[ Chapitre 10 : La VF]
[Note de l'auteur : Pour faciliter la lecture j'ai décidé de faire les prolongations en VF (version française)]
Commentateur : On vient de nous communiquer les compositions des équipes pour les prolongations. Comme vous pouvez vous en douter il n'y a pas beaucoup de changement.
PSGGardien : Fernandez
Défenseurs : Becker, gugus n°3
Milieux : Diaz, Pascual, Schester, Kartz, Alcide
Attaquants : Victorino, Schneider (capitaine) , Napoléon
JaponGardien : Croqueur
Défenseurs : Calahan, Peterson, Harper, Youm
Milieux : Olivier (capitaine), les jumeaux Derrick, Mellow
Attaquants : Ross, Landers
Commentateur : Cette fin de match s'annonce passionnante. Il fait plus de 40° à l'ombre et pas d'ombre sur le terrain. Les joueurs doivent commencer à fatiguer.
Olivier : Il faut qu'on gagne si je veux partir au Brésil
Commentateur : Et le coup d'envoi est donné.
Napoléon fit immédiatement la passe à Schneider qui commença à progresser en dribblant. Mark et Julian se ruèrent sur lui.
Landers : Je vais l'arrêter grâce à mon tir super puissant.
Ross : Yé n'ai pas pu jouer à cause de mon cœur mais aujourd'hui c'est différent.
Schneider : A toi !
Le capitaine du PSG fit une passe au milieu argentin qui essayait de remonter l'aile.
Pascual : C'est bon je l'ai.
Olivier : Que quelqu'un l'arrête !
Derrick : Hep toi !!!
Pascual : Qui moi ?
Derrick : T'as tes papiers ?
Pascual : Heu … non pourquoi ?
Derrick : Commissaire Derrick ! Tu vas nous accompagner au poste, on a quelques questions à te poser …
Pascual fut donc obligé de quitter le terrain escorté par deux policiers français. Les jumeaux japonais retournèrent sur le terrain.
James : On y va Jason !!!
Jason : Ouais !!!
Harper : C'est bon. Jason et la toison d'or … euh … la combinaison en or vont nous permettre de gagner ce match.
James : T'es prêt Jason.
Jason : On y va.
Ils lancèrent le ballon en l'air et déclenchèrent leur technique mortelle.
Derrick : Catapulte … infernale !!!
Fernandez : Je l'aurais !!!!
Je fais le serment d'arrêter le foot si j'échoue, dit-il en croisant les doigts.
Commentateur : Incroyable !!! Un des jumeaux a propulsé son frère dans les airs. Celui-ci a repris le ballon de la tête avec une force équivalente à celle d'une catapulte.
Le ballon fonça droit dans les buts adverses.
Fernandez : Je l'aurais !!!
Le gardien italien plongea et s'empara du ballon avec sa seule main droite. Puis il se releva et relança tout de suite le ballon sur Diaz qui partit en courant.
Les jumeaux allèrent à sa rencontre.
Derrick : Hep ! Toi ! Tes papiers !!!
Diaz : hein ???
Fernandez : Zut !!! Ils vont pas encore expulser un de nos joueurs !!
Schneider : Mince ! En tant que capitaine je ne peux pas laisser faire ça.
Le capitaine du PSG dégaina son téléphone portable (comme dans la pub). On entendit la sonnerie SFR.
Kartz : Ouahhh !!! T'as un portable !!
Schneider : Ouais. Pour une obscure raison ils ont viré Dessailly et ils m'ont embauché à la place.
Kartz : Et tu crois que c'est le moment ?
Schneider : J'ai un plan !
Derrick: Alors comme ça, on a pas ces papiers. Et ceux du véhicule ?
Diaz : Quel véhicule ?
Derrick : Vous avez un permis de séjour au moins ???
Diaz : Mais …
DRING !!!
James : Oups ! Excusez ! C'est mon portable.
Diaz : Faîtes donc.
James : All ? Oui … comment ??? Un meurtre au 43 VirShtrasseuh ??? On arrive tout de suite.
Il raccrocha son téléphone.
James : Stéphane … euh … Jason on a une affaire urgente !
Jason : Allons-y !
Les deux joueurs quittèrent le terrain.
Schneider : H !Hé! Deux de moins! Maintenant à l'attaque.
Victorino avait profité de la confusion pour s'emparer du ballon. Il courut vers les buts du Japon et décocha son tir.
Olivier : Attention Allan ! Ca va pas être de la tarte !!!
Harper : Essaie au moins de la dévier.
Croqueur : Non mais ! Vous me prenez vraiment pour un nul ma parole !!! Comme si je pouvais rater un tir aussi simple.
Commentateur : Le gardien du Japon a plongé mais trop tard !!!
Bruce : Sous le nez !!!
Commentateur : Ahh !!!!
Public : Quoi ?
Commentateur : Olivier Atton s'est interposé au dernier moment. Il a arrêté le ballon tout seul.
Dans un taxiDerrick : Allez chauffeur ! 43 VirShtrasseuh !
Chauffeur : Heu … c'est où ça ?
Derrick : A Munich banane. Tu regardes pas ma série.
Chauffeur : Holà …(tout bas) encore des fous … oui on y va !!!
Derrick : Dépéchez-vous ! On doit être revenu pour jouer la fin du match.
Dans un commissariat (PJ Saint-Martin)
Fournier : Ok ! On va reprendre ! Nom, âge et profession ?
Pascual : Pascual, 15 ans, footballeur.
Fournier : Ah ouais !! Alors tu vas pouvoir nous dire ce que tu faisais avec ce ballon volé entre les pieds ?
Pascual : Mais c'est pas moi. C'est un copain qui me l'avait filé.
Fournier : Mais bien sûr. Et comment il s'appelle ce copain ?
Pascual : Schneider. C'est le capitaine de l'équipe.
Fournier : Ah … vous êtes toute une équipe.
Pascual : Une équipe de foot ! On joue au PSG !!!
Retour sur le terrainCommentateur : Olivier remonte le terrain seul. On dirait que ses multiples blessures ne l'empêchent pas d'avancer.
Olivier : Je … dois continuer … je dois gagner si je veux partir au Brésil …
Mais un joueur arriva en face de lui.
Napoléon : Olivier c'est vraiment ridicule comme nom. T'aurais pu t'appeler poirier ou pommier plutôt.
Olivier : Ouais … mais on fait pas d'huile de poire !
Napoléon : Ah ouais c'est vrai. Tant pis !!!
Le français se lança dans un tacle physique particulièrement violent. Olivier s'effondra. Mais il parvient à faire une passe brossée à ses coéquipiers avec le talon.
Julian récupéra le ballon et s'élança à l'attaque du camp adverse.
Schneider : Défendez !
Kartz : Tu vas voir ! Je vais t'arrêter !!! Je suis un hérisson !!!
Ross : Yé souis pr !!!
Le joueur fit semblant de faire un tacle et passa à côté du joueur japonais.
Kartz : Pierre ! Récupère le ballon et passe-le moi !!!
Pierre Alcide, qui était masqué par Kartz jusque là s'élança pour le véritable tacle.
Ross : C'était oune feinte !!!
Sans sourciller, l'attaquant japonais fit un saut dans les airs et évita son adversaire.
Ross : Yé n'ai jamais pu jouer en championnat à cause de ma santé mais aujourd'hui nous allons gagner.
Fernandez : Amène-toi ! Je n'encaisserai plus aucun but !
Gugus n°3 fonça vers Ross.
Ross : Yé n'ai pas peur.
Gugus n°3 : T'as pas mal au cœur ?
Ross : Non ça va.
Gugus n°3 : Pour l'instant.
Le défenseur du PSG lui mit un coup de genou en plein cœur.
Commentateur : Oh ! L'arbitre n'a pas sifflé mais il m'a semblé qu'il y avait faute.
Le PSG s'empara du ballon. Schester remonta vers le milieu de terrain et fit une passe à Schneider.
Pendant ce temps, une civière évacua Julian.
Dans les tribunesPaul : On est mal ! Ils ne sont plus que huit sur le terrain. S'il prenne un carton rouge s'en est fini de l'équipe !
Inconnu : Ne t'inquiètes pas ! Il reste encore plein de joueurs !
Paul : Hein ? Quoi ? Mais vous êtes ???
TerrainSchneider : Personne ne peut m'arrêter je suis un aigle.
Et en effet, le kaiser réussit à effacer la plupart des joueurs. Il se retrouva finalement devant un mur de trois défenseurs qui l'empêchait de tirer.
Napoléon déboula à ses côtés, pile dans l'axe.
Napoléon : Passe !!!!
Schneider : Non !!!
Le capitaine allemand essaya de passer en force la défense mais il n'y parvint pas. Karl essaya alors de déborder les joueurs en vain.
Napoléon : Sale rat !!! Passe !!!
Bruce : Ben oui, c'est l'aigle.
Schneider : J'ai trouv !!!
L'allemand passa entre deux joueurs et rentra dans la surface de réparation. Il voulut déclencher son tir mais il constata que le gardien était Croqueur.
Schneider : Où est Tom ?
Croqueur : En Allemagne.
Schneider : Et m !! Si je suis venu jouer aujourd'hui. C'était pour avoir l'occasion de lui marquer un but. Mais s'il n'est pas là, ce match n'a aucun intérêt.
Bruce : Ah ? Ben si ça te dérange pas je t'emprunte le ballon.
Dans les gradinsPaul : Vous êtes tous l !!!
Jonny : Ah que oui !!! Tous les joueurs du Japon sont venus encourager l'équipe nationale.
Paul : Vous êtes tous venus ! C'est génial ! Vous allez pouvoir remplacer les joueurs.
Jonny : Ah que non mon petit gars. Si Jonny est venu, c'est pour chanter.
GROING
(Gros spots qui s'allument)
CLAP CLAP
(foule qui applaudit)
Jonny : Allez les bleus !!!
On est tous ensemble !!!
Oh les champions !!!
La victoire nous rassemble !!!
Allez les bleus, on est tous avec vous !!!
PAF PAF PAF
(la foule qui tape le chanteur)
Patty : comment oses-tu encourager les français alors qu'Olivier est encore à terre ?
Paul : Ah ben c'est malin. Qui va jouer? Ted tu veux y aller ?
Carter : C'est à moi que tu parles ?
Paul : Ben oui Carter.
Carter : Eh bien sache que je dois tourner un épisode inédit d' « urgence » dans dix minutes.
Paul : Mais alors tu es … le docteur Carter !!!
