John ne cessait de réfléchir aux derniers mots que lui avait dit son frère. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'il avait embrasser Teyla par contre il était très heureux qu'elle l'ai repoussé. Mais l'avait elle vraiment repoussé parce qu'elle l'aimait lui ? Ça il en doutait, Teyla ne l'aimait pas sinon il s'en serait rendu compte. Enfin c'est ce qu'il croyait. Bien sur il pouvait toujours lui demander mais si elle ne l'aimait pas il prenait le risque de se rendre ridicule mais surtout de perdre son amitié. Après ils n'oseraient plus se parler, ils seraient gênaient dés qu'ils se retrouveraient dans la même pièce et il ne voulait pas que ça arrive. « Il vaut mieux que je ne dise rien. C'est mieux ainsi, pensa-t-il, enfin… je crois. ».
Teyla se dirigeait vers la salle de sport car elle avait bien besoin de se défouler et elle espérait aussi y voir John. C'était indéniable, elle l'aimait et elle avait très envie de le voir. En arrivant elle fut ravie de voir que John était là, se défoulant sur une sorte de punching-ball.
- Major. Si vous continuez comme ça il n'y aura bientôt plus de punching-ball !
En entendant sa voix John se retourna brusquement.
- Teyla ! Que faites vous là ?
- Eh bien comme vous major. Je viens me défouler. Etes vous tenté par un combat ?
- Avec plaisir !
Ils se mirent en position de combat l'un en face de l'autre avec leur bâton à la main. Ils se défiaient l'un l'autre du regard. La détermination pouvait se lire dans leur regards. Le combat commença. Même si Teyla gardait une légère supériorité, John lui donnait du fil à retorde pour une fois. Il esquivait beaucoup de ses coups et en donnait autant que Teyla esquivait également, avec beaucoup d'agilité. Aucun des deux ne prenaient réellement le dessus. Au bout de dix minutes de combat intense ils décidèrent d'un commun accord de déclarer match nul et de se reposer. Teyla était légèrement déçu de ne pas avoir réussi à mettre John a terre, pour une fois elle ne l'aurait pas aidé à se relever mais en aurait plutôt profité.
- Eh bien major, vous étiez en forme aujourd'hui !
- Mais vous aussi Teyla ! … Non, en fait vous êtes toujours en forme, c'est moi qui exceptionnellement suis en forme.
Teyla rit à cette remarque car il est vrai que c'était la première fois que John restait debout pendant tout le combat. Un silence pesant s'installa entre eux. En regardant Teyla, John se rappela ce que lui avait dit son frère « Je l'ai embrassais… » « Elle m'a repoussée… ». A ce moment ses bonnes résolutions partirent en fumée. Il devait savoir si elle aimait Matt.
- Teyla ? euh mm…Matt m'a raconté…ce qui s'est passé…entre vous.
- Ah ! Ce fut tout ce que Teyla trouva à répondre. Elle aurait préféré qu'il l'ignore mais puisque Matt lui avait dit elle allait devoir faire avec. Et alors ? demanda-t-elle.
- Il m'a dit que vous l'aviez repoussé et comme c'est mon frère je…enfin j'aimerais savoir pourquoi !
- Parce que je l'aime beaucoup trop pour le faire souffrir.
John n'en revenait pas son frère c'était trompé, Teyla l'aimait !
- Mais pou…pourquoi le feriez vous souffrir si vous l'aimez.
- Non Major vous n'avez pas compris. Je l'aime beaucoup mais je ne suis pas amoureuse de lui et je ne veux pas le faire souffrir en lui donnant de faux espoirs.
Tout à coup John fut soulagé. Elle ne l'aimait pas ! Mais il ne devait pas trop se réjouir pour autant. Certes elle n'aimait pas Matt mais ça ne voulait pas dire qu'elle l'aimait lui.
- Au début je croyais l'aimer lui mais je me trompais. Maintenant j'ai compris que ce n'est pas pour lui que mon cœur bat.
En disant ça, Teyla regardait John intensément essayant de lire dans ses yeux, d'y découvrir le moindre petit signe qui lui montrerait que lui aussi l'aimait. Mais John gardait un visage fermait et ne laissait paraître aucune émotion. Les derniers mots de Teyla l'avaient secoué. Elle aimait bien quelqu'un mais ce n'était pas Matt. « Qui alors ? se demanda-t-il » Au bout de quelques instants, Teyla se résigna, il ne l'aimait pas sinon il aurait réagit. Elle baissa les yeux, essayant de retenir ses larmes, puis ramassa ses affaires et partit rapidement. John était encore sous le choc de ce qui venait de se passer si bien qu'il ne s'aperçut que Teyla était partie qu'au bout de plusieurs minutes. A ce moment là, il se leva comme un zombie et se dirigea vers sa chambre.
En chemin il croisa Mckay. Celui-ci le salua gaiement et s'apprêter à engager la conversation lorsqu'il se rendit de l'état de John.
- Major ! Vous allez bien ? demanda-t-il commençant à être inquiet du peu de réaction du Major, qui c'était tout de même arrêter lorsque Rodney en avait fait de même.
Voyant que le Major ne réagissait toujours pas, il le prit par les épaules et le secoua d'abord légèrement puis plus fortement pour arriver à le faire émerger et aussi parce qu'il trouva ça très amusant. Pour une fois il avait une sorte d'avantage sur le Major alors autant en profiter pour se venger de toute les fois où le Major Sheppard l'avait embêté.
- Mais arrêter de me secouer comme un poirier Mckay !
- Désolé mais vous ne réagissiez pas alors je commençais à me poser des questions sur votre état de santé mental.
- C'est plutôt moi qui devrait me poser des questions sur le votre !
- Mais moi je ne me ballade pas comme un mort vivant dans la cité !
- Je pensais à quelques choses c'est tout !
- Eh bien ! Ca devait être rudement intéressant ce à quoi vous pensiez. Ou peut-être devrai-je dire à qui vous pensiez ?
- Ne dites pas de sottise Rodney !
- Voyez-vous je crois que je n'ai jamais dit quelque chose de plus intelligent, ce qui, me connaissant, et pourtant difficile à croire !
Rodney parti sourire d'avoir réussi à piéger John. Celui-ci était resté sans voix devant la perspicacité de
Mckay. Qu'aurait-il pu répondre à ça de toute manière ? Nier n'aurait servi à rien, Mckay est beaucoup trop têtu ! Sur ce John repris son chemin en direction de sa chambre.
