Trois jours de vacances sur une île

Auteur : junon2

Genre : comédie

Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au réalisateur du film, sauf l'intrigue.

Résumé : le premier séjour du capitaine Jack Sparrow sur l'île dont il a été élu « gouverneur » par son ex-équipage.

Avertissement : c'est peut être un peu éloigné du personnage du film et de l'histoire de basse. J'ai voulu rendre le tout léger et amusant. J'espère y être arrivée. La fic sera en trois parties (évidemment !).

Note de l'auteur : Je suppose que si vous êtes ici, c'est que la fic vous plait. J'espère ne pas vous décevoir avec cette troisième et ultime partie. Entre parenthèses, ce sont des commentaires extérieurs et pas du personnage. Bonne lecture.

Je dédis ce chapitre et toute la fic à ma petite sœur, petitchaton, qui m'a encouragé à écrire des fics et qui est ma meilleure lectrice. (Vous pouvez toujours lire les fics de ma sœur dans la section Harry Potter mais prévoyez vos kleenex) ; ainsi qu'à mon fiancé adoré, qui me soutient toujours et que j'adore.

Troisième jour

« Comme la vieille, le célèbre capitaine Jack Sparrow fut réveillé par la lumière du soleil. Il grogna de contrariété, car cela signifiait qu'il allait devoir se lever et meubler son temps. Qu'avait-il encore prévu de faire aujourd'hui ? Curieux, il ne s'en souvenait plus, pourtant il n'avait pas consommé une seule goutte de rhum la vieille au soir (il aurait eu du mal, il n'en avait pas sur lui).

Ha, le code devrait plutôt obliger les pirates à laisser de l'alcool plutôt qu'un pistolet et une balle (personnellement, je ne suis pas pour les beuveries, mais ça me semble être très proche du personnage). Bon, il allait toujours essayer de pêcher un poisson pour déjeuner après il verrait bien.

La pêche fut aussi facile que la première fois et Jack jugea qu'une noix de coco en plus au menu ne lui ferait pas de mal. Surtout qu'il en avait remarqué une par terre et qu'il suffisait de s'abaisser pour la ramasser. Il mangea donc son poisson et son fruit.

Et là, subitement, il se souvient de ce qu'il avait prévu la vieille : chercher comment quitter son île. Plusieurs solutions s'offraient à lui.

Premièrement, il pouvait construire un radeau (ce serait étonnant qu'il choisisse celle-là!). Il avait ce qu'il lui fallait sous la main : du bois. Et puis, il trouverait toujours quelque chose pour attacher le tout. Jack se leva et commença à examiner les palmiers. Il s'arrêta net. Et fit demi tour pour retourner s'asseoir sur la plage.

En effet, construire un radeau signifiait qu'il allait devoir travailler. Et pas question d'abîmer plus son épée. Non mais, il n'allait quand même pas se fatiguer ! Il y avait sûrement une autre solution.

La deuxième idée qui lui vient à l'esprit fut d'attendre qu'un bateau passe. Pour ça il lui fallait un feu plus grand et qui se verrait de plus loin. Bon, il se leva et se dirigea vers les palmiers. Il pouvait bien choisir cette solution : des deux s'était la moins fatigante.

Il commença donc à ramasser des brindilles et des petits morceaux de bois. Il était occupé depuis une bonne demi-heure à faire l'aller-retour pour alimenter son feu, quand il shoota dans un caillou. Celui-ci termina sa course, sous le regard énervé du pirate, contre un tronc de palmier. Curieusement celui-ci sembla résonner comme-ci il était creux. Jack jugea que le soleil lui tapait vraiment trop sur la tête et qu'il devenait de plus en plus aliéné.

Mais la curiosité aidant, il s'approcha du dit arbre et lui donna un coup de poing. De nouveaux un son creux s'en échappa. Étrange, il recommença en collant, cette fois-ci, son oreille contre le tronc. Comme les deux fois précédentes, il échappa du palmier un son creux. Jack essaya contre un autre arbre, mais celui-ci rendit un son mat prouvant qu'il était plein.

Le pirate commençait à se demander pourquoi un des arbres n'était pas comme les autres. Soudain, il sursauta. Voilà que maintenant il entendait des voix ! Ça ne lui réussissait pas l'isolement et l'exposition au soleil. Jack se dirigea vers la plage et remarqua qu'un navire était ancré non loin de là et qu'un canot était sur la plage avec à ses côtés 6 hommes.

Quoi, des intrus sur son île ? Non mais pour qui se prenaient-ils pour débarquer comme ça sur n'importe quel tas de sable ?

Les étrangers étaient armés, et plutôt lourdement ; épées, couteaux, mousquets, réserves de poudre et de balle, et enfin pistolets. Des pirates, peut-être ou alors des contrebandiers, mais sûrement pas des soldats car ils ne portaient aucun uniforme. Ils se dirigèrent vers l'endroit où Jack se trouvait.

Ce dernier jugea préférable de se montrer plutôt que d'être découvert. Au moins, il aurait l'avantage de la surprise. Il prit son épée en main et sauta devant le groupe d'hommes.

- Qui vous a permis d'accoster sur mon tas de sable, euh mon île ? questionna-t-il.

- Il sort d'où ce pantin ? interrogea un des hommes.

- Je vous ai posé une question, matelot, répondez, dit Jack, retrouvant ses airs de capitaine de navire.

- D'abord ce n'est pas ton île, mon vieux c'est la notre, et tu n'as aucune raison d'y être, rétorqua un second homme.

- Donc, on va te faire la peau, enchaîna un troisième homme.

Ils sortirent tous les quatre leurs armes près à mettre fin aux grandes aventures du capitaine Sparrow. Contre tout attente, Jack ne trouva rien de mieux à faire que de leur parler :

- Pourparlers, déclara-t-il sérieusement.

L'étonnement des 6 hommes fut total, quoi aucune résistance et puis c'était quoi ça des « pourparlers » ?

Mais t'es qui, toi ?, interrogea le premier homme.

Le capitaine Jack Sparrow, répondit-il fièrement.

Capitaine ? T'as pas de bateau apparemment, remarqua le second homme.

C'est peut-être un pirate. Bon, on va le mener au chef, il sera sûrement quoi en faire, décida le premier homme.

Ils entourèrent Jack et lui prirent ses armes. Bien sur, il ne les donna pas de bonnes grâces et se défendit bien un peu. Un pirate détestait être privé des ses effets, surtout lui. Mais il restait persuadé qu'il convaincrait le « chef » à l'emmener avec ou sans ses armes. Il était quand même le capitaine du Black Pearl, Jack Sparrow. Il en avait connu d'autres, et qui se présentaient parfois beaucoup moins bien.

Un peu plus tard, Jack se retrouva face à un homme de plus ou moins son âge, mais moins bien conservé (d'après lui), dans ce qui devait être la cabine du capitaine. On était loin du confort du Black Pearl. L'homme l'examinait depuis quelques minutes et notre pirate se contentait de le toiser du regard. Il lui montrait ainsi qu'il n'avait pas peur et qu'il lui était supérieur. Finalement, le chef brisa le silence :

Bon, t'es qui toi ? interrogea-t-il.

Le capitaine Jack Sparrow, répéta pour la énième fois Jack depuis qu'il avait rencontré les contrebandiers sur l'île. (Il aurait du les compter, j'aurais pu être précise !)

Capitaine ? Mais t'as même pas un bateau, ricana l'autre.

Si fait monsieur, j'ai un navire. Il s'appelle le Black Pearl, déclara Jack. C'est même une terreur des mers pour les bateaux commerçants.

Et il est où ton bateau , s'enquit son interlocuteur.

C'est une longue histoire, commença Jack.

Deux heures plus tard, Jack avait expliqué comment il était entré dans la piraterie ; il avait raconté ses aventures dans les colonies des Indes ; comment il était devenu capitaine du Black Pearl ; et comment son équipage s'était mutiné et ce qu'il avait fait durant son séjour sur l'île. Somme toute, il avait raconté toute sa vie, et en avait rajouté comme toujours quand il jugeait que s'était nécessaire.

Et le chef des contrebandiers avait tout écouté en silence. Quand Jack eut terminé, il reprit la parole :

C'est bien triste comme histoire, surtout pour toi, compati-t-il. Mais tu vois le problème, c'est que cette île est notre repère de contrebande. Nous, on fait du commerce de rhum. Alor, toi, tu gène un peu sur l'île. Surtout que t'as fait un feu, mon vieux. Faut que je trouve une solution pour limiter les dégâts, maintenant.

Je peux vous en proposer une ? suggéra le pirate.

Ouais, je t'écoute.

Jack se lança dans un de ces exposés dont il avait le secret et qui embrouillait tout le monde sauf lui. Le capitaine grimaçait en essayant de suivre tout le développement. Il en ressorti qu'il comprit seulement que Jack acceptait de travailler à bord de son bateau pour payer son transport jusqu'à une ville, de préférence Tortuga. En fait, c'est tout ce qu'il avait comprit du discours du capitaine pirate.

Somme tout, c'était correcte comme marché : un pirate ne livrerait pas la cachette de contrebandiers, et il acceptait de travailler pour aucun salaire. Il accepta donc et demanda à Jack d'aider à charger la cargaison.

Une heure plus tard, Jack Sparrow fixait l'île qui disparaissait à l'horizon. C'était plus gai que de voir son navire l'abandonner. Il était heureux de quitter définitivement cette île (il ne se doutait pas encore qu'il allait y revenir). Il pouvait être fier de lui, le trajet ne lui coûtait pas cher.

Il regarda vers l'horizon et se jura qu'il tuerait Barbossa avec cette fameuse balle qu'il lui avait laisser et qu'il récupérerait le Black Pearl. Oui, il allait récupérer son navire, quelque soit le temps et l'énergie qu'il faudrait mais il y arriverait. Il était le seul capitaine du Pearl.

Pour le moment s'était tout ce qui comptait pour le capitaine Jack Sparrow : le Black Pearl. »

FIN

fou

arme à feu employées aux 16ème et 17ème siècles, espèce de « fusil ».

Réponse aux review :

Ly : je renouvelle mes remerciements. Et je te rassure, ton review ne m'a pas vexé et je le trouve très constructif. En contre partie, si tu veux, quand je reviewvrai tes fics, je veux bien me montrai un peu plus critique. Désolé, mais j'ai toujours peur de vexé si je me montre trop critique. Note à toi je laisse le choix (quoique je ne t'ai toujours pas pardonné pour le Black Pearl ;)). Bon, je vais te répondre point par point, sorry si je me répète.

Merci pour le compliment, bien écrite, ça fait plaisir. Mais je te dois la vérité : je me fais corriger par ma sœur qui est plus douée en français. Bon, problème perso que je ne développerai pas ici. Mais je ne suporterai pas une fic avec trop de fautes, j'aurai l'impression de ne pas respecter les lecteurs, tu comprends ? Mais bon, il doit en rester quand même quelque part.

Bon, encore merci. Mon but n'était pas de faire dans le dramatique. Mais je tenais aussi à développer ce point qui reste noir dans le film. Et qui pourtant est quand même important (du moins à mes yeux). Je ne voulais pas être dramatique, car le perso n'est pas du genre à se suicider. Mais je ne voulais pas m'éloigner d'un perso que j'apprécie au plus haut point et que je soupçonne du joué au fou.

Bon, quand au manque d'action (là je vais me répéter, je le sens), je ne suis pas une fan de l'action. J'aime bien lire des histoires à action mais pour ce qui est de l'écrit, je suis plutôt …. psychologique. Ce qui m'intéresse vraiment c'est ce que ressent le perso. De plus, il est seul sur une île, je ne vois pas ce qui pourrait lui arriver. Surtout si on ne veut pas tomber dans la parodie et l'humour lourd. À mon sens du moins. De plus l'histoire est finie après ce 3ème chap., le reste il suffit de regarder le film ;).

Merci de me dire que j'ai du talent et pour les reviews pareille, je n'en laisse que quand je trouve la fic géniale et bien écrite. Sinon, je te renvoie le compliment : tu as du talent et c'est toujours un plaisir de lire tes fics. Et en général, sauf certaine exception, je ne suis pas rancunière (la preuve je te répond en double !).

Heureuse que la pensée t'est plu. Ça m'est venu à l'esprit un jour comme ça et je l'ai trouvé tellement vrai que je m'en suis souvenue et que j'ai eu envie de faire partager à plusieurs personnes. Bon, elle doit sûrement être un peu travaillée, non ?

J'espère que ce chap. t'a plu. Tu peux me laisser un review encore, ça me ferai plaisir d'avoir tes impression sur la fin de mon histoire.

Tu peux me tutoyer tout le temps. On est presque copine, non ? Si tu veux, on peut correspond par mail pour échanger nos idées et impression sur les fics ou sur le monde passionnant de LOTR. Enfin, merci pour tout. (Aussi long que ta critique) À la prochaine. Big kiss.

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