J'ai passé des semaines à essayer de commencer celui-ci, avant même de terminer et poster le chapitre 6 j'ai essayé de commencé celui-ci et NIET. Et un jour ou deux après avoir posté le chap' 6, je me suis dit "Ayez, cette fois tu DOIS le faire, Aza", et j'ai écrit les deux tiers d'une traite. Terminé le lendemain matin. W00t, la preuve qu'il suffit d'un peu de motivation, en plus je l'aime bien n——n
Disclaimer: WAAAH, je l'ai oublié dans le dernier chap ! O.O Bon, pas grave, tout le monde se doute bien que si Shaman King était à moi, les jumeaux passeraient leur temps dans un placard, Lyserg aurait pas rejoint les X-Laws, Horo aurait pas l'air débile, et ceci serait le scénario original et pas une bête fanfiction.
Warnings: Yaoi twincest, inceste, yuri, shôjo-ai... la totale! n—n Et peut-être gros mots, chais plus. Et fin.
Seddy : Comme je l'ai dit, pas de lemon n——n Plus le temps, nyéhéhé. Contente que t'aimes bien Keiko n.n
Aurelien52 : ... /a le sentiment de parler dans le vide/Paas deeuh leemoonneuh y'ai dit...
Fisou : Keiko obtient des réactions positives, on dirait n.n /blinks/ Hmm, trèès bonne idée de drabble ça o.o JVAIS LE FAIRE ! /méga motivée/
Sen Chizu : MAAAAAAH, NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON, PAS LE SAAAAAABRE ! /se grouille de terminer/
Morphine : Le TamaoxAnna t'étais prévenue, pas de surprise :-P
cachoucat : /soupir soulagé/ Oui, voilà, Aza travaille bien dernièrement n.n
Kataomoi : Yup, Keiko a définitivement fait l'unanimité n.n Aza contente !
Et mainant, leeeet's goooooooooooo !
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxox
Yoh soupira. Revenir à la "maison" en silence, au petit matin, était devenu presque normal pour lui, mais cette fois c'était différent. Il retourna entre ses mains la lettre soigneusement pliée, mal à l'aise.
Il n'était vraiment pas fier de lui, mais il avait fait son choix. Peut-être pas le bon, mais il était trop tard pour revenir en arrière.
Entre Hao et ses amis, il n'avait pas hésité une seconde à choisir Hao. Et maintenant, maintenant, il commençait à douter.
Il faisait confiance à Hao. Plus ou moins. Hao était parfois complètement taré. Hao aimait la violence, le sang, Hao riait aux éclats en regardant des humains hurler et se tordre de douleur dans les flammes, il le savait. Mais...
Hao a changé, se répéta-t-il mentalement. Hao a changé, il t'aime, tu l'aimes, alors fais-lui confiance.
Hao l'aimait. Enfin, il en avait l'air. Mais Yoh l'aimait, lui, Yoh lui faisait confiance, et c'était trop tard de toute façon, alors ça ne servait à rien, il fallait lui faire confiance et espérer que tout se passerait bien.
Il soupira et ouvrit silencieusement la porte.
Trop tard pour revenir en arrière.
Il n'était que six heures du matin, mais Opacho était assise sur un coussin, devant la table. Elle leva les yeux sur lui et lui tira la langue.
— Yoh-sama a pris son temps, déclara-t-elle en fronçant les sourcils, déposant son crayon sur la table pour croiser les bras.
— Gomen, Opacho, s'excusa-t-il tandis que sa main volait à sa nuque comme toujours.
Le papier semblait étrangement froid contre sa peau, et le bruit qu'il fit en se froissant légèrement lui donna envie de grincer des dents.
Il vint s'agenouiller à côté d'Opacho et posa une main douce mais ferme sur sa frêle épaule ; la fillette le regarda gravement.
— Hao et moi, on s'en va. Tu veux venir ?
Elle hocha immédiatement la tête, se leva, épousseta son poncho orange et se retourna.
— Seyrarm, murmura-t-elle.
Yoh cligna des yeux et vit le petit visage inexpressif de Seyrarm sortir de sous une couverture. La petite fille les regarda un long moment, sans rien dire, puis elle se dégagea de la couverture et se rapprocha.
— Au revoir, Seyrarm, dit gravement Opacho.
Seyrarm cligna des yeux tandis que l'enfant africaine lui donnait un bisou sur la joue. Seyrarm regarda autour d'elle et prit quelque chose sur la table, qu'elle tendit ensuite à Opacho.
C'était une feuille de papier avec un mouton dessiné au crayon rose dessus. Dans un coin, Seyrarm avait maladroitement écrit son nom en katakana, comme Tamao lui avait montré.
Opacho sourit et roula la feuille comme un parchemin. Seyrarm se pencha et pressa sa petite bouche sur la joue brune, ayant vaguement compris le geste.
— Au revoir, Opacho, répéta-t-elle tout aussi gravement.
Yoh sourit, Opacho lui tendit les bras en serrant le rouleau de papier dans son petit poing, et ils partirent.
Dans le salon, Seyrarm retourna sous sa couverture, après avoir jeté un coup d'oeil désintéressé à la lettre laissée sur la table.
oxo
Ils étaient tous assis en cercle autour de lui, leurs visages levés vers lui avec la même expression sur leurs traits si différents. Ils attendaient qu'il parle, qu'il leur dise pourquoi il les avait réunis, qu'il leur dise ce qu'il avait de si important à leur apprendre.
Hao inspira à fond. Il n'avait jamais eu le trac — Asakura Hao n'avait jamais le trac, il était beaucoup trop charismatique et conscient de l'être pour ça — mais là, leurs dizaines d'yeux fixés sur lui le mettaient un peu mal à l'aise.
Probablement à cause de ce qu'il avait à leur dire cette fois.
Il inspira une nouvelle fois.
— Je m'en vais.
Et ayez, tu vois, c'est sorti tout seul. Maintenant, continue. Ne les regarde pas, ne te demande quelles têtes ils font, enchaîne.
— Je suis amoureux de ma très chère moitié, Yoh.
Ne les regarde pas. C'est ça, regard fixé sur le mur, au-dessus de la tête de Mari. Voilà, c'est bien.
— Oui, amoureux, et à en crever.
Imagine le sourire de Yoh. Ça va t'aider.
— Le grraand Asakura Hao a été vaincu, il s'en va pour quelques temps avec son petit frère. Et se retire du Shaman Fight au passage.
Ça marche drôlement bien, ce truc. Yoh t'as toujours fait cet effet là, ne ?
— Vous êtes libérés de toutes vos obligations envers moi. Vous pouvez rentrer chez vous et m'oublier, je ne reviendrai jamais vous ennuyer. Vous pouvez continuer le Shaman Fight, vous pouvez essayer de tuer ce qui reste des X-Laws, vous pouvez allez rigoler avec les potes de Yoh, vous pouvez aller vivre parmi les humains, vous pouvez faire ce que vous voulez — je m'en fous.
Yoh...
— Je m'en vais.
... est la meilleure chose qui te soit jamais arrivée.
— Otôto et moi partons avec Spirit of Fire dans moins d'une heure. Opacho viendra probablement avec nous. Vous, faites ce que vous voulez. Et Blokken, si tu veux bien, j'aimerais que tu ailles dire à la princesse Saati que je pense sincèrement qu'elle fera une bonne Shaman Queen pour ce demi-millénaire.
Hao expira, se leva, et marcha vers la porte — balayant du regard, sans pouvoir s'en empêcher, les visages de ceux qui avaient été ses sujets, tandis qu'il passait devant eux. Blokken grattait ce-qui-lui-tenait-lieu-de-front d'un air très surpris, mais il hocha (plus ou moins) la tête en signe d'acquiescement, les yeux dans le vague. Rackist s'était évanoui. La mâchoire de Zan Chin était enfoncée dans le sol et Peyote se frottait le crâne ; l'étagère de bois, auparavant accrochée au mur au-dessus de sa tête, s'était détachée. Kanna toussait désespérément, comme si elle venait juste de s'étrangler, et Tarvein lui tapait dans le dos ; Hao remarqua qu'il lui avait emprunté une clope, comme à chaque fois qu'il avait besoin de se calmer. Matilda enfonçait et faisait tourner ses doigts dans ses oreilles comme pour les déboucher. Et Marion le regardait en clignant des yeux, tête penchée sur le côté, pas stupéfaite mais un peu étonnée quand même.
Hao s'arrêta sur le seuil. Dans son dos, Kanna continuait de tousser et Zan Chin commençait à crier qu'il ne comprenait pas.
Par-dessus son épaule, il envoya un clin d'oeil au groupe sous le choc.
— Au fait, Macchi, Mari, félicitations.
Matilda rougit jusqu'aux oreilles, mais Mari sourit et se glissa dans ses bras avec un petit gloussement ravi.
Hao leur sourit une dernière fois et sortit, fermant la porte derrière lui.
Le ciel était bleu et dégagé, et Spirit of Fire attendait.
oxo
Lorsque Tamao descendit les escaliers ce matin-là, Seyrarm roula comme un tonneau jusqu'à la table, étendit son petit bras pour prendre la lettre, et, toujours enveloppée dans sa couverture, roula de la même façon jusqu'à Tamao qui souriait, attendrie. La jeune voyante la remercia en souriant, et Seyrarm roula jusqu'au canapé où elle lova en petite boule aux creux des coussins, couverture sur la figure.
Tamao déplia la feuille de papier et commença à la lire tout en se dirigeant vers la cuisine, et se figea brusquement au milieu du couloir.
— Non ?... laissa-t-elle échapper, les yeux écarquillés fixés sur les premières lignes.
Puis, tandis qu'elle approchait la fin de sa lecture, un sourire se glissa sur ses lèvres et s'agrandit progressivement, et elle rayonnait en posant la lettre sur la table de la cuisine.
— Bravo, Yoh-sama, murmura-t-elle en se mettant à sa cuisine.
Par pure précaution, elle rangea le bol d'Anna dans une armoire avant que l'itako ne lise la lettre à son tour.
oxo
Yoh le rejoignit, un sourire fatigué flottant sur les lèvres, et déposa Opacho endormie dans la main de Spirit of Fire, avant de prendre la main que son jumeau lui tendait pour l'aider à grimper. Hao lui sourit et agita la couverture qui le recouvrait ; Yoh vint se blottir contre lui avec un soupir heureux.
— D'où ça sort, ça ?
— Keiko est venue les amener, répondit Hao tandis que son sourire s'élargissait. Avec de la nourriture et de l'argent, sans l'autorisation des autres Asakura. Cette femme est géniale !
— Bah forcément, c'est Oka-san, rappela Yoh en bâillant.
— Oka-san, répéta Hao doucement.
Yoh lui jeta un coup d'oeil, mais son frère semblait perdu dans ses pensées, alors il se contenta de frotter son visage dans son cou. Hao cligna des yeux et lui sourit.
— Spirit of Fire.
Le gigantesque fantôme leva la main au niveau de ses yeux pour regarder son maître.
— On y va.
L'esprit hocha la tête et s'envola silencieusement.
Yoh agita la main en au-revoir lorsqu'ils survolèrent le bâtiment où ses amis dormaient encore. Hao le prit dans ses bras par-derrière et souffla machinalement dans son oreille. Yoh explosa de rire.
— Nii-san, tu me chatouilles !
Hao sourit et lui lécha le cou.
— Nii-saaaHAHAHAHAHAAHAHAAAAAA !
oxo
Yohmei l'attendait devant la maison, bras croisés, pipe à la bouche et sourcils froncés.
— Qu'est-ce que tu faisais dehors à cette heure ? demanda-t-il sévèrement.
Elle ouvrit la porte en silence.
— Keiko, réponds immédiatement !
Elle rentra dans la maison et se retourna.
— Je suis allée dire au revoir à mes fils.
Elle sourit gentiment et referma la porte au nez de son père.
oxo
Seyrarm tira légèrement sur la jupe de Tamao en lui montrant la fenêtre, et suivant son regard, Tamao aperçut l'énorme forme rouge de Spirit of Fire, et deux têtes brunes. Elle sourit et leur agita la main en signe d'au-revoir, sachant pertinemment qu'ils étaient trop haut pour la distinguer.
Puis la porte de la cuisine s'ouvrit, et le sourire de Tamao s'élargit un peu plus.
— Ohayô, Anna-sama.
oxo
Blotti tout contre Hao, son souffle chaud dans sa nuque et ses bras autour de lui, Yoh se demanda un instant pourquoi il avait hésité à partir avec lui.
Et puis Hao pencha la tête et murmura doucement dans son oreille trois mots, trois fameux petits mots qui rendaient le monde heureux, trois mots qu'il avait longtemps attendus, trois mots qui lui assurèrent que oui, il avait fait le bon choix. Alors Yoh sourit et embrassa doucement son frère.
Le ciel était tout autour d'eux, et les yeux de Hao brillaient et il souriait.
— Moi aussi, je t'aime, Hao...
oxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxo
Oka-san : Maman
UWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA(etc pendant trois heures)AAAAAAAAAAW ! C'est fini ! O.O
Azalée : Non ! O.O
Mares : KWA ! C'EST FINI ALORS QUE HORO EST TOUJOURS AVEC PIRIKA !
Tsunami : Merci mon Dieu... /soupir soulagé/
Ouaip ! Mainant je dois poster l'épilogue ! n.n
Tsunami : /pleure/
Mares : JE VEUX DU HOROXREN ! /furax/
n.n /utilise ses supers-pouvoirs d'auteuse de fic pour enfermer Mares dans son placard favori/ Un peu de changement ne fait de mal à personne n.n
Mares : /tape sur la porte du placard/ A MOOOOOOOOOOOOORT ! è.é HONTE SUR TOI !
/l'ignore/ Alors, qu'est-ce que vous en avez pensé ? Des commentaires un peu plus constructifs que "c'était génial" ou "c'était nul", please ? /chibi-eyes suppliants/
Et au fait, NON, C'ETAIT PAS DU OPACHOXSEYRARM ! /se tape la tête dans un mur/ ELLES ONT A PEINE CINQ OU SIX ANS!
Azalée : /morte de rire/
