Cette fois John partit pour de bon vers la salle de contrôle. C'était le branle-bas de combat, tout le monde s'activé dans tout les sens et John eu un mal fou à rejoindre, sans se faire écraser, Elisabeth, Teyla et Rodney qui discutaient tous les trois du déroulement de l'évacuation.
- Dr Weir que se passe-t-il ? demanda John aussitôt arrivé.
- Trois vaisseaux ruches sont en orbite au dessus de la cité. Il ont déjà endommagé plusieurs partie de la cité. Nous n'avons pas le temps de trouver un moyen de défense alors je préfère faire évacuer la cité.
- On partira avec le cristal qui permet d'accéder d'ouvrir un vortex vers la Terre au cas où les Wraiths arriveraient à prendre la cité et cela nous permettra aussi de garder une chance de retourner sur Terre, ajouta Rodney à sa manière pessimiste habituel.
- Bien, répondit John. En arrivant j'ai vérifier que toutes les entrées étaient sécurisées et c'est le cas alors je pense que maintenant le mieux serait de faire un tour dans la cité pour vérifier que tous le monde à évacuer.
- Bien alors allez-y avec Teyla, ordonna Elisabeth. Quand nous seront sur que la cité a été entièrement évacuée nous partirons aussi.
Aussitôt Teyla et John partirent patrouiller dans la cité sans pour autant trop s'éloigner de la salle de la porte. Ils ne savaient dans combien de temps les Wraiths décideraient d'envahir la cité. Ils avaient donc intérêt à être prêt de la porte pour ne pas se retrouver coincé. Pendant ce temps les Dr Mckay et Weir s'occupaient de l'évacuation des premières personnes arrivées dans la salle. Il y en avait déjà beaucoup car à l'annonce de l'arrivée des Wraiths personne n'avait traîné. Rodney se dirigeait vers la console pour ouvrir la porte lorsqu'il entendit quelqu'un hurler.
- Alors vous l'ouvrez cette porte où vous attendez que les Wraiths arrivent ?
Il n'eu aucun mal à reconnaître la voix du Dr Kavanagh qui se tenait devant la porte, en tête de tous le reste du personnel. Rodney s'était arrêté dans sa démarche mais le Dr Weir, qui avait tout entendu, lui fit signe d'ouvrir la porte, puis elle s'avança sur le petit balcon qui donnait sur la salle de la porte.
- Dr Kavanagh ! Venez en salle de contrôle immédiatement, dit-elle fermement.
- Il en est HORS DE QUESTION. Dés que la porte s'ouvre je pars sur le site Alpha.
- Et moi je vous conseille de venir parce que si vous allez sur le site Alpha une menace tout autre que les Wraiths mais tout aussi terrifiante vous attend. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?
La voix d'Elisabeth tremblait sous la colère. Tout le monde s'était figé sur place en entendant Elisabeth crier, et à présent tous les regards étaient braqués sur elle et sur le Dr Kavanagh pour voir sa réaction. Celui-ci fulminait mais n'avait pas envie de se donner en spectacle devant tous ses collègues, ainsi il décida de monter voir le Dr Weir. La porte s'ouvrit à ce moment là ce qui rappela à l'ordre tous les esprits qui pour le moment suivaient l'altercation entre Weir et Kavanagh. Un premier flot de scientifique passa la porte suivi de quelques militaires qui devaient assurer la viabilité du site Alpha. Pendant ce temps Elisabeth et le Dr Kavanagh étaient entrés dans le bureau de cette dernière.
- Dr Kavanagh, j'apprécierais qu'à l'avenir vous ne discutiez pas mes ordres, cria-t-elle toujours sous la colère de leur précédente altercation.
- Je n'obéirais jamais à une femme aussi inconsciente et bornée que vous, lui cracha-t-il à la figure alors qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle.
- Comment pouvez-vous dire une telle chose ? Je fais ce que je crois le mieux pour le sécurité des hommes et femmes qui sont sous mon commandement alors si vous n'êtes pas content vous n'avez qu'à partir, répliqua-t-elle aussi violemment.
A présent leur visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Tout deux se défiait du regard quand tout à coup, sans qu'ils rien préméditaient, Weir et Kavanagh comblèrent le peu d'espace qui les séparaient et s'embrassèrent passionnément. La colère que tout deux avait emmagasinait disparu en à peine une seconde pour laissa place à leur désire. Mais au bout de quelques minutes Elisabeth prit conscience de se qu'elle faisait et repoussa brusquement Kavanagh.
- Oh mon dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait !
Elisabeth se laissa tomber sur la chaise qui se trouvait le plus prés d'elle.
Un silence pesant s'installa dans la pièce. Aucun des deux n'osait se regardait plus par peur de recommençait que par honte. Cependant au bout de quelques minutes le Dr Kavanagh s'approcha d'Elisabeth et s'agenouilla devant elle.
- Elisabeth, je ne regrette pas ce que j'ai fait. Je vous aime ! cria-t-il
- Mais taisez-vous ! Je n'ai pas envie que tout le monde le sache !
Elle n'en revenait pas. Kavanagh lui dit qu'il l'aime et la première chose qu'elle trouve à dire c'est « taisez-vous ». « Y a vraiment un truc qui cloche chez moi, pensa-t-elle ». Elle croisa le regard de Kavanagh, qui était toujours à genoux devant elle, et sans qu'elle sache pourquoi elle eu de nouveau une irrésistible envie de lui sauter dessus, si bien qu'ils se retrouvèrent en moins de deux secondes tous les deux par terre allongé l'un sur l'autre.
Dix minutes plus tard, le Dr Weir et le Dr Kavanagh ressortirent du bureau. Rodney, qui attendait de voir ressortir Kavanagh à genoux pour rigoler cinq minutes, fut très surpris de les voir rire ensemble. Kavanagh n'avait pas du tout l'air de quelqu'un de traumatisé ni même en colère. Il semblait plutôt heureux compte tenu de l'attaque imminente des Wraiths. Lui et le Dr Weir se dirigèrent vers Rodney qui les regardait bouche bée et les yeux écarquillés depuis qu'ils étaient sortis du bureau.
- Eh bien Rodney ! Vous voulez gober les mouches, lui dit Cavanagh en rigolant alors que lui et Elisabeth arrivaient à sa hauteur.
Aussitôt Rodney referma sa bouche mais ne cessa pas pour autant de les observer. « J'ai raté un épisode, se demanda-il » lorsqu'il entendit Cavanagh dire qu'il partirait en dernier avec le Dr Weir. Cependant il jugea préférable d'éclaircir se mystère plus tard et de se remettre au travail pour évacuer la cité.
Pendant ce temps, le Dr Beckett aidé de quelques infirmière et militaires s'efforçait de faire évacuer les patients et d'emmener le plus d'équipement médical possible. Matthew était, comme il l'avait demandé, le dernier à être évacué. Les infirmières et les soldats portaient les mallettes contenant l'équipement médical tandis que Carson, par mesure de précaution, soutenait Matt pour qu'il marche. Celui-ci avait eu beau protester et dire qu'il se sentait parfaitement capable de marcher tout seul, le Dr Beckett n'avait pas cédé. Cinq minutes plus tard ils atteignirent la salle de la porte. Matt parcouru du regard toute la salle dans l'espoir d'apercevoir Elsa mais il ne la vit nulle part.
- Dr Beckett, pourriez-vous me lâcher que j'aille parler au Dr Weir ?
- Pourquoi voulez vous lui parler ? On va partir dans deux minutes.
- Je vous promets que je suis de retour pour partir.
Finalement Carson le lâcha et Matt se rendit aussi vite que son corps le lui permettait voir le Dr Weir.
- Dr Weir ? Est-ce que vous avez vu le Dr Sevin ? Est-ce qu'elle a déjà passé a porte ?
- Non je ne crois pas. Mais elle ne devr…
Elisabeth n'eu pas le temps de finir sa phrase que Matthew partait déjà en courant en direction du labo d'Elsa.
