BON ANNIVERSAIRE HAO ET YOOOH /serre ses jumeaux préférés dans ses bras/
Hao et Yoh: x.x /étouffent/
n.n Comme j'ai fini ce chapitre peu de temps avant l'annif des twins, je l'ai gardé en réserve — rien que pour vouus /kissouxes aux jumeaux/
Hao et Yoh: X.x /étouffent toujours/
Vous avez vingt ans aujourd'hui, vous savez? Mais vous resterez toujours mes 'tits chouchous de presque-seize-ans dans cette fic n—n /serre les jumeaux encore plus/
Hao et Yoh: X.X /agonisent/
/lâche enfin les jumeaux et retourne à la fic elle-même/ En fait... y se passe vraiment pas grand-chose pour eux deux ici... on rentre dans l'action et les zoulis zozieaux vont gazouiller ailleurs. Les bô bishies qui font des trucs dans les ruelles sont partis aussi. Et c'est même plus drôle.
Disclaimer: Y en a marre de le faire. Apprenez à lire et allez voir au chap' précédent.
Warnings: Yaa-oo-ii tww-iin-cee-sst, mais toujours pas de lemon, nan :P Gros mots, mais c'est pas nouveau je pense, si? Jalousiie et pétage de plombs copyright Anna, silence copyright Tamao, crise de nerfs copyright Ren et pauvre table.
Seddy: Pas de lemon. Même pas de lime. (Mares: et elle en est fière, faut pas croire O.o) Mais ça va venir, ça va venir ;o)
Mydaya: Merci, lol.
Kataomoi: Ouiii y sont trognons! (Azalée: bah je vois pas pourquoi t'écrirais ça sinon, mais à part ça...)
Tsukiyo Yanagisawa: J'y avais pas pensé comme ça, mais effectivement, c'est bien comploter qu'elles font n.nUu
Fisou: Au sujet des boxers, je dis "lol".
Seth Bedhit: Merchi n--n Je me sens généreuse, je vais te faire de la pub en te disant de continuer "Hao Pan" :P
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
Ren détailla l'une après l'autre chaque personne présente dans la pièce, et après quelques millisecondes de réflexion intense, décida qu'on se foutait de sa gueule.
Assis sur l'appui de fenêtre, Yoh regardait dans le vide en arborant un horrible sourire forcé, la petite boule orange de samouraï flottant autour de lui d'un air vaguement inquiet.
Anna mangeait le riz que lui avait préparé son fiancé sans rechigner, et regardait sa télé sans sembler se rendre compte qu'elle était éteinte.
Assise en face d'elle, Tamao jouait distraitement avec sa pièce et sa tablette, ses deux stupides fantômes momentanément invisibles.
Ryû et Chocolove étaient partis faire les courses.
Manta lisait un énorme bouquin, assis sur les genoux de Faust qui lisait par-dessus sa tête.
Pirika était profondément endormie, la tête sur l'épaule de son frère qui n'en semblait pas particulièrement dérangé. Kororo était affalée au milieu des cheveux de son maître, et Ren eut un rictus en songeant que ça n'aurait sûrement pas été très confortable pour elle si elle n'avait pas été immatérielle.
Il pouvait entendre Jun dans la cuisine, gloussant tandis que Pyron l'aidait à faire du thé — comme si elle avait besoin d'aide pour ça.
Et les trois gamins — Seyrarm, Ludoseb et Opacho — dessinaient en silence sur de grandes feuilles, vautrés par terre sur des coussins. La petite africaine tirait la langue avec application en traçant la toison bouclée de ce qui était incontestablement un mouton.
Bref, plus de 50 pour cent de la population du bâtiment se conduisait très, très étrangement.
Ren fronça les sourcils, croisa les bras et s'adossa au mur. Il n'avait rien d'autre à faire que d'attendre et voir ce que ça donnait.
oxo
Au bout de trois jours à attendre que Yoh redevienne normal, trois jours pendant lesquels il ne la regarda pas une fois dans les yeux et passa son temps à regarder par la fenêtre, Anna décida que c'en était trop.
Ce soir-là, elle se leva de table la première, et déclara qu'elle avait mal à la tête et allait se coucher tout de suite. (Et ajouta que si la vaisselle n'était pas faite le lendemain matin, Yoh aurait très très mal.) Tamao se leva aussitôt, joues rouges et yeux brillants d'inquiétude, mais Anna la rassura rapidement et monta dans la chambre qu'elle partageait avec Tamao, Pirika et les trois enfants — tournant au passage la petite pancarte du côté "Ne pas déranger si vous tenez à la vie". Là, elle ferma la porte à clé et colla l'oreille au panneau pour s'assurer que personne n'était monté derrière elle, puis elle se mit à l'oeuvre.
Elle enleva sa petite robe noire et son bandana et les laissa tomber à côté de son lit en un tas soigneusement chiffonné. Elle prit son yukata blanc (1) à son crochet et le roula en boule avec d'autres vêtements sous la couverture, afin de donner l'illusion que quelqu'un y dormait. Elle alla ensuite fouiller dans son tiroir pour trouver un pull et une jupe longue, qu'elle enfila après s'être mentalement enguirlandée pour n'avoir pas emmené de pantalon avec elle.
Puis elle déverrouilla la porte, histoire de ne pas éveiller les soupçons lorsqu'elle ne répondrait pas aux coups de pied de Pirika sur le pauvre panneau de bois innocent, et enjamba l'appui de fenêtre.
Les briques avaient beau ressortir de partout, descendre le mur ce ne fut quand même pas exactement une partie de plaisir, surtout en jupe. Anna réussit tout de même à rejoindre un endroit où du lierre grimpait sur le mur, et à partir de là ce fut plus facile. Une fois en bas, elle marcha sur la pointe des pieds sur le sol rocailleux — elle dut se mettre à quatre pattes pour passer sous la fenêtre du salon — et atteignit l'entrée. Elle récupéra ses chaussures, sachant que Yoh ne remarquerait pas leur absence, et alla se cacher dans les buissons qui bordaient la route. Puis elle attendit.
Elle devait s'être endormie, car soudain le joyeux boucan du salon fut remplacé par le silence et l'obscurité, et la porte d'entrée s'ouvrit silencieusement. Anna se concentra pour garder sa respiration basse tandis que Yoh passait devant elle à grandes enjambées. Il s'arrêta un instant pour jeter par-dessus son épaule un coup d'oeil nerveux au bâtiment aux lumières éteintes, puis il lâcha un petit soupir satisfait et repartit en courant presque. Anna se redressa silencieusement et le suivit, restant sous le couvert des arbres qui longeaient la route.
Yoh se dirigea vers la côte. En atteignant la plage, il sautillait presque en se frayant sans hésitation un chemin entre les rochers jusqu'à une falaise. Après un moment de réflexion, Anna le suivit. Sa jupe n'était vraiment pas terrible pour escalader les rochers, et il lui suffirait d'un faux pas pour en faire tomber un et alerter Yoh. Ce dernier pouvait aussi se retourner sans raison à tout moment, et sa silhouette sombre était très visible sur la roche claire. Mais elle devait savoir où il allait.
Il ne se retourna pas, et elle ne fit tomber aucun rocher; mais ses efforts pour cela la ralentirent beaucoup, et Yoh était loin devant elle lorsqu'elle atteignit enfin le sommet de la falaise. Elle reconnut alors brutalement l'endroit où ils étaient et elle retint de justesse un halètement de surprise.
Yoh se dirigea tranquillement vers le bâtiment le moins en ruines de tous, et entra par la porte. Anna se demanda une seconde pourquoi elle n'était pas fermée avant de décider que ce n'était pas important. Ce qui l'était, étant de savoir si elle devait ou non rentrer pour le suivre.
Yoh lui répondit lui-même lorsqu'elle entendit sa voix. Elle se retourna brusquement, les yeux écarquillés et la bouche ouverte sur un nouveau cri de surprise — qu'elle réussit à étouffer, en réalisant que Yoh était simplement de l'autre côté du mur où elle était appuyée. Elle tourna la tête pour voir une fenêtre ouverte et s'en rapprocha. Un coup d'oeil dans la pièce ne lui apprit rien, aucune lumière n'étant allumée, mais elle entendit des chuchotements répondre à Yoh. Elle jura mentalement, car la voix était trop basse pour qu'elle la reconnaisse ou comprenne ce qu'elle disait.
Elle vit quelque chose bouger et entendit le faible crissement de ressorts de lit, et ses yeux s'écarquillèrent encore une fois.
Puis les nuages s'écartèrent, et avec un malin plaisir, la lune pénétra dans la chambre par la fenêtre, et éclaira des bouts de peaux nues et de longs cheveux sombres.
Elle discerna la silhouette sombre de Yoh attraper quelque chose, sur ce qui devait le côté de la tête de l'autre, et déposer cette chose sur le meuble à côté du lit.
Un rayon de lune fit briller la boucle d'oreille argentée.
oxo
Anna ne se souviendrait jamais comment exactement elle avait redescendu la falaise dans le noir, ni même comment elle avait retrouvé son chemin. Ce dont elle se souviendrait toute sa vie, par contre, fut la façon dont le nom de Hao crié par Yoh, traversa le silence pour atteindre ses oreilles alors qu'elle courait déjà loin de la base.
De même, elle ne garderait le souvenir d'aucun des mots qu'elle hurla au visage de Tamao lorsqu'elle la trouva à boire tranquillement du chocolat chaud en attendant le retour de Yoh; mais l'impression de recevoir un coup dans le ventre qu'elle ressentit lorsque les yeux roses au regard vide se posèrent sur elle, resterait douloureusement vive et nette pendant des années.
oxo
Les cheveux de Ren menaçaient dangereusement de crever le plafond lorsqu'il descendit les escaliers en tapant des pieds rageusement (parce que s'il avait été réveillé, y avait pas de raison que les autres puissent encore dormir).
— C'EST QUOI CE BOUCAN! brailla-t-il en ouvrant la porte de la cuisine.
Il n'aurait probablement pas été heureux d'apprendre que ces mêmes mots avaient été prononcés par HoroHoro quelques jours plus tôt, mais il ne le savait pas, et à ce moment précis il s'en serait certainement bien foutu. Ses cheveux reprirent leur taille normale tandis qu'il embrassait la scène en clignant des yeux.
Personne n'avait fait attention à lui, parce qu'une Anna en larmes, cassant les bols si précieux de la vieille Asakura et hurlant des jurons, c'était un pitit peu plus impressionnant qu'un Ren énervé.
— ET MEEEEERDE!
Pirika émit un petit couinement de chiot effrayé et se colla au mur. Ren regarda avec des yeux ronds la blonde itako envoyer s'écraser contre le mur une tasse auparavant posée sur la table. Le chocolat chaud fit une magnifique et énorme tache sur le mur, rapidement rejointe par trois autres tandis qu'Anna débarrassait radicalement la table. Opacho avala sa salive avec un "gulp" audible.
— Chocolat d'Opacho... murmura-t-elle avec des yeux tremblants.
— Anna... gémit Pirika.
L'intéressée fit volte-face et envoya un bol s'écraser à côté d'elle.
— TOI, ESSAYE SEULEMENT DE FAIRE UN COMMENTAIRE!
— Anna, qu'est-ce que —
— TU SAIS PARFAITEMENT CE QUI ME PREND, CONNASSE!
Un verre éclata à quelques millimètres de sa tête, et des centaines de minuscules éclats volèrent; plusieurs atteignirent le visage de Pirika, qui fondit en larmes tandis que du sang dégoulinait sur ses joues.
— Anna, ça suffit! gronda HoroHoro en attrapant la main levée de l'itako. Pique ta crise si tu veux, mais ne touche pas à ma soeur!
Sa seule réponse fut une gifle retentissante avec l'autre main et une nouvelle salve d'injures. Horo la lâcha et elle entreprit de faire un sort à un service à thé qui séchait à côté de l'évier. Pirika se jeta dans les bras de son frère et caressa en pleurant l'empreinte de main écarlate sur sa joue. HoroHoro détacha son bandeau blanc et essuya doucement le sang sur le visage de sa petite soeur, avant de la serrer contre lui.
Puis Anna se retourna brutalement et attrapa un bol de porcelaine finement décorée, sur une étagère. Tamao glapit et lui agrippa le poignet d'une main en tentant de lui reprendre le bol de l'autre.
— LAISSE-MOI, BORDEL! hurla Anna en se débattant comme une furie.
— ANNA-SAMA, CALMEZ-VOUS! cria Tamao, et Ren réalisa que c'était la première fois qu'il l'entendait crier. Vous ne POUVEZ PAS casser celui-là! Yoh-sama vous l'a offert, VOUS VOUS SOUVENEZ?
— JUSTEMENT! s'égosilla l'itako enragée. JE NE VEUX RIEN DE CE SALAUD!
— ANNA-SAMA, CALMEZ-VOUS!
— LA FERME!
Ren cligna des yeux.
— Huu... fit-il intelligemment.
— Duh, répondit Opacho.
Et brusquement, Anna lâcha le bol et sa main gauche vola. La gifle retentit dans la petite pièce. Tamao cogna le mur et tomba par terre au milieu des éclats de verre. Les pans de son yukata rose clair claquèrent sur le sol en même temps qu'un autre bol s'écrasait à terre.
La respiration précipitée d'Anna était le seul son dans la pièce. Pirika avait cessé de sangloter, et regardait Tamao avec de grands yeux inquiets en se cramponnant silencieusement à son frère. L'itako serra le poing et releva la main rageusement.
Tamao déposa doucement le bol par terre, dans un coin du mur, et écarta lentement ses cheveux de ses yeux. Ren ne lui trouva aucune expression, aucun sentiment. Sans un mot, elle se redressa légèrement et tourna vers Anna sa joue gauche intacte.
oxo
Tamao lui avait tendu sa joue comme pour lui dire "Allez-y, défoulez-vous, ce n'est pas grave". Ses yeux aux paupières soudain lourdes, comme si elle était fatiguée de tous les cris, restèrent posés sur le bol tandis qu'elle attendait calmement le coup.
oxo
Un instant, Ren crut que la blonde était suffisamment enragée pour gifler à nouveau la fillette, mais Anna resta un long moment immobile, la main levée.
oxo
Puis, comme rien ne venait, elle ramena sur Anna ses yeux roses, vides et comme morts, et brusquement Anna eut l'impression qu'on lui enfonçait quelque chose dans le ventre, et un instant elle pensa ne plus savoir respirer.
oxo
La porte s'ouvrit et Chocolove regarda la scène en clignant des yeux d'un air stupide. (Ren ne savait évidemment pas qu'il avait eu exactement le même air quelques minutes plus tôt.)
— Eeh... C'était l'Apocalypse ici?
— Faites moins de bruit, les enfants veulent dormir, bâilla Jun derrière lui.
— Il s'est passé quoi exactement? demanda enfin Ren.
Il sursauta lorsque Anna frappa violemment la main sur la table, faisant bondir la boîte de cacao en poudre de plusieurs centimètres.
— Rien, déclara-t-elle fermement. Absolument rien.
Elle poussa Chocolove et Jun hors de son chemin et sortit de la pièce, montant les escaliers comme si elle voulait défoncer chaque marche à coups de pieds.
Dans le long silence, Tamao se redressa lentement et lissa son yukata froissé, avant d'aller ramasser le bol décoré d'Anna et le remettre avec soin sur son étagère. Puis elle prit un torchon et entreprit de nettoyer la cuisine.
Elle avait l'air si lointaine, frottant avec un soin automatique les taches de chocolat sur le mur, que Ren eut l'impression de voir devant lui l'un des zombies de son père et eut une soudaine envie de vomir.
Jun se pencha pour ramasser les morceaux de verre, mais Tamao secoua doucement la tête en signe de refus.
— C'est mon travail, murmura-t-elle seulement.
Jun la regarda un long moment, avant de se relever quand Tamao vint ramasser le verre. Ren la suivit dans les escaliers, se retournant une seconde lorsque Tamao lâcha un petit cri étouffé. Elle lui sourit faiblement, un doigt dans la bouche et du sang sur le bout de verre qu'elle tenait dans l'autre main.
Horo passa à côté de lui en portant Pirika dans ses bras; elle avait les bras passés autour de son cou et la tête appuyée sur son épaule, comme souvent. Ren détourna la tête de la fillette en rose ramassant ses éclats de verre en se blessant les doigts, et remonta dans la chambre de son équipe en se traitant mentalement de lâche.
oxo
Quand Yoh rentra ce soir-là, il trouva Tamao endormie sur une chaise dans la cuisine et la petite Opacho en train d'essayer d'enlever quelque chose de son pied. Il haussa les sourcils.
— Oyasumi, Opacho, chuchota-t-il.
La gamine le regarda par-dessus son épaule et lâcha un soupir exaspéré qui semblait dire "Eh ben, t'y as mis le temps", puis elle se retourna vers lui et lui montra son pied du doigt. Yoh créa machinalement une petite aiguille de furyoku et enleva sans difficulté la nuisance.
— Comment as-tu réussi à te mettre un bout de verre dans le pied? demanda-t-il en clignant des yeux.
Opacho le regarda dans les yeux très sérieusement et croisa les bras d'un air grave.
— C'est paske Yoh-sama fait pas attention et regarde pas si il est suivi, répondit-elle en fronçant les sourcils.
Puis elle bâilla et s'endormit d'un bloc.
Sur la table.
oxo
Dans un coin de la chambre de la Team The Ren, HoroHoro berçait tendrement sa petite soeur épuisée. Roulé en boule dans son lit, Ren regarda quelques instants les reflets de lune sur leurs cheveux bleus et les draps blancs, et alors qu'il s'endormait, il lui sembla entendre à nouveau le murmure d'Anna lorsqu'elle était passée devant lui.
— Je te jure que les Asakura vont en entendre parler.
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
(1) Kimono ou yukata, c'est plus ou moins la même chose, sauf que le yukata est plus léger, plus simple à mettre, et est en général porté en été, après le bain ou pour la nuit.
'Tiiiiiiiin, c'est dingue, je pensais que ce chapitre prendrait des mois à être écrit, mais il est allé presque tout seul O.o Enfin, à partir du moment où je m'y suis mise n.nU
Le scénario est tout prêt! Je sais même comment je vais finir ça, c'est pas croyable! O.O
Azalée: Mais c'est cliché à mort T.T
M'en fous. Vos suggestions sont toujours bienvenues /envoie des biz00xes à ses bien-aimés revieweurs/ Les side-stories devront attendre un peu, probablement, mais bon. Les couples sont déjà tout prêts et y a des hints! n-n Un Hao au chocolat à tous ceux qui m'en démasquent un! (autre que HaoxYoh -.-U)
Yoh/relit le chapitre à la recherche d'un couple caché, avec tellement d'enthousiasme que ça fait peur/
Hao: -.-U
