Salut tout le monde !
Bon, tout d'abord, je tiens à m'excuser pour ce long retard…grosse flemme et surtout inspiration pour mon autre fic ! Enfin, j'ai quand même fini de vous traduire ce chapitre (j'en voyais pas le bout d'ailleurs !) et je peux vous annoncer que Wishweaver a posté le chapitre 31 et qu'elle nous a fait un magnifique cliffhanger…Grrrr, sadique ! Enfin…Au moins on est sûr qu'il y aura minimum 32 chapitres ! ;-). Bon, trêve de blabla et place aux RAR !
RAR :
Onarluca : Merci beaucoup pour ta review. V'là la suite ! Bizoos.
Nymphodora Tonks : Oulà, oulà, que de questions ! lol ! Bon, alors voyons voir…Ils ne vont pas tardé à se rendre compte que notre Ryry adoré n'est plus à Privet Drive et ce sera bien grâce à Mrs Figg. Pour les Dursley, tu sauras tout en temps et en heure, t'en fais pas. Voilà la suite. Le chap 18 d'Affronter devrait suivre également dans peu de temps ! Bizoos ma tite nymphe adorée !
Mushu : T'inquiète pas va. On retrouve notre Harry dans ce chapitre. Merci pour tes encourgements. Bizoos !
Le Saut de l'Ange : Salut copine ! Et ben tu devrais être contente parce que le chap 18 devrait pas tarder non plus vu que ma beta me l'a corrigé. Elle a plus qu'à me l'envoyer ! Bon, enfin ce fameux chapitre 8 ! OUAIS ! J'ai réussi à le finir ! J'en aurais mis du temps ! lol. Gros bizoos et à plus sur msn !
Spirit.w.w : Personnellement, je préfère aussi les chapitres avec Harry mais bon, les autres POV sont utiles aussi ! Mais je te rassure, c'est quand même une majorité de POV Harry ! Bizoos.
Théalie : Ben non, ils se sont toujours pas rendu compte que Ryry n'était plus à Privet Drive. Mais quand tu regardes les dates, ça ne fait pas si longtemps que les vacances ont commencé donc laisse-leur un peu de temps ! lol. Voilà le nouveau chapitre ! Bizoos ma ptite puce !
The-insane-demon : Coucou toi ! Alors j'ai bien félicité l'auteur et je lui ai dit que sa fic avait pas mal de succès chez nous. Et c'est un plaisir de pouvoir traduire cette fic. Désolée pour le retard mais bon, crise de flemmingite aigue ! lol. A tout de suite sur msn ! Bizoos.
Adeline : Wahou ! Tout d'abord merci pour tous tes compliments ! Ca me fait trop plaisir ! Et oui, ils sont un peu lents pour s'apercevoir que Harry n'est plus à Privet Drive mais quand on fait attention aux dates, on se rend compte que peu de temps s'est écoulé depuis le début des vacances. Pour la réaction de l'Ordre, je te promets que ça va pas être triste…surtout celle d'un certain Animagus, ancien évadé d'Azkaban…lol. Voilà la suite. J'espère que ça te plaira ! Bizoos.
La Folleuh : YATTA copine ! Ben je suis bien contente que ma tite trad te plaise ! Voilà la suite et j'espère que ça te plaira. Je te pardonne ton manque d'inspiration pour cette review. Savoir que ça te plait me suffit ! (tu vois, je suis pas difficile ! lol). Bizoos et à + sur msn !
Egwene Al'Vere : Oui, oui je connais l'anglais…Enfin assez pour vous faire une traduction potable ! lol. En tout cas, je suis contente que tu aimes et voilà la suite. Pour ce qui est de la fréquence des updates, j'ai pas de rythme vraiment régulier. Tout dépend de l'inspiration pour mes autres fics ! lol. Mais bon, j'essayes de ne pas trop tarder ! En tout cas, merci pour ta review. Bizoos.
Chapitre 8 – Jour de sortie
Vendredi 7 juillet 1995
Le soleil de fin de matinée brillait vivement sur les rues de Londres. Le temps était idéal pour une sortie :clair, doux, avec un ciel bleu éblouissant agrémenté de quelques nuages et juste assez de brise pour éviter que l'atmosphère ne devienne trop étouffante.
Harry Potter ferma les yeux et offrit son visage au soleil pendant quelques secondes, attendant de pouvoir traverser la rue. Les jours comme aujourd'hui étaient rares. Jusqu'à maintenant, il ne s'était pas rendu compte à quel point être à l'extérieur lui avait manqué. Cela faisait quand même cinq jours entiers qu'il était enfermé au Chaudron Baveur. Harry soupirade contentement alors que le soleil réchauffait son visage mince et que la brise agitait ses cheveux désordonnés. Dommage qu'il ne puisse pas aller voler sur son balai. S'il avait juste pu faire un petit tour, ça aurait été parfait.
Le feu de signalisationpassaau vertet Harry se dépêcha de traverser la rue en empruntant le passage pour piétons, accompagné par le reste des piétons, mémorisant l'emplacement des librairies, des disquaires, des fast-foods alors qu'il passait devant. Il aurait peut-être le temps de les explorer plus tard mais pour l'instant, il se hâta vers la station de métro. Harry se rappela avec attendrissement que cette station précise était celle à laquelle il était descendu avec Hagrid la première fois qu'il s'était rendu au Chaudron Baveur. Tout en continuant son chemin, Harry se demanda distraitement comment s'en sortait le demi-géant. Il semblait que Dumbledore ait décidé d'envoyer Hagrid et Mme Maxime comme émissaires auprès des géants pour essayer d'empêcher Voldemort de gagner leur soutien. Le garçon espérait que tout se passait bien pour son ami. Dès que Hedwige rentrerait, il lui enverrait une lettre.
Harry leva les yeux en atteignant sa destination et suivit un groupe de personnes en bas. En y repensant, il était difficile de croire à quel point il n'était absolument pas préparé à son entrée dans le monde sorcier. Il se rappelait avoir levé les yeux vers Hagrid après avoir lu sa liste de fourniture et demandé avec incrédulité :
- On peut trouvé tout ça à Londres ?
Cela semblait tout simplement impossible.
- Si tu sais où allait, avait répondu Hagrid, une lueur joyeuse dans ses yeux noirs.
Harry n'avait toujours pas été convaincu. Il savait que Londres était une grande ville, avec des magasins abondants et variés, mais quand même ! Un chaudron ? Une baguette magique ? Des gants en peau de dragon ? Harry avait été quelque peu réticent.
L'oncle Vernon et la tante Pétunia étaient, bien entendu, au courant qu'il était un sorcier mais ils lui avaient tout caché et se mettaient en colère à chaque fois qu'il essayait poser des questions. Ils avaient clamé que la mort de James et Lily et que la cicatrice en forme d'éclair de Harry avaient été causé par un accident de voiture. Toute sa vie, Harry avait écouté les braillements de l'oncle Vernon comme quoi "La magie, ça n'existe pas !". Ca avait été donc difficile d'accepter l'idée que la magie était en fait bien réelle. Harry avait passé ses premières heures en compagnie de Hagrid, complètement terrifié que tout cela soit ou bien une plaisanterie monumentale ou juste un magnifique rêve très réel. A chaque seconde, il s'était attendu à se réveiller et à se retrouver dans la petite hutte délabrée au sommet du rocheravec les Dursley.
Le concept de magie en lui-même n'était rien comparé à la réaction qu'il avait déclenchée au Chaudron Baveur. Quand Tom avait réalisé qui il était et qu'il avait laissé échapper son nom, le silence était tombé sur la taverne. Les sorciers et sorcières présents s'étaient alors regroupés autour de lui, lui tendant la main pour qu'il la serre et lui souhait un bon retour. On lui avait dit un nombre incalculable de fois que c'était un honneur de le rencontrer. Après presque quatre ans, il était un peu plus habitué à ce genre de réaction mais, encore maintenant, Harry trouvait sa célébrité un peu déconcertante. Sa soudaine notoriété avait plus contribué à son choc que les miroirs parlants, les fantômes, les escaliers mouvants, les voitures volantes et les Trolls des Montagnes combinés.
Harry attrapa une carte du métro de Londres au guichet qui vendait les tickets, acheta son pass et se dirigea vers le quai. C'est n'importe quoi, de toute façon, songea-t-il en regardant le train le train s'arrêter. Il doutait fortement qu'il soit vraiment tel que le monde sorcier le décrivait mais il se plaisait à croire qu'il n'était pas non plus aussi méprisable que son oncle et sa tante le disait. Du moins, il espérait qu'il ne l'était pas. Dans le monde moldu, du moins pour les Dursley, Harry n'était qu'une gêne…un fardeau. Sa seule présence dans leur maison était un secret répugnant qu'ils s'évertuaient à cacher. Harry haussa les épaules avec philosophie. La vérité était quelque part entre ces deux extrêmes, et avec un peu chance plus près du bon que du mauvais, bien qu'il n'en soit pas certain par moment.
Harry entra dans le train dès que les portes s'ouvrirent et choisit un siège près de la fenêtre. Il sourit légèrement en se rappelant une fois encore du demi-géant si gentil et de la façon dont il lui avait parlé de dragons, des parcmètres et des moyens de transports moldus. Harry savait qu'il avait eu beaucoup de chance d'avoir Hagrid pour guide et il se demanda brièvement comment s'était débrouillé les enfants nés de Moldus comme Hermione. Hermione paraissait toujours tellement bien informée et sûre d'elle-même qu'il n'avait jamais pensé à lui demander comment elle avait réagit en recevant sa lettre de Poudlard. Harry fronça pensivement les sourcils puis haussa les épaules. Il pourrait peut-être demandé au Dr Granger.
Quelques passagers de dernière minute montèrent avant que les portes ne se referment et que le métro ne quitte la station. Harry regarda par la fenêtre jusqu'à ce que le train entre dans le tunnel qui menait à l'arrêt suivant. Quand sa vue fut obstruée par le mur, Harry se détourna de la fenêtre et sortit de sa poche sa liste de courses et les indications du Dr Granger.
Quand il avait eu terminé sa correspondance la veille, Harry avait pris le temps d'inspecter sa garde-robe et avait préparer une liste de course en conséquence. C'était un peu plus long que prévu mais absolument nécessaire. Il avait besoin de chaussettes, de chaussures, de lunettes, de sous-vêtements, d'articles de toilettes et il devait remplacer tous ses autres vêtements, y compris ses uniformes de Poudlard.
Le jeune sorcier rit doucement quand il se rappela ses essais de tenues, tôt ce matin. Il avait décidé de porter le pantalon et la chemise de son uniforme d'école de façon à ne pas ressembler à un clochard mais avait été complètement abasourdi de voir que tout était trop court. C'était peut-être pour ça qu'il se sentait souvent courbaturé. Ses chaussures lui allaient encore, bien qu'il commence à arriver au bout, mais il ne semblait pas avoir trop forci au niveau du torse, même si sa chemise était un peu trop étroite au niveau des épaules. Mais tout était définitivement trop petit.
Il avait acheté cet uniforme quand ? L'été avant sa troisième année ? L'été dernier ? Harry secoua la tête avec impatience. Cela n'avait pas d'importance. Non, l'important était que Madame Guipure lui avait tout de même laissé un peu de marge. Mais si ses manches et les jambes de son pantalon avaient été plus longs, il aurait pu perdre des points pour cause de négligence. Mais maintenant qu'il y repensait, il avait déjà eu à la fin de l'année l'impression que ses manches le serraient un peu de trop et que son pantalon touchait à peine le dessus de ses chaussures. Il avait juste été trop distrait pour s'en apercevoir. En jetant un coup d'œil à sa pile de linge, Harry réalisa qu'il n'avait plus besoin de retrousser les manches des vêtements moldus qu'il portait la veille. Harry s'habillait avec les vêtements de Dudley depuis le début des vacances et n'avait donc pas remarqué sa nouvelle taille.
Finalement, il avait échangé son uniforme trop petit pour ses vêtements moldus. De toute façon, il se fichait pas mal de la mode mais, d'après lui, des vêtements trop larges paraissaient moins stupides que des vêtements trop courts. Le garçon jeta un coup d'œil rapide à son accoutrement et haussa légèrement les épaules. Les vêtements de Dudley étaient si large qu'il espérait ne jamais les remplir entièrement.
C'est vraiment ahurissant, songea Harry en étudiant son reflet dans le miroir. Il n'arrivait pas à y croire. Il avait été tellement stressé à cause du Tournoi des Trois Sorciers qu'il en était même ressorti mal en point physiquement. Ses habitudes alimentaires souffraient toujours quand il était inquiet, triste, en colère ou déprimé. Il avait alors une nette tendance à se renfermer sur lui-même et à sauter les repas mais apparemment, il s'était tout de même assez bien nourri vu sa petite poussée de croissance.
Mais ce n'était peut-être pas si surprenant que ça après tout. Ron, Hermione et environ la moitié des Gryffondors (la famille de Ron, l'équipe de Quidditch et ses compagnons de dortoir) s'étaient aperçus de cette manie et n'hésitaient pas à le harceler pour qu'il mange un minimum, et ce, même s'il n'en avait pas envie. Et il ne risquait certainement pas de mourir de faim au Chaudron Baveur. Je suis vraiment chanceux d'avoir des amis comme eux, songea Harry alors que le train filait sous le tunnel. Un froncement de sourcil déterminé apparut sur son visage et il leva le menton presque avec défiance. Il ferait ce qu'il devrait faire. Plus personne ne serait blessé à cause de lui, du moinsil avait son mot à dire.
Le train commença à ralentir en approchant de la station suivante. Harry jeta un coup d'œil rapide à son plan du métro et aux indications du Dr Granger. Il était sur la bonne ligne mais il y avait encore quelques arrêts avant qu'il ne descende.
Quand Harry avait appelé chez les Granger ce matin, il s'était préparé à tout confier à Hermione. Il ne voyait aucun moyen d'y échapper. Il savait très bien qu'elle voudrait une explication quand il l'appellerait pour lui demander de lui passer sa mère mais ça ne s'était pas du tout passé comme ça. Il s'était demandé s'il n'appelait pas trop tôt mais, en fait, le Dr Granger était seule chez elle. Hermione et son père étaient déjà partis pour leur sortie père-fille annuelle. Helen ne les attendait pas avant le dîner, voire plus tard.
- Hermione va être déçue de t'avoir manqué, Harry. Mais, dis-moi, un hibou hier soir et maintenant un coup de téléphone…Auriez-vous des vues sur ma fille, Mr Potter ? taquina-t-elle.
Harry était persuadé qu'elle avait dû l'entendre rougir à travers le combiné.
- Elle a déjà reçu ma lettre ? s'étonna-t-il pour détourner la conversation, essayant de paraître surpris.
- Oui, en effet. Elle était ravie d'avoir de tes nouvelles d'ailleurs. Alors, tu es dans la vie active maintenant, c'est bien ça ?
- Oui, madame. Et…euh…en fait, c'est en partie pour cela que je vous appelle, dit Harry avant d'enchaîner, de peur de changer d'avis. J'ai besoin d'acheter quelques vêtements et d'autres choses, pour le travail je veux dire, et puisque vous habitez à Londres, je me demandai si vous pouviez me conseiller quelques boutiques.
- Tu as fait tout le trajet jusqu'à Londres ? s'étonna le Dr Granger. Ça n'aurait pas été plus simple d'aller directement à Surrey ?
Oh, d'accord. Elle croit que je suis toujours à Little Whinging. Harry réfléchit rapidement.
- Je dois aller à Gringott's pour échanger de l'argent de mon coffre, dit-il.
C'était la vérité après tout. La banque sorcière ouvrait bientôt et il avait prévu de s'y rendre dès qu'il aurait raccroché.
- J'ai besoin de vêtements moldus et j'ai donc pensé faire mon shopping ici.
Le Dr Granger resta silencieuse un moment, cherchant ses mots.
- Tu es venu à Londres seul ? demanda-t-elle pour essayer de clarifier la situation.
- C'est ça. Mon patron m'a donné un jour de congé pour que je puise m'occuper de cette affaire.
- Mais pourquoi…Enfin, je veux dire, où sont…hum…
Helen ne savait pas comment tourner sa question sans manquer totalement de tact.
Mais Harry avait compris. Il avait alors répondu d'une voix qui se voulait désinvolte.
- Mon oncle et ma tante n'étaient pas disponibles. Je suis vraiment désolé de vous déranger mais c'est arrivé très rapidement et vous aviez dit que je pouvais appeler, dit Harry avec hésitation et il commença à perdre confiance quand le silence choqué du Dr Granger s'éternisa. Ce n'est pas grave…Je…je pensais juste que le voyage serait plus facile si je parlais à quelqu'un qui sait où aller…Je connais mieux le Chemin de Traverse que Londres. Est-ce que je pourrais appeler Hermione une autre fois ?
- Quoi ? Oh ! Non, Harry, attends ! s'exclama Helen en réalisant qu'il avait mal interprété son manque de réponse. Excuse-moi. Bien sûr que tu peux nous appeler quand tu veux. J'ai juste été un peu surprise qu'on t'ait permis de faire le trajet jusqu'ici par toi-même.
- Et bien, il est vrai que ce n'est pas forcément la première idée qui vient à l'esprit mais les faits sont là, répondit franchement le jeune sorcier.
- Tout à fait, approuva Helen en se détendant.
Harry passa une main dans ses cheveux pour les enlever de ses yeux et attendit tranquillement que le train atteigne son prochain arrêt. Il semblait que le Dr Granger ait elle-même prévu quelque chose. Elle devait passer un peu de temps à son cabinet ce matin et aller faire des courses l'après-midi. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Harry avait rendez-vous avec la mère de sa meilleure amie pour aller déjeuner et faire les magasins. Il n'était toujours pas sûr de comment il en était arrivé là. Au point de départ, il avait juste demandé quelques conseils et éventuellement quelques indications mais il était encore plus difficile d'argumenter avec Helen qu'avec Hermione. C'est ainsi qu'il partit un peu plus tard que prévu. Le Dr Granger avait du travail à faire et il devait s'accorder le temps nécessaire pour "aller de Surrey à Londres".
Harry haussa un sourcil perplexe. Maintenant il savait d'où venait la manie d'Hermione de parler très vite quand elle était enthousiaste ou excitée pour quelque chose. Il commençait également à soupçonner le Dr Granger d'être aussi douée sa fille pour assimiler les informations et les relier les unes aux autres. S'il ne voulait pas qu'elle découvre sa situation, il devrait rester sur ses gardes. Harry fronça maussadement les sourcils alors que le train continuait son trajet et se demanda s'il ne serait pas plus facile de tout raconter et de se débarrasser de ce poids.
Quand il arriva son arrêt, Harry descendit du train, rejoignit la rue et partit vers le cabinet des Dr Granger. Les indications de Helen s'avérèrent très bonnes puisque le Gryffondor se retrouva en un rien de temps dans une salle d'attente chaleureuse et ordonnée. Après une discussion brève avec la réceptionniste, le Dr Granger vint vers lui.
- Désolée Harry. J'ai presque terminé. Pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? invita-t-elle.
Harry acquiesça et la suivit dans une des salles d'examens. Une fois rendu, il regarda curieusement les divers appareils et les outils étincelants pendant que le Dr Grangerfinissait de classer les dossiers sur lesquels elle travaillait.
- Tu envisages une carrière de dentiste, Harry ? demanda Helen en souriant, notant la curiosité du garçon.
Quand Harry rougit et admit en hésitant qu'il n'avait jamais vu ce genre de choses avant, Helen fut scandalisée. Harry fut alors plaqué sur le fauteuil sans autre forme de cérémonie et Helen vérifia rapidement s'il n'avait pas de caries ou autre. Harry ne préféra pas discuter et se laissa faire sans protester. Il était habitué à ce genre de comportement. Hermione était pareille quand elle avait une idée en tête.
- Et bien, Harry, je dois dire que soit tu prends vraiment soin de toi soit tu as hérité de très bon gènes, dit le Dr Granger quelques minutes plus tard. Néanmoins, tu devrais faire des examens corrects et des nettoyages régulièrement. Si tu préfères aller chez un dentiste plus près de chez toi, il n'y a pas de problème mais ne néglige pas tes dents.
Harry acquiesça et prit un rendez-vous quand ils passèrent devant le bureau de la réceptionniste. Helen et lui se rendirent ensuite dans un centre commercial tout proche. Leur première halte fut un magasin qui se vantait de pouvoir avoir des lunettes prêtes en une heure. Harry se débrouilla pour décrocher un rendez-vous avec l'opticien pour le jour même. Il y avait un peu de temps avant le rendez-vous de Harry et ils en profitèrent pour aller manger.
Harry avait eu un peu peur que le Dr Granger et lui n'aient pas grand-chose à se dire et qu'ils se trouvent embarrassés l'un envers l'autre, mais à son agréable surprise, ils furent remarquablement à l'aise, l'un comme l'autre. Mais naturellement, avoir un sujet de conversation favori en commun, à savoir Hermione, avait grandement facilité les choses.
Helen avait été curieuse d'en savoir plus sur la vie de Hermione à Poudlard et comment elle en était arrivée à être aussi proche de Ron et lui. Harry lui raconta donc quelques-unes des anecdotes les plus anodines qu'il avait en réserve. Il commença par leur première rencontre à bord du Poudlard Express et termina par son immense gratitude pour le fait qu'elle l'aitcru et qu'elle soit restée à ses côtés l'an dernier.
- Je ne le méritai pas, dit-il à Helen. Spécialement après avoir été un crétin si mesquin et impitoyable pendant notre troisième année.
- Tu grandis Harry, dit Helen. C'est très difficile d'admettre ses erreurs. Fais juste en sorte d'apprendre grâce à ces expériences de façon à ne pas les répéter.
Une fois qu'ils eurent fini de déjeuner, ils se séparèrent brièvement. Helen emmena Harry jusque chez l'opticien puis partie faire quelques courses le temps qu'il voit le docteur. Harry remplit le dossier qu'on lui donna puis commença à lire les différentes brochures disponibles dans la salle d'attente. Celle sur les lentilles de contact et particulièrement la partie intitulée "Pour un style de vie actif" capta son intérêt :
Quelque soit votre sport, les lentilles d'aujourd'hui vous conviendront grâce à leur ajustement exceptionnel et leur grand confort. Constituées de matériaux spéciaux, ces lentilles de contact restent en place en toute circonstance, vous permettant ainsi de vous concentrer sur le jeu et de garder votre esprit de compétition.
Ooooooh, oui. Harry aimait cette idée. Il sourit en survolant la liste des avantages de lentilles de contact par rapport aux lunettes.
Les lentilles de contact sont plus confortables…elles n'éclatent pas, ne se cassent pas…ne s'embuent pas à cause de la transpiration ou dans les pièces confinées…permettent une meilleure perception des choses et accentuent la vision périphérique…augmentent votre capacité de jugement de la distance et de la vitesse…
De mieux en mieux. Le sourire de Harry devint un peu plus carnassier tandis qu'il se branchait en mode "Détruire Malfoy". Les lentilles de contact semblaient être faites pour le Quidditch. Draco Malfoy et le reste de l'équipe des Serpentards ne comprendraient même pas ce qui leur arrive.
Harry dégrisa quelque peu quand les autres Attrapeurs de Poudlard, Cho Chang et Cedric Diggory, traversèrent son esprit. Se souvenir de ce qui était arrivé à Cedric lui faisait toujours mal mais Harry réussissait à mieux le supporter depuis la nuit où il avait craqué. Il détestaitce qui était arrivé, et le détesterait toujours, mais il avait fait le bon choix en offrant à Cedric de partager. Il était certain de ça. Harry avait passé les dernières nuits à étudier les faits sous tous les angles. Il n'avait aucun moyen de savoir que la Coupe était un Portoloin. Même Dumbledore ne s'en était pas rendu compte. Se permettre de sombrer dans le désespoir et de s'apitoyer sur son sort ne servait à rien et n'honorait en aucun cas la mémoire de Cedric. Harry avait décidé de rejouer au Quidditch l'année prochaine, à moins que ce ne soit encore annulé. Il ne permettrait jamais à Voldemort de lui enlever encore quelque chose qu'il aimait.
De plus, Hermione n'avait-elle pas dit qu'il était différent sans ses lunettes ? Cela pourrait être utile pour son petit manège. Il devait absolument s'en procurer. Harry jeta brièvement un coup d'œil sur les parties qui décrivaient les différents types de lentilles, l'entretien et lut une autre brochure qui faisait de la publicité pour les lentilles de couleurs avant que le docteur ne l'appelle.
Le temps que Helen revienne vers le magasin de lunettes, Harry avait terminé son examen. Elle le trouva debout devant l'étalage des montures pour hommes, son ordonnance à la main, l'air un peu ébranlé.
- Alors, comment ça s'est passé ? demanda-t-elle pour signaler sa présence.
- Bien, répondit distraitement Harry sans quitter le mur des yeux. J'essaye juste de choisir une monture.
Il se tourna vers elle et sourit timidement.
- Je n'ai jamais pu choisir avant, confia-t-il.
Helen hocha la tête, songeant que sa tante avait toujours dû avoir le dernier mot pour le choix des lunettes. Mais elle se posait tout de même des questions sur les goûts de cette femme. Les montures épaisses et noires que portait Harry devaient sans doute être pratiques mais elles ne l'arrangeaient pas vraiment. Ils choisirent finalement une monture en acier, plus petite et plus fine, qui allait bien mieux à Harry et qui ne lui mangeait pas tout le visage comme le faisait l'ancienne.
Helen regarda curieusement Harry qui payait ses achats.
- Des lentilles de contact aussi ? remarqua-t-elle, amusée, alors qu'ils quittaient le magasin et se dirigeaient vers le centre commercial.
Le garçon hocha la tête avec enthousiasme et sortit une brochure froissée de la poche de son pantalon. Il lui montra la partie qui vanter les avantages des lentilles. Bien sûr, Helen sourit en lisant. Les garçons et le sport. C'est toujours pareil.
Si Harry pensait que le choix des montures de lunettes pour homme était impressionnant, il fut complètement assommé quand il se retrouva confronté au monde merveilleux du prêt-à-porter. Par le passé, sa tante Pétunia lui présentait à peine un paquet d'anciens vêtements de Dudley et c'était tout. Il n'avait jamais vraiment acheté de vêtements pour lui, à part chez Mme Guipure mais ça ne comptait pas. Il avait à chaque une liste très précise et très détaillée de ce dont il avait besoin. Il n'y avait aucun choix à faire. Tous les uniformes étaient identiques. La seule fois où il aurait pu choisir était l'année dernière quand il avait besoin d'une robe de soirée et c'était Mrs Weasley qui s'était chargé de lui acheter. Elle était allée chercher les fournitures scolaires de ses enfants, de Hermione et de lui-même pendant qu'ils étaient tous à la Coupe du Monde de Quidditch.
Il se retrouva donc à patauger dans cet univers inconnu et déconcertant. Il y avait tellement de choses à voir. Il ne savait pas par où commencer, ni que choisir et il avait complètement dérouté par les offres d'aides de vendeurs. Il ne connaissait même pas sa propre taille, par Merlin !
La présence du Dr Granger fut donc immensément rassurante et utile. Elle l'avait gentiment guidé dans la bonne direction, répondant aux questions des vendeurs, prenant ses mesures pour qu'ils puissent déterminer sa taille, et lui montrant comment mélanger plusieurs vêtements afin d'obtenir différentes tenues. Elle savait également tirer le plus profit des promotions et où trouver les meilleurs prix. Harry se rendit compte qu'il avait plus appris sur la valeur des choses et leur coût en une heure avec la mère de Hermione qu'en 10 ans avec sa tante. La conséquence de tout cela fut qu'il put acheter plus qu'il ne le pensait.
Pour sa part, Helen entraînait Harry de boutique en boutique, s'occupait des vendeurs et appréciait la lente métamorphose qui sedéroulait devant ses yeux. Harry, comme elle l'avait découvert, semblait se sentir mieux dans les couleurs sombres et dans vêtements simples qui rehausser son teint et atténuer sa maigreur. Helen secoua la tête, perplexe. Quand le garçon était sorti de la cabine d'essayage avec hésitation pour qu'elle puisse voir les vêtements qu'il essayait, la différence avait été ahurissante. Harry avait toujours un peu ce physique enfantin, dégingandé et immature en apparence mais la matière première était là. Quand il aurait passé cette période et qu'il aurait grossi un peu, il serait à tomber par terre. Helen le jaugea du regard. Il pourrait être assez bien pour Hermione…peut-être.
Helen rit doucement en voyant quelle direction prenaient ses pensées. Du calme, ma vieille, se conseilla-t-elle. Pas besoin de précipiter les choses. Ce ne sont encore que des enfants et si ça se trouve, ils ne sont même pas intéressés l'un par l'autre.
Helen ramena finalement ses pensées sur le présent et commença à se demander s'ils un seul voyage suffirait. Ils n'achetaient que le strict minimum mais Harry avait besoin de tellement de choses. Elle se demanda comment ils pourraient transporter tout cela mais quand elle fit par de ses inquiétudes à Harry, celui-ci se contenta de sourire et sortit un sac chiffonné de sa poche.
Tom, du Chaudron Baveur, l'avait laissé l'emprunter, expliqua le garçon. Il avait été soumis à des charmes d'allégement et d'agrandissement. Helen le regarda, abasourdie, alors qu'il rangeait dans le sac tous ses achats, caché dans un couloir bien pratique.
- Voulez-vous que je prenne vos achats aussi ? offrit poliment Harry en pointant ses sacs. Helen, toujours un peu déboussolée, lui tendit ses paquets sans aucun commentaire et regarda l'adolescent les ranger dans le sac qui semblait sans fond. La magie était définitivement bien utile. Elle se demanda distraitement si Hermione pourrait lui faire un sac comme ça. Ce serait vraiment pratique quand viendrait le temps des courses de Noël.
Le passage chez le coiffeur fut une autre révélation. Harry avait protesté, disant que c'était juste une perte de temps mais Helen avait insisté et le résultat le méritait grandement. Les cheveux de Harry était toujours aussi noirs et désordonnés que d'habitude mais le coiffeur avait changé quelque chose…la longueur ? laforme peut-être ? Le Dr Granger ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Comme les lunettes, les cheveux de Harry cachaient trop son visage. De longues mèches tombaient toujours sur son front pour cacher sa fameuse cicatrice, mais l'ensemble semblait différent…plus séduisant en quelque sorte. Elle sortit de sa rêverie et remarqua que Harry fronçait songeusement les sourcils en observant son reflet.
- Qu'est-ce qui ne va pas, mon chéri ? Tu n'aimes pas ta nouvelle coupe ?
- Quoi ? Oh, non. La coupe est bien, Dr Granger, répondit Harry en se tournant pour lui sourire. J'essayai juste de deviner si ça allait durer ou non.
- Et bien, tu devras aller le faire couper de temps en temps, taquina Helen.
Harry ricana doucement et se rapprocha un peu plus d'elle alors qu'ils sortaient de chez le coiffeur.
- Est-ce que Hermione n'a jamais eu d'accidents magiques avant de recevoir sa lettre pour Poudlard ? demanda-t-il.
Helen hocha la tête et se retint de se lancer dans quelques histoires bien particulières pour le moment.
- Moi aussi, admit tranquillement Harry. Je pense que je faisais en sorte de garder mes cheveux tels quels, même inconsciemment. Peu importe le nombre de fois où Tante Pétunia m'envoyait me faire couper les cheveux, ils ne changeaient pas d'un pouce. J'avais exactement la même en sortant qu'en entrant chez le coiffeur.
Harry fronça légèrement les sourcils avant de continuer.
- Un jour, elle en a eu assez de tout cela et les couper elle-même. Elle m'avait laissé une grande frange, pour cacher ma cicatrice, mais tout le reste était très court.
Harry fit une pause et sourit au Dr Granger d'un air désabusé.
- C'était horrible, poursuivit-t-il. Dans tous les cas, je me suis angoissé toute la nuit à propos des moqueries des autres à l'école. Mais quand je me suis réveillé le matin suivant, mes cheveux étaient redevenus comme avant.
Harry haussa les épaules.
- Je n'essayais pas de faire le difficile tout à l'heure, c'est juste que je ne voyais pas l'utilité de couper mes cheveux.
Helen hocha pensivement la tête.
- Ce sera une expérience intéressante, approuva-t-elle. Mais je pense que ta coiffure tiendra parce que tu l'aimes bien. Tu m'as avoué que tu t'en fichais pas mal des efforts de ta tante.
- C'est vrai, conclut Harry avant de consulter sa liste.
Il survolasa liste, vérifiant ce qu'il devait encore acheter.
- Je dois encore aller chercher mes nouvelles lunettes et passer à la pharmacie, l'informa-t-il. Et après, ça devrait être bon. Et vous, Dr Granger ?
- J'ai presque fini aussi. Je dois dire que je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais j'ai beaucoup aimé passercette journéeavec toi, Harry.
Le jeune sorcier sourit avec embarras.
- Merci Dr Granger. C'est réciproque.
- La prochaine fois, nous emmènerons Hermione, taquina Helen.
Elle s'attendait à moitié que Harry se remette à rougir mais il continua simplement de lui sourire.
- Ouais. Mais j'espère que ce ne sera pas nécessaire avant un moment. Ça devrait aller maintenant mais je dois avouer qu'aujourd'hui ressemblait à un véritableparcours du combattant.
Helen rit joyeusement et ébouriffa les cheveux de Harry.
Elle contempla bientôt avec stupeur le résultatfinal de cette journée de shopping.
- C'est mieux ? demanda l'opticienne alors que Harry mettait ses nouvelles lunettes.
Les yeux verts de Harry s'écarquillèrent de stupeur.
- Oh, wow ! souffla-t-il. Je n'arrive pas à croire que j'ai pu me contenter de ma vielle paire aussi longtemps. Tout est beaucoup plus clair maintenant.
Il se tourna vers Helen.
- Alors qu'est-ce que ça donne ? On a bien choisi ?
- C'est parfait, Harry, parfait.
Helen secoua la tête, perplexe.
- Mon dieu, on a l'impression d'être en face d'une toute autre personne.
- Vraiment ? fit Harry en se ragaillardissant.
- Oui, vraiment. Si je n'avais pas été avec toi toute la journée, je ne suis pas sûre que j'aurais pu te reconnaître.
Le sourire de Harry s'élargit.
- Je peux vous demander un service ? demanda-t-il.
- Je suppose, répondit prudemment Helen.
Harry rit devant son hésitation.
- Ce n'est rien de bien terrible, je vous le promets. Je sais que vous allez devoir raconter à votre famille où vous avez passé la journée mais pourriez-vous ne rien dire à Hermione sur mon…hum…nouveau look ? Je voudrais lui faire la surprise la prochaine fois que je la vois.
Une fois que ses lunettes furent ajustées, Harry se dirigea vers la section des lentilles de contact. Le médecin partit chercher sa commande dans l'arrière-boutique et apporta les nouvelles lentilles de Harry. Cela fit un drôle d'effet à Harry la première fois, comme si un cil était tombé dans son œil. Mais il s'habitua vite à cette sensation.
- Très bien. Vérifions maintenant que celles-là vont aussi, dit l'opticienne en encourageant Harry à retirer les lentilles transparentes pour essayer les colorées.
Harry s'exécuta avec obéissance et quelques secondes plus tard, un faux inconnu le fixait depuis le miroir. C'est ce que les gens remarquent en premier, décida Harry. Les cheveux, les yeux et la cicatrice. Une couleur d'œil différente faisait réellement un gros changement !
- Je ne comprends toujours pas pourquoi vous voulez changer la couleur de vos yeux, dit franchement l'opticienne. On a déjà l'impression que vous portez des lentilles vertes.
Harry haussa les épaules et observa ses yeux maintenant noisette.
- Je suppose que je voulais juste changer un peu.
- Ca vous va bien. Tout semble en ordre. Vous avez bien compris comment entretenir vos lentilles ?
- Oui, madame.
- Parfait. Que voulez-vous portez maintenant ? Les lunettes, les lentilles transparentes ou les marrons ?
- Les transparentes.
Harry changea à nouveau ses lentilles. Il devenait vraiment bon à ça. Au début, il n'était pas sûr de pouvoir contrôler ses clignements d'œil assez longtemps pour pouvoir mettre et retirer les lentilles mais il s'améliorait avec la pratique.
Helen vérifiait ses messages quand il sortit de chez l'opticien. Quand Harry s'approcha d'elle, elle soupira avec regret.
- J'étais en train de voir si Greg et Hermione avaient prévu quelque chose pour le dîner mais ils ont décidé d'aller au cinéma et ne rentreront que tard.
Harry fut déçu un instant mais se reprit rapidement.
- Je ne devrais pas avoir trop de mal à reprendre un train, dit-il en haussant ses épaules minces alors qu'ils marchaient vers la pharmacie. Je pourrais venir un jour où ce sera plus facile.
Harry s'arrêta et mordilla sa lèvre inférieure avant de regardait le Dr Granger avec hésitation.
- J'ai vraiment apprécié votre aide aujourd'hui. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait.
- Ce n'est rien mon chéri. J'ai beaucoup aimé aussi, sourit Helen alors qu'ils atteignaient le magasin.
Et elle avait vraiment aimé. A sa plus grande surprise, Harry s'était révélé être un compagnon aimable et agréable. Il avait aussi le mérite de reconnaître à quel point sa fille était merveilleuse et n'hésitait pas à lui raconter quelques petites histoires…jusqu'à un certain point. Oui, Hermione avait vraiment trouvé un bon ami.
- Maman ?
- Helen ? Tu es réveillée, ma chérie ?
Helen cligna des yeux, confuse, puis vit la télé et se détendit. Elle avait dû s'assoupir.
- Maman ?
Ah. Hermione et Greg étaient rentrés.
- Je suis là, appela-t-elle et elle se retrouva rapidement face à sa famille. Alors, comment s'est passé votre journée ? dit-elle avec un sourire.
- Génial, Maman ! Tu aurais vraiment dû venir avec nous, s'exclama Hermione, prête à raconter sa journée.
Helen s'installa confortablement et écouta son mari et sa fille. Elle avait toujours adoré écouter leurs histoires mais ce soir, elle attendait la question qu'ils allaient inévitablement lui poser.
- Et toi, Maman, qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?
Helen sourit pour elle-même. C'était celle-ci. Elle s'étira lentement et sourit à son mari et à sa fille.
Voilou ! Un long chapitre ! J'espère que ça vous aura plu ! Gros bizoos à tous et don't forget the reviews !
