Une tempête de neige s'abattait férocement sur Hogwarts au plus grand désespoir des étudiants. Elle les empêchait de se rendre à Hogsmeade et de profiter de leur liberté retrouvée. En effet, depuis la fin de la guerre, les sorties étaient libres, les contraintes de sécurité ayant été abandonnées car aucune attaque de Mangemorts n'était plus à craindre.
Dans la salle commune des Gryffondors comme partout ailleurs dans le château, les jeunes sorciers prenaient leur mal en patience espérant au fond d'eux-mêmes que le temps finirait par se calmer avant la fin de la journée. Certains lisaient, d'autres bavardaient, d'autres encore faisaient tout simplement leurs devoirs.
Harry et Ron, quant à eux, jouaient aux échecs comme à leur habitude, tandis qu'Hermione, lovée confortablement dans un fauteuil près du feu, lisait tranquillement… Jamais depuis longtemps, peut-être même depuis le début de la guerre, elle ne s'était sentie aussi bien. Elle était en paix avec elle-même, elle se sentait en harmonie avec le monde extérieur, bref elle se sentait heureuse.
Tout à coup, une main s'agita devant ses yeux. Elle abaissa son livre pour découvrir le visage souriant de Ron, agenouillé près d'elle.
« Alors on revient parmi nous » la taquina le rouquin. « Tu veux faire une partie d'échec ? »
Hermione lut l'espoir dans les yeux de son meilleur ami. Elle ne connaissait que trop bien ce regard…Ron espérait plus d'elle qu'elle ne pourrait jamais lui accorder. Elle aimait Ron, tout comme Harry d'ailleurs, c'était là tout le problème, pour elle, ils étaient comme frères. Comment réussirait-elle à faire comprendre à Ron que ce qu'il espérait n'arriverait jamais ?
Hermione referma son livre brusquement, se leva d'un bond, réajusta la précieuse écharpe, cadeau de Caius, qu'elle portait désormais en permanence. Elle attrapa son sac plein à craquer et remercia Ron d'un geste de la main tout en se dirigea vers la sortie avec hâte.
« 'Vais à la bibliothèque ! A plus tard les garçons »
Ron resta un instant sans bouger, ce n'était pas la réaction qu'il avait espérée d'Hermione. Il voulait tant passer de temps avec elle. Il fit la moue et regarda Harry. "Et puis d'abord c'est quoi, cette écharpe qu'elle porte sans arrêt ?"
« Mon vieux, arrête de te faire des idées, donne-lui du temps… enfin si elle t'en donne ! » lui répondit le regard amusé le garçon-qui-avait-survécu.
« Oui et bien ce n'est pas une raison pour me traiter comme cela, je suis son âme sœur quand même ! » dit Ron rageusement. Il s'était maintenant assis dans le fauteuil occupé quelques instants plus tôt par Hermione. Il n'avait qu'une idée en tête, comment faire comprendre à Hermione, la sorcière de ses rêves, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre… que leurs destinées étaient liées… Comment ?
Harry se retint d'éclater de rire, sincèrement Ron ne changerait jamais. Même si Harry espérait sincèrement que ses deux meilleurs amis finissent par devenir un couple, il savait que cela ne se ferait pas, du moins pas dans l'immédiat, il y avait toujours de l'espoir ! En même temps, il éprouvait de la peine pour Ron …
« Parle lui ! » proposa Harry. Ron le regarda en secouant la tête et plongea de nouveau son regard dans le feu.
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La librairie était presque déserte comme à l'accoutumée. Pour n'importe quel œil non exercé, il s'agissait d'une situation tout à fait ordinaire… Qui d'autre qu'Hermione Granger, meilleure étudiante de Hogwarts, pourrait passer son dimanche matin enfermée dans la bibliothèque ?
Hermione était entourée de livres de toutes sortes, potions, enchantements, métamorphose… Et pourtant, tout cela n'était qu'apparence…
Elle n'en pouvait plus… Elle n'avait rien à faire… Ses devoirs ? Oui, ils étaient toujours faits avec le plus grand soin mais ce n'était plus une priorité pour elle. Sa seule joie de vivre avait été mise à sac par Myrtle… il n'y avait aucun espoir pour elle de remplacer tous les précieux ingrédients qu'elle avait perdus… Notamment les extraits d'aconit, les griffes de dragon, les œufs de serpencedre… Il ne lui restait même pas un chaudron digne de ce nom, bien sûr, elle avait toujours son vieux chaudron pour les cours mais il n'allait pas du tout… Elle ne pouvait pas non plus utiliser un charme de duplication… l'art des potions ne souffrait pas un manque de qualité… Percy Weasley passait d'ailleurs sa vie à traquer les contrebandiers de chaudron. Peut-être que le professeur Snape avait raison après tout, la baguette n'a pas sa place dans la science de la potion. Non ! Elle ne devait pas se laisser abattre ! Mais que faire ?
Sa plume se mit avec facilité sur le parchemin.
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Snape venait rarement dans la bibliothèque, il n'appréciait pas particulièrement Mme Pince, et l'on pouvait dire que le sentiment était réciproque. Seulement, personne ne pouvait dénier que Hogwarts ne possédait une formidable bibliothèque, d'ailleurs Mme Pince venait de lui indiquer le matin même l'arrivage d'un livre très rare et fort ancien sur les premières potions régénératrices. Un de ces livres dont lui seul pourrait apprécier la valeur. Mais bien sûr, il était à disposition des autres professeurs dans la réserve, indisponible au prêt pendant une durée indéterminée, encore un coup bas de Mme Pince.
Snape décida tout de même d'emprunter ce satané livre, il en avait besoin pour ses recherches en cours contre les effets dévastateurs du cruciatus. Trop de vaillants sorciers souffraient toujours des effets secondaires de ce sort impardonnable utilisé avec trop de facilité par son ancien camp. Et ce n'était pas la petite bibliothécaire d'Hogwarts qui allait lui faire prendre du retard dans ses recherches.
Alors qu'il allait sortir de la réserve, le précieux livre sous le bras, une vision le stoppa aussitôt.
Miss Granger, seule étudiante présente, était installée à une table. Il avait du mal à la distinguer. Elle avait presque disparu cachée derrière un amoncellement de livres, de parchemins. Il pouvait pourtant voir, se trouvant derrière elle, qu'elle utilisait leur moyen de communication.
Snape recula dans l'ombre et sortit le livre vert de sa poche. Il le portait toujours avec lui, il ne pouvait pas résister à l'envie de lire ce qu'elle pouvait écrire, chaque jour ou presque l'attendait un message.
Avec plaisir, il vit une écriture devenue plus que familière apparaître sous ses yeux.
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Cher Caius,
Je ne vous remercierai jamais assez pour la si belle écharpe que vous m'avez offerte. Je la porte sans arrêt, j'ai ainsi l'impression que quelqu'un veille sur moi. Vous êtes étonné ? Je dois dire que depuis que je la porte, je me sens si bien, comme si… comme si une présence bienveillante m'accompagnait, me réconfortait.
Je vous dois aussi vous avouer que je m'ennuie à mourir. Je suis présentement à la bibliothèque mais je n'ai rien à faire de stimulant, je donnerai n'importe quoi pour un labo… Si
Hermione sursauta au bruit de la porte qui venait de s'ouvrir en grinçant. La jeune femme releva la tête. Sa plume lui glissa des mains ; Ron venait d'entrer. Elle laissa échapper un soupir de déception et ferma les yeux, elle l'avait oublié un instant. Il ne venait certainement pas là pour faire ses devoirs.
Elle recouvrit discrètement son petit livre vert par son prochain essai de défense contre les forces du mal et sourit faussement à Ron.
Le rouquin vint s'asseoir à côté d'elle. « Mione, tu es toujours dans la bibliothèque… Je suis venu te chercher, il n'y a pas de raison que tu sois ici… Viens avec moi à Hogsmeade ! Le grand air te fera du bien »
Hermione leva les yeux au ciel… Il n'était pas question qu'elle mette les pieds dehors avec la tempête qui se faisait rage. Elle n'avait certainement pas envie de retourner à l'infirmerie d'autant plus qu'elle ne sentait pas encore complètement remise. Il le savait en plus… elle le leur avait dit. Harry l'avait bien compris, ils avaient même décidé de se rattraper pendant les vacances de Noël qui approchaient.
« Ron ! Je te l'ai déjà dit, il n'est pas question que j'aille à Hogsmeade par ce temps ! »
Ron se leva brutalement et commença à fermer avec vigueur les livres posés sur la table.
Hermione se fit plus froide que jamais. « Ron, cesse immédiatement, tu m'entends, il n'y a aucune raison que j'aille à… »
Elle ne termina pas sa phrase, elle fut transie en un instant, Ron tenait à présent le livre de son bienfaiteur.
Le rouquin s'aperçut immédiatement du changement d'attitude d'Hermione. Avec suspicion, il suivit son regard et comprit que ce livre d'apparence modeste devait contenir quelque chose d'important pour elle.
« Ron, rends moi ça immédiatement ! » plaida Hermione.
Mais à son grand désespoir, il ne l'écoutait plus, ses yeux bleus reflétaient une curiosité malsaine.
Hermione déglutit, il ne devait absolument pas prendre connaissance de son contenu. C'était trop personnel !
Sa voix se fit menaçante, Hermione commença à lever sa baguette « Ronald, rends-moi ce livre sinon- ».
« Sinon quoi ? Tu vas me lancer un sort ? » la coupa-t-il méchamment. La colère de Ron refit surface elle ne n'avait pas le droit de réagir comme ça avec lui.
Il ouvrit le livre…
Il avait raison. Hermione savait qu'elle ne pouvait lui jeter un sort… C'était son meilleur ami, enfin quand il n'agissait pas comme un idiot.
Elle observa avec panique son visage, malheureusement, l'expression de Ron demeurait indéchiffrable. Il tournait les pages avec rapidité. Et puis brusquement il jeta le livre sur la table et se dirigea avec furie vers la sortie. Au moment d'ouvrir la porte, il se retourna le visage rouge de colère « Tu pourrais au moins me faire confiance, réagir comme cela pour un cahier vierge », sur ses mots il claqua la porte rageusement.
Hermione s'attendait à tout sauf à cela. Vierge ? Comment ça vierge. Elle se précipita sur le livret, l'ouvrit et… Non, il était normal.
…
Quelle idiote…
Il avait été très certainement ensorcelé pour ne révéler son contenu qu'à son propriétaire…
« Par Merlin, par les étoiles, merci! » soupira à haute voix Hermione.
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Snape avait suivi l'échange avec attention. Lorsqu'il avait vu Weasley se saisir du journal, le visage d'Hermione avait montré toute une palette d'émotion allant de l'étonnement à la peur… la peur d'être découverte, il venait de se rendre compte que tout n'allait vraiment pas si bien que cela pour la jeune fille si elle n'avait même pas parlé à ses amis de lui… enfin de son bienfaiteur anonyme !
Il aurait du y penser.
En un instant il murmura un sort rendant invisible ce qui ne voulait pas être vu sans intention sincère…
Il observait à présent Hermione. Il remarqua avec plaisir qu'elle portait l'écharpe qu'il lui avait offert et à ce qu'il avait pu lire, son cadeau marchait à merveille. Des années d'espionnage lui avaient appris à lire les gens à livre ouvert. Et la pauvre jeune fille avait bien besoin d'un réconfortant ! Il avait utilisé un charme assez ancien tombé quelque peu en désuétude mais qui fonctionnait assez bien puisque Miss Granger ne semblait plus aussi mélancolique. Seulement, il venait aussi de se rendre que ce petit charme ne serait pas suffisant. Il devrait agir avec ruse, dans la plus grande tradition des Serpentards.
Il l'entendit soupirer.
Il sortit immédiatement de l'ombre.
Dans sa meilleure voix d'après couvre feu il l'interpella « Miss Granger, silence ! Nous sommes dans une bibliothèque. Vous vous oubliez à ce que je vois… Quel comportement exemplaire pour une préfète en chef… » la railla-t-il avant d'ajouter avec un rictus « Et ce sera 20 points de moins pour Gryffondor »
Il vit le visage d'Hermione se fermer immédiatement.
Parfait.
Snape se dirigea vers la sortie ses robes noires tourbillonnant derrière lui comme une signature.
Hermione, sous le choc, resta la bouche ouverte … qu'avait-elle fait pour mériter cela ? D'abord Ron puis Snape ! Furieusement, elle rangea ses affaires dans son sac, et sortit à son tour en claquant la porte glanant au passage un regard dédaigneux de Mme Pince.
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Hermione entra dans la grande salle et vint s'asseoir, fait exceptionnel, entre Ginny et Harry montrant clairement à Ron qu'il avait sérieusement dépassé les bornes. Elle gagna au passage un regard curieux de la part de Ginny, elle fut sur le point de lui répondre quand une nuée de hiboux envahit la pièce.
« Ah, je n'aurais jamais cru que le courrier serait distribué aujourd'hui, en tout cas pas avec cette tempête. Décidément les hiboux m'étonneront toujours » s'exclama avec ravissement la jeune Weasley qui suivait du regard les hiboux distribuant le courrier à travers la salle.
« La gazette ne peut pas se permettre de ne pas relayer l'information de Fudge… La propagande doit passer quelque soit le temps » répliqua avec dédain Hermione.
Harry approuva Hermione d'un signe de tête tout en se servant un verre de jus de citrouille.
« Hermione, regarde, on dirait que tu as droit toi aussi à ton lot de propagande » la taquina gentiment Ginny pointant du doigt un jeune hibou qui se rapprochait d'Hermione à vive allure, il tenait un magazine dans son bec.
Hermione fut prise d'étonnement, elle n'attendait rien, plus personne ne lui écrivait et par-dessus tout, elle avait résilié son abonnement à la gazette voilà plusieurs années. De plus, ce n'était pas le jour de parution de Science et Sorcellerie, elle avait reçu le dernier numéro la semaine passée.
Elle tendit la main pour attraper le magazine. Un parchemin y était joint. Elle reconnut tout de suite le sigle de S.S. Pourquoi recevait-elle un autre exemplaire ?
« Alors c'est quoi ? » La voix pleine de curiosité de Ginny la ramena instantanément parmi ses camarades de Gryffondor.
« Oh rien, juste de la pub apparemment, une offre d'abonnement à un obscur magazine, j'ai fait l'erreur de demander des numéros gratuits, depuis on me relance régulièrement pour un abonnement. Pathétique. » Son excuse sonna un peu faux même à ses propres oreilles mais Hermione ne voulait pas s'expliquer sur ce qu'on lui avait envoyé, elle savait trop bien ce que c'était.
Elle fourra nerveusement S.S et son enveloppe dans son sac.
Hermione se servit généreusement une portion de chaque plat et ajouta sous le regard amusé de ses amis « Je meurs de faim, pas vous ? »
D'un ton badin, elle changea de sujet. « Ginny, qu'est-ce Fred et Georges ont encore inventé cette fois ? Quelque chose qui fera pâlir Filch j'espère ! »
Et avec cela le déjeuner se passa parfaitement bien toute la tablée commentant les dernières nouveautés des Weasley et critiquant avec vigueur la tempête. Même Ron participa comme si de rien était. Plus personne ne pensa au hibou reçu par Hermione.
Hélas, une autre personne avait remarqué l'étrange courrier d'Hermione. Snape avait lu sur son visage l'étonnement puis la résignation. Qu'elle ait reçu un hibou l'avait, lui aussi, plus qu'étonné. Il savait que la jeune fille ne recevait rien hormis son abonnement à S.S ce qui, en un sens, l'avait agréablement surpris. Sans doute, le seul abonnement que le périodique devait envoyer à Hogwarts à part le sien bien sûr. Mais alors qui avait pu lui écrire ? Sans doute le saurait-il bien assez tôt. Il se replongea avec nonchalance dans sa conversation avec Hooch qui se faisait un malin plaisir de lui raconter pour la énième fois la fabuleuse victoire des Cannons.
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Dès le déjeuner terminé, Hermione alla se réfugier dans sa chambre, elle ne voulait plus être dérangée par qui que soit, et surtout pas Ron.
Elle s'installa confortablement sur son lit posant son sac à ses côtés.
Elle devait terminer sa lettre pour Caius.
Elle sortit le livret vert de son sac de cours lorsque son regard tomba sur l'enveloppe portant le sigle S.S.
Elle fronça les sourcils…
Devait-elle l'ouvrir ou non ?
Elle n'allait quand même pas passer sa soirée à la contempler, il faudrait de toute façon qu'elle en prenne connaissance d'une manière ou d'une autre.
Hermione reposa son livre à côté d'elle et prit l'enveloppe dans la main laissant le magazine de côté, elle le lirait plus tard.
Elle ouvrit l'enveloppe et en retira deux parchemins. Elle en déroula un. Ses yeux se dilatèrent sous le choc. Les mains tremblantes, elle lut le second. Elle n'en croyait pas ses yeux.
Sans réfléchir, elle se leva et sortit en trombe de sa chambre tenant fermement dans la main les rouleaux de parchemin à peine lus. Hermione se dirigea vers les cachots. Elle courait presque.
Elle arriva essoufflée devant le bureau de Severus Snape.
Elle avait à peine frappé que la porte s'ouvra brusquement laissant apparaître un maître des potions passablement furieux. Qui osait ainsi le déranger ?
« Miss Granger que me vaut cet honneur ? »
En d'autres circonstances, ces paroles auraient pu être aimables, mais le ton que Snape avait employé aurait fait se dresser sur la tête les cheveux de plus d'un étudiant.
Snape la fusillait du regard la défiant de trouver une explication plausible. Pourtant, pas un instant Hermione ne baissa les yeux, elle était venue le voir. Prenant une grande inspiration, elle se lança.
« Monsieur, j'aurai un service à vous demander… » murmura Hermione dont les joues rougirent légèrement. A court de mots, elle lui tendit le parchemin à présent froissé qu'elle avait serré dans sa main.
Snape s'était attendu à tout sauf à cela. Jamais il n'aurait cru qu'elle aurait le cran de lui demander son labo mais alors pourquoi ces parchemins.
Il la regarda avec curiosité, prit le parchemin et commença à lire.
Chère Mademoiselle Granger,
Nous avons le plaisir de vous informer que notre revue Science et Sorcellerie publiera dans son numéro de janvier (exemplaire ci-joint) votre article sur l'introduction de la magie élémentaire dans les potions.
Bien sûr, conformément à votre souhait, l'article paraîtra sous le pseudonyme de H.Caius.
Cependant pourriez-vous , si possible, simplifier votre article afin de le rendre plus accessible à notre lectorat. Nous attendons votre réponse par retour de hibou
Mademoiselle, nous vous encourageons vivement à poursuivre vos recherches,
Scientifiquement vôtre,
P. Aubifax.
Directeur de la revue Science et Sorcellerie.
PJ : une traite de cent gallions à valoir sur notre compte à Gringotts
Snape regarda Hermione avec choc et relut une deuxième fois la lettre.
Il s'effaça immédiatement pour la laisser entrer. Le couloir n'étant pas le meilleur endroit pour une conversation. Et la jeune fille allait devoir s'expliquer et sérieusement !
Hermione soupira d'aise, lui adressa un léger sourire et entra.
