Chapitre 7: Visite au musée
Je crois que je bat tous les records de retards, ça fait plusieurs mois que j'ai posté le dernier chapitre. Il faut dire que mon ordinateur a implosé en début de vacances et que je viens juste d'en avoir un autre. En plus, depuis le temps que je n'ai pas écrit cette fic, je n'ai plus d'inspiration. Je vais essayer de continuer quand même.
Le désert. Le sable. La chaleur. Des hommes vêtus de pagnes noirs.Des épées dans leurs mains. Des hiéroglyphes gravés sur leurs épées. Des hiéroglyphes tellement familiers. Une femme. Brune. Toute en noire vêtue. Si belle. Ensorcelante même. Il s'embrassent avec passion. Avec violence. Du sang sur leurs lèvres. Ils s'allongent dans le sable. Le soleil les brûlent. Il la déshabille sauvagement. Les hommes se détournent. Il lui fait l'amour dans le sable. Non. Ce n'est pas de l'amour. Juste du désir. Juste du sexe.
Seto Kaiba se réveilla, se dressant dans son lit, son front et son torse nu luisant de transpiration. Cela faisait quatre fois qu'il faisait le même rêve.
"Comme si cette idiote de Weelher ne suffisait pas, il faut que j'ai envie de femmes que je ne connait même pas, se dit-il. Pourtant ce rêve me paraissait tellement familier. Ces hiéroglyphes gravés. Et cette femme. Et puis ça me rappelle toutes les conneries de Yu gi sur nos soit-disant vies antérieures. Ca me rappelle qu'il y a une exposition sur l'Egypte au musée. Je devrais aller voir si je peux trouver quelque chose pour comprendre. Et surtout pour me sortir cette histoire de la tête, j'ai d'autres choses plus importantes à me préoccuper."
Une heure après, Kaiba montait à l'arrière de sa limousine et se dirigeait vers le musée. A cette heure matinale, il était pratiquement vide. Il se rendit immédiatement dans la section égyptologie. Mais à l'entrée de la salle, il se fit percuter par une personne qui entrait elle aussi sans regarder.
"Je suis vraiment désolée, je ne faisais pas attention,"commença la personne.
Kaiba regarda qui avait eu l'audace de le bousculer, et se trouva nez à nez avec Serenity. Après un court moment de surprise, il s'autorisa même un léger sourire.
"Weelher...
-Bonjour monsieur Kaiba. Excusez moi de vous avoir bousculé, je..."
Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Kaiba, voyant là l'occasion de se débarasser de son obsession pour la jeune fille, avait pressé ses lèvres sur celle de Serenity. Celle-ci entrouvrit la bouche de surprise, et il en profita pour passer sa langue entre ses lèvres. Il la plaqua contre une vitrine du musée, pendant que la jeune fille décidait que cela ne servait à rien de résister à quelque chose qui lui faisait envie, et passait les bras autour du cou de Seto. Encouragé par ce signe d'approbation, il passa la main sous son pantalon pour lui caresser les fesses, tout en intensifiant le baiser.
"Monsieur, mademoiselle, nous sommes dans un musée, cette attitude est intolérable."
Le gardien du musée venait d'apparaitre, visiblement outré par le comportement des jeunes gens. Kaiba lui lança un regard meurtier, puis sortit de la pièce, suivi par Serenity. Le gardien se dirigea vers la vitrine contre laquelle ils se trouvaient quelques instants plus tôt et l'essuya soigneusement avec un chiffon. Puis, après avoir jeté un regard rapide vers les deux épées gravées de hiéroglyphes qu'elle contenait, il se dirigea vers la sortie de la pièce. Mais avant de l'atteindre, il entendit du bruit derrière lui. Il se retourna, et eu juste le temps d'apercevoir un homme en costume noir, avec des lunettes de soleil, avant que sa tête n'aille rebondir par terre, tranchée par un coup de katana. L'homme se dirigea vers la vitrine, qu'il brisa d'un coup de coude, afin de s'emparer des trois épées qu'elle contenait.
"Monsieur Kaiba, je peux vous poser une question?
-Tu peux toujours la poser, même s'il y a peu de chances que j'y réponde.
-Pourquoi vous m'avez embrassé, l'autre jour quand vous avez vaincu Joey,et aujourd'hui?"
Ils venaient d'atteindre la sortie du musée, et se trouvait devant la limousine de Kaiba, où son chauffeur attendait. Kaiba se retourna et regarda Serenity dans les yeux. Celle-ci rougit et détourna le regard.
"Pourquoi je ne t'aurais pas embrassé? Et puis je pourrais aussi te demander pourquoi tu ne m'en a pas empêché. Mais je ne te le demanderais pas. Premièrement parce que cela ne m'intéresse absolument pas, deuxièmement parce qu'il n'y a peut-être pas de raisons, et troisièmement parce que tu ne voudrais sûrement pas me répondre."
Serenity avait rougi encore plus. Elle ne pensait même pas qu'il était capable de prononcer tant de mots à la suite. Mais en même temps cela prouvait qu'il n'éprouvait rien pour elle. Pendant qu'elle réfléchissait, Kaiba avait ouvert la porte de sa limousine, et regardait la jeune fille, comme pour l'inviter à entrer.
"Je ne t'oblige pas. C'est comme tu veux."
Il avait prononcé ces mots d'une voix douce, qu'il ne se connaissait même pas. Il la trouvait tellement mignonne. Il en oubliait même qu'elle était la soeur de cet idiot de Weelher. Tout ce qu'il savait c'était qu'il voulait encore l'embrasser et ... plus. Mais il ne voulait pas la forcer, contrairement à ce qu'il avait prévu au début. Il la voulait pleinement consciente et consentante, elle était tellement innocente. Il s'en voudrait si elle regrettait.
"Réveille-toi, Seto, pensa-t-il. Depuis quand est-ce que tu es capable de culpabiliser? Couche avec elle et puis c'est tout, tu ne vas quand même pas te prendre la tête pour une gamine sans importance, toi, le directeur d'une des plus grandes entreprises du Japon."
Serenity avait été touchée par le ton qu'il avait employé. Elle ne pensait même pas qu'il était capable de la moindre douceur. Peut-être que finalement il l'aimait bien. Peut-être qu'elle avait une chance que, un jour, il éprouve quelque chose pour elle. Et si elle avait une chance, même infime, elle ferait tout pour la saisir.
Elle s'avança et monta dans la limousine.
"Elle me fait confiance..."
"Après tout, je ne suis pas obligé de réfléchir à ça maintenant. Je la met dans mon lit et j'aviserai la suite en temps voulu."
Il monta à sa suite dans la limousine et referma la porte.
