Trois jours de vacances sur une île

Auteur : junon2

Genre : comédie

Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au réalisateur du film, sauf l'intrigue.

Résumé : le premier séjour du capitaine Jack Sparrow sur l'île dont il a été élu « gouverneur » par son ex-équipage.

Avertissement : c'est peut être un peu éloigné du personnage du film et de l'histoire de basse. J'ai voulu rendre le tout léger et amusant. J'espère y être arrivée. La fic sera en trois parties (évidemment !).

Note de l'auteur : Je suppose que si vous êtes ici, c'est que la fic vous plait. J'espère ne pas vous décevoir avec cette deuxième partie. Entre parenthèses, ce sont des commentaires extérieurs et pas du personnage. Bonne lecture.

Je dédis ce chapitre et toute la fic à ma petite sœur, petitchaton, qui m'a encouragé à écrire des fics et qui est ma meilleure lectrice. (Vous pouvez toujours lire les fics de ma sœur dans la section Harry Potter mais prévoyez vos kleenex)

Pensées philosophiques (elle est de moi cette phrase et j'ai mis un copyright  ) : « Quand on crée quelque chose, un récit, une sculpture, une peinture, etc., on y met une part de soi. On offre à l'autre une partie de son âme, sans condition, et cette partie finit par vivre dans l'autre et demeure immortelle. Moi, j'écris pour offrir du rêve aux autres. »

Bonne lecture.

Deuxième jour

« Jack se réveilla en grognant et en râlant. Non mais, qui avait eu l'audace d'allumer une lampe et de la mettre au-dessus de son visage. Il détestait être réveillé comme ça. En fait, après avoir ouvert les yeux et cligné des paupières plusieurs fois pour s'habituer à la luminosité, il put constater que le seul et unique responsable de son mauvais réveil était le soleil. Bien sûr, qui d'autre aurait pu le réveiller : il était sur un tas de sable.

Le pirate se leva et s'étira pour se dégourdir les membres. Bof, on ne dormait pas si mal que ça sur du sable. Évidemment, il préférait le lit de sa cabine de capitaine. Mais, à défaut, ça pouvait aller. La première chose à laquelle il pensa fut : que faire aujourd'hui ? Très bonne question, les possibilités étant très réduites : sur un petit tas de sable et sans compagnie, on s'ennuyait vite. Même quand on s'appelait Jack Sparrow !

D'abord, et avant toute chose, remplir la falaise qui avait remplacé son estomac. Puis, il aviserait. Il se dirigea vers les palmiers et commença à escalader le tronc d'un arbre pas trop grand. Arrivé à mi-hauteur, il regarda en bas et jugea qu'il était plus haut qu'il ne le pensait. C'était traître un palmier. Jack mit quelques minutes à se remettre et continua de monter. Il arriva enfin au sommet et détacha une des noix, la plus mûre. Cette dernière alla s'écraser sur le sol.

Bon, il ne restait plus au capitaine Sparrow qu'à redescendre pour prendre son petit déjeuné sur la plage. Redescendre, euh …. plus facile à dire qu'à faire. Vu d'ici, cet arbre était très, très haut. Comment s'y prendre quand on était en haut et que le bas semblait bouger et se dédoubler ? Ça vous étonne ? Eh bien, sachez qu'un capitaine de sa trempe ne monte jamais au mat ! Il y a les matelots pour ça.

Premièrement, ne pas regarder en bas, surtout ne pas regarder en bas. Bon, il ne lui restait plus qu'à descendre à reculons en évitant de fixer le vide ou le sol. Jack fit quelques pas hésitants puis s'habitua à ne pas voir où il allait. Il accéléra donc un peu le mouvement, mais il mit plus de temps à descendre qu'à monter. Le plus ennuyant était que son estomac criait famine et faisait un bruit atroce. À un certain moment, un de ses pieds dérapa et Jack ne put se retenir. Il glissa le long du tronc et atterri les pieds sur le sol deux mètres plus bas. Il ne se pensait pas si proche de la terre.

Il poussa un soupir de soulagement et ramassa sa noix de coco. Ensuite il se dirigea vers la plage et la cassa. Après le mal qu'il venait de se donner, il la méritait bien cette noix. Il but le lait et mangea la chaire blanche.

Puis, il se dirigea vers la mer et remplit son « bol » d'eau salée. Il alla ramasser de quoi faire un feu, car le sien était mort pendant la nuit, et mit son eau à bouillir. Au moins, il aurait de l'eau pour le cas où la soif le prendrait. Bien sûr, il préférait boire du rhum mais il n'en avait pas sur lui. Qu'est-ce qu'il pouvait regretter Tortuga.

Et puis, il en avait marre de manger des noix de coco (déjà, c'est que la deuxième fois, pourtant !). Il fallait qu'il trouve autre chose, quelque chose de plus consistant, oui mais quoi ?

Jack regarda autour de lui. Il y avait quelques oiseaux, pas bien gros, mais bon à défaut. Seulement il n'avait qu'une seule balle. Pas pratique pour chasser. Il n'avait pas le droit à l'erreur et ne pourrait manger qu'une seule fois.

Et puis s'il était attaqué, comment se défendrait-il ? (On se demande quand même par quoi il pourrait être attaqué sur son île : c'est pas l'île Lost, tout de même !). Il fallait envisager toutes les possibilités. On ne sait jamais dans la vie. Donc pas question d'utiliser son arme à feu ! Le problème n'était toujours pas résolu.

Jack envisagea de se fabriquer une fronde pour chasser. Bien sur, il vit tout de suite, ou presque, toutes les difficultés que cela aller entraîner pour lui : trouver du bois et une lanière (plus ou moins élastique pour la détente) ; construire la dite fronde ; apprendre à s'en servir ; et attendre que les oiseaux acceptent de se faire tuer. Ce n'était pas pour lui tout ce travail. D'ailleurs, il ne s'était pas encore remis du labeur de la vieille.

Bon, il lui fallait une autre solution et vite car l'heure de midi approchait.

Et pourquoi pas la pêche ? Ce n'était pas compliqué de faire une canne à pêche : du fil (ça il pouvait trouver facilement avec tous les brocs qu'il portait) et un bâton, pas trop gros et pas trop mince. Et puis, il avait toujours les restes du palmier abattu la vieille. Ensuite, il fallait attacher les deux, mettre un appas au bout du fil (et un hameçon !), jeter le tout à l'eau et attendre que ça morde.

Ça le capitaine Sparrow pouvait faire : rester à paresser sur la plage en attendant que son dîner vienne à lui.

Bon, il ne restait plus qu'à fabriquer cette fameuse canne à pêche. Jack se leva et se dirigea vers l'arbre mort par sa faute. Il brisa une de ses branches souples et en arracha les feuilles. Apparemment il lui faudrait plus de temps que prévu pour avoir de quoi pêcher. Une fois cela fait, il éplucha la branche de son écosse et la porta sur la plage pour la faire sécher et ainsi la solidifier. Il venait de se résoudre à sauter un repas.

Jack détacha le foulard qu'il portait à sa taille et … Ah c'était dur de devoir en sacrifier une partie pour sa survie personnelle. C'est qu'il y tenait à tous ses grigris ! Mais il ne voulait pas avoir un fin pathétique : jamais le capitaine Jack Sparrow ne mourrait de faim !

Il prit une profonde inspiration et, à l'aide de la pointe de son sabre, coupa en deux parties inégales, une plus fine et une plus grande, son bout de tissu. La plus grande retourna autour de sa taille et l'autre allait lui servir de fil pour pêcher. Rester à trouver un hameçon. Bon, quel autre grigri allait-il sacrifier à la bonne cause de sa survie ?

Il finit par opter pour un artifice qui n'avait aucune valeur sentimentale et surtout pas matérielle. Il tordit le tout et lui donna une forme un peu arrondit et affûta un des bouts. Il retourna voir si son bâton était sec. Vu la chaleur et l'intensité des rayons du soleil, la tige était devenue dure. Il attacha le tout. Il se dirigea vers la mer et lança sa ligne à l'eau. Il lui suffisait d'attendre.

Jack s'allongea alors de tout son long et fixa le ciel bleu dépourvu de nuage. Il ne pleuvait pas souvent aux Caraïbes (sauf pendant la saison des pluies, évidemment). Bon, ce n'était pas tout ça mais il faisait chaud et s'était fatiguant de rester exposer au soleil à ne rien faire. Tout comme la vieille, il finit par somnoler et par s'endormir.

Trois heures plus tard, il se réveilla en sursaut. Qui l'agressait ? Juste la mer, qui venait de l'atteindre. Le capitaine Sparrow jura entre ses dents et s'étendit pour se dégourdir les membres. Il n'avait plus pensé, mais plus du tout, qu'après la marée basse venait la marée haute. Bon, il était entrain de faire un rêve splendide : il pillait une ville et il amassait une très grande fortune.

Vu qu'il était réveillé, il décida de s'occuper de sa canne à pêche et par la même occasion de son dîner. Il constata avec étonnement que rien n'avait fonctionnait. Tiens, curieux. Pourquoi les poissons n'étaient-ils pas venus mordre ? Bonne question, excellente même.

Il s'assit à même le sol et se gratta la tête. Pourtant, il avait tout pour pêcher. Il fixa l'hameçon d'un air enragé : c'était de sa faute, il n'avait pas fait son travail ! À moins que … Mais bien sûr, il avait oublié de mettre un appât (le contraire aurait été étonnant). Bon, maintenant il lui restait à trouver quoi comme appât. Un bout de noix de coco ? Euh, il était pas sur que les poissons aimaient manger des fruits. Mais quoi alors ?

Qu'est-ce que ça mange un poisson ? Tiens, il y aura des coquillages quand la mer se retirera, avec des mollusques à l'intérieur. Ça devrait faire l'affaire. Oui, mais il allait falloir encore attendre quelques heures et il avait faim, on approchait de la fin d'après-midi. Bon, il lui restait à patauger dans l'eau. Que la vie était injuste avec lui, ces derniers temps. Elle ne lui faisait pas de cadeaux.

Jack enleva ses bottes et se dirigea vers la mer. Il commença à écraser le sable et finit par récolter une petite dizaine de coquillages. Il remit ses chausses et ouvrit un mollusque qu'il piqua à son hameçon. Il relança sa ligne à l'eau et se retourna pur constater que son feu mourrait. Il n'avait vraiment pas de chance ! Il couru chercher de quoi alimenter son feu tout en rechignant et maudissant sa vie.

Après, il s'occupa de sa pêche, qui cette fois fut fructueuse. Il réussit, après bien des efforts, à sortir un poisson de l'eau. Il faisait presque nuit, quand il fut cuit et prêt à être dégusté par son 'assassin'. Jack constata quand même qu'il ne s'en sortait pas mal en cuisine, mais il préférait tout de même qu'on lui serve son repas tout fait.

Après ça, il rejeta quelques brindilles dans le feu pour le maintenir jusqu'au matin et se coucha sous un palmier non loin de là. Il se promit que le lendemain, il réfléchirait à une solution pour quitter ce maudit tas de sable, puisqu'il avait résolu ses problèmes existentiels pour quelques temps. Il finit par s'endormir sous un ciel étoilé et bien dégagé. »

À suivre.

à l'époque, on ne disait pas chaussures mais chausses (vous vous rappelez, j'aime l'Histoire. Sorry ça a été plus fort que moi,  ).

Réponses aux review

Petit chaton : un grand merci pour le review. Tu es ma meilleure lectrice et s'est un plaisir d'avoir de tes commentaires. Je sais que tu connais déjà ce chapitre-ci. Normal tu as la chance de les lire avant que je les publie. Mais non, tu n'es pas dépressive, mais c'est vrai que tes fics ne sont pas joyeuses. Enfin, j'attends 7 jours pour une éternité pour voir si tu vas changer de genre. Merci pour les corrections que tu apportes à mes fics (surtout l'orthographe). La fin est écrite, mais il faudra que tu attendes un peu pour la lire. Elle est très simple, tu verras. Big kiss my little sister loved.

Réponses aux review de « Partir »

Petitchaton : un grand merci pour ton petit mot. Je voulais, par cette fic, juste exposer les sentiments de quelqu'un qui quitte définitivement son pays. Je trouvais que le thème se prêter bien au film et qu'il était encore actuel. Alors si c'est réaliste, c'est que je l'ai bien écrit lol. Je ne me décourage pas car je sais que toi, tu liras toujours mes fics. (Je ne te l'aurais déjà pas dit de vive voix ?). Bon courage à toi aussi, petite sœur. Big kiss.