Note : cette histoire ne prend pas en compte le passé de l'acteur donc pour moi il est célibataire dans cette fic il a 40 ans.

Disclamer : Tous les personnages sont de moi, je ne me suis inspiré d'aucune fan fic, ben je vois pas quoi mettre d'autre ici, si quelqu'un a une idée, elle sera la bienvenue.


Chapitre 2 : Cendrillon, tu connais ?

Quelques jours plus tard, Eva n'avait toujours pas réentendu parler de Steven, elle se demandait ce qu'il faisait pour enfin l'inviter à dîner. Son «Appelle-moi» n'avait peut être pas été assez clair, mais elle en doutait et c'est légèrement déprimée qu'elle se rendit compte qu'il ne lui restait déjà plus que deux semaines à passer sur cette magnifique île. Elle alla à l'accueil de l'hôtel demanda une fois de plus si on ne lui avait pas laissé un message et se dirigea vers sa chambre.

Mais lorsqu'elle y entra, elle vit un spectacle éblouissant devant ses yeux, en effet une quinzaine de roses étaient éparpillées sur son lit, avec une lettre déposée dessus.

Ma chère Eva,

Je ne cesse de penser à toi, accepte ces quelques roses de ma part,

Steven.

Elle retourna la lettre mais elle ne vit pas un mot de plus. Aucun numéro de téléphone. Aucun rendez-vous. Rien du tout. Mais ces quelques mots ne faisaient que résonner dans sa tête «Je ne cesse de penser à toi». Le sourire aux lèvres elle se dirigea vers la salle de bain où elle vit un paquet avec une seconde lettre déposée au sommet du colis. «Ouvre si tu l'oses».

Elle ouvrit le paquet et époustouflée, elle en sortit une robe possédant un bustier rouge sang et se finissait par une traîne. «Une vraie robe de princesse» se dit–elle avec un immense sourire.

Après la contemplation de la robe, elle se rendit finalement compte qu'il y avait un mot d'explication rédigé de la main de Steven, mais d'une écriture un peu plus tremblotante cette fois-ci.

Eva, déjà j'espère que tu as apprécié mon cadeau. Si la robe ne te plait pas tu peux retourner à la boutique l'échanger il n'y a aucun problème, mais sache que cette robe me plait vraiment beaucoup, de toute façon quoi que tu mettes tu seras magnifique, j'en ai la certitude.

Je suis certain que tu dois te demander pourquoi cette robe, et pourquoi tant de mystères…

Pour la simple et bonne raison que je suis invité à une soirée et que je voulais y aller avec une personne de bonne compagnie et il faut bien entendu une tenue de soirée.

Et, en ce qui concerne le mystère, j'avoue que je suis quelqu'un de très secret donc tu sauras où doit se dérouler la soirée au dernier moment, je peux déjà te dire que c'est après-demain. Seras-tu là?

Répond rapidement à mon adresse.

Tendrement.

Steven.

L'adresse était au dos de la lettre, elle n'en revenait pas il avait été invité et il avait immédiatement penser à elle, mais une lueur coquine passa dans les yeux de la jeune femme. Il voulait garder du mystère et ne pas lui en dire plus et bien dans ce cas, elle allait le faire mijoter encore un peu. Elle se décida enfin à mettre la robe. On avait l'impression qu'elle avait été faite sur mesure pour elle, elle épousait chacune des courbes de la jeune femme avec grâce. C'était la première fois que Eva se trouvait si jolie, elle était vraiment contente que cette merveille soit en sa possession. Elle alla vers la chambre pour se regarder dans la psyché et se laissa finalement tomber sur son lit, la nuit avait pris possession du ciel et la fatigue la submergea enfin.

Le jour où la soirée devait avoir lieu, elle se décida finalement d'appeler Steven.

- Allo? répondit une voix au téléphone.

- Allo, je suis bien chez M. Steven Corner ?

- Oui, c'est lui-même.

- Oh, Salut Steven, c'est Eva, je t'appelle pour te rendre réponse pour la soirée.

- Eva ! Je ne pensais plus avoir de tes nouvelles, ça me fait plaisir de t'entendre.

- Oui, désolée de répondre un peu à la dernière minute. Je vais pouvoir venir à la soirée, et je tiens également à te remercier pour la magnifique robe que tu as choisie pour moi.

- De rien c'est normal, je suis ravi que tu puisses venir, je passerais te chercher vers dix-huit heures à ton hôtel. Ca te va ?

- C'est parfait, à tout à l'heure. » Dit-elle en raccrochant.

Eva passa le reste de l'après midi à se préparer, elle prit un bon bain chaud, se lissa les cheveux, se maquilla légèrement, enfila la robe; et se regarda finalement dans le miroir. Il manquait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Un collier! Malheureusement elle n'avait pas amené de collier qui irait avec une tenue aussi chic. C'est alors qu'elle repensa à la babiole achetée au marché, elle aimait bien les contrastes et porter une robe excessivement chère avec un collier qui valait à peine quelques euros lui plaisait énormément.

A dix-huit heures trente tapantes, tandis qu'elle jouait distraitement avec ses cheveux, elle vit Steven arriver dans le hall de l'hôtel vêtu d'un smoking qui le mettait en valeur. Il s'approcha d'elle et lui fit un baisemain. Eva ria à cause de toutes ces manières et prit le bras que son cavalier lui présentait. Ils arrivèrent devant l'hôtel où ils appelèrent un taxi. Ce ne fut pas très facile pour Eva de rentrer dans la voiture sans froisser sa robe qui était aussi encombrante qu'une véritable robe de mariée. Steven engagea soudainement la conversation.

- Alors tu n'es pas trop triste de devoir quitter la Sicile si tôt ? Lui demanda-t-il.

Si énormément, c'est tellement bien ici, si je m'écoutais je resterais bien plus longtemps, dit-elle en jetant un regard rêveur par la fenêtre.

Tu n'as qu'à rester un peu plus dans ce cas! Je suis sûr qu'il y a plein de magnifiques endroits que tu n'as pas encore visités. Hier encore j'ai découvert un lagon caché, c'est même devenu mon endroit préféré…

Et bien tu me montreras ça, il me reste tout de même deux semaines avant de partir. Tu peux m'en dire un peu plus sur cette soirée s'il te plait.

Eh bien, c'est une soirée de charité pour les enfants africains, et je me suis dit que ça me faisait une occasion pour t'inviter.

Tu as bien fait je commençais à me demander ce que tu étais devenu.

Nous sommes enfin arrivés." fit remarquer Steven.

En effet le taxi s'arrêta et ils sortirent de la voiture. Ils avaient atterri devant le plus grand casino de toute l'île. Dans sa tête Eva entendait déjà les pièces qui tombaient. Ils rentrèrent dans le bâtiment. A l'intérieur le luxe était visible de partout, des statues en marbres représentant des anges étaient positionnées de chaque côté de l'entrée, un tapis rouge comme pour le festival de Cannes était déposé sur l'escalier qui possédait une rampe en or. Ils ne prirent cependant pas cet escalier car il menait au casino, mais ils prirent l'ascenseur qui conduisait à la salle de réception. A l'intérieur environ quatre cents personnes étaient déjà là, les femmes avaient semble–t-il fait le concours de celle qui avait la robe avec le plus de froufrous, et les hommes celui qui avait le smoking le moins froissé. Ils étaient tous assez âgés et certainement plein aux as – on en était quasiment sûr en voyant les parures de bijoux des dames.

Eva trouvait très bien le but de ce genre de soirée mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que ces gens ne savaient pas de quoi ils parlaient. Certes, c'était souvent grâce à eux qu'on avait plus de moyens mais c'était surtout pour se faire un coup de pub. Elle donna son point de vue à Steven.

- C'est bien qu'il fasse ça, mais bon c'est surtout pour faire parler d'eux, tu ne penses pas ?

- Certains sûrement, mais pas tous.

- Arrête ! Plus des trois quarts ne sont jamais allées sur le terrain pour voir comment cela se passe réellement. Ils ne savent même pas de quoi ils parlent. D'accord on a besoin de leurs fonds pour continuer donc je ne vais pas trop critiquer non plus, mais bon…

- Tu as peut être raison. Mais j'aimerais te poser une question: pourquoi ça te tient tellement à cœur?

- J'ai passé six mois dans les pays d'Afrique Subsaharienne, donc on peut dire que je sais de quoi je parle."

Après cette conversation, le bal fut ouvert par un couple de vieilles personnes certainement très riches comme le pensait Eva. Elle repensait à ces mois passés dans l'humanitaire lorsqu'elle sentit un souffle chaud dans son cou et une voix murmurer à son oreille :

- M'accordez vous cette danse jolie demoiselle ?

- Avec plaisir, répondit-elle avec un immense sourire.

Steven était un excellent danseur, il faisait tournoyer Eva qui dansait avec grâce. Puis le moment des slows arriva, Eva passa ses mains autour du coup de Steven qui en faisait de même avec la taille de la jeune femme. Elle se sentait bien lovée contre lui, mais la voix du chef d'orchestre résonna :"Eva Desblés est demandée à l'accueil, Eva Desblés est demandée à l'accueil..."

Eva se dépêcha d'aller jusqu'à l'accueil ou une hôtesse l'attendait le téléphone à la main. Elle avait été quelque peu surprise d'entendre son nom au micro et s'était dépêchée d'accéder à l'entrée car elle avait laissé ses coordonnées à l'hôtel au cas où il y aurait un problème quelconque. Elle entendit la voix paniquée de sa sœur au bout du fil:

- Eva, c'est Anaëlle, il y a un problème ici il faut que tu rentres immédiatement. C'est Mamie, elle est sur le point de…

Mais Anaëlle sanglotait et n'arrivait pas à finir sa phrase.

- Que se passe-t-il?

- …

- Ana ! Réponds-moi !

- Mamie est sur le point de mourir.

- J'arrive tout de suite, je prends le prochain vol pour Limoges immédiatement.

- D'accord à demain.

- Bisous ma chérie, ne te fais pas trop de soucis il fallait que ça arrive.

- Reviens vite.

Eva était complètement abattue, sa grand-mère qu'elle aimait tant, pas elle !Mais elle se dit qu'elle devait tenir le coup pour sa famille qui comptait sur elle, c'était elle la plus forte moralement, et elle devait aider sa petite sœur qui était de quinze ans sa cadette. Elle reprit sa veste au vestiaire et allait partir lorsqu'elle sentit une main l'agripper.

- On s'en va comme Cendrillon? dit Steven en riant.

- Désolée, vraiment désolée mais je dois quitter la Sicile sur le champ. Je n'ai pas le temps de t'expliquer pourquoi et ça m'étonnerait qu'on se revoie un jour maintenant. Adieu !

Et elle prit le premier taxi qu'elle trouva sur le chemin, sans faire attention à Steven qui criait désespéramment son nom en courant derrière le véhicule.


Et maintenant les RAR :

vaaliyah : merci pour ta review. Lilpuce.

Stephounne : Ben d'abord je tiens à te remercier pour tous ses compliment, ça fait vraiment très plaisir et c'est ta review qui m'a motivée pour continuer cette histoire, donc voici la suite en espérant que ça te plait toujours. Lilpuce.

maaarie : Hey bobynette merci pour ta review, t'es en ce moment même sur MSN et tu me demandes de répondre un truc con cela dit l'inspiration me vient pas trop... Désolée ;-) . Merci pour les gentilles choses que tu as dit mais toi la suite tu as eu le début un peu en avant donc te plains pas (espèce de VIP, va!). Boby.


Voilà j'espère que ce chapitre vous a plus, il est un peu plus court que le premier, je vais bosser sur le troisième maintenant et j'essaierai de le poster le plus rapidement possible. Et si vous avez pris le temps de me lire review please, et si quelque chose ne vous plait pas dites le je pourrais comme ça m'améliorer. bye.

lilpuce.