vient puis insinua un autre doigt arrachant cette fois du plaisir. Il fit des mouvements en ciseaux pour détendre les muscles. Il sentait que Draco allait bientôt venir, il retira le pénis du blond et alla l'embrasser tout en enfouissant un troisième doigt.

J'ai chaud… trop chaud.. souffla le blond.

Le lion lui sourit et d'un coup ils se retrouvèrent nu. Leurs érections se touchèrent leur envoyant des frissons. Ils ne purent que gémir ensemble. Harry repris le mouvement d'avant en arrière avec ses doigts et faisait pareil avec son corps. Draco caressa le dos d'Harry, en l'embrassant. Il ne pouvait s'arrêter de se rassasier de ce corps, et de cet homme.

Harry… Je … Prends moi !

Sur ?

Oui, Je.. Harry…. Supplia le blond.

D'un sort, Harry lubrifia sa verge, embrassa le blond une dernière fois et positionna son gland contre l'anneau du blond. Il souleva le bassin de Draco avec un coussin et s'insinua le plus doucement en lui.

Draco avait mal, Harry était le premier à rentrer ici. Il lui donnait son innocence. A lui son amour, sa vie. Il avait mal, et n'empêcha pas les larmes de couler sur son visage. Harry se pencha sur lui et l'embrassa. Son geste fit entrer plus profondément son pénis dans Draco et ils gémirent tous deux. Harry continua les mouvements.

Draco était aux paradis, il voyait des milliers d'étoiles.. C'était magique, il ne pensait pas que de se faire posséder était si magique.. Peut être mieux que de posséder. Il n'était que gémissements et cris dans les bras de son brun.

Hum.. Harry… Plus vite…. MMMmmmm

Harry obéissant accentua la cadence, il se souleva un peu et frappa plus fort dans la prostate de son amant. Oui il allait lui faire voir le septième ciel. Il allait le faire jouir. Oh, il sentait qu'il allait venir, il prit donc la verge de Draco et commença à le masturber avec autant de force que ses mouvements.

Harry… mmm… C'est bon….

Draco…

Le brun sentait le pénis du blond se durcir et grandir encore dans sa main. Le blond allait bientôt éjaculer, il accéléra encore les mouvements, et frappa encore plus fort. Draco sentait son liquide monté et redescendre, mais là…

Ohh… Harry… Je… HARRYYY !

Drayyyyyy…….

Ils jouirent en même temps, tendu par le plaisir se regardant dans les yeux, regardant le plaisir remplirent les yeux de l'autre. Harry se rapprocha de Draco et se pencha pour prendre entre ses lèvres ses jumelles dans un baiser doux, attentionné, heureux.. amoureux !

Harry se retira doucement du blond, et s'allongea à côté de lui. Aucune parole ne fut échangée. Les deux hommes tentaient de reprendre une respiration normale. Draco se tourna vers le gryffondor. Ce dernier avait les yeux fermés et sourait.

Tu dors ?

Non.

Pourquoi souris-tu ?

Je suis heureux, c'est tout ! le brun se tourna vers lui et lui fit un sourire.

Draco le trouva beau. Son Harry lui fit un magnifique avec encore cette lueur taquine dans les yeux. Le blond s'approcha du visage du brun et scella ses lèvres.

La nuit regarda les deux amants se donné à l'autre alternant les dominants. Elle les regarda s'endormir au petit matin, enlacés et heureux.

XXXXXXXXXXXXXXX

Quelques mois plus tard.

Allo ?

Monsieur Potter ?

Oui, c'est moi.

Lieutenant de Police, Richard Ménard. Je vous appelle au sujet de Margot Lamot.

Il s'est passé quelque chose ?

Oui, M Potter. Mlle Lamot se trouve à l'hôpital. Elle a fait un malaise du à sa maladie.

Oh mon Dieu.

Pourriez vous revenir en France le temps qu'elle guérisse ? Elle souhaite que cela soit vous qui vous occupiez de sa fille.

Notre fille, Lieutenant. Gardez-là j'arrive dans deux jours ! Je serais au Port de Binic.

Je vous y attendrais.

Bien, dans la matinée, Au revoir lieutenant.

Au revoir M Potter.

Harry raccrocha et sortit précipitamment du lit. Laissant derrière lui, un blond fort mécontent que son oreiller soit parti si vite. Il ouvrit les yeux et rencontra un Harry habillé.

Que se passe-t-il, Harry ?

Une amie est à l'hôpital. Je dois rentré en France.

Merde ! Que s'est-il passé ?

Elle a fait un malaise. Je dois m'occuper de Emilie. Au mon Dieu, Emy…

Il se dirigea vers le salon de son bateau, prépara le petit-déjeuner et appela Hermione.

Hermione ? Bonjour c'est Harry. Je suis désolé de t'appeler si tôt mais je ne pourrais pas venir à votre journée. / …. / Je dois rentré en France. Margot a fait un malaise et Emy est toute seule avec une Lieutenant de police. / … / Draco ? Oui il pourra venir ! Ne vous en faite pas / … / Hermione, je me sens pas prêt à lui en parler. Pas maintenant / … / Je connais déjà sa réaction, et je ne veux pas en parler ! Je te laisse je dois aller prévenir le marin de garde. / … / Au revoir Hermione.

Harry laissa cuire le bacon sur un feux doux, et sortit du bateau pour aller voir le marin de garde du port. Draco quant à lui ne compris pas la conversation entre son compagnon et Hermione. Harry lui cachait quelque chose et il n'aimait pas ça.

Harry avait un tiroir toujours fermé, et vu qu'il était toujours dans les parages Draco n'avais pu l'ouvrir. Mais maintenant que Harry était parti, il pouvait en profiter. Il s'assit sur le lit et commença à ouvrir le tiroir d'un sort. Un simple Alohomora avait suffit. Trop facile !

Ce qu'il vit lui coupa le souffle, des photos, des lettres… Tout un trésor d'amoureux ! Sur l'une des photos une femme blonde et une petite fille lui souriait. La petite fille avait les yeux émeraude tout comme Harry. Il retourna la photo et un simple petit mot le nargua.

« Avec tout notre amour ta fille et moi !

Margot et Emilie »

Draco prit de colère regarda les autres photos, il y en avait où ils étaient tout les trois et Harry semblait heureux. La femme, Margot toute seule regardait le soleil se coucher sur une plage, le regard plongé dans l'horizon. La photo était bien prise, Draco ne le niez pas mais la femme… Puis une autre avec la petite fille, Emilie. Plein de photo… Et il comprit. Harry avait une femme et une gosse. Lui n'était qu'un amant de passage ! Il s'était fait avoir ! Il remit tout en place et se recoucha. La tête sur l'oreiller, il sentit l'odeur d'Harry lui arriver au nez. Il le détestait !

Il se releva et alla prendre une douche. Une fois sec et habillé, il alla surveillez le bacon. Il ne restera plus longtemps ici, le temps de reprendre les différentes affaires qu'il laissait ici. Harry n'entendrait plus jamais parler de lui.

Harry revint quelques minutes après que Draco est fini son café. Celui-ci fit comme si ne rien était. Harry l'embrassa du bout des lèvres en guise de bonjour et mangea.

Je pars ce soir. Tu veux venir ?

/ Pour qui il se prend ? Tu veux que je vois ta femme et ta gosse ? Tu veux présenté ta pute /

Non, je préfère rester ici. J'ai un boulot quand même !

Ah bon ? Tu étais souvent ici il me semble ! rigola le brun

/ Pas pour longtemps, Potter.. pas pour longtemps /

Tu pars vers quel heure ?

Je ne sais pas il faut que je regarda la marée.. il me semble qu'il y en a une vers 21 heures. Je la prendrais sûrement.

La journée se passa trop vite au goût du brun et trop lentement pour le blond. Draco n'avait rien dit pour les photos et avait mis un mini plan en place pour ne plus revoir ce salop !

20h45

Harry prépara son équipement sur le haut du bateau alors que le blond se trouvait à l'intérieur reprenant ses affaires. Il entendit du bruit, Harry se trouvait derrière lui.

Tu peux les laisser ici, si tu veux. Elles seront toujours la quand je reviendrais !

Et tu reviens quand ?

Je ne sais pas.

Alors je préfère les reprendre.

Si c'est ce que tu souhaites, souffla le brun.

/ Oui, je le veux /

21H

Au revoir, Draco.

Au revoir, Harry.

Ils s'embrassèrent une dernière fois. Draco ne voulait pas penser que c'était le dernier baiser qu'ils échangeaient. Il ne voulait pas penser ses lèvres si douces.

Ne pleure pas, Dray. Je reviendrais vite, enfin j'espère. Tu vas me manquer.

Toi aussi. Chuchota le blond.

Tu seras la quand je reviendrai ?

Sûrement !

Harry lui fit un grand sourire, et il se mit en route. Il regarda une dernière fois derrière lui, mais ne vit pas Draco. Il sentit une lame s'enfoncer dans son cœur.

1 jour et demi plus tard.

Papa ! une tête blonde couru jusqu'à son père.

Emilie ! Oh ma puce.. Tu m'as tellement manqué !

Maman, elle ou ?

On va aller la voir ma puce.

Harry s'approcha de l'homme et lui parla en français.

M Ménard, ravi de vous rencontrer.

Moi de même M Potter malgré les circonstances.

Comment est-ce arrivé ? les deux hommes se dirigèrent vers la voiture du français.

Elle a eu un accident de voiture juste devant l'école de la petite. Un jeune lui est rentré dedans. Elle n'avais que quelques égratignures mais lorsqu'elle est sorti de la voiture, elle s'est évanoui.

Je pensais que ça ne reviendrai pas !

Cela est déjà arrivé ?

Oui, cela a commencé lorsqu'elle était enceinte. Ce sont des crises. Elle est faisait rarement mais elle était forte. On ne sais pas ce que c'est !

Etrange.

Allons la voir, monsieur.

Bien sur.

Durant le trajet jusqu'à l'hôpital, Harry était pensif. Pourquoi cela revenait maintenant ? Et pourquoi a elle ? Elle si douce, si gentil.. Margot.. Harry pleurait. Il s'en voulait tellement, il aurait du rentrer! Ne pas rester avec Draco, même s'il était transi amoureux..

Papa ? Pouquoi pleure ? demanda sa fille.

Papa est fatigué et s'inquiète pour maman !

Maman fote, nan ?

Oui, elle est forte ta mère !

Le trajet se fit silencieux après ces questions. L'hôpital était pas trop loin du port, mais pour Harry il fut horriblement long. Il avait peur, peur de rentrer et d'apprendre une mauvaise nouvelle. Tel un pressentiment.

Le policier se gara, et Harry détacha la petite du siège auto. Il la prit dans ses bras et l'embrassa sur le haut du crane.

Tout va bien se passer ma chérie.

Ils rentrèrent tous les trois dans le bâtiment aseptisé, et Harry resserra son emprise sur sa fille. Ménard alla à la réception et demanda la chambre de Margot. On lui indiqua la chambre 313. Les deux hommes et la petite blonde monta dans un ascenseur et alla au troisième étage.

Une fois dans le couloir, ils tournèrent vers la gauche. Harry crut que le couloir n'en finirai jamais. Blanc.. Tout est blanc ! Il détestait le blanc ! Il était allé trop de fois à l'infirmerie de Poudlard..

Voilà, c'est ici M Potter. Je reste ici. J'irai la voir après vous.

Merci, lieutenant.

Harry toqua à la porte. Une légère voix se fit entendre, et il ouvrit la porte. Le visage de sa Margot était tourné vers la fenêtre. Harry posa sa fille au sol et la poussa vers sa mère.

Maman ? appela Emilie

Margot tourna la tête vers la voix et ses yeux tomba sur sa poupée blonde. Elle lui sourit et l'invita à venir sur le lit.

Comment es-tu venu ici, ma chéri ?

Papa !

Non, papa est en Angleterre avec Draco.

Non, Margot. Je suis rentré. Répondit la voix masculine d'Harry

Harry ! souffla-t-elle

Oui, Margot. Pardonne-moi j'aurai du rentrer pour être avec toi et Emilie.

Tu étais très bien là où tu étais ! Ne t'en veux pas, ce n'est pas ta faute.

Harry la serra dans ses bras. Il sentait du mouillé sur son épaule. Il desserra son emprise et vit son amie pleuré.

Que se passe-t-il, Margot ?

Rien, Harry.

Margot ne joue pas à ça avec moi ! Dis moi ce qu'il se passe !

S'il m'arrivait quelque chose Harry tu prendrais soin de Emy ?

Bien sur, ma puce. Pourquoi dis-tu ça ? Tu vas vivre.

Nan, Harry. Ils ont trouvé ce que j'avais.. Je vais mourir Harry. C'est une maladie qui est rare et vieille. Ils ne savent pas comment je l'ai prise.

Harry la reprit dans ses bras et la berça. Il était en colère ! Pourquoi cela arrivait-il toujours aux personnes à qui il tenait ! Pourquoi ! Pourquoi pas lui ! Le Survivant et Sauveur ! Pourquoi !

Emilie regarda autour de soi, plein d'objet flottait dans les airs. C'était marrant ! Elle se leva pour en attraper un. Sa mère la regarda et vit les objets volants. Elle comprit qu'Harry était la source.

Harry calme-toi ! Ce n'est pas grave si je meurs aujourd'hui! Je serais heureuse car je sais que tu aimes notre fille et qu'elle sera bien avec son père ! Je ne regrette pas ma vie ! Tu entends Harry ! Je ne regrette rien !

Pourquoi ? Pourquoi Margot ! Pourquoi toi ! Je voudrais être à ta place ! Tu n'as pas le droit de mourir. Tu n'as pas le droit. Moi oui, je pourrais ! Qu'Elle me prenne à ta place !

Pourquoi veux-tu ma place ? Tu es amoureux Harry et il t'aime aussi ! Je n'ai personne qui m'aime d'un amour ! Tu n'as pas ta place ! Tu devais le tuer, Harry. Tu es libre profites-en ! Nous sommes nés pour mourir, ptit brun. Un jour toi aussi ça t'arrivera !

Où j'irai manger des crêpes bretonnes ? chuchota le brun

Tu as encore ma mère !

Elle ne les pas pareil que toi ! Tu as ton secret ! rigola-t-il

Les objets redescendirent doucement vers leur emplacement. Heureusement que Margot savait comment s'y prendre pour le calmer !

Le lieutenant arriva quelque temps après. Il posa des questions à Margot et Harry lui dit que s'il arrivait quelque chose à Margot il s'occupera de tout et d'Emilie. Le lieutenant pris note et lui demanda s'ils voulaient qu'il les dépose quelque part. Il les laissa chez Margot.

Des jours étaient passés et Harry avait décidé de retourné en Angleterre, à Sainte Mangouste pour trouver un remède à la mère de sa fille. Il n'y alla pas en bateau mais y transplana directement. Arrivé à Londres, il passa chez Charlie et Hermione.

Bonjour Ron, Hermione.

Harry, salua son ami, comment va-t-elle ?

Mal. Je suis revenu pour savoir s'il existe un quelconque moyen de la sauver.

Qu'a-t-elle ? demanda la brune.

Je ne sais pas trop, elle fait des crises. C'est une maladie rare et vieille qui plus est !

Je vais faire des recherches. Tu veux manger avec nous ?

Pourquoi pas !

Le déjeuner se passa assez bien, les deux gryffondors évitèrent de parler de Margot voyant l'air d'Harry. Ils parlèrent de tout et de rien. Et Hermione remit ça sur le plat !

Harry, quand vas-tu dire à Draco que tu as une fille ?

Quand je serais prêt et lui aussi ! Il n'aime pas les enfants, Hermione ! Il déteste ça ! Il fait des sorts pour empêcher la conception !

C'est bon t'énerve pas !

Désolé.. Je .. J'ai peur.

De quoi ?

De la mort. Je veux pas qu'elle meurt, je l'aime trop pour ça !

Harry ! On est né pour mourir ! … pourquoi tu souris ?

Elle m'a dit la même chose mais en français !

Oh !

Et Emilie ? demanda Charlie

Emilie ? Elle viendra avec moi. Je suis son père quand même !

Oui, c'est vrai.

Un ange passa.

Hum Hum

Toutes les têtes se tournèrent vers le bruit. Harry tira sur le vert, Hermione au blanc et Charlie bah .. rien ! Devant eux se trouvait Draco Malfoy dans toute sa splendeur et .. transpirant de colère !

Tu es là depuis longtemps, demanda le brun

Assez pour savoir que ma supposition était vrai !

Que veux-tu dire ?

J'ai vu tes photos et je me demandais qui était le père de la gamine ! Mais maintenant je le sais ! C'est toi ! Et l'autre sur la photo ta femme !

Draco, ce n'est pas …

Ta gueule ! Tu es un dégueulasse Harry ! Tu m'as menti ! Depuis le début ! Je pensais que tu m'aimais, que tu voulais faire des choses avec moi ! Mais pour toi j'étais juste un vide-couille ! Tu me dégoûtes ! Tu entends, DEGOUTES !

Draco ! essaya le brun

N'essaye même pas, Potter !

Harry qui s'était levé, posa doucement sa serviette sur la table. Il regarda le couple.

Merci pour le repas, Hermione mais je n'ai plus faim. Je vais aller voir s'ils peuvent m'aider. A une prochaine fois.

Je te raccompagne ! lui dit Charlie

Arrivée à la porte, Charlie mit une main sur l'épaule de son ami.

Je suis désolé, Harry.

Ce n'est pas ta faute, Charlie. J'ai tout perdu ! Heureusement que vous êtes là et qu'Emy aussi !

Tu l'aimes vraiment ?

Je lui ai tout donné Charlie. Tout

Je vois.

Salut !

Salut !

Harry sortit et transplana à Ste Mangouste. Il demanda à voir le Docteur Longdubat.

Bonjour Harry ! Comment vas-tu ?

Bonjour Neville ! Assez mal je dois dire !

Neville avait entrepris des études de medicomagie et s'en sortait très bien ! Il avait progressé en Potions.. grâce à des cours particuliers.. il en prends encore aujourd'hui. Il était devenu un grand médicomage !

J'ai besoin de ton aide.

Harry lui expliqua son problème et Neville lui promit de l'aider. Il sortit du bâtiment et alla près du port. La France lui manquait. Il était toujours en colère mais moins qu'avant. Mais il était triste. Très triste. Il avait perdu ce qu'il avait de plus précieux au monde. L'Amour. Le temps était d'accord avec lui. La mer était déchaînée, le vent soufflait fort. De fortes vagues passaient au-dessus des pontons. Il savait qu'il ne devait pas marcher dessus, les traversés. Mais il était comme attiré, oui attiré. Attiré vers cette mer qui lui avait donné le goût de la marine.

Le vent soufflait maintenant à plus de 200km et Harry arrivait encore à marcher presque normalement si on oubliait les vagues qui traversaient comme bon lui semblait. Il s'arrêta au bout ponton, à ses pieds la mer grondante. Il rêvait de plonger dans cette eau si dévastatrice, plonger dans son cœur pour s'y mourir et oubliez tous ces problèmes.

Harry ?

Ce dernier se retourna vivement. Il le vit. Il était là alors qu'il ne devait pas y être. Draco.

Que veux-tu ? Je croyais que je te dégoûtais ! lança froidement Harry.

Tu vas bien ?

Qu'est-ce que ça te fous de savoir mon état ! Non je vais pas bien ! La mère de ma fille va mourir ! Et tu m'as lâché ! Tu crois que ça irait si ça t'arrivais ?

Ta femme va mourir ? C'est pour ça que tu t'es pris d'affection de moi ?

Ta gueule Malfoy ! Je croyais que tu avais mûrit depuis le collège mais non ! Tu es toujours le même ! Je t'avais promis que je t'écrirais ! Tu ne m'as jamais repondu ! Jamais ! Et je sais pourquoi ! Oui, Malfoy ! Je sais que tu n'ouvrais jamais mes lettres !

Draco avançait doucement, et Harry ne voulait plus qu'il le touche. Il ne voulait pas, plus ! Draco l'avait lâché juste pour sa fille. Ce n'est qu'un dégeulasse !

Comme si le temps jouait avec Harry, le vent se fit encore plus violent.. On n'avait jamais vu ça à Londres. Draco n'arrivait plus à avancer et Harry ne l'écoutait plus. Il s'était retourné à la contemplation de sa mer.

Harry ne fais pas ! cria Draco

Harry écarta les bras de son corps pour les tendre au vent. C'était si bon, ce vent froid et glacial lui parcourir le corps, le faisant frissonner. Oui, il le sentait l'orage qui arrivait. Les nuages avaient la couleur des yeux de Draco. Draco.

Doucement il se pencha en avant en ouvrant son esprit à Draco. Ce dernier vit la vie du Survivant. Son arrivée en France. Ses courses au marché. Margot la gérante de la crêperie. Une soirée arrosée. Trop arrosée. Deux corps qui font l'amour. Une révélation. L'homosexualité d'Harry. La grossesse de Margot. L'amour pour cette femme qu'il considère comme sa propre mère. Emilie bébé. Emilie a un an. Emilie a deux ans. Emilie de ce matin. Emilie.

Le corps d'Harry tendu tomba à la mer. Sous l'impact, le brun tomba dans l'inconscience. Draco cria et appela à lui toute sa magie. Il lui fallait le brun. Il l'aimait trop pour sa. Il s'était trompé sur sa vie. Il était juste père ! Lui qui adorait les enfants ! HARRY !

5 jours plus tard, Ste Mangouste.

Hello !

Hello ! répondit Draco sans lever la tête.

Heu.. I'm Margot Lamot and

Papa!

Une petite fille blonde courut sur le corps de son père, le prenant dans ses bras. Draco sortit de ses pensées et tourna son regard vers le visiteur. Il la reconnu. La mère d'Harry. Et la petite fille ? Emilie.

.. Je parle pas très bien anglais ! sourit la blonde. Tu es Draco ?

Oui. Tu te débrouilles pas mal ! lui répondit le blond.

Emilie, descends de sur ton père ! gronda Margot en français.

Mais papa veux câlin !

Que dit-elle ?

Elle dit que Harry veut un câlin !

Comment peux-t-elle le savoir ? rigola le brun

Je ne sais pas. Emilie, comment sais-tu cela ?

Papa demandé à moi ! sourit fièrement Emilie. Papa heureux !

Merlin ! s'écria Draco ! Il alla à la porte et cria : HERMIONE !

Hermione ?

La meilleure amie d'Harry.

Oh !

T'es obligé de crier comme ça Malfoy ? On est dans un hôpital ! Pas chez toi ! Bref ! Qu'est-ce qu'il y a ?

La petite là, elle entend Harry !

Merlin !

Que se passe-t-il ? demanda Margot.

Tu es Margot ? Harry est dans un coma magique, quelques personnes peuvent entendre les malades des comas. Apparemment votre fille oui ! Elle doit ressentir la détresse de son père.

Oh, je comprend mieux.

Laissez-là faire cela sera bien pour Harry.

Hermione s'approcha d'Harry lui baisa le front et repartit dans l'aile de l'hôpital où elle travaillait, c'est a dire la confection des remèdes. Draco fit apparaître un deuxième fauteuil pour Margot sous l'œil émerveillée de la petite.

Wahou !

Tu connais la magie ? lui demanda doucement Draco

Magie ? répéta Emilie

Comment expliqué cela ? murmura le blond pour lui même. Tu vois ce bout de boit ? il désigne sa baguette. Eh bien cela permet de faire des choses que ton entourage ne sait pas faire. Comme apparaître des choses ! Les faire disparaître !

Majicien ?

Non magicien, ma puce ! rectifia sa mère.

Majicien !

Magicien !

Majicien !

Ne l'énerve pas Margot. Rien que le faite qu'elle comprenne est magique ! sourit le blond.

Pourquoi est-il ici ? demanda la française.

Draco savait que la question viendrait mais il ne pensait pas si tôt. Mais il devait lui répondre, pour son avenir, l'avenir d'Emilie et aussi l'avenir à Harry.

Disons que je suis responsable de son état. Draco baissa la tête. Lorsqu'il est passé à Londres, j'ai surpris une conversation entre lui et ses amis, Charlie et Hermione. J'ai appris qu'il avait une fille. Et mes doutes étaient vrais. Le soir du mariage nous avons couché ensemble. Et nous avons continué après son retour de France. Il ne m'avait jamais autorisé à ouvrir ce tiroir. Je l'ai fait alors qu'il partait prévenir le marin qu'il quittait le port le soir. J'ai ouvert le tiroir et j'ai vu les photos. Toi et Emilie et parfois tous les trois. J'ai ressenti de la colère, de la jalousie. Il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait et l'amant non aimé. J'ai eu mal, et ce jour là je l'ai plaqué. Je l'ai retrouvé sur le port. On se demande pourquoi je me suis retrouvé là-bas, Harry m'a fait aimer l'odeur marine. Ils eurent tous deux un sourire. Et puis il est tombé à l'eau. J'ai appelé toute ma magie pour le sauver de là.

Draco, Harry et moi nous ne sommes pas marié ! Nous ..

Oui, je sais. Avant de tombé il a ouvert son esprit et j'ai tout vu. Toute son histoire ! Je me suis trompé sur toute la ligne mais je sais qu'il t'aime autant que sa propre père !

Oui il me l'a dit lorsque j'étais à l'hôpital. Draco, Harry ne dit jamais ses mots là car il a peur que les gens qu'ils aiment s'en aille. Juste une question, t'a-t-il permis de le prendre ?

Oui, mais c'est plutôt lui qui le fait ! rigola le blond.

Eh bien il t'a donné sa preuve d'amour. Il a eu pas mal d'amants et personne n'a su le convaincre de se donner. Il voulait garder ça pour celui qui avait pris son cœur.

Tu veux dire ?

Oui, Draco, il t' ..Aaaahhh….

Margot ! Que t'arrive-t-il ?

Une .. Une crise… Aaaaahh…

Maman ? Maman ?

Merde! Draco se précipita sur le bouton pour appeler une infirmière. Allez ! Ramène toi !

Aaahhh..

Ne t'inquiète pas Margot, l'infirmière va arriver ! Tout va bien aller !

Aaa… Je.. crois pas, Draco… Humph… Je .. Emilie ?

Maman ?

Viens..Viens là… murmura Margot. Tu … vas rester avec Draco… ok ?

Pouquoi ?

Pose pas de question ma chérie..Aaahhh… Draco prends soin d'eux..

Tu vas pas mourir, Margot !

Non.. Draco souffla Margot. Il t'aime … ne gache rien … Emilie fais calin !

La petite s'approcha de sa mère et la serra fort dans ses bras. Elle quitta sa mère lui souria une dernière fois et lui dit :

Va avec anges !

Les anges ?

Oui partout ! ria la petite blonde, elle tourna sur elle même.

Margot ? chuchota une voix rauque. Emilie ?

Harry…souffla une dernière fois Margot.

Elle ferma les yeux e tomba inerte dans les bras de Draco. Celui raffermit les bras autour de la femme, et la prit dans ses bras. Il s'approcha du lit et déposa le corps de Margot à côté de celui de Harry. Ce dernier passa ses bras autour de son amie et pleura silencieusement.

Je suis désolé Harry.

L'infirmière arriva peu après l'évènement et se prit la plus belle engueulade du monde par Draco Malfoy. Ce fut un Harry Potter qui stoppa un blond en furie.

Harry, je vais te laisser. Maintenant que tu es réveillé.

Je croyais que tu avais compris, mais si tu passes cette porte Draco, tu redeviendra Malfoy.

Harry prit sa fille dans ses bras et se recoucha dans le lit blanc. Alors qu'il berçait doucement sa fille les yeux fermés. Deux lèvres se posèrent sur les siennes. Il les ouvrit pour tombés sur deux orbes orageuse mais heureuse.

Je suis désolé Harry.

Tu redis encore cette phrase et t'es mort ! sourit le brun.

Harry et Draco s'embrassèrent sous le regard pétillant de la petit Emilie Potter. Elle deviendra plus tard Emilie Lamot Malfoy-Potter.

Just-lulu: Lol je ne suis passadique! Sauf pour celui-ci! lol Désolé du retard.. Jespère avoir répondu à tes questions.. Sinon tu pex encore me les poser.Bisous et merci d'avoir suivi la fic!

vif d'Or: Lol Calme! Ce n'était pas fin Aout mais début Septembre finalement! lol Moi je t'adore ma vif d'or! Bisous et merci d'avoir suivi la fic

Vert Emeraude: Je crois que ça chauffe beaucoup mêm! Merci d'avoir suivi cette fic! Bisous

duoXheero: Je sais que j'ai un peu baclée la fin mais j'avais pu d'inspiration... Normalement la fin s'étalait encore un peu mais bon c'est pas grave! Au moins il est fini ce chapitre! lol Bisous et merci d'avoir suivi la fic

Crystal d'Avalon: Lol tu as eu la réponse a ta question.. Bisous et merci d'avoir suivi la fic.

Onarluca: Mici bcp pr ta review! J'espère que cela ta plus! Bisous

lilly-malefoy: C'était ironique ou pas ta review? Franchement elle m'a pas fait rire! J'ai eu des empêchement et alors? Je suis l'auteur je mets la suite kan je veux! bisous et merci de la review!