Disclaimer : La base de cette histoire ne m'appartient pas. Les personnages, lieux et autres sont la propriété de J.K Rowling je ne fais que gâcher son œuvre en y greffant un scénario de mon invention.
Auteur : Pirate OfHogwart, donc moi lol.
Rating : PG ou PG-13 soit K+ vers T (personnellement je trouve que c'est démesuré mais bon ...)
Spoilers : Tous … et aucun
Note : Cette histoire comporte une idée de relation entre hommes. Si cela ne vous plait pas, ne lisez pas.
Basé sur la chanson de Stephan Eicher Pas d'ami comme toi.
J'ai écris ces quelques lignes (93 d'après mon ordinateur) en moins d'une heure. Alors … bah voilà c'est tout lol. Bonne lecture, j'espère.
« Quand tu traverses la pièce ; en silence »
Tu es souvent silencieux depuis quelques semaines. Bien plus que d'habitude. Tu n'as jamais été très démonstratif. Mais en ce moment, tu l'es encore moins. Je me demande ce qui t'arrive tu sais. Je m'inquiète pour toi. Je te connais depuis un certain temps maintenant. Et cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas été aussi distant. On se croirait revenu au début. Au temps d'avant. A quoi tu penses ? Qu'est-ce qui peut occuper tes pensées comme cela ?
« Quand tu passes devant moi, je regarde tes jambes »
Je n'ose pas te regarder en face. Tu m'as toujours impressionné. Je t'ai toujours envié ton charisme, ton aisance à manier les mots, ta beauté également. Tu es beau, tu le sais et tu en joues. Tu uses de ta taille élancée, de ton physique androgyne mais pourtant typiquement masculin. Tu sais que tes lèvres fines font fantasmer et tu sais que ta musculature est un atout non négligeable dans l'art de la séduction, art que tu maîtrises à la perfection.
« La lumière tombant sur tes cheveux »
Le soleil, comme à chaque matin, se reflète dans tes cheveux d'or. Tes cheveux sont, je pense, ce qu'il y a de plus parfait chez toi. Tu as une chevelure d'ange. Merlin sait que c'est une image. Personne ne peut plus être un ange aujourd'hui. Même les premières années s'y sont brûlés les ailes. Foutue guerre. Foutu monde. Foutus hommes avec leur faiblesse d'esprit. Je les hais tous. Tous sauf Toi.
« Quant tu t'approches de moi ; ton parfum me fait baisser les yeux »
Comme toujours, tu m'as aperçu et tu es venu. Je suis le seul qui continue d'être un peu « comme avant ». Tu me rends bien la pareille. Merci. Avec toi, pas besoin d'être faux. Tu sais de quoi je rêve quand je me réveille en sueur. Tu sais pourquoi mes yeux son t si vides. Et tu sais aussi un peu pourquoi ils sont si tristes. Je n'ose te regarder de peur que tu découvres toute la vérité. Oui je suis un lâche et alors ? J'ai peur. Et je n'ai pas honte d'avoir peur.
« Et si tu touches mes mains, je m'arrange pour ne pas y penser »
C'est tellement dur de ne pas tout t'expliquer. Tout te révéler. Mais tu ne comprendrais pas. Alors j'oublie. J'oublie quand j'y pense. J'oublie les fois où j'ai l'impression que tu comprendrais. J'oublie et ainsi j'ai moins mal. C'est toi qui m'a appris à oublier. Encore une fois, merci.
« Je n'ai pas d'ami comme toi ; Pas d'autre ami comme toi »
Tu es le seul à me donner envie de continuer. Tu sais toujours quoi faire. Quoi dire. Et quand tu ne dois rien faire, rien dire et partir, tu le sais aussi. Tu me comprends mieux que personne. Et cela ne m'étonne absolument pas. Tu as toujours su où était ton intérêt. Et là tu sais que ton intérêt, c'est ma victoire. Je me fous de savoir pourquoi tu es à mes côtés. Laisse moi juste apprécier de te connaître un peu, de faire partie de ta vie même si c'est insignifiant à tes yeux.
« Je comprends mieux le monde en t'observant j'y vois plus clair»
A toi seul tu expliques tout. Je comprends la Haine des hommes. Je comprend le Pouvoir qu'ils désirent tous, l'Ambition qui les consume, la Souffrance qu'ils infligent et s'infligent, l'Espoir que certains arrivent encore à conserver et la Vie qui continue. Je comprends même la Mort et l'Amour. Tu es tout cela. Mais tu es aussi tout le contraire. C'est tellement dur de te cerner. Qui peut se vanter d'avoir réussi ? Assurément pas moi.
« Je n'ai pas trouvé la clé du mystère mais je m'en suis approché »
J'espère pouvoir te déchiffrer un jour. Et ce jour-là, j'en suis sûr, je comprendrais tout. En attendant, je gravite autour de toi. Et je cherche. J'apprends. Je devine. Tout ce que tu peux donner, je le prends. Tout ce que tu laisses échapper, je l'attrape.
« Je n'ai pas d'ami comme toi ; Pas d'autre ami comme toi »
Tu es tellement à mes yeux. Tu représente tout ce que je n'ai pas eu, et tout ce que je n'aurais jamais. Je ne me plains pas. Ce que j'ai là me suffit. Ta présence rassurante m'apaise, tes phrases cinglantes d'ironie me montrent que je suis encore bien vivant. T'énerver et te servir ensuite de défouloir me sert de récompense. Je sais alors que tu es toujours sain d'esprit, et que tu te préoccupes encore de ce que je peux te dire.
« Ne te lasse pas de moi j'ai encore beaucoup à découvrir »
Reste encore un peu. Tu sais que tu es indispensable. Tu es le garant de mon équilibre. Sans toi, je suis plongé dans le noir. J'ai encore tout à apprendre de toi. Ce n'est pas le moment de partir. Tu le sais ? Oui tu le sais. Jamais je ne te l'ai dit mais, une fois de plus, tu as très bien compris. Merci.
« Mais danses autour de moi. J'abandonne si tu danses autour de moi »
C'est bien la seule chose qui peut te détendre. La musique. Et comme à ton habitude, tu te déhanches seul dans le salon. J'aime te regarder. J'ai l'impression que c'est pour moi que tu danses. Tu es beau les yeux fermés, plongé dans tes mouvements. Tu ne remarque même pas que je t'observe. Si tu ouvrais les yeux, que ferais-tu ? Est-ce que tu m'inviterais à te rejoindre ? Si tu ouvrais les yeux, tu verrais ce que je te cache tant bien que mal. Fuirais-tu ? J'espère de tout cœur que non. Mais je n'aurais jamais de réponse à cette question, car tu n'ouvre pas les yeux.
« Je n'ai pas d'ami comme toi ; Pas d'autre ami comme toi »
Comment as-tu fais pour ne pas t'en rendre compte ? Pour ne pas le remarquer ? Je n'ai jamais su rien cacher. Encore plus à toi. Peut-être que tu es au courant. Dans ce cas, pourquoi ne pas m'en parler ? Tu as toujours été franc. Je ne ferais pas le premier pas. J'ai tellement peur. C'est stupide un Gryffondor qui a peur de ce qu'il ressent, non ? Mais tu es mon seul véritable ami. Et je ne veux pas te perdre pour ça. Pour quelque chose d'aussi incertain, d'aussi dangereux. Oui c'est toi qui me l'a appris. L'Amour est dangereux. Et moi, Harry Potter, je t'Aime Malefoy.
