Note de l'auteur : Voici encore un autre chapitre...

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Chapitre trois

A la fin de la transmission, Lydecker et Chloé fermèrent le coffre et remontèrent en voiture.

Chloé : On reviendra dans une heure.

Lydecker : Vous n'avez pas peur qu'on nous repère ?

Chloé : Hal et KR ont laissé un petit gadget à Ames. Ne vous inquiétez pas.

Comme attendu, Ames essaya de repérer la transmission. Et il la trouva : l'ancien appartement de Logan.

Il ne trouva rien à part l'appartement qu'il avait lui – même saccagé. En fait si : Hal et Kor avaient laissé une carte de visite avec les initiales C.L.

Lydecker : Qu'ont – ils laissés ?

Chloé(tout sourire) : Ma carte de visite.

Tout le monde était maintenant de retour à la base.

Chloé : Maintenant, on passe à la phase suivante. Chacun votre tour vous irez transmettre les messages du Veilleur. Chaque heure. Vous avez le choix de l'endroit de la transmission. De toute façon, Ames ne pourra vous repérer, mais au cas où, il ne faudra pas que notre cher ami découvre notre cachette. Jo et Den prendront en charge la prochaine heure.

A Terminal City tout le monde était au courant du retour du Veilleur et les rumeurs allaient bon train.

Le Veilleur était de leur côté. Le bouche à oreille faisant, certains en étaient arrivés à la conclusion que le Veilleur était un transgénique qui les aidaient de l'extérieur.

Original Cindy interpella Max.

OC : C'est Logan le responsable de ce remue ménage ?

Max : Malheureusement non.

OC : Malheureusement ?

Max : On ne sait pas qui c'est.

OC : Ca peut être un de tes frères ou sœurs ? non ?

Max : Je n'en sais rien. Je ne pense pas. Quelque chose me dit que ce n'est aucun d'entre eux.

OC : Mon chou, c'est peut être quelque chose de bien !

Max : Peut – être, je n'en sais rien.

Dalton interrompit leur conversation.

Dalton : Logan te cherche.

Ainsi, durant le reste de la journée toutes les heures, le message du Veilleur était transmis.

Cela faisait enrager Ames.

Assistant : Il a dû perfectionner son matériel M. White.

White : Vous croyez que j'ai besoin de ça pour le savoir ! Trouvez un moyen de retracer ses messages sombre crétin ! Remettez les Koréens dessus !

Assistant : Oui, monsieur.

Le jeune assistant se retira un peu penaud.

Tout ce qui se passait là énervé bien malgré lui Ames. Que pouvait – il faire ? De tout côté, on le pressait : d'un côté, le conclave pour qu'il capture Max et aussi qu'il mette fin aux activités du Veilleur, de l'autre le gouvernement voulait qu'il calme la situation en ce qui concernait les transgéniques. Mais nous n'allons pas le plaindre.

Le lendemain, à l'heure où tout le monde était réveillé, un nouveau message du Veilleur fut transmis.

Veilleur : N'essayez pas de régler votre téléviseur, ceci est un cyber flash souffle de la liberté, c'est la seul voix encore libre dans ce pays.

Chers concitoyens on vous a menti en vous déclarant que les prototypes de Manticore étaient dangereux. Ce sont des enfants, des mères, des pères, des frères, des sœurs tout comme vous et moi.

Ce ne sont pas d'eux que nous devons avoir peur, nous devons craindre un ennemi plus puissant, une société secrète, une secte, une organisation qui ne veut prendre le contrôle de la terre. Ils sont présent tout autour de vous, c'est peut être votre voisin depuis des années, l'enfant que vous avez vu grandir, c'est peut – être votre patron, vos employés. Et ces personnes, aussi appelé des familiers n'ont aucun signe distinctif par rapport à nous si ce n'est l'égalité de leur force avec ceux des prototypes de Manticore.

Il y en a même qui serait plus forts que ces personnes que vous qualifiez de mutants. Il y en a qui ont des postes important au sein de notre gouvernement : des agents du FBI, des sénateurs.

Gardez l'œil et restez fort dans la lutte.

Ames était de plus en plus nerveux. Cela était compréhensible. En entendant la sonnerie de son téléphone, il faillit presque sursauter. Il regarda le numéro affiché et répondit très nerveux.

White : Oui.

Voix d'homme : C'est moi.

White : Je le sais.

Voix d'homme : Nous croyions que vous aviez déjà mis fin aux activités du Veilleur.

White : Je...je le croyais aussi.

Voix d'homme : Nous vous conseillons de trouver rapidement une solution. Il ne faut pas que ces pauvres punaises découvrent la réalité et la raison de l'existence des mutants.

White : Oui, bien sûr monsieur.

Voix d'homme : Vous avez 24h, après cela nous vous enverrons un nettoyeur.

White : Compte tenu de ce qu'à donner l'élite des équipes d'intervention la dernière fois, il vaudrait peut – être...

Voix d'homme : Discuteriez vous un ordre du Conclave ?

White : Non, bien sûr que non.

Voix d'homme : Alors, tout va bien. Fénostol.

White : Fénostol.

Les gens ne prenaient plus le temps de le saluer. Les yeux d'Ames étaient empreints de colère.

Dans le clan de Max, tous s'étaient regroupés devant la télé pour voir le Veilleur ; bien qu'ils savaient tous que ce n'était pas le véritable Veilleur.

Alec : C'est bien pour nous Max.

Il savait que quelque chose, ses rêves la rendaient nerveuse. Mais il continuait à penser que c'était une bonne chose.

Dans une autre salle plusieurs transgéniques se félicitaient.

Joshua : Alec a raison petite sœur.

Max : On doit attendre de voir ce qui se passe.

Mole : Voir ce qui se passe ? Mais on est coupé du monde !

Max(convaincue) : Depuis quelques mois, on a réussi à faire des percées dans le barrage !

Mole : C'est ça, on attend et on s'écrase.

Max(avec défi) : Alors dites – moi ce que nous pouvons faire ?

Personne ne répondit.

Max : Tout ce qu'on peut faire c'est attendre et faire en sorte que Logan trouve des infos sur ce qui se passe.

Logan : Peut – être que Sebastian sait quelque chose, je peux essayer de le contacter.

Max : Fais donc ça.

Malgré les apparences, la présence de Logan à Terminal City était assez mal toléré par les transgéniques. Sur de la part de Mole. Enfin, ce n'est pas nouveau. Mais Logan les avait aidé à fuir lors du siège de Jam Pony et il avait des contacts vers l'extérieur. De plus, Max, Alec et Joshua avaient confiance en lui.

Logan se dirigea vers les écrans de la salle de contrôle et tapota sur le clavier. Quelques secondes plus tard, il avait Sébastian à l'écran.

Logan : Salut Sébastian.

Sebastian : Logan. Ca fait longtemps.

Logan : J'aurai besoin de quelques informations.

Sebastian : Je ne sais rien à propos de la reprise d'activité du Veilleur.

Logan : Tu n'as rien pour moi ?

Sebastian : Il y a eu un certain nombre de mouvement ici à Seattle.

Logan : Militaire ?

Sebastian : Non, justement non. Mais personne ne sait autre chose. Tout ce que je sais c'est que la personne, qui est derrière ces mouvements et le retour du Veilleur, est très bien équipée et elle a le bras long. Aucune fuite. Une rumeur court à l'étranger : il y aurait eu une autre base qui avait été créé en même temps que Manticore. A quelques années près. Le but était le même : créer des êtres génétiquement modifié. Mais je n'ai aucune preuve de ça. Je dois te laisser. Ils essaient sûrement de retracer ton appel.

Logan : Merci Sébastian.

Logan se retourna vers Max.

Max : Il y aurait d'autres enfants que nous ?

Logan : Ce n'est qu'une rumeur.

Max : Mais ce serait une explication !

Logan : Quelle explication ? Ils voudraient se joindre à vous et vous aider ? Comme tu l'as dit, nous devons faire attention. Et attendre.

Max : Quelque chose me dit que les choses vont bouger.

Cette journée là, le message passa toutes les heures.

A Jam Pony, Normal avait prêté une grande attention aux messages du Veilleur. Après avoir vécu la prise d'otage et avoir mis au monde une petite fille, sa vision des choses avait changé. Malgré le fait qu'il n'appréciait pas beaucoup OC ni Max, il avait aidé certains X a resté dans l'ombre jusqu'à ce qu'ils puissent rejoindre Terminal City. Plus que sa vision, ses actions et son opinion contre les transgéniques avaient changé.

Lui aussi, se posaient des questions sur les messages du Veilleur. Mais rien ne l'empêchait de dire : « Bip, bip, bip, bip, sur votre temps les gars ! »

La vie avait repris son cour.

A l'entrepôt, c'était l'effervescence.

Lydecker : C'est quoi la prochaine phase ?

Chloé(avec malice) : Dénoncer quelques familiers. On verra la réaction des gens. Croirez vous qu'ils vont faire une chasse aux sorcières ?

Lydecker : Ce n'est pas dangereux. Peut – être que les gens ne vont pas réagir de la bonne manière.

Chloé : Rappelez vous lorsqu'Ames a déclaré publiquement que les transgéniques existaient, que les séries X ne pouvaient être différencier des autres être humains. Lynchage public. Un X5 de l'unité de Sandoval, je crois. Croyez moi, de ce que le Veilleur a dit, ils ne retiendront que les mots : plus dangereux que les transgéniques de Manticore.

Les informations du Veilleur avaient fini par arriver jusqu'à Washington. Les mêmes questions revenaient : le veilleur avait – il raison ? Probablement que oui, car c'est lui qui avait révélé l'existence de Manticore. Bien sûr les avis étaient très partagés dans les hautes sphères à cause de l'influence et la présence des familiers. Malgré tout, une certitude restait : chacun savait que le Veilleur disait la vérité.

Les jours et les semaines qui suivirent, les messages précisèrent le but des particuliers, la raison de l'existence des transgéniques. On y apprenait que cela faisait 5000 ans que la secte existait. Que ces membres portaient sur leur bras une marque, comme le bétail. Cette marque ressemblait à un serpent. Que c'était la seule distinction que l'on pouvait voir. On y parlait aussi de Max, de sa possible destinée. Que dans son sang résidait peut être le salut de l'humanité.

Les choses commençaient à se gâter pour les familiers. La publicité, ce n'était pas vraiment leur truc.

Apprenant tout cela, qu'allez faire les responsables ?

Le nettoyeur envoyé par le conclave n'avait rien trouvé. Le seul indice qu'il avait eu, la carte de visite ne lui disait rien.

Il semblait que Ames cachait quelque chose. Mais il s'était tut.

Chloé fit parvenir une cassette du Veilleur à Washington. Elle y parlait de Max et d'Ames White. De son statut de familier.

Veilleur : Vous me croirez ou non, mais cet homme est dangereux. Et il n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Plusieurs généraux étaient réunis pour voir la cassette.

Colonel : Qu'en pensez – vous ?

Responsable : Jusqu'à présent, cet homme bien qu'il nous ait causé du fil à retordre, a toujours dit la vérité.

Général : Si ce qu'il dit est vrai à propos de cette secte, que devons – nous faire ?

C'était la question que tous se posaient : « Que devons – nous faire face à cette menace qui semble réelle ? »

Pendant ce temps dans l'entrepôt, Chloé avait rassemblé son équipe autour d'elle.

Elle s'était changée tout comme les autres. Ils étaient habillés comme des militaires et armés d'un P4.

Seule Chloé était habillée d'un tailleur. Ils avaient des allures d'officiels.

Chloé : Alors qu'est – ce que vous en pensez ?

Den : Jolie !

Chloé : Merci. Reprenons. Je suis à présent Chloé Lebo : Représentante de la communauté internationale.

Mike : Super, dit Mike.

Chloé : Nous allons voir le sénateur aujourd'hui.

Ainsi, ils allèrent voir le sénateur McKinley. Souvenez vous c'est le sénateur, le familier qui encourage les citoyens a lynché les transgéniques. Celui qui voulait rendre l'existence des transgéniques public.

Le bureau du sénateur était installé dans le quartier des gratte ciel, près de l'Ambassade de France.

Il vint les accueillir à l'entrée.

Chloé : Je suis Chloé Lebo, et voici mes garde du corps..

McKinley : Je suppose que ce bataillon est lié à vos fonctions. En tout cas, enchanté de vous connaître.

Chloé : En effet, mes fonctions n'ont pas que des inconvénients. J'espère que vous ne ferez pas partie des personnes que ces jeunes gens tueront pour me protéger. Et moi aussi, je suis enchantée de vous connaître.

McKinley : Donc, vous êtes une des représentantes de la communauté internationale.

Chloé : C'est bien ça.

McKinley : On...on ne m'a pas vraiment donné des informations sur la raison de votre visite. Vous avez une recommandation de Washington et d'une quinzaine autres chefs d'Etats.

Chloé : C'est exact. On fait appel à mes services quand tout va mal et qu'une situation semble être, comment dire, hors de contrôle, c'est ça ? Et je ne vais pas vous rassurez, la situation ne va pas bien du tout. Donc, je suis là pour Terminal City.

McKinley : Les mutants. En quoi cela intéresse – t – il la communauté internationale ?

Chloé : Cela concerne la sécurité internationale. Avant que le siège soit devenu effectif, il s'est passé presque un an. Des prototypes ont pu arriver jusqu'au Canada, ou au Mexique et de là ils pouvaient aller où ils voulaient. Nous n'avons eu aucune preuve pour l'instant de l'agressivité des mutants mais ils sont une menace potentielle. Une grande menace.

McKinley : Ils ne sont pas comme nous. Et nous faisons déjà notre possible pour que cette sous race soit endiguée.

Chloé : En fait, nous voyons les choses différemment. Surtout depuis quelques temps. Tout ce que mes supérieurs voient pour le moment ce sont soldats qui se défendent.

McKinley (s'énervant)Des soldats ?

Chloé(s'énervant elle aussi) : Vous devez prendre vos responsabilités en main ! C'est votre gouvernement qui a détourné les fonds pour les créer ! Vous devez assumer ce fait ! Mais ce n'est pas pour ça que je suis venue ici.

McKinley : Ce sont des erreurs de la nature.

Chloé : Des erreurs de la nature qui sont présents et qui existent. Vous ne pouvez pas faire comme s'ils n'existaient pas. Si mes données sont exactes, ces êtres ont été créés avec des qualités physiques, mentales, psychologiques supérieures à la normale. Ils sont donc pour la plupart : plus intelligent que monsieur tout le monde.

McKinley : Que voulez – vous dire ?

Chloé : Je suis ici pour négocier.

McKinley(visiblement choquée) : Quoi ?

Chloé : Vous avez bien entendu. Les gens, tout comme les responsables en ont marre de cette situation. Si on m'a envoyé ici, c'est pour régler ce problème.

McKinley : Et si je m'y oppose ?

Chloé : Vous n'avez pas votre mot à dire.

Chloé sortit plusieurs documents de la mallette. Elle les tendit ensuite au sénateur.

McKinley (résigné) Je vois que je n'ai pas le choix. Mais vous auriez pu tout aussi bien m'envoyer ces documents par courrier.

Chloé : Je voulais vous voir en personne. Question de respect. Oh ! Et dîtes à l'agent White qu'il est définitivement démis de l'affaire.

McKinley : C'est au chef du FBI que vous devez vous adresser pour ça.

Chloé : Non, mes ordres sont clairs : c'est à vous que je devais le dire. Vous ferez parvenir les papiers nécessaires. Maintenant je dois y aller : j'ai beaucoup de travail. Merci de m'avoir reçu.

Après cette visite, elle et son équipe se rendirent au quartier général du siège de Terminal City pour voir les responsables.

Chloé : Qui est le responsable ?

Officier : C'est moi.

Chloé : Bon. Je suis Chloé Lebo, vous avez du recevoir des ordres.

Officier : C'est exact Madame.

Chloé : Bien. Avez vous établit un quelconque contact avec les habitants de Terminal City ?

Officier : Non, madame.

Chloé : C'est dingue, on devra tout faire nous même !

Elle se retourna vers Ty et Gyl.

Chloé : Sortez les appareils nécessaires. Et faites ce que vous pouvez.

Elles s'exécutèrent.

De nouveau elle regarda le responsable.

Chloé : Qu'est – ce que vous avez fait ces derniers mois ?

Officier : On avait ordre de tirer sur les transgéniques. Nous n'avions pas à établir de contact.

Chloé : Et qui vous a donné cet ordre ?

White : Moi !

Elle se retourna.

Chloé : Ames White, c'est ça ?

White : Qui êtes – vous ?

Chloé(lui tendant un papiet) : Chloé Lebo. Et vous, vous êtes démis de vos fonctions.

White(très énervé) : Rien à foutre.

Chloé : Vous n'avez plus le droit de rester ici. Ban et Jet, s'il vous plaît raccompagnez monsieur Ames à sa voiture.

Ban et Jet se mirent devant Ames lui barrant la route vers Chloé.

La voiture de White était stationnée dans une ruelle à l'écart de la foule.

White : Lâchez – moi !

Ban : Ca va ! On vous lâche !

White : Vous allez regretter ce que vous venez de faire.

Ames s'attaqua à Ban mais celui – ci sans grande surprise arrêta son coup de poing.

White : Vous ne savez pas à qui vous avez à faire !

Ban : J'ai l'impression que c'est vous qui ne savez pas à qui vous avez à faire. Je te le laisse volontiers Jet.

Jet : Avec plaisir.

Ames dénoua sa cravate et se mit en position d'attaque.

Ames commença par donner un coup de pied latéral droit que Jet bloqua avec son pied gauche. Ames recommença avec son pied gauche cette fois mais Jet bloqua aussi son coup. Il lui donna une série de coup de poing, mais toujours très sérieux Jet arrêta ces poings.

Jet : Ce n'est pas la peine de continuer, vous allez perdre. Je vous dis ça, c'est pour vous rendre service.

White : Pauvre mutant que tu es !

Ames réussit à saisir la tête de Jet et remarqua qu'il n'avait pas de code barre.

White : Comment cela se fait – il...

Jet : Que je n'ai pas de code barre ?

White : Un familier ne devrait pas attaquer un autre familier.

Ban : Oui, mais nous ne sommes pas des familiers. Maintenant montez dans votre voiture et déguerpissez si vous ne voulez pas mourir. »

Ban et Jet revinrent dès que Ames repartit avec sa voiture.