Saluuuuuuuuuuuuuuuut tout le monde !

Comme je suis de très très très bonne humeur ce soir, je me suis dépêchée de terminer la trad de ce chapitre…C'est ma manière de fêter mon passage en 2e année de fac ! YAHAAAAA ! Trop heureuse ! Enfin, je suis pas là pour vous raconter ma vie ! Pour le disclaimer, cf chapitres précédents (moi ? flemmarde ? pffff, même pas vrai d'abord !). Et maintenant, place aux RAR !

RAR :

Spirit.w.w : Salut toi ! contente que cette histoire te plaise toujours. Voilà le nouveau chapitre avec un peu de retard mais bon, j'étais à fond dans Affronter donc voilà…Mais bon, j'espère que le délai n'aura pas été trop long. Bizoos.

Onarluca : Contente que ça te plaise et merci pour tes encouragements. Bizoos.

Nymphodora Tonks : Salut tite nymphe de mon cœur ! Merci pour tes compliments. Contente que ça t'ait plu. Pour le nouveau look de Harry il faudra attendre le prochain chapitre. Bizoos et à plus sur msn.

Geminiz : Tu m'as bien fait rigoler avec tes deux reviews…Donc je fais abstraction de la première mais merci beaucoup pour tes encouragements

Gaelle Gryffondor : Merci pour ta review. Bizoos.

Mushu : C'est toujours un plaisir de lire tes reviews. Je suis bien contente que tu ais aimé ce chapitre et merci énormement pour tes compliements. J'espère que tu aimeras ce chapitre là. Bizoos.

Satya : Merci pour ta review et voilà la suite ! J'espère que ça te plaira. Bizoos.

Le Saut de l'Ange : Copinnnnnnnnnnne de moi ! Ouais ouais, ta bien raison, il est complètement différent de l'autre Tom le Tom de cette fic…heureusement d'ailleurs. N'empêche, je suis bien contente que ça te plaise…et que tu te poses des questions sur la suite. Mais je ne dirais pas un mot….Mouhahaha ! Je suis siiiiii cruelle ! lol. Alors Star Wars, comment tu l'as trouvé ? Moi j'ai bavé pendant tout le film. Ta bien raison…Anakin est à tomber par terre…miam ! Dis, ça te tenterait de venir causer sur msn avec moi, histoire qu'on développe notre intéressant débat sur le couple Mione/RYRY (hihihi, dsl, c plus fort que moi !). Je te laisse mon adresse si jamais ça t'intéresse : blackilys hotmail.fr. Bizoos et à très vite !

Eiliss : Merci beaucoup pour ta review et ta confiance, ça m'a fait super plaisir. Voilà la suite ! Bizoos.

The-insane-demon : Merci pour ta review. Voilà la suite, j'espère que ça te plaira toujours. Bizoos ma ptite eidole.

Thealie : Salut ma ptite puce. T'as raison, la réaction du QG, enfin surtout celle d'un certain Padfoot…m'a beaucoup fait rire. Merci pour tous tes compliments mais malheureusement les idées sont pas moi…snif…c triste. Enfin… Pour ce qui concerne Mme Granger, tu auras ta réponse au prochain chapitre. Voilà la suite, j'espère que ça te plaira. Bizoos.

Neyarchess : Salutations fidèle revieweuse ! T'inquiète pas pour le retard va, du moment que j'ai ta review, je suis contente…et en plus, quelle review ! Ca valait le coup d'attendre ! En tout cas, je compatis à tes problèmes informatiques…je sais que c'est ! Foutu PC ! En tout cas, quand tu me dis que le style ressemble à JK, j'en rougis…faudra que je transmette ce compliment à Wish, je suis sûre que ça lui fera plaisir ! ;-). Mais bon, je pense pas que Wish soit JKR…D'ailleurs, si jamais j'apprenais que JK écrit des fics, je te jure que je l'engueuelerai parce qu'en attendant elle écrit pas les prochains tomes…idem si elle en lit…Parce que mine de rien, si elle tombe sur un slash, elle risque l'attaque cardiaque et vaudrait mieux éviter…lol. Bon courage pour la fin des cours. Moi je suis en vacances…hihihihi ! Anyway, merci pour ta super review qui m'a bien boostée ! Gros bizoos !


Chapitre 7 – Lettres


Jeudi 6 juillet 1995

Hermione Granger était assise à son bureau, en train de travailler sur son essai de Sortilèges. Elle sourit en pensant à la tête que ferait Harry et Ron en voyant ce qu'elle faisait. Harry hausserait sûrement un sourcil et lèverait les yeux au ciel avant de sourire et de secouer la tête en signe d'exaspération amusée. Ron, le plus bruyant des deux, se serait certainement mis à disserter non-stop sur le fait que c'était les vacances et qu'elle était "dingue" de déjà faire ses devoirs.

Hermione fronça le nez, ennuyée. Ces deux-là ne savaient-ils donc pas qu'il valait mieux travailler tant que les informations étaient encore fraîches dans leurs têtes ?

Décidant qu'il était temps pour elle de faire une pause, la jeune fille se leva et s'étira en levant les bras au-dessus de sa tête. La prochaine année à Poudlard était celle des BUSEs. Peut-être qu'elle devrait commencer à réviser ses anciens cours dès maintenant.

Hermione fronça les sourcils et grimaça. Elle se demandait si elle pourrait convaincre Ron et Harry de faire pareil. Ses meilleurs amis n'étaient pas stupides, pas le moins du monde, mais ils avaient tous les deux tendance à toujours tout repousser au lendemain ! Elle avait perdu le compte de toutes les fois où elle était restée debout jusque tard dans la nuit avec eux dans la Salle Commune des Gryffondors pendant qu'ils se dépêchaient de terminer leurs devoirs.

Devoirs, elle pourrait ajouter, qu'ils auraient eu largement le temps de finir s'ils s'y étaient pris un peu avant. Il était vraiment surprenant que leurs notes soient aussi bonnes que ça.

Laissant le problème de côté pour l'instant, Hermione alla à sa fenêtre et admira le jardin resplendissant de sa mère. Elle adorait être à Poudlard et elle était très heureuse d'apprendre la magie mais c'était merveilleux d'être à la maison pour un temps. Tout était détendu et normal, elle pouvait presque en oublier la menace de Vous-Savez-Qui.

Hermione soupira de contentement et sourit sans raison particulière, se sentant particulièrement chanceuse. Ses parents la couvraient d'amour et d'attention pendant l'été. Ils faisaient de superbes voyages etpartaient en excursion – d'ailleurs son père l'emmener se promener demain – et par-dessus tout, ses parents avaient appris à ne pas se laisser troubler par toute cette histoire de magie. Enfin, globalement.

Ils n'avaient pas été très partants pour la laisser partir seule en Bulgarie, songea la jeune sorcière avec un sourire pincé mais au lieu de lui poser un ultimatum, ils lui avaient proposé un compromis. Si elle voulait aller voir Victor, elle pouvait mais à une seule condition : que l'un ou l'autre ou les deux l'accompagnent. La Bulgarie pourrait être leur lieu de vacances cette année si elle le désirer.

Hermione savait qu'elle devait prendre une décision mais, en fait, elle n'avait pas particulièrement envie de bouger cette année. C'était en partie pour cela qu'elle avait déjà commencé ces devoirs. Pour la première fois depuis un moment, elle sentait qu'elle avait besoin d'un peu de calme, surtout après le stress et l'excitation de l'année passée. Elle avait travaillé presque autant que Harry pour le Tournoi des Trois Sorciers.

Hermione frissonna légèrement. Si elle se sentait stressée, elle ne préférait pas penser à ce que Harry devait être en train de traverser. Elle espérait que le professeur Dumbledore le laisserait aller bientôt au Terrier. Ou même ici, à la maison. Lui plus que quiconque avait besoin d'un peu de tendresse et d'attention et il n'en aurait sûrement pas de la part des Dursley.

Pattenrond se frotta à ses chevilles en ronronnant, quémandant un peu d'attention. Hermione le prit dans ses bras et lui gratouilla les oreilles, la mine songeuse. Elle se rappelait encore de la première fois où elle avait vu Vernon Dursley. Harry, Ron et elle venaient juste d'arriver au quai n° 9 ¾ après leur première année à Poudlard. Il avait à peine décroché un mot à Harry et n'avait même pas pris la peine de faire la connaissance de ses nouveaux amis ou de leurs parents. Il avait été tellement désagréable que Hermione en avait été choquée.

Mais avant cette année, l'oncle de Harry avait toujours été à l'heure. Hermione supposa que Harry était bien rentré chez lui puisqu'il n'avait pas encore donné signe de vie. Ron non plus d'ailleurs. C'était le seul inconvénient des vacances, songea Hermione. Tant que je n'aurai pas mon propre hibou, je devrais attendre que Ron ou Harry m'écrivent les premiers. Habituellement, ce n'était pas un problème mais cet été, elle avait besoin d'être rassurée. Elle jeta un coup d'œil à son calendrier et secoua la tête avec impatience. Le 6 juillet. Elle était à la maison depuis moins d'une semaine.

Le soleil déclinait lentement dans le ciel, allongeant les ombres dans le jardin. Hermione déposa Pattenrond sur son lit et se laissa tomber à côté. Ce n'était pas encore l'heure du dîner. Elle ferma donc ses yeux et se laissa baigner dans le réconfort familier de sa chambre.

Tap-tap-tap.

- Entrez, répondit distraitement la jeune fille.

Personne n'entra et le tap-tap continua. Hermione ouvrit un œil confus et chercha la source du bruit. Un sourire ravi s'étira sur son visage quand elle regarda par la fenêtre.

- Hedwige !

Hermione bondit vers sa fenêtre et laissa la chouette blanche entrer.

- Salut toi ! dit-elle avec un sourire en caressant le plumage brillant.

Elle constata avec amusement que Hedwige était chargée d'une nombreuse correspondance. Elle avait une lettre d'accrocher à chaque patte et une dans le bec. Elle laissa d'ailleurs tomber celle qu'elle avait dans le bec dans les mains de Hermione, lui pinça gentiment le doigt et s'envola avant même que la sorcière attentionnée nelui propose à boire.

Hermione, un peu perplexe, la regarda s'éloigner au loin. Harry savait qu'elle n'avait pas de chouette et en général, il ordonnait à Hedwige de rester jusqu'à ce qu'elle réponde. Oh, tant pis. Hermione haussa les épaules et s'empressa d'ouvrir la lettre. Peut-être qu'il y disait quelque chose.

6 Juillet 1995

Chère Hermione,

Comment vas-tu ? J'espère que ton été se passe bien. Ici tout va bien. Je pensais que j'allais mourir d'ennui pendant ces vacances mais devine quoi ? Je me suis trouvé un job d'été. Rien d'extraordinaire, bien sûr, mais c'est pas grave. C'était toujours mieux que de rester enfermé chez mon oncle.

Alors, quels sont tes plans pour cet été ? Est-ce que tu vas pouvoir passer des vacances avec tes parents ? Je reconnais que j'ai été assez collant ces derniers temps…avec les événements récents et tout. Quoique tu fasses, amuse-toi bien mais sois prudente !

Voilà pour les dernières nouvelles. Hedwige a encore deux lettres à apporter mais je lui ai demandé qu'elle repasse par chez toi si jamais tu veux me répondre.

J'espère avoir bientôt de tes nouvelles.

Harry

PS : J'ai terminé mon devoir de Métamorphoses et ma dissertation d'Enchantement. Surprise !

Quand Hermione lut le post-scriptum de Harry, sa bouche s'entrouvrit de surprise avant de s'étirer en un sourire joyeux. Il semble aller bien, pensa Hermione. Ses yeux parcoururent encore les lignes. Sois prudente, ben voyons ! A qui crois-tu parler, Mr Je-Me-Fourre-Toujours-Dans-Les-Ennuis ! Hermione eut un rire léger et déposa la lettre sur son bureau. Hedwige ne serait certainement pas de retour avant plusieurs jours.Età moins que le hibou de Ron, Coq, ne vienne, elle avait tout le temps d'écrire sa réponse. Pendant ce temps, elle ferait mieux de se mettre à travailler sur son essai d'Enchantements. Ce ne serait pas normal que Harry termine ses devoirs avant elle !


Vendredi 7 Juillet 1995

Molly Weasley détourna son attention de la préparation du petit-déjeuner et sourit à la chouette blanche qui tapait à la fenêtre de la cuisine.

- Hedwige ! salua-t-elle chaleureusement, laissant la chouette entrer avant de lui préparer à boire et à manger.

Hedwige hulula avec gratitude et bu son eau avec contentement.

- Ron ! cria Molly vers les étages.

- J'arrive, Maman ! répondit Ron, légèrement irrité.

Elle venait de les appeler pour le petit-déjeuner il y a peine quelques minutes.

- Ne prends pas ce ton avec moi, jeune homme, rétorqua sa mère avec une pointe d'avertissement dans la voix. Hedwige est là, j'ai pensé que tu aimerais le savoir.

Oh, songea Ron, confus.

- Désolé, M'man, dit-il en cherchant une chemise propre dans les vêtements éparpillés dans sa chambre.

Quand Ron descendit finalement, tout le monde était à table et Hedwige avait fini son encas. Elle hulula joyeusement et tendit sa patte gauche au garçon qui s'approchait d'elle.

- Hey, Hedwige ! dit Ron en détachant la lettre. Comment se passe la vie chez les Moldus ?

La chouette cligna des yeux d'une manière qui voulait dire "Pas de commentaires" pendant qu'il ouvrait la lettre et commençait à lire.

6 Juillet 1995

Salut vieux !

J'espère que tu apprécies tes vacances. Dis à ta mère que les charmes qu'elle avait mis sur la cage d'Hedwige et ma malle étaient absolument brillants ! Je suis sûr que je m'en serai à moitié moins bien sorti sans eux.

Tout va bien pour moi. J'ai réussi à me trouver un job d'été. C'est assez bon. Je ne suis pas coincé chez mon oncle toute la journée et, pour être honnête, rester occupé m'aide beaucoup. Je suis tellement désespéré que j'ai déjà commencé mes devoirs de vacances. Vraiment pathétique.

Voilà, c'est tout pour les dernières nouvelles. Passe le bonjour à tout le monde et répond-moi vite !

Harry.

- Qu'est-ce que dis Harry, fiston ? demanda Arthur Weasley alors que Ron se glissait à table et remplissait son assiette.

Ron relut la lettre à haute voix. Quand il eut terminé, ses parents se regardèrent avec incrédulité.

- Il s'est trouvé du travail ? fit Molly, abasourdie. Est-ce qu'il est en sécurité ? Je pensais qu'il ne devait pas quitter la maison de son oncle et sa tante.

Son expression s'assombrit.

- S'il peut travailler, pourquoi ne peut-il pas venir au Terrier ?

Les enfants se regardèrent et haussèrent les épaules.

- Molly, on ne peut pas enfermer Harry chez lui pendant tout l'été, répondit raisonnablement Arthur. De plus, il y a une différence entre quitter la maison pour quelques heures et la quitter définitivement. Et jusqu'à ce que les protections autour du Terrier soient complètes…

- Oui, je sais, soupira Molly. On doit protéger le Terrier pour notre propre sécurité comme pour celle de Harry.

Elle croisa le regard de son mari, pleine de détermination.

- On continue ce soir alors ?

- Oui. Dès que je quitte le travail.

Arthur vida sa tasse de thé et embrassa sa femme sur la joue.

Ron regarda son père et Percy prendre la Poudre de Cheminette pour aller travailler au Ministère. Pendant la journée, les choses étaient normales. Le Terrier était toujours aussi joyeusement chaotique. Mais le soir était une autre histoire. Tous les soirs, ses parents et ses trois frères aînés bataillaient pour tisser toute une toile complexe de protection autour du Terrier. L'ambiance était radicalement différente. Ce que Ron trouvait particulièrement frustrant. C'était horrible d'être un étudiant de premier cycle. Il voulait aider !

Pour peut-être la première fois de sa vie, Ron comprenait ce que voulait dire s'impliquer dans quelque chose qui dépassait sa petite personne. Sa vie sûre, anonyme et relativement obscure lui avait été arrachée. Il grimaça légèrement quand il songea à toutes les fois où il s'était plaint d'être éclipsé par le reste de sa famille. Mais maintenant, c'était la seule chose sur laquelle il pouvait compter. Comment diable Harry réussissait à s'en tirer avec une famille de moldus comme ça ?

Hedwige s'était reposée sur le perchoir d'Errol dans le coin. Elle vola dans la cuisine en hululant joyeusement avant de s'envoler à nouveau par la fenêtre. Ron sourit en la regardant jusqu'à ce qu'elle soit hors de vue puis se dépêcha de chercher un bout de parchemin et une plume. Il avait deux lettres à écrire.


Albus Dumbledore, Directeur de Poudlard, Ecole de Sorcellerie, Commandeur du Grand Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers était assis dans son bureau, essayant de s'en sortir au milieu de tous les hiboux. Des lettres de parents inquiets, des Beuglantes de parents en colère, sa correspondance régulière et les rapports des membres de l'Ordre sur le terrain s'empilaient sur son bureau.

Albus soupira et prit les enveloppes rouges bien connues. Autant s'en débarrasser tout de suite. Selon toute vraisemblance, elles ne contiendraient aucune information utile mais sait-on jamais ?Il avait été déjà surpris par le passé.

Fumseck se réveilla et jeta un regard sinistre au directeur alors qu'un hurlement effrayant remplissait la pièce. La plupart des Beuglantes étaient de la part des parents. Dumbledore nota avec un amusement quelque peu crispé que la majorité d'entre eux était plus bouleversé par le fait que leurs enfants aient appris à appeler Voldemort par son nom que par le retour du monstre. Il espérait vraiment que quelque chose pourrait être fait pour changer cette stupide habitude de dire "Vous-Savez-Qui". Au moins, il n'en avait pas reçu de Molly Weasley. Il avait déjà eu droit à deux lettres enflammées depuis le début des vacances. Quelle femme obstinée. Comme un petit fox-terrier déterminé avec un os entre les dents.

A sa plus grande surprise, la dernière Beuglante était de la part du très estimé Ministre de la Magie. Albus se permit un petit rire. Si lui avait sept Beuglantes sur son bureau, Fudge et le reste des bureaucrates devaient en être envahis. Je devrais peut-être leur envoyer quelques Boules Quiès, songea moqueusement Albus en ouvrant la dernière Beuglante. Aussitôt les injonctions du Ministère de la Magie résonnèrent.

- ALBUS, ESPECE D'IDIOT ! JE PENSAIS QUE VOUS AVIEZ MIEUX A FAIRE QUE DE COLPORTER DES RUMEURS NON-CONFIRMEES ET DE SEMER LA PANIQUE ! JE VOUS AI TOUJOURS SOUTENU ET LAISSE CARTE BLANCHE POUR LA GESTION DE CETTE ECOLE MAIS JE VOUS PREVIENS : IL Y A DES LIMITES ! MEME VOUS, NE POUVEZ PAS ETRE ASSEZ STUPIDE POUR CROIRE CE QUE RACONTE UN GARCON DE 14 ANS ET JE ME FICHE DE QUI IL EST !

Cornélius fit une pause ici pour reprendre son souffle et continua sur un ton plus menaçant :

- SI VOUS REFAITES UN AUTRE COUP D'ECLAT DANS CE GENRE, JE ME VERRAI DANS L'OBLIGATION DE FAIRE REMONTER L'AFFAIRE JUSQU'AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ! VOUS SEREZ HORS DE CETTE ECOLE TELLEMENT RAPIDEMENT QUE VOUS NE COMPRENDREZ MÊME PAS CE QUI SE PASSE…!

Quand Fudge commença à se répéter, Albus secoua la tête avec irritation et fit taire la Beuglante en l'envoyant voler dans la cheminée avec un Sortilège d'Expulsion. Il avait espéré avoir le soutien complet du Ministère. Mais l'obstination de Fudge allait rendre les choses plus difficiles.

Albus releva ses lunettes en demi-lune sur sa tête et passa une main fatiguée sur ses yeux. Rien n'allait comme cela aurait dû. La construction des protections autour du Terrier était loin d'être terminée. Quand il avait promis à Harry qu'il pourrait aller au Terrier plus tard cet été, il avait espéré que Fudge lui "prêterait" quelques Aurors pour les aider. Fudge avait refusé tout net en disant que les Aurors avait des choses plus importantes à faire que de satisfaire les caprices d'un enfant gâté. Arthur et Molly faisaient ce qu'ils pouvaient, le soir en temps normal, et se débattaient avec des sortilèges inconnus. Ils étaient même allé jusqu'à recruter leurs fils aînés. Albus les aidait autant que son emploi du temps lui permettait mais les progrès étaient désespérément lents. Les protections de ce type étaient d'habitude mises en place par une équipe expérimentée.

Dumbledore remit ses lunettes et examina le reste de son courrier. Dans ces moments-là, il aurait souhaité que rien de tout cela ne soit nécessaire. L'ancienne magie qu'il avait pu utiliser pour protéger Privet Drive avait facilité les choses. Ce sort, et les quelques autres destinés à alerter Arabella ou n'importe quel sorcier ou sorcière dans les parages, étaient largement suffisant pour garantir la sécurité de Harry de toute attaque magique. La magie du sang était difficile mais comparé à la toile compliquée de sortilèges qui se tissait autour du Terrier, ce n'était rien. Albus aurait aimé pouvoir invoqué ce sort à nouveau mais, même s'ils l'aimaient énormément, les Weasley n'étaient pas la famille biologique de Harry.

Le Directeur était un peu effrayé par leur loyauté, leur dévouement et leur obstination. Il serait certainement plus simple d'envoyer un mot d'excuse à Harry pour lui dire que les choses ne fonctionnaient pas comme prévu et qu'il ne pourrait pas aller au Terrier finalement. Albus grimaça en imaginant la Beuglante qu'il recevrait de Molly si jamais il suggérait cette idée.

Mais d'un autre côté, ces protections devaient être quand même mise en place. Comme ça, Harry pourrait aller au Terrier à chaque fois qu'il y serait invité. Visiblement, les Weasley n'avaient pas l'intention d'abandonner le garçon maintenant que les choses commençaient à chauffer.

Ron en particulier était impatient que les boucliers soient installés et Albus avait le sentiment que ce n'était pas uniquement parce que lui et ses frères et sœur voulaient que Harry vienne jouer au Quidditch. C'était comme s'ils croyaient que Harry pouvait être en danger chez son oncle.

C'était stupide, bien entendu. Le garçon disposait de la meilleure protection magique et les rapports du Ministère avaient toujours spécifié que Harry était bien traité. Albus fronça légèrement les sourcils. Il avait trouvé un peu étrange que Harry vienne le voir à la fin de sa deuxième année pour savoir s'il pouvait rester à Poudlard pendant l'été. Mais il avait supposé que ce n'était qu'un caprice passager, probablement le résultat d'une querelle déjà oubliée avec sa famille. De plus, Harry était intelligent. Si les choses se passaient mal chez lui, il en aurait parlé à quelqu'un.

N'est-ce pas ?

Dumbledore s'assombrit. Harry avait la fâcheuse habitude de vouloir tout régler par lui-même. Fier et farouchement indépendant, le garçon semblait déterminé à faire ses preuves et ne demandait de l'aide que quand c'était absolument indispensable. Albus sourit et secoua la tête avec affection. Même les amis de Harry trouvaient cela particulièrement agaçant par moment.

Durant toutes ses années en tant que Directeur, Albus avait appris à identifier les différents types de personnalités. Les gens qui présentaient les mêmes traits de caractère que Harry venaient en général d'environnements où leurs parents les encourageaient à penser par eux-mêmes et à accroître leur confiance en eux-mêmes.

En général. Malheureusement, ce n'était pas toujours le cas. Parfois, ces mêmes qualités se retrouvaient chez des enfants qui avaient été rabaissés ou négligés. Ces petites âmesinébranlables et obstinées n'avaient pas conscience de leur propre valeur, peu importe ce qu'on leur disait, et étaient déterminées à montrer au monde leur mérite. Harry ne faisait certainement pas partie de cette catégorie…ou peut-être que oui ? Cela expliquerait son manque de confiance quasi-instinctif dans toutes les formes d'autorité.

Albus était fier de sa capacité de mettre les étudiants à l'aise et de gagner leur confiance mais inciter le garçon à s'ouvrir s'était révélé plus difficile que prévu. Mais, pour être franc, Harry était venu voir le directeur l'année dernière quand il avait eu sa vision en Divination. Peut-être avait-il finalement réussi à gagner la confiance de Harry.

Dumbledore croisa ses doigts pensivement. Peut-être qu'il devrait approfondir la question et interroger les Weasley. Il était possible, même si cela semblait invraisemblable, qu'un élémentait été manqué.

Un ping étouffé attira son attention et le haut d'un morceau de parchemin intitulé "Mrs A. Figg" commença à se remplir de lettres. Arabella faisait son rapport depuis les USA. Les agents avaient été envoyés sur le terrain avec une feuille de parchemin enchantée et une plume spéciale. Pour faire leur rapport, ils n'avaient qu'à écrire ce qu'ils voulaient dire. Le message était automatiquement transféré de leur parchemin au parchemin correspondant dans le bureau d'Albus. Une des inventions les plus ingénieuses du Professeur Flitwick, bien plus rapide que les hiboux et totalement intraçable. Albus lut le rapport et sourit quelque peu. La mission d'Arabella se passait apparemment bien mais elle allait être tout de même retardée et sa frustration transpirait du parchemin.

Le Directeur prit le rapport d'Arabella et le rangea avec les autres. Black et Lupin étaient également en mission, comme Maugrey et Fletcher. Avec un peu de chance, ils seraient tous de retour pour la prochaine réunion de l'Ordre. En ce moment, les agents sur le terrain avertissaient les membres de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers des récents événements et en profitait pour fouiner un peu pour déceler toute trace de magie noire à l'étranger.

Albus releva brusquement la tête quand une chouette blanche entra par la fenêtre. Pas de repos pour les guerriers, songea-t-il en enlevant la lettre attachée à la patte de l'oiseau. Quand on parle du loup, sourit-il en ouvrant la lettre et en jetant un coup d'œil à la signature. C'était Harry.

6 Juillet 1995

Cher Professeur Dumbledore,

J'espère que vous appréciez vos vacances. Je suis désolé de vous déranger mais certaines choses sont arrivées et j'ai pensé que vous voudriez le savoir.

Déjà, j'ai réussi à me trouver un job d'été. Je sais que vous voulez que je reste près de Privet Drive mais ma famille ne m'a pas exactement laissé le choix. Mais cela ne me fait rien de toute façon. Rester occupé me permet de garder mon esprit loin de…Harry sembla faire une pause ici et taper sa plume sur son parchemin avant de se décider…certaines choses.

Harry avait hésité avant de commencer un nouveau paragraphe et avait tapé sa plume sur le parchemin un peu plus. Dumbledore pouvait presque le voir en train de froncer les sourcils et mordillant sa lèvre inférieure en réfléchissant à la meilleure manière de tourner sa phrase.

Mais mon job n'est pas vraiment ce dont je voulais vous parler, continua finalement la lettre, c'est…en fait, monsieur, je pense que mon lien avec Voldemort a…changé depuis le Tournoi des Trois Sorciers. Je pense qu'il est plus fort.

Albus fronça les sourcils avec inquiétude. Ce ne lui plaisait pas du tout mais d'un autre côté, il était profondément heureux que Harry ait décidé de lui en faire part dès maintenant au lieu d'attendre comme il en avait l'habitude. Le ton de la lettre avait changé. Harry était clairement hésitant et tendu, pas vraiment sûr de la réaction que ses nouvelles allaient provoquer.

Ça a commencé deux jours avant la fin de l'année, reportait Harry. J'ai commençai à entendre des voix. C'était comme écouter des murmures ou une conversation trop lointaine pour être compréhensible. Ça n'arrive pas tout le temps et je ne l'avais pas vraiment remarqué avant à cause de tout le bruit qu'il y a à Poudlard, dans le Poudlard Express ou à King's Cross. Je pensais que j'entendais juste les gens autour de moi.

Mais il y a deux nuits, j'étais debout tard dans la nuit. Il n'y avait personne autour de moi, tout le monde dormait. J'ai entendu les voix beaucoup plus distinctement cette fois. Voldemort était en colère à cause d'un quelconque retard dans la confection d'une potion de mémoire. Il voulait utiliser sur Peter Pettigrew pour je ne sais quelle raison. J'ai essayé de garder la connexion mais je l'ai perdu avant qu'il ne dise pourquoi. J'espère que ces informations vous seront utiles. Désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus.

J'ai joint une lettre pour le Professeur Lupin et Sniffles. Si ça ne vous pose pas de problème, pourriez-vous leur transmettre ? Merci d'avance.

Sincèrement,

Harry Potter.

Albus relut les derniers paragraphes deux fois, étrangement convaincu que ce phénomène était parfaitement authentique. Pour la première fois depuis des jours, ses yeux pétillèrent joyeusement et un sourire détendit ses traits quand il réfléchit à cette nouvelle source d'informations. Il n'y avait aucun moyen que Harry ait pu découvrir la potion de mémoire de Severus ou comment il avait "malheureusement" manqué d'un ingrédient clé qu'il devait spécialement commandé. Dumbledore fronça un peu les sourcils quand il se rappela de quelque chose. Harry n'avait pas mentionné sa douleur à la cicatrice mais le garçon avait tendance à être obstinément muet pour ce genre de chose. Il devrait peut-être lui demander.

Laissant de côté la lettre de Harry pour le moment, Albus saisit l'enveloppe adressée à Lupin et Black. Cela lui fit bizarre d'ouvrir leur lettre mais le parchemin enchanté était le moyen le plus efficace pour envoyer du courrier. De plus, ce serait un beau cadeau pour les deux Maraudeurs. Ils avaient été inhabituellement moroses ces derniers jours.

Dumbledore saisit sa baguette et lança le sortilège de Flitwick sur la lettre et la posa sur le parchemin de Sirius et Remus. Il activa les charmes sur le papier et regarda le message de Harry couler dans le parchemin et disparaître.

Ceci fait, le vieux sorcier commença à faire des plans. Avec Harry à Surrey, envoyer des hiboux ne serait certainement pas judicieux. C'était bien trop lent, trop risqué et Hedwige était facilement reconnaissable. Il enverrait à Harry un pack de l'agent sur le terrain. Il voulait toutes les informations sur Voldemort aussitôt qu'elles seraient disponibles. Mais c'était surtout pour rassurer Harry de façon à ce qu'il n'ait pas peur de rapporter ce qu'il avait entendu…ou vu, en l'occurrence. Dumbledore fronça les sourcils. Harry n'avait pas dit s'il avait eu des visions mais Voldemort avait été relativement calme depuis sa résurrection. Peut-être qu'il n'en avait tout simplement pas eu. Pour l'instant. Saisissant sa plume favorite, Albus s'empara d'un morceau de parchemin vierge et commença à écrire.


Ping ! Le signal émana du parchemin ensorcelé de Sirius et Remus. Ils étaient actuellement en train de surveiller un site prometteur qui pourrait servir de lieu de réunion pour les Mangemorts. Remus venait juste de commencer son tour de garde et Sirius était étendu sur le lit, déjà endormi. Remus posa tranquillement ses jumelles et jeta un coup d'œil au parchemin pour voir si c'était quelque chose qui valait la peine de réveiller Sirius. Sa mâchoire tomba presque sur le sol quand il lut la rapide note d'explication de Dumbledore.

Remus et Sirius,

Mr Potter m'a contacté pour savoir si je pouvais vous transmettre cette lettre. Ne vous inquiétez pas, tout semble aller pour le mieux.

Albus Dumbledore.

Remus parcourut rapidement la lettre, déchiré. D'un côté, la lettre de Harry était relativement anodine. Mais d'un autre côté, c'était une lettre de Harry et Sirius voudrait le savoir immédiatement. Remus soupira et secoua Sirius par l'épaule.

- Padfoot ?

- Mmm…?

- Paddy, réveille-toi ! dit Remus en le secouant plus fortement.

Certaines choses ne changeraient jamais.

- D'gage, Moony…

- Okay. Comme tu veux. Tu pourras lire la lettre de Harry plus tard.

- …'kay.

Sirius se retourna.

Remus observa ses ongles et fit un décompte à partir de dix. Quand il arriva à cinq, les yeux bleus pâles de Sirius s'ouvrirent d'un coup.

- Quoi ? demanda-t-il, à moitié endormi. Harry ?

- Harry. Tu t'en rappelles n'est-ce pas ? Un gentil garçon, à peu près grand comme ça, fit Remus en levant la main. Cheveux noirs ? Yeux verts ? Lunettes ?

Sirius se renfrogna.

- Je sais à quoi il ressemble, Moony. Qu'est-ce qu'il a ?

Remus prit le parchemin entre son pouce et son index et le secoua devant le visage de Sirius.

- Il nous a envoyé une lettre. Ou plus précisément, il l'a envoyé à Dumbledore qui nous l'a transmis.

Sirius s'assit immédiatement et arracha la lettre des mains de son ami.

- Pourquoi tu ne l'as pas dit en premier ?

- Je te l'ai dit en premier.

Sirius agita une main impatiente et reporta son attention sur la lettre de Harry.

6 Juillet 1995

Cher Professeur Lupin et Sniffles,

Je ne sais pas quand vous recevrez cette lettre mais je pensais à vous écrire dans tous les cas. Tout va bien ici. J'ai déjà avancé mes devoirs et j'ai trouvé un job d'été donc je reste occupé.

J'espère que tout va bien pour vous…où que vous soyez et quoi que vous fassiez. Je n'ai eu de nouvelles de personnes pour l'instant mais ça fait à peine cinq jours que les vacances ont commencé.

Ce n'est pas une très longue lettre mais tout est calme par ici et je vous ai dit tout ce qu'il y a à savoir. Soyez prudents et j'espère vous revoir ou avoir de vos nouvelles bientôt.

Harry.

Sirius sourit affectueusement en lisant la lettre de Harry. Il jeta un coup d'œil à son ami.

- Tu crois qu'il va bien ?

Lupin haussa les épaules.

- Il en a l'air. C'était difficile de le dire avec Harry de toute façon.

Sirius grimaça.

- Ne m'en parles pas. Je t'ai dit ce qui s'était passé l'été dernier, quand sa cicatrice lui faisait mal.

- Je ne crois pas, non.

Sirius leva les yeux au ciel.

- Il m'a envoyé une lettre. En disant que sa cicatrice lui faisait mal. Et bien sûr, je lui ai répondu directement que je revenais immédiatement en Angleterre.

Remus hocha la tête pour l'encourager à continuer.

- Aussitôt qu'il a reçu ma lettre, il m'a répondu aussi vite qu'il a pu en me disant qu'il avait dû imaginer sa douleur.

Sirius secoua la tête avec exaspération.

- Non mais franchement. Il ne m'aurait pas écrit cette lettre si ça ne l'avait pas embêté.

Il soupira à nouveau et eut l'air sérieux comme Remus ne l'avait jamais vu.

- Il est juste si…si petit ! lâcha Patmol. On a l'impression qu'un coup de vent suffirait à le faire tomber.

Remus sourit soudainement.

- Heureusement que Harry ne t'a pas entendu dire ça. Est-ce que je t'ai raconté ce qui s'était passé au début de sa troisième année.

Sirius réfléchit brièvement à la question.

- Tu m'as dit l'avoir rencontré dans le Poudlard Express et quelle avait été sa réaction face aux Détraqueurs et puis tu as sauté directement à la façon dont il se comportait en classe et comment tu lui avais appris à conjurer un Patronus.

- Oh. Et bien, j'ai laissé un truc de côté alors, dit Remus avec une lueur machiavélique dans le regard. J'ai envoyé un hibou pour expliquer comment Harry avait réagi aux Détraqueurs.

Il frissonna légèrement.

- C'était un peu déconcertant de le voir s'évanouir comme ça. En tout cas, quand on est arrivé à l'école, le Professeur McGonagall a appelé Harry et son amie Hermione Granger dans son bureau. J'ai découvert ce qui s'était passé plus tard.

- Alors ? encouragea Sirius.

- Minerva a convoqué Mme Pomfresh à son bureau et elle s'est tout de suite mise à examiner Harry sous toutes les coutures. Elle l'a même menacé de le faire passer la nuit à l'infirmerie.

Les yeux de Sirius s'écarquillèrent d'horreur.

- Devant Hermione ?

- Et oui. Et puis Mme Pomfresh a fait quelque chose d'encore plus impardonnable…

Les yeux de Sirius étaient maintenant ronds comme des soucoupes.

- Quoi ?

Les lèvres de Remus étaient crispées maintenant.

- Elle a dit que les Détraqueurs étaient des créatures terribles et a commencé à expliquer les effets qu'ils avaient sur les personnes déjà fragiles.

Sirius grimaça un sourire compatissant.

- Aïe…Le pauvre.

- En effet.

Remus eut un petit rire.

- J'ai entendu dire que Harry avait été outré en entendant ça. Il a dit à Pompom qu'il n'était pas fragile.

Il reprit son sérieux et regarda Sirius dans les yeux.

- Il a raison, tu sais. Il est aussi fort qu'eux. Je m'en suis rendu compte quand je lui ai appris à faire son Patronus.

Sirius hocha distraitement la tête en regardant à nouveau la lettre, un demi-sourire triste sur le visage.

- Je sais que tu as raison Moony. C'est juste que je ne me rappelle pas que Prongs ait été un jour aussi petit.

Remus leva les yeux au ciel.

- C'est parce qu'il ne l'était pas, espèce d'abruti. Harry a apparem

ment hérité de la corpulence de Lily.

Il fit une pause un moment et ajouta d'un ton mordant :

- Il avait deux parents tu sais.

Sirius sourit avec embarras. Remus avait raison, comme d'habitude. Il allait faire un commentaire mais fut interrompu par un énorme bâillement.

- Retourne dormir, Padfoot. Désolé de t'avoir réveillé.

- Non, répondit Sirius d'une voix déjà endormie. Tu as fait ce qu'il fallait. Je devrais vraiment répondre à cette lettre…

- Ca attendra, Paddy. Je commencerai la lettre et tu pourras la terminer quand tu seras réveillé.


Voilà, j'espère que ça vous a plu. Je me suis particulièrement amusée à écrire la dernière partie du chapitre...On se demande bien pourquoi...lol. Reviews please !