Yatta! Aza a réussi à aller sur l'ordi de son cousin sans avoir personne derrière son dos en train de tout lire par-dessus son épaule, alors Aza POSTE SON CHAPITRE!
(chose qui aurait dû être impossible avant la rentrée, soit précisé en passant)
La la lalaaaaa... L'auteuse décline toute responsabilité en cas de une haine soudaine et intense envers Asakura Yohmei et Mikihisa après la lecture de ce chapitre...
Seddy : Comme d'habitude n.nU
Kataomoi : Si t'as dit tout ça pour rigoler, ben, le HoroxPirika c'est bon n—n Premier Hao en choco pourlat pour Katao! n.n
FrenchAkemi : Oui, hein/sourire sadique/ Mais j'ai pas le coeur à la laisser comme ça, elle va se consoler. ... Plus tard n.n
Fisou : Ouaais, bon, JunxPyron ça forcément /lève les yeux au ciel/ Mais je cause pas d'eux, donc... demi Hao en choco parce que tu as trouvé HoroxPirika aussi, mais Katao a trouvé d'abor d n.n
Aurelien52 : Paas de lemooneuh /et fière en plus/ Ren tu peux l'avoir en location pour l'instant, il est encore libre n.n (Horo : Mais ça va pas durer/grand sourire/) (Pirika /attrape son frère par la peau du cou/ Naan, toi tu restes avec moi è.é)
Disclaimer: J'y échapperai jamais? T.T Merde quoi, y avait dans le premier chapitre!
Warnings: Yaoi twincest, OOC, un peu de vulgarité, et lime quand même.
oxoxoxoxoxoxoxoxo
L'orage qui menaçait depuis des jours finit par éclater. Les nuages de plomb implosèrent et déversèrent sur l'île ce qui semblait être des kilomètres cubes d'eau de pluie. Il n'était même pas midi, mais le ciel était aussi noir qu'en pleine nuit. Avec la pluie, le vent et ses larmes dans les yeux et l'île entière comme recouverte d'un voile noir, Yoh ne voyait pas du t out où il allait.
Mais de toutes façons, il s'en foutait.
Un éclair illumina le paysage une fraction de seconde, et un instant l'immensité de la mer lui apparut blanche. Il eut juste le temps de voir qu'il ét ait arrivé à la plage, mais il ne la reconnaissait qu'à peine.
Il essuya inutilement ses joues avec une manche et regarda un moment la plage à peine visible dans la pénombre. Un autre éclair lui révéla une anfractuosité dans les rochers, et il y courut, glissant sur les galets invisibles. Une vague plus enragée que les autres lui trempa les pieds encore plus et Yoh jura en atteignant l'abri.
Marre de l'eau.
Il s'enfonça un peu plus dans la petite grotte creusée dans la falaise et secoua la tête furieusement. De l'eau de pluie gicla de ses cheveux, et des larmes coulèrent jusqu'à son menton; il lécha distraitement celles qu'il po uvait atteindre et essuya les autres avec sa manche trempée.
— Bandes de salauds, murmura-t-il.
Il les entendait encore...
oxo
— Anna est venue nous trouver ce matin, disait le vieux Yohmei en fronçant ses énormes sourcils blancs.
Il était encore plus chauve qu'avant, nota distraitement Yoh en faisant glisser son casque autour de son cou; ses cheveux libérés s'étalèrent sur ses épaules et il réalisa qu'ils avaient poussé d'au moins cinq centimètres depuis la dernière fois qu'il y avait fait attention.
— Yoh, je te parle, grinça Yohmei.
Le jeune garçon lâcha un soupir discret en se redressant, le dos droit et le regard sur le parquet.
— Anna nous a dit que tu es allé chez Hao hier soir.
Le coeur de Yoh manqua un battement et il oublia de respirer pendant une seconde.
— Elle soutient que la porte était ouverte et qu'il t'attendait visiblement.
Yoh inspira profondément.
— Et elle dit vous avoir vus dans sa chambre, sur son lit, nus.
Il expira.
— Elle t'a entendu crier son nom, et ça n'avait pas l'air d'être un cri de douleur.
Il se mordit l'intérieur de la lèvre, les yeux toujours obstinément fixés sur le parquet.
— Yoh.
Il ne répondit pas.
oxo
Kanna eut un rictus à la vue de ses deux jeunes coéquipières serrées l'une contre l'autre dans le lit de Mari, comme chaque matin depuis une semaine. Elle éteignit machinalement sa cigarette en se dirigeant vers la cuisine, car étrangement Hao-sama détestait l'odeur du tabac et la fumée de cigarette.
Mais lorsqu'elle tendit la main pour ouvrir la porte de la pièce qui avait été aménagée en cuisine et salle à manger, dite porte s'ouvrit à la volée et un ouragan beige et brun la bouscula pour sortir de la pièce. Kanna cligna des yeux et se détacha du mur pour regarder le jeune homme courir da ns le couloir.
— Hee... Hao-sama? appela-t-elle avec hésitation.
— Kanna, dis à Rackist et aux autres que je ne serai probablement pas de retour avant ce soir, cria Hao depuis l'autre bout du couloir.
Kanna haussa les sourc ils tandis que son maître disparaissait derrière le coin du mur, et sa main partit automatiquement vers sa ceinture et son paquet de cigarettes.
— Eh bien, murmura-t-elle en en glissant une entre ses lèvres. Yoh-sama a des ennuis ou quoi?
Elle alluma sa clope et regarda pensivement la fumée qu'elle venait de souffler.
— Ça doit être ça, décida-t-elle. Yoh-sama a toujours des ennuis.
oxo
— C'est un monstre, Yoh. Il se fiche de ce que tu penses, il ne veut que ton corps.
— Il cherche à te rallier à lui.
— J'espère que tu ne comptais pas le revoir.
— On peut pardonner une bêtise d'un soir, de plus, j'admets qu'on ne peut vraiment pas en vouloir à qui que ce soit de succomber à son charisme...
— Ça dure depuis des semaines, lâcha Anna sans bouger, debout les bras croisés derrière Kino.
Elle ne le regarda pas, il ne la regarda pas. Le silence soudain lui faisait presque plus mal que lorsqu'ils insultaient son frère.
oxo
La même série de jurons que Yoh avait crachée quelques minutes plus tôt, s'échappa des lèvres de Hao tandis qu'il courait dans la pluie, sa cape claquant dans le vent et ses cheveux trempés revenant irrémédiablement se coller dans ses yeux, même s'il les recoinçait derr ière ses oreilles toutes les trois secondes. Il songea un instant à appeler Spirit of Fire, mais ça ne serait pas très discret, et il n'avait pas loin à aller. Il descendit en courant le chemin rocailleux qui menait &agr ave; la falaise, et ne s'arrêta pas. Il sauta les cinq mètres comme il aurait descendu une marche, toucha le sol avec un simple "thud" et se remit aussitôt à courir.
Il descendit sans hésitation vers la pla ge, la douleur dans sa poitrine lui indiquant sans doute possible que son jumeau y était. Dans l'obscurité de l'orage, il trébucha sur un des galets glissants et tomba sur ses genoux, s'étranglant presque sur son propre souffle. Il se redressa et se concentra sur sa respiration, une main crispée sur son premier point de côté depuis des lustres. Ses poumons lui faisaient mal, mais pas autant que son coeur.
— Merde... laissa-t-il échapper d'entre ses dents serrées. Yoh...
Il se releva lentement malgré ses jambes tremblantes; sa main avait migré de son point de côté à son coeur.
Il y eut un éclair et ses yeux tombèrent aussitôt sur l'ouverture à peine visible dans les rochers, comme attirés par les hurlements silencieux de Yoh. Hao inspira et expira à fond encore une dernière fois avant de s'élancer vers la grotte.
oxo
— Est-ce vrai, Yoh? demanda son père.
Il n'avait pas élevé le ton — en fait, il l'avait même fort baissé, mais le murmure impressionnant s'entendit dans la pièce silencieuse aussi distinctement qu'un coup de canon. Yoh garda la tête baissée, les mains sur ses genoux, les yeux sur le parquet, et il ne répondit pas.
— Yoh.
— Sa première sortie que j'aie remarquée date d'il y a deux semaines, dit Anna d'une voix atone. Mais ce n'était probablement pas la première fois.
— Je ne t'ai rien demandé, cracha Mikihisa sans la regarder. Je veux l'entendre de sa bouche. Yoh, réponds.
Il ne broncha pas.
oxo
Yoh était là. Bien sûr qu'il était là. Un éclair illumina ses yeux pleins de haine et de larmes, et en voyant son expression Hao se demanda comment il faisait pour ne pas hurler. Ses l&eg rave;vres sèches s'ouvrirent et il articula à voix basse:
Prends-moi.
Hao le regarda à la lumière des éclairs. Il était recroquevillé sur lui-même contre le mur de la caverne, ses bras pas sés autour de ses jambes pour les serrer contre lui, et ses joues et ses yeux brillaient de larmes. Sa chemise ouverte, tachée de boue, avait glissé de son épaule gauche et ses cheveux, libérés de leur casque habi tuel, s'étalaient sur sa peau bronzée. Ses mains étaient éraflées, la droite saignait un peu. Son pantalon était déchiré et ses pieds étaient couverts de griffes, probablement parce qu'il avait couru dans des ronces, et il n'avait plus qu'une sandale. Hao releva les yeux et rencontra le regard brûlant de désespoir hargneux de son frère.
S'il te plaît.
Hao ouvrit la bouche, mais sa gorge était comme nouée et il ne dit rien. Il se rapprocha, plongeant dans l'ombre la silhouette tremblante de son petit frère, et s'agenouilla devant lui. Yoh se jeta brutalement à son cou et agrippa ses épaules, et Hao se mordit les lèv res en sentant ses ongles s'enfoncer dans sa peau.
S'il te plaît...
Hao le repoussa légèrement pour l'embrasser, et ouvrit son pantalon.
oxo
— Yoh!
Il releva la tête et ses ye ux vides rencontrèrent ceux furieux de son père. Yoh sourit, son sourire si innocent et angélique, et il entendit Mikihisa lâcher un soupir comme s'il était soulagé.
Yoh posa doucement les mains sur le col de sa chemise et la déboutonna lentement. Il savait que tout le monde le regardait d'un air interloqué, mais il continua de défaire ses boutons au même rythme lent, en prenant son temps. Il défit le dernier bouton et enleva sa chemise. Puis il tourna légèrement la tête, attrapa ses cheveux à deux mains comme dans une queue de cheval, et les souleva.
Il entendit un cri étouffé, mais ne sut pas de qui il étai t venu. Anna baissa la tête et il vit que ses poings fermés tremblaient.
Il sentait presque les regards de sa famille suivre les longues lignes écarlates qui parcouraient son dos, puis se fixer sur les grosses traces rouges de son cou. Yoh sourit.
— Oui, c'est vrai, dit-il calmement. Mais je n'en ai pas honte et je ne regrette rien.
oxo
La pluie qui dégoulinait encore de leurs cheveux se mêlait à la sueur qui perlait déjà sur leurs peaux nues. Yoh glissa ses mains dans les cheveux qu'il aimait tant et entrecroisa les doigts derrière la nuque de son frère, comme pour l'empêcher de partir.
Mais Hao ne voudrait jamais partir — pas sans lui.
Yoh émit un petit bruit étranglé tandis que les lèvres de Hao glissaient lentement sur la peau de sa poitrine, et dans les longs cheveux humides, ses doigts se resserrèrent.
oxo
— Je ne regrette rien.
oxo
La porte claqua violemment, et tous les yeux se tournèrent vers l'entrée pour se poser sur Anna — tous les yeux, à part ceux de Chocolove qui inclina juste la tête en fronçant les sourcils. Jun jeta un coup d'oeil à l'expression sombre de l'itako et prit aussitôt la petite Seyrarm dans ses bras, murmurant à Opacho et Ludoseb qu'il était temps d'aller dormir. Ludoseb geignit qu'il n'était m&eci rc;me pas huit heures, mais se tut lorsqu'Opacho lui montra la tête d'Anna, et suivit la grande Chinoise et la petite Africaine à l'étage. Les autres continuèrent de regarder Anna plus ou moins discrètement, tandis qu'ell e enlevait ses chaussures et détachait son bandana trempé.
— Anna-sama?
Tous les regards glissèrent de l'itako silencieuse à Tamao qui venait d'apparaître sur le seuil de la cuisine, une casserole encore d&eac ute;goulinante à la main et un essuie de vaisselle sur l'épaule.
— Yoh-sama n'est pas rentré avec vous?
— Non, répondit Anna d'une voix sans timbre.
Elle tendit son foulard dégoulinant à la fille tte rose, qui le prit aussitôt pour aller l'essorer au-dessus de l'évier. Sans un mot, Pirika tendit à Anna une des couvertures normalement étalées sur le canapé ; la blonde hocha la tête en remerciement sile ncieux et drapa le tissu sur ses épaules. Ses yeux bruns s'attardèrent un instant sur le pansement sur la joue de l'Aïnou, mais Anna ne dit rien — mais par-dessus l'épaule de sa soeur, HoroHoro lui jeta un regard noir.
— Anna-sama, que s'est-il passé? reprit Tamao soudain de retour sur le seuil de sa cuisine. Où est Yoh-sama?
— Il ne reviendra pas ce soir, répondit-elle du même ton atone. Il s'est enfuit.
— Pourquoi?
Il y eut un long silence tandis que Pirika, HoroHoro, Ren, Manta, Faust, — et tous les autres, regardaient fixement Anna en attendant ses explications. Elle soupira.
— Les Asakura lui ont dit qu'il serait chassé de la famille s'il continuait à voir Hao.
oxoxoxoxoxoxoxoxo
Eh bien, deuxième fois qu'Anna conclut un chapitre.
Et ouiii, je saaaiiis, scénario cliché et classique, et je mérite mille fois la mort parce que pour ce qui est du lemon, non, je ne ferai pas plus que dans ce chapitre.
Porte du placard /s'agite dangereusement/
Voix de Mares sortant du placard : A MOOORT!
/sereine/ Mais vous ne me ferez rien, parce qu'il y aura peut-être encore du lime dans le prochain chapitre, et si vous me tuez je ne peux plus écrire. N'est-ce pas? n—n
Au fait, ayez voir mon profil.
/s'enfuit sous les huées et les tomates pourries/
