Chapitre 12 : la dernière chance

Commentateur : Hé bien ce match s'annonce encore plus surprenant. Il fait maintenant 60 degrés à l'ombre. Les équipes n'ont droit qu'à une minute de pause avant de reprendre.

Morisaki : Ouf ! Je suis toujours le gardien.

Jito : Gloups ! C'est toujours Morisaki le gardien.

Tsubasa : Bon les gars. Cette fois c'est la fin. On va jouer à 7 contre 10. Le match sera serré mais on peut encore gagner. N'oubliez pas notre rêve !

Toute l'équipe : Oui ! On ne va pas abandonner !

Coach : C'est l'heure retournez sur le terrain.

Soda : Attends j'ai pas fini ma canette.

Matsuyama : Attendez j'écris un poème.

Tsubasa : Je refais mes bandages.

Hyuga : Je suis un tigre !

Sawada : Je … euh …

Jito: Je me repose.

Coach : Sur le terrain ! Tout de suite !

Soda : Il est dégueulasse s'coach !

Jito : Tu devrais pas boire d'alcool à la pose.

Soda : Mais non je parlais de c'coach.

Jito : Oui de scotch j'ai compris … mais c'est pas de ton âge !

Commentateur : Les deux équipes rentrent sur le terrain. On vient de me donner les compositions des équipes pour la seconde et dernière mi-temps. Si au bout de ce quart d'heure, aucune des deux formations n'est parvenu à marquer le but en or. Elles devront alors s'affronter aux tirs aux buts.

Toute l'équipe : Avec Morisaki dans les cages, il faut absolument qu'on marque durant cette prolongation.

2ème prolongation

PSG

Gardien : Fernandez

Défenseurs : Misaki, Gugus n°3

Milieux : Diaz, Schester, Kartz, Alcide

Attaquants : Victorino, Schneider (capitaine) , Napoléon

Japon

Gardien : Morisaki

Défenseurs : Soda, Matsuyama, Jito

Milieux : Tsubasa, Sawada

Attaquants : Hyuga

Tsubasa : Je ne vais pas vous mentir. Il sera très difficile de gagner.

Hyuga : Ne t'en fais pas. Je suis un tigre. Je vais mener toutes les attaques jusqu'à ce qu'on marque.

Sawada : Et avec nos combinaisons en or on va marquer.

Matsuyama : Les défenses tiendront.

Jito : Elles doivent tenir.

Soda : Le gouffre de Helm ne tombera pas aux mains des orques.

Morisaki : Moi Morisaki, je fais le serment de quitter ce match si j'encaisse encore un but !

Commentateur : L'engagement est pour le Japon. C'est Sawada et Hyuga qui vont lancer cette dernière prolongation.

Tsubasa était par terre comme d'habitude. Les trois défenseurs survivants attendaient patiemment que le jeu reprenne. Les deux joueurs de Toho observèrent leurs adversaires.

Sawada : On va jouer à cinq contre neuf.

Hyuga : Ne perds pas espoir. Même si j'étais seul j'essaierai de marquer. Mais on aura plus de chance de réussir en jouant en duo.

FRIIT !

(sifflet de l'arbitre)

Sawada : C'est parti !

Le jeune meneur de Toho fit une passe à son ancien capitaine. Celui-ci réceptionna le ballon sans mal et se mit tout de suite à courir.

Kartz : Il faut l'arrêter ! Tacle du hérisson. Hyuga esquiva sur la droite. Shester qui s'était déporté sur la gauche pour tendre un piège fut pris à contre-pied. Diaz continuait de marquer Tsubasa qui restait à terre. Diaz : C'est certainement une feinte pour qu'on arrête de le marquer mais on me la fait pas à moi. Schneider et Napoléon avaient choisi de monter à l'avant. Ainsi ils étaient prêts à exploiter les ballons qu'on leur passerait et simultanément ils empêchaient Hyuga de faire des passes à ses défenseurs. Misaki et Pierre décidèrent d'aller arrêter Hyuga, mais en dribble. Hyuga : Personne ne m'arrêtera ! BOUM ! Il envoya valdinguer les deux joueurs. Gugus n°3 : Moi tu ne vas pas m'envoyer valdinguer !Hyuga : On parie ? BOUM ! Un joueur non identifié alla s'écraser dans les gradins. Le buteur vedette de l'équipe du Japon se retrouva seul devant les cages adverses. Hyuga : Plus personne ne peut m'empêcher de tirer maintenant !Fernandez : Je t'attends ! Assistant du coach du PSG : Ca va mal monsieur ! L'équipe cadette du Japon a réellement une chance de gagner. Il faudrait sortir notre arme secrète.Coach du PSG : Vous croyez ? J'aimerais garder la surprise. Assistant : La première équipe qui marquera un but sera déclarée championne.Coach : Observez le match. Si je décide que nous devons utiliser notre dernière carte je l'activerai moi-même. Sur le terrain, Hyuga s'apprêtait à décocher son tir du tigre. Victorino revenu en défense essaya de tacler le tigre japonais. Ce dernier l'évita en sautant et enchaîna, sans attendre, avec son tir. Fernandez plongea aussitôt et réussit à dévier son tir. Le ballon dévié rebondit sur la transversale et monta dans les airs. Hyuga courut se placer à la réception et effectua une bicyclette.

« TIR DU TIGRE EN RETOURNEE ! » Le ballon fila vers les buts du PSG tel un fauve bondissant sur sa proie. Mais le gardien réussit à bloquer le ballon. Commentateur : Incroyable ! Le gardien a réussi à bloquer ce tir … Mais ! Que vois-je ? Il n'y a pas qu'un seul gardien ! J'en vois toute une équipe ! Hyuga : Hein ? Quoi ? Comment est-ce possible ?Soda : Je vois double ou …Jito : On t'avait dit de pas boire de scotch !Morisaki : Mais comment se fait-il qu'ils soient ? Commentateur : C'est incroyable mesdames et messieurs ! Nous venons d'assister à un événement exceptionnel ! Coach du PSG : Nous avons lâché notre arme secrète ! Maintenant on ne peut plus perdre. Tsubasa : Argghh ! Mes yeux … j'ai dû me blesser … je vois des choses impossibles. Coach du PSG : Hé ! Hé ! Hé ! Commentateur : C'est incroyable ! Devant nos yeux ébahis, de nouveaux joueurs du PSG sont entrés sur le terrain. Mais le plus étonnant dans tout ça c'est … Schneider : Mais !Fernandez : Ce sont …Diaz : Des clones …Pierre : De nous ! Commentateur : Ce sont des clones des joueurs officiels ! Il y avait maintenant dix Schneider, dix Diaz, dix Fernandez et dix Pierre sur le terrain. Sawada : Non ! C'est impossible !Morisaki : Hé ! C'est pas très légal ! Coach du PSG : Ha ! Ha ! Ha ! Notre plan est génial ! Commentateur : La direction m'annonce que tout ça est parfaitement légal. Le match va donc continuer normalement. Matsuyama : Quoi ?Jito : Mais !Sawada : On va devoir jouer à cinq contre … beaucoup ! Fernandez n°3 : Peu importe ! On va gagner ! Le goal relança le ballon jusqu'au milieu de terrain. Là un des Pierre réceptionna et fit une passe aux avants. Sawada : On est mal ! Il y a dix Fernandez dans les buts, on arrivera jamais …Hyuga : C'est pas le moment de t'inquiéter de l'attaque. Les dix Diaz continuaient de monter la garde autour de Tsubasa. Diaz : Ben ouais, il prépare certainement un plan. Les dix Schneider s'occupaient de l'attaque. Ils faisaient progresser le ballon entre eux à une vitesse époustouflante. Les attaquants germaniques arrivèrent rapidement en face de la ligne de défense japonaise. Morisaki : Attention ! C'est l'attaque des clones ! Jito : On va les bloquer ! Mais les Schneider avaient déjà réussi à l'effacer en le lobant. Soda tenta de tacler celui qui devait récupérer le ballon mais ce dernier fit une tête à son coéquipier. Soda : Raté ! Matsuyama tenta d'intercepter la passe aérienne mais il la manqua de peu. Matsuyama : Mince ! Ils sont trop rapides !Schneider : On va marquer ! Deux Schneider frappèrent le ballon simultanément.

« TWIN FIRE SHOOT » Le ballon enflammé fila vers les buts du Japon a une vitesse défiant l'imagination. Le public retint son souffle. Morisaki : Je l'aurai ! Le super gardien du Japon plongea sur la balle et la dégagea en faisant une tête. Malheureusement un autre clone de Schneider reprit de volée le ballon dégagé.

« FIRE SHOOT » Le ballon prit le chemin de la lucarne opposée. Morisaki s'appuya sur un poteau et se propulsa de l'autre côté des buts. Il arriva à temps pour détourner le ballon d'un coup de poing. Cette fois c'est Matsuyama qui récupéra la balle. Matsuyama : Argh ! Il ne faut plus les laisser tirer ou ils vont finir par marquer. Le seul moyen de mettre fin à ce match c'est d'aller marquer un but.Schneider n°8 : Tu rêves! Pour cela il faudrait que tu gardes le ballon. L'attaquant allemand tenta de lui subtiliser le ballon. Mais le défenseur japonais tenait bon. Matsuyama : Laisse tomber ! J'ai la meilleure garde du ballon de tout le Japon. Même toi tu ne parviendras pas à me le prendre.Schneider n°6 : Et si on s'y met à trois ?Matsuyama : Gloup ! Deux nouveaux clones se joignirent au duel technique. Le japonais mettait toute son énergie et tout son talent dans le dribble mais il ne parvenait pas à se dégager de la situation. Schneider n°4 : Laisse tomber ! Tu n'arriveras pas à t'échapper. Il y a une deuxième ligne de joueurs derrière nous qui t'empêchera de t'en sortir. Matsuyama regarda tout autour de lui. Il ne pouvait aller ni à droite ni à gauche. De même il lui était impossible d'avancer ou de passer le ballon. Schneider n°8 : Tu es foutu !Matsuyama: Pas encore ! On n'attrape pas un aigle si facilement …

« PAR L'ENVOL DE L'AIGLE » Le japonais coinça le ballon entre ses deux pieds, puis fit un triple saut périlleux avant et évita ainsi tous ses adversaires. A peine arrivé au sol, il enchaîna avec une …

« PASSE DE L'AIGLE » La balle fila en rasant l'herbe vers le milieu du terrain. Là, Sawada intercepta le missile et fit une passe lobée à Hyuga. Mais trois clones de Pierre étaient déjà sur lui. Pierre n°2 : Tu ne pourras jamais tous nous effacer.Hyuga : C'est ce qu'on va voir ! BOUM ! Il envoya valdinguer ses trois adversaires. Schester et Kartz (qui étaient toujours sur le terrain) essayèrent un double tacle mais subirent le même sort. Hyuga (en pensée) : Je pourrais tous les démolir mais je perdrai un temps précieux. Il faut que j'utilise ma technique secrète. Cinq Pierre arrivèrent en face de lui et se lancèrent dans une vague de tacles. Hyuga : Je n'ai pas le choix ! Je vais utiliser la super technique que j'ai mise au point durant mon entraînement à Okinawa. A toi Takeshi !

« LA PASSE » Soda : Oh mais c'est une passe !Izawa : Hyuga joue collectif.Tsubasa : C'est la technique que j'utilisais à la maternelle … Les deux joueurs nippons progressèrent rapidement en faisant des une-deux. Pierre n°4 : On va les arrêter ! Les artistes français réussirent à intercepter une passe et contre-attaquèrent. Hyuga : Mince !Sawada : Hyuga ! Le ballon revint entre les pieds des attaquants du PSG. Les dix Schneider recommencèrent leur attaque coordonnée. Morisaki : Attention ! C'est l'attaque des clones, épisode 2 ! Matsuyama : On va les arrêter cette fois ! Le Schneider qui avait le ballon entre les pieds arriva en face de Jito. Le joueur allemand n'essaya même pas de faire une passe, il fonça droit sur son adversaire. Jito : Tu n'arriveras pas à m'effacer !Schneider n°9 : C'est ce qu'on va voir ! L'attaquant du PSG fit semblant de vouloir déborder sur la droite mais au dernier moment il effectua un petit pont. Jito : Comment ! Mais Soda, masqué jusque là par Jito, surgit et récupéra le ballon avec son tacle rasoir. Schneider n°8 : Comment ? Soda glissa entre les jambes de son coéquipier échappant ainsi aux tacles parisiens. Puis il fit une passe à ras de terre pour Matsuyma. Soda : Tiens ! Tu dois réussir à la passer à Hyuga si on veut gagner !Matsuyama : Je vais réussir. A peine le défenseur avait-il récupéré le ballon qu'une demie-douzaine de Schneider l'encerclait. Matsuyama : Vous avez la mémoire courte on dirait ! Par l'envol de l'aigle ! Matsuyama coinça le ballon entre ses deux pieds et fit un triple saut périlleux avant. Mais les allemands l'avaient prévu. Deux d'entre eux firent aussi des sauts périlleux et contrèrent, avec le talon, le ballon en plein air. Repoussé par la force de ses adversaires Matsuyama retomba au sol (en se pétant une épaule au passage). Schneider n°4 : Matsuyama ! Même si on te compare à un aigle, n'oublie pas que kaiser signifie « aigle ». Aucune technique aérienne ne pourra nous avoir ! Morisaki : Quoi ? Ils ont contré la meilleure technique …Tsubasa : Ce Schneider est vraiment un adversaire digne de moi. Il a réussi à trouver la parade à une technique qu'il ne connaissait pas. Soda : Je vais reprendre le ballon !

« TACLE RASOIR » Mais le porteur du ballon l'évita facilement. Morisaki : Quoi ? il a évité le tacle rasoir !Schneider : Bandes d'imbéciles ! Je vous surpasse dans tous les domaines. Vous êtes trop lents pour m'inquiéter ! L'attaquant allemand effaça à lui tout seul les deux derniers défenseurs du Japon. Jito : Quoi ! Il continua d'avancer en direction des buts sans chercher à passer le ballon. Matsuyama : Attention Morisaki! Il va essayer de te dribbler !Tsubasa (presque inconscient) : Morisaki ! Sors de tes buts !Morisaki : D'accord ! Le gardien du Japon sortit de ses buts pour aller affronter directement l'attaquant parisien. Schneider : Tu es tombé dans mon piège. Schneider fit une louche qui loba le gardien. Tous les joueurs nippons regardèrent impuissants le ballon qui retombait vers leurs buts. Malheureusement aucun d'eux ne pouvait intervenir. Morisaki tenta de sprinter mais il réalisa rapidement qu'il était trop tard. Le gardien se jeta en avant et décocha un coup de pied dans les airs. Hyuga : Mais qu'est-ce qu'il fait !Schneider : Imbécile ! Tu es trop loin du ballon ! Vous avez perdu !Morisaki : Que tu crois ! La chaussure droite de Morisaki s'était détachée et avait heurté le ballon qui rebondit sur la transversale. Sawada : Quoi !Diaz : Impossible !Schneider : Il a arrêté le ballon avec sa chaussure ! Schneider n°5 : Peu importe ! On peut encore marquer !Soda : Jamais ! L'attaquant allemand et le défenseur japonais sautèrent simultanément pour tenter de reprendre ce ballon en retournée. Mais Schneider, bien plus fort, prit l'avantage. En retombant Soda eut le réflexe de faire une passe à Matsuyama. Schneider n°5 : Quoi ! Une passe! Quatre Schneider et Napoléon se ruèrent sur le nouveau porteur du ballon. Matsuyama : Puisque je ne peux pas fuir par la voie des airs et que je ne peux pas rester là sans rien faire … je dois attaquer !Napoléon : Tu ne nous passeras jamais ! Matsuyama effaça instantanément son adversaire. Il vit alors les quatre Schneider lancer une vague de tacles glissés. Pressentant qu'il ne pourrait pas les repousser le japonais préféra esquiver en sautant par dessus. Schneider : Notre piège a marché !Matsuyama : Quoi ! En effet, trois autres Schneider surgirent et portèrent un tacle aérien. Schneider : Même en bloquant avec les deux pieds tu perdras le ballon.Matsuyama : Le match n'est pas encore fini ! Commentateur : Incroyable ! Matsuyama plongea vers le sol en plaquant le ballon avec lui. Ses trois opposants passèrent au-dessus de lui. Mais ce n'était pas fini. Victorino s'élança dans un tacle physique. Matsuyama qui était encore au sol chercha des yeux un coéquipier. Victorino : T'es foutu !Matsuyama : Pas encore ! Commentateur : Inimaginable ! Matsuyama a réussi a repousser le tacle de Victorino en contrant avec les deux genoux ! Matsuyama : A toi Jito ! Le colosse du Japon récupéra le ballon et essaya de le conserver. En effet, deux Schneider étaient déjà sur lui. Jito : Je ne perdrai pas ce ballon.Schneider : Allons-y ! Double tacle ! Jito contra en mettant le pied sur le ballon et utilisant tout son poids pour plaquer le ballon. Jito : Vous n'aurez jamais ce ballon ! A toi Hyuga ! Le défenseur dégagea le ballon au pied jusque dans la surface de but adverse. Hyuga s'élança dans un sprint incroyable pour rattraper cette balle providentielle. Tous les joueurs qui le marquaient durent abandonner la poursuite tant sa vitesse était impressionnante. Hyuga : Si je veux que tous mes rêves se réalisent, je dois marquer ce but !Fernandez n°4 : Viens ! On t'attend !

« NEO NEW NOUVEAU TIR DU TIGRE » Le ballon surpuissant fila vers les buts du PSG. Un des Fernandez sauta et intercepta le ballon avec les deux mains mais il fut repoussé par la puissance du tir. Deux autres gardiens le rattrapèrent à son tour. Hyuga : Quoi !Sawada : Ils ont arrêté le tir du tigre ! Fernandez n°4 : Tu as compris Hyuga ! Même si tu avais la technique et la force nécessaires tu ne parviendrais pas à marquer un but.Fernandez n°10 : Maintenant on contre-attaque. La balle arriva entre les pieds de Misaki qui fit une passe à Pierre. Celui-ci redonna le ballon à un Diaz qui le transmit à un Schneider. Schneider : On y va ! Et cette fois on marque !Matsuyama : Tu rêves ! L'aigle japonais se rua sur son homologue allemand et lança son faux tacle. Mais il n'eut pas le temps de lancer le vrai puisque Schneider avait effectué un saut. Il retomba en douceur et observa une flaque d'eau près de lui. Note de l'auteur : Ben oui, il a plu à un moment Boum …La surface de l'eau se troubla. Boum …On entendait un bruit sourd. Boum …Un bruit qui faisait trembler la terre elle-même. Boum … la surface de l'eau se troubla. Schneider commença à réfléchir. Schneider : Ca me rappelle un truc que j'ai vu au ciné … mais quoi ? Quand soudain … un rugissement terrifiant retentit. Jito : RAAAAAAAAAAAAAA ! Schneider : Ahh ! Maman ! Le joueur japonais s'empara du ballon et voulut faire une passe à Sawada mais il constata que ses adversaires l'encerclaient. Schneider : Tu vas pas essayer une technique aérienne ?Jito : Non ! Je vais utiliser la technique préférée de Hyuga ! Le défenseur chargea ses adversaires et les bouscula sauvagement. Schneider n°10 : Ta puissance est certes impressionnante mais nous sommes trop nombreux. Vague de tacles ! Les dix Schneider lancèrent simultanément un tacle glissé sur le ballon.Jito : Vous ne m'aurez pas ! Commentateur : Oh ! Incroyable ! Jito a réussi à conserver le ballon en le plaquant au sol avec ses deux genoux. Tous ses adversaires ont été repoussés ! Jito : C'est le moment ou jamais ! A toi Hyuga ! Le boulet de canon partit en flèche vers le camp parisien. Hyuga courut pour tenter de le récupérer. Mais cette fois, les Pierre avaient anticipé l'action. Pierre : Tu es peut-être fort ! Mais nous sommes imbattables ! Un des joueurs français se jeta à terre sur le dos, un autre sauta sur ses pieds.Pierre : Découvrez notre nouvelle technique !

« SKYLAB » Tsubasa : Quoi ? Ils ont déjà assimilé cette technique ? Les français interceptèrent le ballon et lancèrent une contre-offensive. Sawada tenta d'arrêter le porteur du ballon mais il se fit effacer sans difficulté. Pierre : Personne ne pourra nous arrêter ! A vous de jouer les avants ! Commentateur : Il ne reste que deux minutes à jouer. Schneider : On n'a pas l'intention de jouer la montre !Diaz : Notre équipe ne va pas se contenter d'un ex-aequo !Pierre : Notre victoire sera indiscutable ! Les Schneider reçurent la balle et la firent progresser en se faisant des passes. Sawada : Hyuga !Hyuga : Nos attaques ne servent à rien il faut revenir défendre. Les attaquants allemands arrivèrent. Ils effacèrent rapidement Matsuyama et Jito en faisant des une-deux. Morisaki : Wahhh ! Mais c'est une passe ! Tsubasa (en pensée) : Je viens de réaliser … qu'il existe d'autres joueurs dans le monde qui ont aussi l'intention de devenir champions du monde. Soda : Je ne vous laisserai pas marquer !

« TACLE RASOIR » Schneider : Inutile ! La dernière tentative du défenseur japonais ne changea rien à la situation. Morisaki, le gardien du Japon regardait ses adversaires approcher. Morisaki : Allez ! Venez ! J'arrêterai tous les tirs hors de la surface de réparation. Schneider : Tu nous défies ?Schneider n°5 : Alors allons-y !

« TWIN NON FIRE SHOOT » Le ballon fusa en zigzaguant vers les buts du Japon. Le gardien courut se mettre sur la trajectoire du ballon mais celle-ci changeait sans cesse. Morisaki : Je l'arrêterai ! Il sauta en tournoyant sur lui-même, bras tendus, poings fermés. Diaz : Qu'est-ce qu'il ?Pierre : Hein ? Le ballon indiscernable continuait sa progression vers le goal qui tournait comme une toupie. Et il le dépassa ! Hyuga : NON !Tout le Japon : Non ! Mais Morisaki emporté par son élan fit plusieurs tours sur lui-même et réussit à frapper la balle avec le poing. Commentateur : C'est impossible ! Le gardien japonais a réussi à contrer ce tir imparable ! Diaz : Attendez ! Ce n'est pas fini ! Deux clones de Diaz couraient vers le ballon qui venait juste d'atterrir. Diaz : Schneider a tout misé sur la puissance mais il ne maîtrise les effets comme un sud-américain. Les deux joueurs frappèrent la balle en même temps. Diaz n°2 et 3 : Messieurs les japonais ! Découvrez notre nouvelle technique imparable !

« LE TOURBILLON DE FEUILLES MORTES » Un ballon inimaginable fusa vers les buts du Japon. En fait, il allait en ligne droite … mais le gardien se doutait bien qu'il s'agissait d'une feinte. Les feuilles mortes finissaient toujours par changer de trajectoire au dernier moment. En effet, le ballon semblait filer tout droit sur la transversale. Le gardien hésita un moment avant de se mettre à courir le long de la ligne de buts. Morisaki : Ce sera du côté droit ! Le ballon arriva et se mit à chuter vers la lucarne gauche. Morisaki : Eh zut ! Le gardien fit un saut périlleux et prit appui sur le poteau droit avant de se propulser vers le côté gauche. Morisaki : Pourvu que je sois dans le timing ! Il se détendit avec une vitesse exceptionnelle et arriva sur le poteau prêt à attraper la balle quand il constata qu'elle avait chuté … Diaz : Notre tourbillon de feuilles mortes n'est pas un tir ordinaire …Pierre : L'effet va entraîner le ballon jusqu'au niveau su sol.Hyuga : Morisaki est trop haut. Morisaki : Je n'ai pas dit mon dernier mot ! Il prit appui sur la transversale avec un pied et se jeta au sol pour intercepter le boulet meurtrier. Morisaki : Quoi ? Le ballon avait encore une fois changé de trajectoire. Il avait décrit un large arc de cercle qui l'emmenait cette fois vers le pied du poteau droit. Morisaki : Mais c'est pas vrai ! Il prit appui sur ses deux mains et se propulsa vers la lucarne droite. Diaz : Hé !Hé ! Il a cru que le ballon allait remonter vers la lucarne …Pierre : Mais il en va pas le faire !Schneider : Au contraire !Tsubasa : Il va revenir au centre des buts ! Morisaki : Je n'encaisserai plus de buts ! Diaz : Abandonne ! Personne au monde n'est capable d'arrêter ce tir !Morisaki : Je n'abandonnerait jamais ! Il fit encore un saut périlleux et ses pieds s'appuyèrent sur le poteau. Morisaki : Voilà ma technique ultime ! Le gardien détendit ses jambes et arracha le poteau par la même occasion. Les buts du Japon s'effondrèrent. Diaz : Mais !Pierre : C'est pas régulier !Morisaki : M'en fous ! Le gardien récupéra le ballon qui avait finalement atterri là où les buts se tenaient il y a quelques secondes encore. Morisaki : Tsubasa ! Toi seul peut faire la différence en cette fin de match et nous permettre de l'emporter ! Il lança le ballon de toutes ses forces vers son capitaine … qui était toujours à terre et marqué par huit clones de Diaz prêts à intercepter ce ballon. Tsubasa (en pensée) : Ils comptent tous sur moi. Tous mes amis ont confiance en moi. Mais je n'ai plus la force de bouger. Tous mes membres sont cassés. Je n'ai plus de souffle. Il ne reste plus aucun joueur capable de jouer avec moi. Et en face … il y a une trentaine de joueurs hyper talentueux. Je ne pourrai pas les vaincre. Misaki : Tsubasa ! Tu dois aller dans le système Dagobah !Tsubasa : Ben …Misaki : Et pour cela tu dois remporter ce match. Fais confiance à ton instinct.Tsubasa : Ben !Sanae : L'oracle m'avait prédit que je tomberai amoureuse de l'élu.Athéna : Fais brûler ton cosmos chevalier !Docteur : Tsubasa, il serait temps de sortir du terrain. Tsubasa (pensée) : Mes amis ! Ils comptent sur moi. Je ne peux pas les décevoir. Même si je pars au Brésil, mes amis seront toujours avec moi. Alors je veux leur laisser un bon souvenir de moi. Lentement, Tsubasa commença à se relever. Toutes ses articulations grinçaient. Il aurait voulu hurler sa douleur mais il n'avait plus la force d'ouvrir la bouche. Chaque geste le faisait atrocement souffrir mais pourtant il continuait. Devant lui un oiseau violet qui ressemblait à un pingouin se crasha sur le terrain. Le joueur japonais se rappela qu'il s'agissait d'une créature spirituelle qui copiait son esprit. S'il décidait d'abandonner la lutte, le pingouin cesserait de vivre. Tsubasa : Eh ! Toi ! J'ai pas l'intention d'abandonner ! Des flammes brûlaient dans ses yeux. Tsubasa : Tant que je vivrai … l'espoir vivra … Il essaya de se mettre debout. Une curieuse aura apparaissait autour de lui. Une puissante énergie lumineuse se dégageait de tout son corps. Une cosmo-énergie dorée semblait l'envelopper. Hyoga : Il s'est éveillé au septième sens. Tsubasa : Brûle mon cosmos ! Le capitaine du Japon réussit finalement à se mettre debout. Il chancelait encore un peu. Mais on sentait une énergie incalculable se dégager de lui. Tsubasa ouvrit les yeux et il vit la vérité. Des colonnes de chiffres qui représentaient les lignes de programmation de la Matrice défilaient devant lui. En un instant, il avait compris le terrain, le ballon et les joueurs. Il avait tout compris. Tous : C'est l'élu ! Tsubasa : Je suis … debout … Les adversaires de Tsubasa étaient un peu inquiets en voyant ce qu'il venait d'accomplir mais ils se ressaisirent rapidement. Diaz : Du calme ! Il est blessé, il ne parviendra pas à jouer et de toutes façons on va s'emparer du ballon.Tsubasa : C'est ce que tu crois !Diaz n°5 : Laisse tomber ! Tu es encerclé ! Tu n'arriveras jamais à te démarquer et à intercepter ce ballon qui retombe.Tsubasa : C'est ce qu'on va voir. L'auteur : PFU !(il vient de cracher son chewing-gum) L'auteur : Quand je crache mon chewing-gum c'est que j'écris sérieux ! Le capitaine du Japon se mit à courir en direction du ballon qui retombait. Trois Diaz se mirent devant lui pour l'empêcher d'avancer. Il se mit alors à courir dans les airs et passa au-dessus de ses opposants. Diaz n°2 : Hein ! Mais c'est impossible ! Tsubasa retomba à terre et sprinta vers le ballon. Il fit un quadruple saut périlleux avant, attrapa la balle entre ses pieds et atterrit. Les dix Diaz étaient déjà sur lui. Diaz n°10 : Tu ne pourras pas garder ce ballon éternellement !Tsubasa : C'est ce qu'on va voir ! Seul contre tous, Tsubasa s'élança, balle au pied, contre ses adversaires. Il effaça ses deux premiers opposants sur des contre-pieds. Diaz n°3 : Tu t'imagines quoi ! Trois Diaz lancèrent une vague de tacles glissés. Tsubasa les évita en sautant. Mais derrière les premiers agresseurs s'en tenaient de nouveaux. Trois autres Diaz sautèrent pour lancer une vague de tacles aériens. Le capitaine voulut piquer vers le sol mais il réalisa que les deux derniers opposants n'attendaient que ça. Diaz n°6 : T'es foutu !Tsubasa : Non je suis foot ! Il prit appui sur la chaussure d'un de ses adversaires pour se propulser dans les airs et ainsi dépasser tout le monde. Matsuyama : Incroyable ! Il a effacé les dix Diaz comme de rien. Tsubasa : C'est parti ! Schneider : Revenez tous en défense !Diaz : On peut encore le rattraper ! Il est blessé !Tsubasa : Ha ! Ha ! Vous rêvez ! Tsubasa courut vers le banc de touche, ramassa un vélo et retourna sur le terrain.

« LA BICYCLETTE DE MISUGI » Misugi : Hé ! C'est mon vélo !!!Roberto : C'est du Tsubasa tout craché ça ! Il est capable de copier n'importe quel geste technique ! Tsubasa remonta rapidement le terrain en pédalant comme un malade. Hyuga : Comment fait-il tout ça ?Tsubasa :Le foot est un sport magique. On peut faire ce qu'on veut ! On est libre d'exprimer notre créativité sans contrainte. Shester : On doit le stopper !Kartz : Ouais !Tsubasa : Vous ne me faîtes pas peur !Kartz : Allons-y ! On va lui mettre des cure-dents dans les roues !Schester : Mais ! Le vélo de Tsubasa se mit à voler dans les airs. Diaz : Quoi ?ET : ET veut un ballon … prononcez i ti Pierre : Du calme ! On peut encore le battre ! Les dix Pierre décollèrent et se mirent à voler à la rencontre du vélo qui essayaient de les dépasser. Zidane : Wah ! Mais comment ils font ça ? Tsubasa : Vous n'arriverez jamais à me prendre le ballon !Pierre n°8 : C'est ce qu'on va voir ! Le capitaine du Japon prit appui avec les mains sur le guidon de son vélo. Puis il coinça le ballon entre ses deux pieds en croisant les jambes et se mit en équilibre sur sa bicyclette. Les dix Pierre arrivèrent de toutes parts pour tenter de le faucher. Le temps sembla ralentir. Tsubasa voyait clairement ses dix adversaires qui s'apprêtaient à le frapper sauvagement même si cela risquait de se finir par un carton rouge. La détermination se lisait dans leurs yeux. Le joueur japonais comprit qu'il ne parviendrait jamais à éviter tous les coups, il décida alors d'attaquer. Tsubasa décrivit alors un large arc de cercle avec les jambes. Les Pierre essayèrent de le contrer mais ils furent tous repoussés. Pierre : Ahhh !POUM ! Sawada : Il est tombé comme une pierre ! Tsubasa retomba au sol et se mit à sprinter vers les buts adverses qui n'étaient défendus que par une dizaine de gardiens invincibles. Schneider : Tu nous as oublié je crois ! Les dix Schneider arrivaient en courant pour couper la route de Tsubasa.Gugus n°3 : On va le retarder en attendant ! Misaki, Victorino, Napoléon et Gugus n°3 arrivèrent et lancèrent une vague de tacles que Tsubasa évita avec une technique subtile. Victorino : Quoi !Napoléon : Une passe ! Hyuga : C'est bon je l'ai ! Le tigre japonais avait récupéré ce ballon providentiel et filait maintenant vers les buts ennemis. Trois Schneider se portèrent à sa rencontre et l'empêchèrent d'avancer. L'avant-centre du Japon tenta de passer en force mais il se fit rapidement repousser. En tombant il fit une passe en retrait. Sawada : Je ne l'aurais pas !Inconnu : Mais moi oui !Sawada : Quoi ! Tu es …Tsubasa : Misaki !Misaki : A toi Tsubasa !Tsubasa : Merci ! Schneider : Sale traître !Misaki : Au foot, il y a des règles à respecter. Je ne peux pas tolérer qu'on joue à trente contre cinq. Schneider n°8 : Laisse tomber ! On forme une équipe invincible! On s'en fout qu'il nous lâche. Occupe-toi plutôt de Tsubasa ! Le capitaine de l'équipe du Japon essayait d'effacer tous ses adversaires germaniques en multipliant les feintes techniques : contre-pieds, roulettes, passements de jambes, débordements … Schneider : Formez une ligne ! Il en pourra pas nous dépasser ! Les cinq Schneider restants formèrent un mur infranchissable. Tsubasa fonça dans leur direction. Fernandez n°3 : Est-il complètement fou ?Fernandez n°5 : Il veut peut-être taper sa feuille morte en étant masqué par le mur ?Fernandez n°4 : Dans ce cas, il échouera quand même ! Tsubasa se rapprocha du mur et au dernier moment se retourna. Schneider n°2 : Hein !Schneider n°10 : Qu'est-ce qu'il fait ?Tsubasa : Découvrez ma technique brésilienne !

« SANTANA TURN » Tsubasa profita du fait que ses adversaires ne voyaient pas le ballon pour faire une longue louche en arrière. Puis il les déborda en profitant de l'effet de surprise. Santana : Hé ! C'est ma technique !Pépé : Ca c'est du Tsubasa tout craché ! Il est capable de copier les techniques qu'il n'a encore jamais vu. Le jeune espoir du football japonais courut en direction du ballon qui filait vers le sol et sauta pour faire une bicyclette. Fernandez : Viens ! On t'attend ! Tu ne pourras jamais nous marquer un but !Tsubasa : C'est ce qu'on va voir ! Mon dernier tir sera mon billet pour le Brésil !

« BICYCLETTE AU RAS DU SOL » SPUM ! Fernandez n°3 : Nul ! Je peux l'arrêter seul. Le clone du gardien italien plongea sur la balle avec l'intention de l'arrêter mais sa trajectoire changea brusquement. Fernandez n°3 : Quoi ?Fernandez n°2 : Il a brossé sa balle !Fernandez : C'est une feuille morte ! Muller : C'est la technique qu'il avait utilisé contre moi pendant la finale. Fernandez : Mais on gagnera quand même ! L'effet était si puissant que la balle remonta jusqu'à la transversale et rebondit dessus. Fernandez n°10 : Attention ! Il va tenter de faire une reprise de volée !Tsubasa : Tout juste ! Tsubasa courut vers le ballon qui filait droit vers le sol. Hyuga : Mais qu'est-ce qu'il fait ?Sawada : Il en pourra jamais faire une bicyclette à cette altitude ! En effet, le ballon n'était plus qu'à un mètre du sol. Tsuabasa : Je vais l'avoir ! Le joueur japonais prenant appui sur un son pied gauche pivota sur lui-même et se pencha en arrière. La scène semblait se dérouler au ralenti. Fernandez : Qu'est-ce qu'il fait ?Hyuga : Incroyable ! Il va réaliser une retournée à cette hauteur ! Gardant le pied gauche au sol il se pencha complètement jusqu'à voir les buts adverses puis il frappa le ballon avec son pied droit.SPUM ! Roberto : Il a pris appui sur le sol pour décupler la puissance de son tir !Tsubasa : Je vous offre la technique ultime !

« LA BICYCLETTE AU RAS DU SOL » Le ballon fila tout droit vers le centre des buts parisiens. Fernandez : Attention ! Il a certainement mis un effet sournois dans cette balle. Tous observèrent attentivement la trajectoire du projectile qui semblait continuer sa course en ligne droite. Le ballon se dirigeai vers le sol à toute allure. Fernandez : Il compte certainement utiliser le rebond du ballon pour nous avoir ! Faîtes attention ! Quelque soit la réaction de la balle, on doit l'avoir ! Commentateur : Il reste un centième de seconde à jouer. Le ballon arriva à un mètre des buts du PSG. Tous les gardiens attendaient, jambes fléchies, de savoir de quel côté ils devraient plonger pour intercepter ce ballon. Tsubasa : Le Japon est champion ! Le ballon arriva au niveau de l'herbe et changea alors de trajectoire ! Il fila tout droit, à ras de terre, entre les jambes du gardien ! BBUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTT ! Fernandez : Quoi ! Commentateur : Incroyable ! Le Japon est finalement parvenu à marquer à la dernière seconde de jeu ! Extraordinaire ! Tsubasa : Le Japon est champion !

FIN