Titre : « Le Mystère Derrière Le Miroir »

Auteur : LaMartienneElfique

Disclamer : Les personnages du Phantom de l'Opera ne sont pas à moi, ils sont à Gaston Leroux. Mon but n'est pas de faire de l'argent, je fais ça pour mon propre plaisir car j'adore écrire des histoires. Merci. Bonne Lecture !

Résumé : Viktor Hamilton vient d'acheter l'ancien Opera Populaire à Paris. Il y déménage avec sa fille Anna et avec l'intention de rouvrir les portes du théâtre.

Note : Cette histoire est basée sur le film de Joel Schumacher. Le Phantom est donc celui de Gerard Butler. Autre précision, dans ce fic, le Phantom ne retourne pas avec Christine alors si vous êtes de ceux qui croient que le Phantom ne peut pas avoir d'autre amour qu'elle, je ne vous recommande pas de lire cette histoire.

CHAPITRE 1 : « Le Nouvel Opéra Populaire »

Il y avait à peine une année de cela, un théâtre au cœur de Paris avait prit en flammes. Les deux directeurs de l'époque avaient restauré l'endroit pour ensuite le vendre en échange d'une petite fortune, question de renflouer leur portefeuille avant de se lancer dans une autre branche du domaine des affaires.

Ce fut un duc au nom de Viktor Hamilton qui acheta la propriété quelques mois plus tard et maintenant que septembre approchait et qu'il avait vendu sa maison à l'autre bout du pays, il allait y emménager avec sa fille unique de vingt ans, Anna. Margaret Hamilton, sa femme, était décédée en mettant au monde son seul enfant. Ainsi, Viktor fut seul à élever sa fille en Angleterre. Toutefois, tout dans ce pays lui rappela sa défunte épouse. Il déménagea donc en France alors que Anna n'avait que deux ans à l'époque.

Depuis, ils vécurent dans ce pays toute leur vie. Viktor travaillait en tant que chef d'orchestre dans l'espoir de pouvoir un jour diriger son propre théâtre. Il avait donc saisit l'occasion de devenir le propriétaire du célèbre Opéra Populaire de Paris lorsqu'il avait appris par un ami que celui-ci était à vendre.

Pour sa part, Anna n'était ni emballée, ni ennuyée avec l'idée de déménager. Tant et aussi longtemps qu'elle pouvait jouer du violon, rien ne la dérangeait. Elle jouait depuis qu'elle était toute petite. Son père l'avait intégré dans son orchestre alors qu'elle n'avait que six ans. Dès son plus jeune âge, elle s'avait découvert une passion pour la musique. Rien de très étonnant avec le père qu'elle avait, mais ce n'était pas que ça. Il y avait quelque chose qu'il lui plaisait par-dessus tout dans la musique. À chaque fois qu'elle entendait une note, son esprit se détendait. Elle avait la sensation que son âme était plus légère. Grâce à la musique, elle extériorisait ses émotions.

« Nous y sommes. » Annonça Viktor tandis que la calèche ralentissait.

Le cocher vint ouvrir la porte de la carriole. Monsieur Hamilton sortit le premier et tendit la main à sa fille. Dans sa somptueuse robe bleue foncée, Anna descendit les deux marches de la calèche.

« L'établissement a été restauré, mais comme il est inactif depuis deux mois, il va falloir lui redonner son allure d'autrefois avant la réouverture. »

« J'imagine que cela va prendre un peu de temps ? » Demanda Anna à son père.

« À peine une semaine, mon enfant. Les ouvriers débutent leur travail dès demain. Mais en attendant, tu peux aller te choisir une chambre. »

Anna grimpa les escaliers jusqu'à la grande porte d'entrée. Tournant la poignée dorée ronde, elle entra dans l'immense hall de L'opéra Populaire. L'endroit était assez poussiéreux, mais en bon état. Un autre escalier se trouvait devant elle. Anna monta lentement les marches en évitant de toucher la rampe, devenue grise à cause de la saleté. Elle se promena dans quelques couloirs avant de trouver ce qui autrefois devait être les quartiers des directeurs du théâtre.

Dans la première chambre où elle entra, Anna découvrit une grande pièce tapissée où gisaient de nombreux bouquets de fleurs mortes dans des vases sur les bureaux. Tout au fond de la chambre se trouvait un immense miroir. Anna pouvait y voir son corps en entier en se tenant debout devant lui. Cependant, elle trouva l'ambiance de la pièce assez morbide. Touchant une rose rouge séchée, Anna vit les pétales de cette dernière tomber en morceaux dans sa main. De plus, le miroir était un peu trop imposant à son goût. Si elle restait dans cette chambre, elle allait avoir peur de sa propre ombre à chaque fois qu'elle y entrerait.

Ainsi, Anna quitta cette pièce et se dirigea vers la prochaine chambre. Celle-ci était plus petite, mais il n'y avait ni fleurs morte, ni grand miroir. Un lit baldaquin se trouvait au milieu de la pièce et une grande commode en bois était collée sur le mur du fond. Anna s'assit sur le grand matelas, l'air satisfaite.

« C'est celle que tu veux ? » Interrogea Viktor, se tenant sur le seuil de la porte.

Anna acquiesça d'un signe de la tête.

« L'autre est bien plus grande. » Remarqua-t-il.

« Je préfère celle-ci. »

« Comme tu veux. Je demanderais au cocher de venir déposer tes bagages ici. Le dîner sera prêt vers 19h00, j'enverrai quelqu'un te quérir. »

Quelques minutes plus tard, un homme habillé de noir avec un chapeau melon entra dans la nouvelle chambre de Anna. Il y déposa ses valises. Elle le remercia et commença à déballer ses affaires puis à s'installer tranquillement.

Vers 19h00, quelqu'un vint frapper à sa porte. Anna cessa sa lecture pour aller ouvrir. Une dame de l'âge de son père se tenait debout devant elle, habillée de couleurs sombres et les cheveux tressés.

« Bonjour Miss Hamilton. Je me nomme Madame Giry, je suis la directrice de la troupe de ballet de l'Opéra. Votre père m'envoie vous chercher pour le dîner. »

« Enchantée de faire votre connaissance. Dites à mon père que j'arrive tout de suite. » Répondit poliment la jeune femme.

Cependant, lorsque Anna sortit de sa chambre pour se diriger vers la salle à manger, elle réalisa qu'elle ignorait le chemin pour s'y rendre. Ce n'était toutefois pas un problème pour elle. Ayant un sens de l'aventure et une grande curiosité, de se promener et d'explorer les corridors de l'Opéra avait quelque chose d'intrigant pour Anna. D'un pas décidé, elle se mit alors à se risquer à travers les étages.

Dix minutes plus tard, Anna trouva enfin la salle à dîner où son père l'attendait impatiemment. En entrant, la porte grinça, faisant ainsi passer son entrée retardée moins subtile. Viktor Hamilton attendit que sa fille soit assise avant de la regarder.

« Tu es en retard. As-tu eut de la difficulté à trouver ton chemin ? »

« En effet. Je m'en excuse. »

« Ce n'est rien. » Répondit son père, piquant un morceau de viande avec sa fourchette dans son assiette de porcelaine.

« J'aime beaucoup cet endroit, c'est très mystérieux. » Dit Anna, enthousiasme.

« Ne vas pas jouer aux aventurières avant que les travaux soient achevés, c'est dangereux, tu m'as bien compris ? »

« Oui, père. » Soupira Anna.

Viktor avait toujours surprotégé sa fille. D'aussi loin qu'elle se souvienne, son père avait toujours été là derrière elle. D'un certain côté, elle se comptait chanceuse d'avoir un père si bienveillant envers elle, mais d'autre part, Anna avait parfois l'impression de ne pas être libre. Son père prenait la plupart des décisions pour elle. C'était un peu comme s'il prenait toujours Anna pour une petite fille. Certes, elle était un peu insouciante, mais elle restait prudente la plupart du temps.

Le dîner prit fin et Anna retourna dans sa chambre pour dormir. Le plancher craqua sous ses pieds alors qu'elle se rendait dans son lit. Elle éteignit la chandelle près de son oreiller après avoir enfilée sa robe de nuit et tomba dans un profond sommeil sans rêve.

Le lendemain matin, Viktor vint cogner à la porte de sa fille pour lui prier de se lever et de le rejoindre rapidement dans le hall. Anna s'habilla à la hâte, revêtant une légère robe blanche et s'en alla en direction du hall de l'Opéra. Alors qu'elle descendait le grand escalier, Anna se figea sur place. Son père était présent dans le hall, accompagné de Madame Giry et d'un jeune homme mince aux cheveux châtain.

« Anna ! Te voilà enfin ! » S'exclama Monsieur Hamilton en voyant sa fille en haut de l'escalier principal.

Faisant un sourire forcé, Anna descendit les marches qui restaient et s'approcha de son père qui lui tendait la main. Serrant la main de Anna, Viktor l'emmena vers le jeune garçon qui se tenait fièrement devant elle dans son habit marron.

« Je présume que tu te souviens de ce galant gentlemen ? » Lui dit son père, déposant la main de sa fille dans celle du jeune homme.

« Je suis ravie de te revoir, Philippe. » Mentit Anna en abaissant la tête.

Philippe Sheridan était un aristocrate prétentieux devenu riche à la suite de l'héritage d'un défunt oncle il y avait de cela cinq ans. Ce dernier se trouvait très haut dans l'estime personnelle de Viktor Hamilton depuis qu'il l'avait rencontré il y avait trois ans. De plus, il avait bien évidemment jeté son dévolu sur Anna et tentait de la séduire depuis un certain temps déjà.

Naturellement, comme tout homme qui accorde trop d'importance à sa propre personne, Philippe était d'une compagnie des plus ennuyantes de tout Paris. La majorité de ses conversations tournaient autour de ses derniers exploits et des rencontres qu'il avait fait récemment. Certes, il était bien gentil et très intelligent, mais totalement inintéressant. Anna croyait également qu'il avait apprit à jouer du piano uniquement pour l'impressionner.

« Tout le plaisir est pour moi. » Répondit-il, donnant un doux baiser sur la main de la jeune femme.

« Bon, je vais vous laisser. J'ai des choses à régler avec Madame Giry. »

Sur ce, Monsieur Hamilton et Madame Giry disparurent derrière une grande double porte, laissant Anna à son triste sort.

« Cela faisait trop longtemps depuis notre dernière rencontre. »

« En effet. » Répliqua distraitement Anna.

Philippe lui offrit son bras et l'invita à aller faire une promenade dans les rues de Paris. Anna n'eut d'autre choix que d'accepter. Ils sortirent ainsi de l'Opéra Populaire pour aller marcher paisiblement à l'extérieur. Le temps était un peu nuageux, mais l'air n'était pas trop frais.

« Tu dois avoir fait un long chemin pour venir jusqu'ici ? » Remarqua Anna.

« Justement, non. Je voulais te l'annoncer plus tard, mais comme tu en parles, je vais te le dire… J'ai acheté une maison à Paris, à peine à dix pâtés de maisons de l'Opéra Populaire. »

« Vraiment ? » Demanda Anna, sentant son dernier repas remonter dans son estomac.

« Oui. Il faut dire que j'ai eu beaucoup de chance. Le propriétaire vendait la maison à un prix fou, mais comme tu le sais, j'ai beaucoup de moyens. Je compte donner une réception pour la pendaison de crémaillère dans deux semaines. »

« C'est une très bonne idée. »

« Je trouve aussi. C'est étonnant à quel point je peux me surprendre moi-même. »

Anna ne répondit rien, espérant que Philippe allait marcher un peu et cesser de converser avec elle, mais il n'en fut rien.

« Ainsi, nous allons pouvoir nous voir plus souvent et je compte venir te voir jouer du violon lors de la première représentation. J'ai réservé une loge déjà. »

« Mon père t'as réservé une place ? » S'étonna un peu Anna.

« En effet ! Dans un des balcons de l'Opéra même. »

« Quelle chance. » Répondit Anna, essayant d'y mettre de la conviction.

En rentrant à l'Opéra vers midi, Anna remercia Philippe pour sa compagnie durant l'avant-midi et alla retrouver son père. Ce dernier semblait légèrement contrarié. Quelque chose n'allait peut-être pas comme il le voulait.

« Est-ce que tout va bien, père ? » S'inquiéta-t-elle.

« Oui… Tout va bien, oui. »

Anna ne tenta pas d'en savoir plus. Il devait probablement s'agir de quelque chose concernant la gestion de l'établissement et auquel Anna n'allait rien saisir. Autrement, son père lui en parlerait sûrement ou du moins, elle osait le croire. Elle laissa son père à son nouveau titre de directeur et alla se retirer dans sa chambre lorsqu'une voix l'interpella derrière elle.

« Anna ! Attends ! »

La concernée se retourna et aperçu Philippe qui courait vers elle et se demanda ce qu'il lui voulait étant donné qu'elle venait de lui dire au revoir il y avait à peine deux minutes de ça.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » Demanda-t-elle, confuse.

« Tu as laissé tomber ça tout à l'heure. Je l'ai trouvé sur le trottoir de l'Opéra. » Expliqua Philippe en lui tendant un foulard de soie beige.

« Oh ! Merci, c'est très gentil. » Remercia-t-elle.

« Une chance que j'étais là et que je l'ai vu. »

Philippe avait tendance à en faire un peu trop. Personne n'avait besoin de l'admirer car il se mettait lui-même sur un piédestal plus haut que quiconque ne pourrait jamais le mettre. Dans toute sa vie, Anna n'avait jamais vue quelqu'un de si passionnée et imbue par sa propre personne. Si seulement il pouvait penser un peu plus aux autres, il aurait des chances d'être plus agréable. Cependant, les probabilités qu'une telle chose puisse arriver étaient très minces.

« Bon, je vais y aller maintenant, merci de m'avoir rapporté mon foulard Philippe. »

« Tu as quelque chose de prévu ? » Dit-il avant qu'elle ne puisse se retourner.

« Pas exactement. J'avais l'intention d'aller jouer un peu de violon, c'est tout. »

« Ça te dérangeait si je venais t'écouter, ça fait si longtemps que je ne t'ai pas entendu en jouer ? »

« Non, bien entendu. Tu peux venir. » Lui répondit Anna, pensant à cet instant que la prochaine fois, elle allait devoir trouver une meilleure excuse pour échapper à son soupirant.

Ensemble, ils se rendirent jusqu'à la chambre de Anna où son instrument de musique reposait dans son étui. Toutefois, alors que Anna traversait sa chambre pour aller chercher son violon, le plancher de bois craqua à nouveau et se déroba sous ses pieds. Un cri s'échappa de ses lèvres et l'instant suivant, Philippe la retenait de ses mains, l'évitant ainsi de tomber dans la pièce à l'étage inférieur.

La seconde suivante, Monsieur Hamilton et Madame Giry arrivèrent dans la chambre de Anna et virent l'accident alors que Philippe aidait Anna à remonter. Malgré sa mince silhouette, il avait une très grande force physique.

« Mon dieu ! Nous avons entendu un hurlement. Anna, est-ce que tu vas bien ? » S'alarma Viktor sur le seuil de la porte.

« Votre fille n'a rien, Monsieur. Le plancher était probablement pourri. C'est une chance qu'elle ne fut pas toute seule. Qui sait ce qui aurait pu arriver si je n'aurais pas été là. »

« Vous avez sauvé la vie de ma fille ! Je vous serai à jamais reconnaissant Monsieur Sheridan. »

Tandis que Philippe recevait les éloges de son père, Madame Giry s'approcha de Anna pour s'assurer qu'elle allait bien. Celle-ci lui répondit d'un signe de la tête nerveux. Elle était encore secouée par l'effet de surprise d'avoir pratiquement transpercer le sol de la pièce.

« Je vais faire réparer entièrement cette salle dès demain. Je crois qu'il va falloir que tu te choisisses une autre chambre ma chérie. » Déclara Viktor en donnant un coup de main à sa fille pour se relever.

Anna acquiesça puis Viktor proposa à sa fille et à son sauveur d'aller manger quelque chose pour se changer les idées. Tous deux acceptèrent l'invitation. Durant le repas, Anna resta plutôt silencieuse alors que Philippe vantait encore ses mérites à son père avant de prendre congé et de quitter.

« C'est un jeune homme tout à fait charmant. »

Anna n'entendit pas ce que son père lui dit, trop occupée à se perdre dans ses pensées.

« Anna ? Tu écoutes ce que je te dis ! » Lança son père en haussant le ton.

« Oui, pardon. »

« Tu devrais aller te trouver une nouvelle chambre au plus vite et te reposer un peu, tu as l'air exténuée. » Suggéra Monsieur Hamilton.

Sur les paroles de son père, Anna quitta la pièce et retourna dans le couloir où se trouvait la majorité des chambres à coucher ou du moins, celles qui n'appartenaient pas aux employés du théâtre. Malheureusement pour Anna, elles étaient toutes prisent hormis la première qu'elle avait visitée la veille.

« Bon, ça sera celle-là dans ce cas. » Se dit-elle à elle-même.

En après-midi, elle demanda qu'on vienne nettoyer la chambre, mettre des nouveaux draps et rideaux ainsi que vérifier la solidité du plancher. Une fois que tout sembla dans l'ordre, ses valises et ses malles furent envoyées dans sa chambre une nouvelle fois. Anna se dit que la pièce était très bien finalement sans tous ses bouquets de fleurs séchées. Un peu de décoration et elle allait être parfaite.

En soirée, Viktor passa voir sa fille pour s'assurer que tout allait bien. Cette dernière l'assura qu'il n'y avait aucun problème et que sa nouvelle chambre lui convenait à merveille. Viktor en fut ravi. Il souhaita bonne nuit à sa fille et alla se retirer dans sa chambre à son tour, mais avant, quelque chose lui revint à l'esprit.

« Au fait, ton professeur de chant est d'accord pour se déplacer jusqu'ici pour continuer à te donner des leçons. Je lui ai aussi demandé de donner des cours aux nouveaux chanteurs et chanteuses qui vont se joindre à l'Opéra pour la nouvelle production que nous allons préparer lorsque les travaux seront terminés. »

« C'est une très bonne nouvelle. Bonne nuit, père. »

« Bonne nuit mon enfant. »

Viktor referma la porte de la chambre de sa fille derrière lui, laissant ainsi Anna seule avec ses pensées. Son professeur de chant était un vieil homme bougon dans la soixantaine qui ne semblait n'avoir rien de mieux à faire que de faire des reproches à ses étudiants. Anna croyait qu'à cause de son âge, il se croyait meilleur que toute autre personne en ce qui concernait le chant. Une journée il enseignait une méthode et au cours de la rencontre suivante, il réprimandait son élève la plus douée sur sa manière de chantée. Manière que lui-même lui avait enseigné lors de la dernière séance.

Au grand jamais Anna n'avait contredit une de ses remarques, mais en faisant cela, elle ne progressait pas. Cela la rendait triste car elle adorait chanter, toutefois, elle se consolait en jouant du violon, instrument qu'elle maîtrisait à merveille. Quoi qu'il en soit, Anna s'étendit doucement sous ses couvertures, ignorant que plus d'une surprise l'attendaient le jour suivant.