W00t, vous ne savez pas la chance que vous avez mes chéris /serre ses reviewers bien-aimés dans ses bras/ J'ai été en Suède pendant trois semaines et chuis repartie presque directement pour la France, et dans une semaine je repars peut-être en Angleterre. Quel était le pourcentage de chances que j'update entre-temps ? n———n Mais heureusement l'inspiration m'est revenue et voyà le sixième chapitre tant attendu n.n Par contre j'ai la très nette impression que je vais oublier de répondre à certaines reviews...
Shaman-Anna: Ça me fait plaisir que tu aimes même si t'aimes pas trop le couple principal n-n Tu es fan du Yona toi, non ? AAARGH, Seigneur, sauvez-nous des couples canon/se cache sous sa couverture/ Par contre, pour les couples secondaires tu vas être satisfaite je pense. (Et non, pas de PirikaxOpacho...)
Nagareboshi2: NAGAAA /huggg/ Maaah, vous êtres trop gentilles toi et Tenshi /hug Tenshi aussi/ J'vous adore. /yeux en coeurs larmes d'émotion/ Au fait, paardon de ne pas avoir reviewé ta fic tout de suite, j'étais en vacs é.è Hmmiam d'ailleurs, j'adore ce que t'écris toi aussi n———n
Seddy: Lol, voilà, voilà, ça arrive...
Fisou: Tu ne peux pas savoir comme j'ai été contente que tu dises ça /soupir de soulagement/ Je suis encore trop nerveuse pour écrire de vrais lemons, mais j'étais encore plus nerveuse de poster un lime quand tout le monde me menaçait de mort pour avoir un vrai lemon XD (qui n'arrivera jamais je pense, y a pus le temps...) Merchi bôcouuuuuuuuuuu /saute au cou de Fisou en pleurant de bonheur/
Sen Chizu: uUn.nUuu /centaines de gouttes de sueur de dix tonnes/ Eh... eh... eh... /tape comme une tarée sur son clavier/
Kataomoi: J'aime bien les histoires un peu tristes qui finissent bien n.n (mais j'aime bien les histoires méga-tristes qui finissent maaaaal, aussi n———n) Sinon, Anna qui va avertir les Asakura, c'est le coup classique pour (essayer de) casser une relation de Yoh avec un autre mec, surtout Hao... Méga-cliché, mais j'avais pas d'autre idée XD
Thealie: J'adore Tamao :) J'ai vraiment bien aimé écrire cette scène. Quant à ce qui lui arrive, hmm... faut lire ! n——n
Aurelien52: Ren tu peux le prendre, il va définitivement finir tout seul dans cette fic n—n (Quoique... avec Chocolove peut-être /s'enfuit en courant/)
cachoucat: Noooon, pas les mille et un tourments des revieweurs impatients ! O.O /se dépêche de peaufiner ce chapitre, le poster, et commencer le suivant/
Mares : Et je tiens à remercier personnellement Seddy et Aurelien52 pour leur soutien, sniff /émue/
Ouais, bah c'est pas trois obsédés qui me feront ralentir l'histoire pour faire un lemon /et fière en plus/
Mares /part en pleurant se consoler devant l'écran géant, cassette des jumeaux en pleine action dans le lecteur/
Leeet's gooooo donc... Premier couple secondaire révélé au grand jour et aux yeux incrédules des lecteurs et autres persos ! n.n
Azalée : ... Premier couple secondaire ? õ.Ô
Ouais, bon, façon de parler.
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
Il faisait encore sombre au dehors ; en ouvrant silencieusement les volets du salon, Tamao s'arrêta un moment pour regarder l'horizon où la faible lueur du soleil commençait seulement à poindre. La fillette trottina vers le couloir d'entrée, ses pieds nus glissant sans bruit sur la moquette puis le plancher, et alla ouvrir les volets de la pièce commune. Elle enfila des chaussettes et rejoignit la cuisine, sa main droite activant automatiquement vers l'interrupteur alors que la gauche terminait de faire coulisser la porte.
Tamao alla ouvrir les volets, et après une seconde de réflexion et une petite grimace à l'odeur qui régnait dans la petite pièce, elle ouvrit aussi la fenêtre.
Puis elle enfila un tablier et se mit au travail. Kami-sama, ce qu'une dizaine de personnes pouvait manger rien qu'au petit déjeuner...
Elle n'avait pas refermé la porte. Aussi, lorsque quelqu'un entra en silence dans la cuisine et posa une main sur son épaule, elle manqua sauter au plafond.
— Tamao, fit une voix basse mais ferme.
La fillette crispa une main sur son coeur et inspira profondément pour se calmer, puis elle se retourna.
— Anna-sama? murmura-t-elle avec un petit sourire, ses sourcils délicatement arqués dans une mimique interrogatrice.
Anna la fixa longuement droit dans les yeux, son regard inexpressif et ses lèves serrées, sa main agrippant toujours fermement l'épaule de Tamao. La fillette baissa aussitôt les yeux et crispa les doigts sur le manche de sa poêle, mais Anna ne cilla même pas et ne dit pas un mot.
Il y eut un long silence pesant, puis un sifflement strident le brisa sans prévenir et Tamao sursauta à nouveau ; Anna cligna seulement des yeux et regarda la bouilloire par réflexe. Puis elle ramena son regard sur Tamao, qui s'était remise à sa cuisine après avoir déposé la bouilloire sur la table.
— Tamao, répéta-t-elle à voix basse sans réfléchir.
La fillette lui jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule en commençant à couper le pain en tranches.
— Oui, Anna-sama? répéta-t-elle tranquillement.
Elle se retourna, la corbeille à pain entre les mains, et passa à côté de l'itako pour aller la déposer sur la table. La main d'Anna partit machinalement et Tamao se figea.
Anna la regarda bien en face, ses yeux bruns vides de toute émotion.
— Pardon.
Tamao cligna lentement ses grands yeux roses écarquillés de surprise, puis elle sourit doucement et dit quelque chose qu'Anna ne n'entendit pas, en refermant ses doigts sur la main que la blonde avait posé sur sa joue — sa joue droite.
Elle souriait vraiment, sincèrement, et ses doigts entouraient délicatement la main d'Anna — pour l'empêcher de l'enlever ou l'empêcher d'appuyer sur sa joue, elle ne le savait pas vraiment. Sa joue était encore rouge vif, et ses doigts maladroitement enveloppés de bandages mal faits. Mais elle souriait quand même.
Elle lâcha doucement la main de l'itako et alla déposer sa corbeille de pain sur la table. Anna laissa son bras retomber mollement à son côté et suivit du regard la fillette s'activant dans la pièce.
Puis Tamao se retourna, un bol dans les mains et toujours sourire aux lèvres, et lui dit quelque chose qu'Anna n'écouta pas non plus.
Le bol que la fillette tenait, avait été offert à Anna par Yoh il y avait des années déjà, sans vraie raison, juste parce qu'il l'avait vu dans une vitrine et parce qu'il l'avait bien aimé, et parce qu'il ne lui avait jamais donné de cadeau d'anniversaire, vu qu'elle refusait de lui dire quand elle était née. Avant de le lui donner en souriant, il avait gravé "Anna" dans le fond avec un couteau. Elle ne l'avait pas montré, et avait d'ailleurs aussitôt envoyé son fiancé s'entraîner, mais elle avait été très touchée et avait toujours adoré ce bol.
Alors quand elle était entrée dans la cuisine ce soir-là, en revenant de la base de Hao, la première chose à laquelle son esprit engourdi avait pensé en voyant ce bol fut le grand sourire de Yoh lorsqu'il le lui avait offert. Le mot "Hypocrite" avait résonné dans sa tête — parmi des centaines d'injures — et elle avait voulu le fracasser comme si c'était la tête de Yoh.
Elle détourna la tête et quitta la pièce sans un mot, Tamao clignant des yeux en la regardant avec curiosité.
Quelque part à l'étage, un réveil-matin sonna, et Tamao se dépêcha de revenir à sa cuisine.
oxo
Yoh s'endormit peu avant le coucher du soleil. La tempête avait cessé sans qu'aucun des jumeaux ne le remarque, et à présent un silence serein régnait sur la plage déserte. Juste le son régulier des vagues et de la respiration de Yoh. Hao resserra automatiquement son étreinte autour de son petit frère et regarda la mer se teinter lentement du rouge du soleil.
Yoh ne pleurait plus, mais le sourire serein qu'il affichait habituellement dans son sommeil était cette fois absent. Les doigts de Hao suivirent distraitement les traces des larmes sur les joues pâles.
"Les Asakura allaient payer."
C'était la première chose qui lui avait traversé l'esprit lorsqu'il avait vu l'état dans lequel ces crétins avaient mis son frère. Rien que penser ce nom lui donnait envie de sang, liquide chaud sur ses mains et goût métallique dans sa bouche. Il n'aurait certainement pas trop de difficulté à convaincre Yoh de le laisser massacrer len-te-ment tous les membres de cette maudite famille qui était la sienne, l'un après l'autre. Mais...
Songeur, Hao s'adossa distraitement au mur rocheux de la caverne, regardant sans les voir les vagues qui s'écrasaient inlassablement sur les galets, et réfléchit. Yoh actuellement... très en rogne envers sa famille, pour ne pas dire plus. Sur le coup, il laisserait Hao le "venger", mais si Hao les trucidait tous, après Yoh serait fâché sur lui.
Lentement, Hao sourit. Les Asakura voulaient récupérer Yoh, Yoh voulait rester avec lui, et il voulait faire souffrir les Asakura. Autant joindre l'utile à l'agréable...
Le sourire de Hao s'élargit et il frotta tendrement sa joue aux cheveux de Yoh, qui gémit doucement dans son sommeil.
— Je t'aime, Yoh...
oxo
— Otô-san.
Yohmei soupira.
— Keiko.
La jeune femme s'avança en silence, ses longs cheveux noirs luisant à la lumière faible des chandelles. Yohmei avait toujours dit que Yoh lui ressemblait beaucoup, mais lorsque Keiko releva le menton et le regarda bien en face, ses yeux sombres étincelants de détermination, il eut plus l'impression de voir Hao que Yoh.
Elle ne dit rien, et Yohmei tira longuement sur sa pipe sans rien dire non plus, se contentant d'un affrontement visuel. Il savait très bien ce que pensait sa fille, Kino le lui avait assez répété.
Kino pensait la même chose, d'ailleurs. Kino avait bien connu Matamune, et Matamune avait bien connu Hao. Kino connaissait bien Anna aussi. Et Kino savait ce qu'elle voulait.
Un mois plus tôt, Kino lui avait dit qu'elle s'était trompée et que, même si Anna aimait Yoh à en crever, elle n'était pas celle pour lui.
Une semaine plus tôt, Kino lui avait dit que Hao avait des sentiments, en avait toujours eu, et était tout à fait capable d'aimer sincèrement.
La veille, Kino lui avait dit qu'elle pensait que Hao aimait vraiment Yoh.
Keiko avait connu Matamune et connaissait très bien Yoh. Yohmei n'avait pas envie d'écouter ce qu'elle voulait dire.
Mais elle le dit quand même.
— Otô-san, je sais que vous n'approuvez pas la relation de Yoh et Hao.
Il ferma les yeux.
— Mais ce sont mes fils.
Il rouvrit les yeux et la regarda. Elle sourit, un sourire heureux et très doux, mais ce ne fut pas Yoh qui lui vint à l'esprit.
— Je les soutiendrai jusqu'au bout.
La mère de Hao s'inclina et quitta la pièce.
Yohmei soupira et posa sa pipe par terre. Sa famille était vraiment foutue en l'air.
oxo
— AOUCH !
Pirika glapit et se jeta au cou de son frère ("Onii-chan ! Ça va !") tandis que Ren se laissait tomber dans le canapé avec un soupir satisfait et soulagé. Oh, comme ce son lui avait manqué.
— ¡&€§$¿£#¥ ! Pourquoi t'as fait ça !
Ren ouvrit un oeil vitreux pour regarder Horo d'un air totalement vide d'intérêt. L'Ainu bouillait (ce qui devait expliquer que la couleur de son visage rappelle celle d'un homard...) de fureur, une main sur la magnifique bosse ornant désormais son front.
— C'est trop calme ici, ces derniers temps, expliqua calmement le Chinois en refermant son oeil.
Il sourit jusqu'aux oreilles en entendant Horo exploser et se mettre à brailler une nouvelle série de jurons (dont "KISAMARAAA!" et quelques mots qu'il n'avait jamais entendus et qui devaient être ainus). Puis la voix stridente de Pirika intervint, Anna se mit à gueuler depuis la cuisine, quelqu'un assomma Chocolove au milieu d'une phrase, et tout fut comme avant.
Enfin, presque.
Ren rouvrit son oeil et regarda un long moment le fauteuil préféré de Yoh, désormais vide.
Il soupira et referma l'oeil.
Yoh ne reviendrait sûrement pas de sitôt.
Pirika glapit et Ren rouvrit les yeux juste à temps pour voir Horo se ramasser une baffe d'Anna et sa soeur éclater en sanglots. Rien de nouveau, pensa-t-il en se préparant à revenir à sa tentative de sieste. Puis Pirika se jeta au cou de son frère, comme d'habitude, et voulut lui embrasser la joue là où Anna l'avait frappé.
Sauf qu'elle avait projeté Horo au sol et ce dernier tourna automatiquement la tête, surpris.
Ren cligna des yeux. Loucha. Se pinça la joue. Se pinça le bras. Se mordit la langue. Se frappa le front. Mais lorsqu'il regarda à nouveau, Pirika était toujours assise à califourchon sur Horo, et ils étaient toujours en train de s'embrasser à pleine bouche.
Tamao entra dans la pièce et laissa tomber une assiette par terre en voyant la scène, et la bagarre reprit. Ren sourit et se cala plus confortablement contre l'accoudoir du canapé, les yeux grands ouverts pour ne pas rater l'engueulade des Usui.
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
/yeux vitreux/ La fin est proooche, mes petits, la fin est proooooooooooooche...
Tsunami : Beurk, au passage.
Muahahahahahahahaaaaaaaaaaaa, j'me suis trop marrée pour le dernier passage XD J'adore faire le point de vue de Ren n———n
Mares : O.O NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN, HORO TU DEVAIS LE METTRE AVEC REEEEEEEEEEEEEEEEEEN!
Bah nan, j'ai changé d'avis.
Mares : SHINEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! (crève) X.X /sort son marteau de dix tonnes/
/faire disparaître le marteau avec ses pouvoirs surpuissants d'auteuse de fics/ Calmos. /claque des doigts et Mares se retrouve enfermée dans le placard/
Au fait, qu'est-ce que vous pensez de Keiko ? Je l'aime bien moa n—n Je sais qu'elle réagirait probablement pas comme ça du tout, mais à ce stade du manga on connaît quasi rien de son caractère, donc là. Puis j'avais besoin que l'un des Asakura aide les jumeaux, et je refuse de rendre Mikihisa gentil. Beeeuh. J'ai pas fait ce passage comme je voulais mais bon, il est pas mal je pense.
Bon, baah, on se voit dans le prochain chapitre n.n (qui sera le dernier sans compter l'épilogue, normalement. Aaah, ma fic adorée se termine...) Merci à vous tous pour vos zentilles reviouzes /bisous/
Azalée : "Continuez comme ça", c'est ça, hein ? -.-U
Comment t'as deviné /sourire d'ange complet avec l'auréole cadeau à l'achat de deux ailes blanches/
