Chapitre 6: Promenade mouvementée

Voilà le chapitre 6. Je laisse un moment de côté la romance entre Seto et Serenity, mais elle recommencera sans doute dès le prochain chapitre. IL Y A DE LA VIOLENCE DANS CE CHAPITRE. Merci à ceux qui m'encouragent dans les reviews, et comme la question a été posée, Sumimasen signifie pardonne-moi.

Quelques jours plus tard.

"Tu travailles trop petite soeur, fit remarquer Joey en entrant dans la chambre de Serenity, plongée dans ses manuels scolaires.

"Tu sais bien que j'ai d'importants examens dans deux semaines, Joey, il faut bien que je les prépare.

"Tu es sûre que tu vas bien? Tu sembles bizarre depuis quelques jours. Depuis que Kaiba t'a...

"Je vais très bien, Joey, le coupa Serenity.

"Tu sais, le contraire serait normal. Ce n'est pas la peine de le cacher pour que je me sente moins coupable.

"Je t'assure que ça va. Mais si tu veux, on peut aller se promener yous les deux, comme ça tu arrêteras peut-être de te plaindre que je travaille trop."

C'est ainsi que Joey et Serenity allèrent jusqu'au parc, où ils se promenaient en parlant de choses et d'autres.

Mais soudain, trois homme surgirent et se postèrent devant eux. Ils étaient tous habillés avec des costumes noirs et des lunettes de soleil. Et, plus inquiétant, il tenaient chacun à la main un long katana gravé de symboles ressemblant étrangement à des hiéroglyphes.

Serenity s'était aggripée au bras de son grand frère, celui-ci avait reculé de quelques pas, surpris par cette brusque apparition.

"Qui êtes-vous? demanda-t-il aux hommes. Et qu'est-ce que vous nous voulez?

"A toi? Rien. Par contre, la gamine vient avec nous, repondit l'homme placé au centre en s'avançant vers Serenity.

"C'est hors de question. Aprochez-vous d'elle et je vous bute tous, bande d'enfoirés.

"Ce que c'est mignon, se moqua l'homme de gauche. Et serait-ce indiscret de te demande ce que tu compte faire, seul et sans armes, contre nous trois?"

L'homme du centre reprit la parole, s'adressant à Serenity.

"Viens avec nous sans faire d'histoire et nous laisserons ton frère en vie. Autrement, nous t'amènerons de toute façon, et nous emporterons par la même occasion la tête de cet idiot.

"Serenity, n'écoute pas ce que ce connard te dis, pars derière et cours le plus vite possible jusqu'à la maison. Je ne sais pas ce qu'ils te veulent mais je doute que ce soit du bien.

"Mais Joey, si tu essaies de les retenir, ils vont te tuer. Ils sont trois et ils sont armés.

"Je sais qu'il y a des risques. Mais je préfère ça plutôt qu'ils t'amènent.

"Et moi, je ne veux pas que tu meures, alors je vais aller avec eux."

Et en disant cela, Serenity se rapprocha des trois hommes.

"Je viens avec vous.

"Sage décision, lui affirma celui du centre en l'empoignant violemment par le poignet.

"Tuez-le! ajouta-t-il pour ses compagnons."

Serenity se retourna et voulut hurler, mais l'homme lui mit la main sur la bouche pour l'en empêcher et la retint fermement. Les deux autres s'approchèrent de Joey, et l'un d'eux tenta de trancher la tête du jeune homme. Avec une vitesse dont il ne serait jamais cru capable, Joey sa baissa pour éviter la lame. Il n'avait pourtant pas réussi à esquiver parfaitement le coup, et du sang coulait de la longue coupure apparue sur sa joue. En se relevant, il donna un coup de pied dans les parties sensibles de son agresseur. Celui-ci ayant lâché son arme sous l'effet de la douleur, l'autre homme décida d'attaquer, leva son katana et s'apprêtait à le rabaisser, ôtant ainsi la vie du jeune homme, lorsqu'un coup de feu retentit. Du sang gicla, éclaboussant Joey, et l'aveuglant momentanément. Lorsqu'il s'essuya les yeux, ce fut pour voir l'homme en face de lui tomber à terre, avec à la tempe un trou visiblement causé par une balle de revolver, et d'où s'échappait encore, mêlé au rouge du sang, des éléments blanchâtres qui avaient du être des fragments de cerveau humain.

Cette fois, l'homme qui tenait Serenity, et qui était resté pour vérifier le travail de ses subordonnés, ne put empêcher le hurlement aigu de la jeune fille qui avait assisté au terrible spectacle.

Joey se retourna, pour voir qui avait tiré cette balle, et se retrouva nez à nez avec May, tenant à la main un revolver encore fumant.

"Tu vas bien, Joey?

"Oui, mais Serenity...

"Ne t'inquiète pas, je m'en occupe."

May pointa son arme vers l'homme qui tenait encore son amie.

"Lâche-la ou tu es mort.

"Je serais toi je ne ferais pas ça, lança-t-il. Du moins si tu tiens à elle!"

Il avait placé son katana sur la gorge de la jeune fille, et éxerçait une légère pression, de sorte qu'un mince filet rouge coule le long de son cou, et qu'elle laisse échapper un léger gémissement de douleur, tandis que les larmes coulaient sur ses joues.

"Serenity! cria Joey.

"Calme-toi, Joey, le rassura May. Je t'ai déjà dit que je m'en occupais.

"Si tu voulais la tuer, tu l'aurais déjà fait, ajouta-t-ele en direction de leur ennemi. Tu la veux vivante, quelqu'en soit la raison. Alors tu la lâche ou je tire"

L'homme sembla réfléchir quelques instants, puis pris une décision.

"D'accord. Vous avez gagné pour cette fois, mais ne croyez pas que c'est définitif. La patronne veut cette fille et elle l'aura."

Il lâcha alors Serenity, pointa son arme vers son compagnon que Joey avait frappé, et appuya sur la gâchette. Il tourna le dos sans jeter un regard vers l'homme qu'il venait d'abattre, gisant à terre dans une mare de sang, et repartit par où il était venu.

Joey se précipita vers sa soeur, suivi par May qui avait rangé son pistolet dans son sac.

"Tu vas bien, petite soeur?"

Mais la jeune fille ne lui répondit pas, se contentant de se serrer dans les bras de son grand frère en pleurant, choquée par ce qu'elle venait de vivre et de voir.

L'homme en noir pénétra dans une vaste pièce sombre, et alla s'agenouiller devant une femme assise sur un imosant trône en or massif, et dont l'on ne pouvait distinguer que la fine silhouette dans la pénombre qui régnait. Derrière elle s'élevait une immense statue du dieu égyptien Seth, incarnant la puissance et la guerre.

La femme s'adressa à l'homme agenouillé devant elle.

"Où est-elle? Où est celle qui ose mettre en péril ma suprématie renouvellée à chaque vie depuis plus de deux millénaires?"