[Chapitre 4 : le prince des pelouses en action ]
Les joueurs regagnèrent leurs vestiaires en commentant cette première moitié de match.
Tachibana : Waahhh !! J'ai vraiment été impressionné par Morisaki.
Misugi : Oui. Wakabayashi et Wakashimazu sont peut-être très bons, mais notre gardien a lui aussi progressé de son côté. Il est finalement arrivé au niveau de joueur international.
Sawada : Ca va Hyuga ?
Hyuga : Non … mon tir le plus puissant a été stoppé. Il faut donc que j'en invente un nouveau, si je veux me hisser au niveau mondial.
Tsubasa : Comment comptes-tu faire ?
Hyuga : Je vais m'entraîner sans relâche afin d'améliorer mon tir.
Tsubasa : Quand ?
Hyuga : Maintenant.
Et hop ! Hyuga partit s'entraîner avec un ballon en béton.
Matsuyama : Bon ! Les gars, revoyons encore une fois notre défense …
Jito : Fais chier !
Soda : Ouais ! Lâche-nous on est en vacances là.
Matsuyama : Mais euh …
Izawa : Tiens ! Nitta et Sano ! Vous êtes venus voir le match avec nous ?
Nitta : Mais non on joue.
Izawa : C'est pas vrai ?
Sanae : Tsubasa ? Comment va ta cheville ? Et ton épaule ? Et ton genou ? Et ta tête ? Et ton bras ? Et ton pied ?
Tsubasa : Ben … ça me fait un peu mal … mais je veux continuer à jouer.
Dans les vestiaires du PSG
Le coach était furax. La meilleure équipe du monde ne menait que de deux buts une formation affreusement nulle.
Coach : Mais qu'est-ce que vous foutez ? Tsubasa par sa seule présence suffit à renverser les rapports de force.
Diaz : Du calme. S'il y a un fautif ici c'est moi. En tant que surdoué du football argentin je me dois de l'affronter.
Schneider : Non. En tant qu'héritier du football allemand je me dois de gagner.
Napoléon : Bande de nazes ! Si on me laissait le ballon j'aurais déjà collé dix buts.
Muller : Moi Dieter Muller, meilleur goal du monde, je promets de ne plus encaisser un seul but.
Coach : Bon, si vous êtes tous motivés, vous pouvez y retourner. Mais vous avez intérêt à gagner.
Pierre : Ne vous en faîtes pas coach. J'ai remarqué que Tsubasa était blessé.
2ème mi-temps
Présentateur : Les équipes rentrent sur le terrain et prennent position. On peut voir que l'équipe du Japon a procédé à quelques changements. Les jumeaux Tachibana sont entrés à la place de Sano et Misaki. Le jeune buteur Nitta a été remplacé quand à lui par Misugi, le prince des pelouses.
Tsubasa : Mais-euh !!! Coach ! Que va-t-il advenir de mes combinaisons en or si Misaki sort ?
Coach : Je les ai revendues …
Tsubasa : Quoi ?
Coach : Heu … je veux dire … Misaki nous a trahi pour de l'argent !!!
Misugi : C'est pas vrai ?
Coach : Et si ! Il vient d'être engagé par le PSG.
Toute l'équipe : Quoi ?
Présentateur : De même l'équipe du PSG a procédé à quelques changements. Un des défenseurs a été remplacé par le jeune Misaki.
Co-présentateur : Mais ?N'était-il pas dans l'équipe du Japon ?
Présentateur : Si ! Mais le PSG vient de l'engager et ils comptent le faire jouer en défense.
Ishizaki : Qu'est-ce qu'on va faire ? Notre meilleur joueur vient de passer à l'ennemi !
Tous les autres : H !C'est moi le meilleur joueur !
Hyuga : J'ai dix fois la puissance d'un joueur de mon âge.
Tsubasa : Mais moi je peux tirer une feuille morte !
Misugi : Et moi je joue sans avoir de cœur.
Tachibana : Nous ! On fait des superbes cascades.
Matsuyama : Et moi … heu … j'ai le tir de l'aigle !
Soda : Personne n'a jamais survécu à mon tacle rasoir.
Jito : Et heu … je suis le plus fort.
Morisaki :Et moi je joue avec des collégiens.
Sawada : Heu ???
Tsubasa : Fermez-la ! Je suis le meilleur parce que le manga s'appelle « Captain Tsubasa » !
Tous : Ouais c'est vrai.
Présentateur : Les nouvelles compositions des équipes s'affichent à votre écran.
PSGGardien : Muller
Défenseurs : Misaki, gugus n°3
Milieux : Diaz, Pascual, Schester, Kartz, Alcide
Attaquants : Victorino, Schneider (capitaine) , Napoléon
Remplaçants : Fernandez
JaponGardien : Morisaki
Défenseurs : Matsuyama, Soda, Ishizaki, Jito
Milieux : Tsubasa (capitaine), Tachibana, Sawada, Tachibana
Attaquants : Misugi, Hyuga
Plus de remplaçants.
« ENGAGEMENT »
L'engagement revint au Japon. Misugi et Sawada se mirent dans le rond central et attendirent le coup de sifflet. Pendant ce temps, Hyuga continuait se s'entraîner avec son ballon en béton sur la touche.
FIIT !!!
Sawada passa à Misugi qui partit en dribble. Il se mit à accélérer et effaça tous ses opposants rapidement. Napoléon se rua à sa rencontre et tenta de le bousculer.
Misugi : Ahh !!! Mon cœur !
Napoléon : Quoi ?
Misugi : Rien !
Et hop ! Il l'effaça. De même il réussit à dribbler tous les joueurs du PSG. Finalement, il se retrouva en face de Misaki et des buts adverses gardés par l'inébranlable Muller.
Misugi : Laisse-moi passer.
Misaki : Non. Dans toutes les équipes où je suis passé, je me suis toujours donné à fond. C'est là un problème de conscience. Quand on est sur un terrain, on doit faire fi de ses souvenirs et se concentrer sur ses coéquipiers. C'est très important parce que …
Misugi en avait lâchement profité pour le dépasser et s'apprêtait à tirer.
Muller : Vas-y tire !
Misugi (en pensée) : Mince ! Il a arrêté tous les tirs ! Le seul moyen de l'avoir c'est de le prendre à contre-pied.
Il fit semblant de tirer à droite et au dernier moment, son pied changea d'orientation et le ballon partit à gauche. Mais le gardien s'en rendit compte immédiatement et se jeta du bon côté.
Misugi : Quoi ! Il a réussi à arrêter mon tir ! Non !!!
Le regard perçant du japonais remarqua que le ballon avait rebondi. Il lui restait encore une chance d'égaliser.
La balle était à deux mètres su sol et retombait vers Misaki.
Misugi : Il ne reste qu'un seul moyen de marquer. Une bicyclette !!!
Tout le public : Non ! Il va vraiment le tenter !!!
Misugi : Allez ! Tout ce que j'ai !!! Je dois la réussir même si je dois claquer !!!
Le jeune prince des pelouses regarda le ballon qui filait dans les airs. Il prit son élan et se lança dans un sprint éblouissant. La balle semblait ralentir. Les crampons martelaient la terre avec une force incroyable. Muller releva la tête pour voir ce qui passait, les yeux s'agrandirent sous l'effet de l'effroi. Misaki tenta d'accélérer pour prendre de vitesse son adversaire.
Misaki : Je vais le contrer !
Misugi : Non, je vais réussir.
Misugi se rua sur le banc de touche, prit son VTT et retourna sur le terrai en pédalant comme un malade.
Muller : Hein ?
Misaki sauta pour atteindre le ballon le premier, mais Misugi le dépassait d'une tête grâce à son vélo. Il fut le premier sur la balle.
Misaki : Que ?
Misugi : Ca y est !
« LA BICYCLETTE DE MISUGI »
Le vélo arriva sur Muller qui le reçut en pleine poire. Simultanément le ballon se logea dans la lucarne en déchirant le filet.
BBBBBBUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le ballon avait encore franchi la ligne de but du PSG. La foule en délire hurlait . L'arbitre accorda le but. La réputation d'invincibilité du club parisien commençait à s'effacer.
Morisaki se retourna pour s'assurer que le ballon n'était pas dans ces cages.
PSG – JAPON
3 – 2
Diaz : On s'est pris un but, c'est inadmissible ! Donnez-moi le ballon, je vais leur en coller cinq.
Pierre : D'accord tiens !
Tout le Japon : Tous dessus !!!
Diaz : Euh … mais non je déconnais les gars.
Vague de tacles (dont la moitié au niveau du genou) et Diaz valdingue salement amoché.
Schester : Mince ! Ils ont blessé Diaz !
Pascual : Espèce d'enfoirés !!
Misugi, le seul attaquant du japon, récupéra le ballon et repartit en dribblant avec l'intention d'égaliser. Tous les joueurs ennemis essayèrent de le tacler mais il faisait des bonds de trois mètres qui lui permettaient d'effacer ses ennemis.
Schester et Kartz tentèrent un tacle combiné. Misugi les évita avec un triple saut périlleux. Mais au moment de retomber il se rendit compte que Pierre Alcide avait lui aussi sauté. Celui-ci effectua un fouetté latéral en plein air.
Matsuyama : C'est ma technique !
Pierre : Je vais prendre ce ballon, moi la star du football français.
Misugi : Jamais !
Le prince des pelouses réussit à bloquer le ballon sous sa jambe gauche et il utilisa son pied droit pour prendre appui sur le pied de Pierre .
Pierre : Hein ?
Pascual : Quoi ?
Diaz : C'est ma technique !
Schester : Faîtes gaffe !!! Il est en position de tirer.
En effet, en retombant Misugi avait remis le ballon dans l'axe. Il se mit en position de tir. En face, Misaki, le dernier rempart défensif du PSG, se rua sur lui.
Misugi : Tu ne pourras pas m'empêcher d'égaliser.
Misaki : Je vais t'arrêter ! Si je suis resté en France sans rentrer dans un club c'était pour pouvoir jouer dans l'équipe nationale du Japon.
Misugi : Ah oui c'est vrai. Tiens !
Il lui fit une passe.
Misaki : Merci !
Et il partit dans le sens inverse en courant.
Misugi : Pourquoi j'ai l'impression de m'être fait avoir ?
Le jeune Misaki remonta rapidement le terrain. Il effaça rapidement Tsubasa et Sawada. Puis il fit une passe à Schester qui remit sur Kartz. Les jumeaux Tachibana ne purent faire face à leurs passes ultra-rapides.
Le ballon passa à Napoléon qui chargea vigoureusement la défense du Japon. Matsuyama partit en l'air.
Ishizaki : Wah ! Il joue physique comme Hyuga.
Soda : C'est bon, on a compris.
Jito valdingua lui aussi. Soda lança son puissant tacle rasoir mais fut aussi repoussé. Ishizaki était le seul joueur encore debout face à Napoléon.
