Bonjour! Voilà le deuxième chapitre de ma fic, sur lequel j'ai effacé beaucoup plus que pour le premier chapitre!
J'essaie de montrer Hermoine sous un nouveau jour, j'espère que ça va vous plaire!
En tout cas, voilà la suite, juste après les reviews!
Annabanana-the-cold : Merci pour tous ces supers compliments! J'espère que tu aimeras autant le deuxième chapitre que tu as aimé le premier! Au fait, je te suit infiniment reconnaisante de m'avoir dit comment changer et accepter les reviews anonymes! Je ne le savait pas! ;) Bizes+.
Maryange : Contente que tu aimes autant! Ça fait toujours plaisir! Je vais t'envoyer un mail juste après avoir posté! Voilà la suite, laisses-moi tes commentaires!
Audrey : Rebonjour! Je vois qu'on fréquente les mêmes sites! Pas obligée de lire deux fois! ;)
HermRulz
Et Wala! Voici le deuxième chapitre intitulé :
On ne perd pas de temps!
Ce matin-là, Hermione se préparait avec une attention particulière due à l'importance de la journée. Les vacances étaient en effet terminées et le Poudlard express partirait à onze heures précises, comme à l'habitude.
La raison pour laquelle Hermione se préparait avec tant de soins était simple; elle voulait montrer à tous et à chacun qu'elle n'était plus pareille à l'an passé, qu'elle avait changé, et pour le mieux. Elle appliquait donc les conseils maquillage qui lui avaient donnés Caroline des semaines auparavant, et elle y réussissait fort bien.
Sa garde-robe était maintenant complètement renouvelée et c'est pourquoi l'étudiante n'eut aucun mal à dénicher une jupe courte noire et une blouse blanche de son placard. S'habiller sexy était devenu pour elle aussi naturel que de respirer. Après avoir enfilé la jupe, elle ajusta la blouse en y faisant, ce qui mettait sa non négligeable poitrine en valeur. Elle ajouta à cet assortiment de hautes bottes en cuir noir et une paire de boucles d'oreilles en argent. Le tout lui donnait un air de collégienne sexy, tout à fait le style recherché pour cette journée.
Elle sourit en imaginant l'air que feraient Ron et Harry en la voyant. « Eux aussi doivent avoir changé, j'ai hâte de voir quels mecs sexy ils sont devenus », pensa-t-elle.
Hermione descendit à la cuisine sans se regarder une dernière fois dans la glace, sachant pertinemment que son look était parfait. (N/A : Elle a pris confiance en elle la p'tite Herm'!) Elle salua sa mère et son père de son plus beau sourire et s'installa à table pour engloutir son petit-déjeuner en un temps record, vu l'heure déjà tardive. Son père lui jeta un coup d'œil étonné, mais ne fit aucun commentaire sur la tenue de sa fille. Il avait escompté que le nouveau look d'Hermione était passager et que ses habitudes vestimentaires reviendraient en même temps que l'école. Ses espoirs avaient étés vains, car elle n'avait aucunement l'intention de redevenir la « Hermione moche », comme elle l'appelait.
Quelques minutes plus tard, la petite famille se trouvait devant le mur de briques qui séparait les voies 9 et 10. La mère d'Hermione était en pleurs, comme à chacun des départs de sa fille pour l'école, mais ils durent abréger les adieux car le train partait dans moins de dix minutes. Elle embrassa une dernière fois ses parents et ferma les yeux pour franchir la barrière de la voie 9 ¾. Lorsqu'elle les rouvrit, elle ne put s'empêcher de sourire à la vue de son univers familier. Elle se sentait beaucoup plus chez elle dans le monde magique et elle était heureuse d'y être de retour.
Tout en jetant des regards de tous les côtés pour essayer d'apercevoir ses amis, Hermione se hâtait de rejoindre l'avant du train. Elle avait un compartiment réservé grâce à son tout nouvel insigne de préfète en chef. Elle avait mérité cet honneur pour s'être merveilleusement acquitté de son devoir de préfète et elle comptait exécuter ce nouveau travail avec autant de zèle que le précédent. Un instant après avoir eu cette idée, elle songea soudainement que l'on qualifiait souvent les préfets de nuls et qu'on les trouvait rarement branchés. Comme son look et son insigne étaient pour le moins que l'on puisse dire en contradiction, Hermione réfléchissait à ce qui était rapidement devenu un dilemme de conscience…
Toute à ses pensées, la Gryffondor sursauta lorsque la porte du compartiment s'ouvrit. Elle se leva lorsqu'elle s'aperçut que c'était ses deux meilleurs amis qui venaient d'entrer.
Pendant une fraction de seconde, les trois adolescents de détaillèrent de la tête aux pieds. Apparemment, ce que les garçons voyaient était des plus séduisants, car ils avaient tous deux les yeux exorbités. Hermione, par contre, se surprit d'être déçue dans ses attentes. Harry et Ron avaient grandi, certes, mais leur visage d'home était contredit par une expression immature, enfantine même et ils s'habillaient toujours comme lorsqu'ils avaient treize ans.
Hermione ne laissa pas ces quelques détails obscurcir sa joie et elle leur sauta dans les bras en s'écriant :
- Vous m'avez manqué les gars!
- Toi aussi tu nous as manqué Hermione.
- Mais tiens, dit Ron d'un ton faussement surpris, tu es dans le compartiment réservé aux préfets en chefs, c'est fou ce que je suis surpris!
- Ouais, on ne s'attendait vraiment pas à ça, renchérit Harry.
Hermione leva les yeux au ciel, consternée que sa réputation la précède, même avec ses amis.
- Bon les gars, c'est pas que je veuille vous jeter dehors, mais le train va bientôt démarrer et j'ai des obligations de préfète en chef qui m'attendent, (ce qui était totalement faux) dit-elle en les poussant dans le dos. Harry et Ron lui lancèrent un dernier regard étonné et s'en allèrent sans demander leur reste.
Hermione s'affala sur la banquette, exténuée par cette brève entrevue. Elle se releva par contre en un instant lorsqu'elle entendit le déclic significatif d'une porte qui s'ouvre, celle de son compartiment en l'occurrence. « C'est sûrement l'autre préfet en chef », se dit-elle. Elle eut tout juste le temps de s'appuyer nonchalamment sur le rebord de la fenêtre avant de constater l'identité du nouvel arrivant.
Malefoy.
Évidemment.
Ce dernier la détailla rapidement et une étincelle parut s'allumer dans ses yeux pourtant d'acier.
- Granger, dit-il calmement.
- Malefoy, répliqua-t-elle sur le même ton.
Elle avait eu des pensées meurtrières à l'adresse de Dumbledore qui semblait s'amuser à lui pourrir la vie en lui flanquant son pire ennemi comme partenaire. « Un pire ennemi sexy », remarqua-t-elle, « mais un pire ennemi tout de même ».
Drago Malefoy, septième année à Serpentard, était en effet réputé pour ses nombreuses conquêtes d'un soir. Aussi séduisant qu'arrogant, il portait des jeans noirs, une chemise grise entrouverte et il affichait son habituel air supérieur, sans compter son regard qui semblait dire : « Je suis immensément beau et je le sais ».
Malefoy s'assit tranquillement sur une banquette et Hermione en fit de même en face de lui. Il la regarda pendant un long moment avant de lui demander :
- On joue à la collégienne délurée?
- Ça te plairait?
- Jamais avec une sang-de-bourbe Granger. Ça risquerait de souiller mon sang tout ce qu'il y a de plus pur. Cependant, si tu ne charges pas trop cher, Crabbe et Goyle seraient probablement intéressés. Pas de danger quant à la pureté de leur sang, je crois qu'ils avaient tous deux un quelconque parent ayant de gènes de singe, vu leur quotient intellectuel.
Hermione ne savait trop quoi penser de Malefoy. Après tout, il venait de la traiter de sang-de-bourbe, et d'insinuer qu'elle se prostituait, mais il venait d faire de l'humour, un exploit de sa part, et ce aux dépens de ses deux meilleurs amis. Elle décida de poursuivre la « conversation » sur le même sujet :
- Et si on parlait du célèbre Malefoy qui s'est tapé la moitié des filles de Poudlard et qui compte probablement se faire l'autre moitié cette année?
Malefoy eut une drôle de réaction. Un expression de douleur naquit sur son visage pendant un instant, mais il se recomposa un masque d'indifférence avant de dire, tout en se relevant de son banc :
- Granger, si on est pour collaborer tout l'année scolaire, on ferait mieux d'arrêter de se lancer des vannes et de se respecter un minimum.
- On se demande qui a commencé! Dit Hermione d'un ton ironique, en se levant à son tour, les yeux brillants de colère.
- Peut-on faire une trêve? Demanda Malefoy dans un effort surhumain pour être civilisé.
- Bien sûr et comment concluons-nous cet accord? Demanda la Gryffondor en s'approchant du jeune homme d'un pas.
- Aucune idée, dit-il en s'approchant à son tour.
Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et se regardaient intensément dans les yeux, une expression de désir presque clairement visible sur le visage.
Comme s'ils voulaient que l'un cède avant l'autre, malgré leur désir, aucun des deux ne fit un geste pour abolir la maigre distance qu'ils conservaient entre leurs visages. Hermione se mordit la lèvre inférieure d'un air diablement sensuel, et finalement, Malefoy craqua.
Il posa doucement ses lèvres sur celles d'Hermione, qui croyait plutôt que Malefoy serait brutal. C'était tout le contraire. Il était doux et caressait Hermione comme jamais elle ne l'avait été, ce qui rendait la chose plus affolante encore. Elle ne put s'empêcher de répondre à ce baiser, et d'ouvrir la bouche lorsqu'elle sentit qu'il insistait pour y forcer le passage. Malefoy embrassait comme un Dieu, et ils ne se séparèrent que lorsque le besoin d'air se fit pressant.
Les deux adolescents se regardèrent fixement pendant un instant qui sembla durer l'éternité, et Hermione se décida finalement à briser le silence pour dire :
- Marché conclu Malefoy, on fait une trêve…
Et voilà! Fin du chapitre 2! Je ne sais pas vraiment s'il est plus long que le dernier, mais il a été plus difficile et plus amusant à écrire!
À la suite, pour ceux qui la veulent!
Commentaires s'il vous plaît!
