Sept jours pour une éternité

NDA : je sais j'ai publié deux chapitres d'un coup mais je ne pouvais pas faire autrement j'avais besoin d'écrire et puis je trouve ça un peu pervers d'avoir un chapitre sur mon ordinateur et de ne pas le publier !

J'espère qu'il vous plaira, je crois avoir compris que pour écrire une fic triste en réalité il ne faut pas triste mais heureux ça marche mieux !

Réponses aux review : je n'en ai jamais eu autant ! alors ceux qui en reçoivent cent par chapitres peuvent rigoler s'ils veulent mais moi je suis très fière de mes 4 reviews !

Anakin : je crois que je t'ai déjà répondu sur msn mais bon autant tout faire dans les règles ! Evidemment que tu as pleuré puisque de toutes façons tu pleures tout le temps (non je rigole je suis très fière de t'avoir fait pleurer et aussi très fière d'être aussi importante à tes yeux)

Jamesie-cass : désolé pour les fautes au moins les gens vont comprendre le travail que tu fais dans mon autre fic ! Pour la présence de l'auteur tu as raison ! c'est con mais je crois que réussir ça mort c'est important dans le fond. Merci pour tout et pas que pour le review je crois que tu l'aura compris !

Hermione malefoy : ravie que le premier chapitre t'es plu tu voulais la suite vite je suppose que tu ne l'espérais pas aussi rapide j'espère que ça te plaira autant sinon plus et que tu me redonneras ton avis à la fin !

Me, myself and I : j'adore ton pseudo , pour le livre de marc Lévy ce n'est pas le meilleure selon moi mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça ! Merci pour ton review j'espère que cette fic deviendra quelque chose d'intéressant comme tu le dis si bien

Chapitre 2 : remettre les choses dans l'ordre

Ron se leva quand il comprit que Harry était parti prendre son petit déjeuner. Si seulement il pouvait lui parler, il se sentirait moins seul mais dans le fond ça ne changerait pas grand-chose Hermione allait mourir qu'il en parle à Harry ou non. La boule qu'il avait dans le ventre depuis le coup de téléphone d'Hermione n'avait cessé de grossir au cours de la nuit (qui fut très courte d'ailleurs), il en arrivait même à se demander si elle n'allait pas finir par être visible à l'œil nu ou même par éclater au fin fond de son estomac. Il prit une douche rapidement, il voulait être un peu plus beau aujourd'hui, pour elle. Il s'habilla de façon moldu avec un pantalon noir (un peu court) et un chemise blanche qu'il prit à Harry. Il lui laissa un mot sur son lit

Harry, ne t'inquiète pas, je t'expliquerai ce soir pourquoi je ne suis pas là, passe une bonne journée et ne te tord pas l'esprit à essayer de comprendre, je te connais ! Encore une fois il va falloir que tu attendes un peu mais ce soir tout sera clair

Ton ami, Ron

Ron relu son mot plusieurs fois et le déposa en vue sur le lit de son meilleur ami. Comment allait-il réagir, comme l'été dernier sûrement, il allait vouloir comprendre et le plus tôt possible puis il allait lui en vouloir de ne rien avoir dit mais quand il ira dans le bureau de Dumbledore… Ron ne savait pas au fait comment il allait réagir, il allait être triste et énervé peut être qui sait ? Seul Hermione les connaissait mieux que qui donc, elle devait parfaitement savoir comment ils allaient réagir. Il se rappela de penser à la remercier, elle lui faisait un grand honneur en l'appelant en premier, même s'il était dans une situation plus que délicate, il la remerciait intérieurement d'avoir toujours cru en lui. Ron commençait à descendre les marches de son dortoir quand il tomba nez à nez avec une petite rousse qu'il connaissait très bien

Salut grand frère lui lança Ginny, tu ferais mieux de te faire bronzer un peu parce que là on dirait un mort vivant rigola Ginny

Ce n'est pas drôle, reprit Ron, mais comment avait-il pu oublier sa petite sœur, la meilleure amie d'Hermione.

Il n'avait penser qu'à lui, à Harry mais pas à Ginny, quel égoïste pensa t-il. Elle va souffrir, il ne voulait pas la voir souffrir, il avait déjà du mal à la voir avec un garçon de peur qu'il ne la respecte pas ou qu'il la rende triste mais alors là c'était bien pire. Il allait la voir pleurer à chaudes larmes et ça il ne le voulait pas. Il salua sa petite sœur d'un baiser sur la joue, remonta chercher son exemplaire de l'Histoire de Poudlard et parti rejoindre Dumbledore. Il faisait les cent pas devant la grande gargouille qui barrait l'entrée du bureau de son professeur. Rentrer dedans signifier prendre le portoloin et quitter Poudlard or cette situation ne lui plaisait guère. Il voulait être fort mais comment faire quand votre meilleure amie, petite sœur et votre premier amour veut vous voir et ça pour la dernière fois. Il devait entrer, il le savait mais dès qu'il approchait un peu la gargouille son cœur lui hurlait de courir très vite. Non, il n'avait pas le droit de s'enfuir. Hermione lui avait fait confiance en le prévenant en premier et il devait honorer sa confiance et tenir le rôle qu'elle avait bien voulu lui donner, et correctement qui plus est. Il prit son courage à demain et se rappela qu'il ne connaissait pas le mot de passe. Comment Dubledore pouvait tout savoir sur tout et oublier de donner son mot de passe à un élève qu'il a convoqué ? Il se posta devant la gargouille et bredouilla

S'il te plait je ne connais pas le mot de passe mais c'est important, j'ai rendez vous avec le directeur alors ouvre toi. La gargouille ne bougea pas, mais alors pas du tout ! Ron commençait à s'énerver, il allait être en retard et il ne voulait pas rater une seule des dernières minutes d'Hermione. Ouvre toi, oiseau de malheur commença t-il à hurler en pleurant. Il ne savait pas réellement pourquoi il pleurait devant cet oiseau mais le fait qu'il ne s'ouvre pas était de trop, il n'en pouvait plus quand il vit arriver le professeur Dumbledore. Il le regarda et lui ouvrit la porte en prononçant le mot de passe (langue piquante, bien sûr, les derniers bonbons de Fred et Georges, il aurait pu y penser plus tôt mais il n'arrivait plus réellement à penser à quoi que ce soit)

Vous être prêt jeune homme, lui demanda Dumbledore en lui montrant une jolie montre posée sur son bureau. Ron comprit qu'il s'agissait du portoloin mais de là à savoir s'il était prêt ou non c'était un autre dilemme.

Oui, oui je crois, il le faut de toutes façons reprit Ron

Vous êtes courageux monsieur Weasley et je suis sûre qu'elle le savait

Merci, il prit la montre dans sa main et son livre dans l'autre, il voulut dire aurevoire à son professeur mais rien ne sorti de sa bouche.

Il était pris dans un tourbillon, ses oreilles sifflaient et ses yeux pleuraient, il ne savait d'ailleurs plus bien s'ils pleuraient à cause du vent ou à cause de la tristesse qui remplissait son cœur en prenant bien soin de déborder sur tout son corps et son esprit. Quand il arriva devant l'hôpital de Sainte Mangouste, il semblait désemparer, il n'y avait pas réfléchi avant mais il n'avait jamais passé une journée entière seule avec son amie. Qu'allait-il lui dire ? C'était absurde de penser à la conversation qu'il pourrait avoir avec elle et non pas à elle tout simplement, à l'état dans lequel il l trouverait, mais le fait de devoir lui parler toute la journée le stresser encore plus que tout le reste. Il entra doucement et reprit son souffle, cet endroit était des plus stressants. Des médicomages couraient de partout, des malades hurlaient ou aboyaient selon les sorts qu'ils avaient reçus et les informations défilés sur un écran de télévision. Il représentait une carte géante du monde sorcier et des points cligontaient, on pouvait alors voir ce qui était entrai de si produire.

Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, toujours de plus en plus puissant, il est maintenant localisé dans le centre de l'Angleterre, il a déjà tué deux personnes, Amarie Loudy et Neville….Neville, comme ça Neville, Ron se tourna vers l'écran, Neville Longdunum. Ouf, il était soulagé, il ne fallait pas non plus en rajouter.

Bonjour jeune homme je peux peut être vous aidé ? prononça une magnifique médicomage

Euh, oui, répondit Ron pris de cour, euh je cherche Hermione Granger

Ah, une charmante demoiselle n'est-ce pas, elle est dans le plus pavillon, ce qui est normal vu son état, je suppose que vous êtes déjà au courant

Oui, oui bien sûr, le numéro de la chambre s'il vous plait ?

8659

Ron se surprit à penser qu'il y avait beaucoup trop de chambre dans le dernier pavillon, il espérait au moins qu'Hermione occupait une des dernières. Il avança dans les couloirs, se perdit deux ou trois fois, fit demi tour et arriva devant la chambre. Maintenant qu'il en était là il ne pouvait plus reculer,il fallait entrer et il fallait surtout tenir le coup une journée entière. Il poussa la porte doucement et la vit. Elle était couchée calmement avec des tuyaux qui lui sortaient de partout, du nez, de la main. Un bruit incessant et répétitif énervait Ron au plus haut point. Elle souriait, mais comment faisait-elle pour sourire et pour être toujours aussi belle. Elle lui faisait penser à Dumbledore, toujours calme toujours réfléchie, dans tous ces actes.

Bonjour Ron murmura calmement Hermione

Salut, euh ….que dire ça va bien ? Non il ne pouvait pas dire ça, il savait qu'elle n'allait pas bien, ou tu n'a pas trop mal, encore pire peut être.

Elle le regardait, attendant une suite mais rien ne venait. Elle comprenait sa gêne mais voulait y remédier le plus vite possible.

Ron, on va mettre quelques petits détails au clair dès le début de cette journée, d'accord reprit-elle le plus doucement possible pour ne pas trop le brusquer. Je vais mourir et je suis triste, je ne veux pas vous laissez mais la vie en à décider ainsi. Je suppose que la question que tu n'arrives pas à sortir depuis toute à l'heure c'est Comment ? Comment peut tu mourir en 7 jours et le savoir en plus ? Cet été j'étais seule chez moi et ils sont venus, ils ne voulaient pas me tuer ils voulaient me faire chanter, me demander des détails sur vous, sur Harry, sur Remus et sur l'ordre. Je n'ai rien dit Ron, je te le jure. Ils m'ont dit de répondre avant le 20 septembre et je ne l'ai pas fait, je me suis sentie mal le jour même et me voilà arriver ici en brancard avec une lettre sur moi comme quoi si je ne dis toujours rien il ne me restait seulement 15 jours

Mais pourquoi, pourquoi tu attendus et pourquoi tu n'as rien dit Hermione, ta vie est plus importante pour tout le monde que l'ordre, Ron commençait à s'énerver alors elle avait voulu les sauver, il en était sûr.

Ron, c'est pour ça que nous n'avons pas le droit de faire partie de l'ordre, nous sommes encore trop attachés à la vie, il ne faut pas. L'ordre est plus important que n'importe qu'elle vie et la mienne y compris

Ron se sentait de plus en plus mal, il voulait la prendre dans ses bras mais n'oser pas quand il se souvient qu'il avait encore son livre sous le bras. Il le prit et lui tendit

J'espère que ça te plaira, tu sais les Weasley n'ont pas beaucoup à offrir alors je… C'est Dumbledore qui m'a permis de le prendre promis, je n'aurais jamais oser (tu parles !)

Dis toi bien que les Weasley ont beaucoup plus à offrir que tu ne peux penser, vraiment beaucoup. Tu sais Ron, l'amour vaut plus que toutes les fortunes et vous vous en avez beaucoup à donner, surtout ne cessait jamais d'offrir votre cœur, tous, que ce soit Ginny, Fred et Georges, toi ou même tes parents.

Merci Hermione, je me suis permis d'écrire dessus, j'espère que tu auras le temps de tout lire. Ron s'en voulait d'avoir dit ça, il n'avait pas réfléchie, c'était d'ailleurs un des plus gros problème de Ron, la réflexion !

Il me plait déjà beaucoup repris Hermione après avoir feuilleté quelques pages

Ils commençaient alors à discuter de leurs expériences quand ils en arrivèrent aux trois jours. Les fameux trois jours qu'ils avaient passé ensemble ou plutôt à se tenir la main au lieu de marcher tout simplement à côté ou plutôt à faire semblant !

je ne regrette rien tu sais Ron, vraiment rien tout ce que j'ai vécu avec toi je le revivrai si je pouvais le faire et j'aimerai que tu vives tout ce qu'on a pas vécu pour deux s'il te plaît. Hermione avait de plus en plus de mal à parler, elle allait craquer dans très peu de temps mais il lui restait encore des choses à dire. Elle repris doucement le cour de la conversation. Je ne veux pas que vous vous laissiez mourir toi et Harry, la vie est dur mais elle vaut la peine d'être vécu, je vais mourir mais vous vivez pour moi je vous en supplie.

Hermione, Ron pleurait maintenant à chaudes larmes, je m'étais promis de ne pas craquer mais là je ne peux pas. Comment tu peux être toujours forte, tout le temps ?

Je ne le suis pas Ron, je vais semblant. En réalité vous êtes plus forts que moi parce que vous avouez que vous n'êtes pas parfaits, vous vous l'avouez et vous l'avouez aux autres. Moi, Ron, j'ai fait semblant toute ma vie, j'ai fait semblant d'être courageuse, semblant d'être heureuse ou d'être intelligente. Je ne suis rien de tout ça, mais je sais qu'avec vous au moins je ne faisais pas semblant,en tout cas pas tout le temps, les moments les plus honnêtes que j'ai passé c'était avec vous

Ils continuèrent tranquillement leur discussion et tout paraissez bientôt presque normal, Ron avait oublié la raison de sa venue quand une médicomage lui demanda de sortir de la chambre pour qu'Hermione subisse quelques soins. Il sortit sans rien dire mais c'était de plus en plus, elle rigolait, elle était heureuse comme s'ils allaient retourner tous les deux à Poudlard ce soir, comme s'ils étaient venus pour quelqu'un d'autre mais pas pour elle. Pourtant si, la réalité était bien là, pourquoi faut-il que la réalité dépasse toujours le rêve ? Ron savait qu'il aurait du mal à rerentrer dans cette chambre maintenant qu'il avait réfléchi et qu'il ne lui restait que quelques heures, 2 pour être exact. Qu'est ce qu'on doit faire dans ces cas là ? Quand ils nous restent deux pour parler une dernière fois à notre meilleure amie, quand elle va mourir et qu'elle est plus forte que vous ? Il voulait lui dire plein de choses mais comme d'habitude ça ne sortait pas. Pourquoi faut-il que les choses qui touchent ou qui font plaisir ont toujours plus de mal à sortir de notre petite bouche ? Il voulait lui dire qu'il l'aimait, ce n'était pas dur à dire trois mots et pas des plus longs qui existent sur terre.

Vous pouvez revenir lui dit la médicomage en partant

Merci répondit-il un peu pommé

Il repénêtra dans cette chambre de plus en plus terne et froide et surtout de plus en plus morbide, il fallait bien le dire. Il pris sur lui, encore une fois, et il recommença à parler de tout et de rien puis vient la dernière heure. Il ne voulait pas partir comme si de rien n'était, comme s'il allait la retrouver au petit déjeuner le lendemain matin. Les mots voulaient sortir mais c'était comme si sa bouche était fermée à clé par un sort puissant. Il se concentra et se lança

Hermione, ne me coupe pas s'il te plaît, c'est déjà assez dur comme ça. D'abord je voulais te remercier de m'avoir convoqué en premier, j'en suis très fier, je ne sais pas si tu as fait le bon choix mais je te connais et j'espère ne pas t'avoir déçu. Hermione semblait vouloir prendre la parole mais il reprit de plus en plus vite pour être sûr qu'elle ne pourrait pas placer un mot même si elle le voulait. Hermione, tu es…euh, tu es une fille parfaite, tu es une amie parfaite et tu aurais été une mère parfaite je le sais. Tout le monde sera très attristé par ta perte et moi peut-être un peu plus. Tu es ma première amie fille, la première femme que j'ai embrassée et que j'ai aimée. Pas de la même façon que ce qu'on pensait mais très fort peut être même encore plus fort. Tu sais, dans le fond l'amitié et l'amour son très proches, ils n'y a qu'un pas entre les deux. La seule différence c'est quand amour, une rupture entraîne du dégoût, et souvent une rupture totale des liens. Il n'existe pas de rupture en amitié même pas la mort. Tu ne me quitteras jamais Hermione, tu ne quitteras jamais ni mon corps ni mon âme. Je voulais que tu le saches. Tu disais tout à l'heure que tu faisais semblant tout le temps mais c'est peut-être ça la vie Hermione, faire semblant au point de convaincre les autres mais surtout de se convaincre soit même. Il ne te manquait pas beaucoup de temps pour y arriver mais en tout cas tu nous as tous convaincu. Tu es ce qu'on appelle une fille bien Hermione. Qu'est ce que c'est qu'une fille bien tu me diras ? Pas une fille parfaite ça c'est sûr, quelqu'un sur qui on peut compter, quelqu'un de raisonnable mais capable de tous envoyer valser pour les autres et surtout quelqu'un prêt à donner sa vie pour celle des autres.

Ron avait dit tous ces mots sans même s'en rendre compte, non sans les penser mais sans les sentir s'échapper de sa bouche et surtout sans essayer de tous les rattraper avant qu'ils ne deviennent audibles comme il le faisait toujours. Il fallait partir, la médicomage était déjà venu lui dire il y avait cinq minutes de ça. Il la prit dans ses bras et commença à partir sans se retourner, il pleurait plus que jamais, il se retourna une dernière fois pour lui murmurer une faible je t'aime et surtout pour la voir sourire. Il savait qu'il ne devait plus s'arrêter de marche s'il ne voulait pas faire demi-tour et la prendre dans ses bras alors il avança presque une heure avant de se retourner et de voir qu'elle ne le suivait pas e qu'il était perdu. Il repensa alors à la montre qu'il portait et la repris pour rentrer chez lui. Quand il arriva le professeur MacGonagall et le directeur l'attendaient. Il pleurait encore à chaudes larmes et ne souhaitaient qu'une seule chose savoir si Harry avait déjà reçu le coup de téléphone qu'il avait lui-même reçu la veille.

Monsieur Weasley je comprend votre état mais il ne vous reste plus qu'un petit effort à faire, commença Dumbledore, je crois que quelqu'un ne va pas tarder à sortir de mon bureau aussi attristé que vous alors allez l'attendre s'il vous plait

Ron comprit tout de suite de qui il voulait parler et bien sûr qu'il irait attendre harry mais il ne savait plus trop s'il le faisait pour Harry ou pour lui. C'est vous le nombre de questions qu'on peut se poser quand tout s'écroule autour de vous, le cerveau réfléchi trop, certainement pour combler le manque qui s'installe dans le cœur. Il avança tranquillement vers le bureau de son professeur et vis Harry assis devant en pleure.

Harry, Harry calme toi

Comment veux tu que je me calme, Harry hurlait de plus en plus fort, Ron le connaissais bien et il s'attendais à cette réaction. Comment, pourquoi, pourquoi elle me laisse seul, pourquoi, qui à le droit de faire ça, qui a bien pu faire ça à Hermione, une fille géniale, magnifique, prête à tout pour ses amis et même pour des gens qu'elle ne connaissais pas, Qui ?

Voldemort, Ron n'avait jamais prononcé son nom mais aujourd'hui il se voulait plus fort que lui, il ne voulait pas lui faire l'honneur de le déculpabiliser en utilisant un autre nom que le sien

Pardon, non, il n'a pas pu. Qu'il prenne ma vie s'il la veut mais pas celle de tout ce qui se trouve autour de moi. D'ailleurs Ron tu ferais mieux de t'éloigner de moi, je ne supporterai pas que tu meures aussi

Je ne partirai pas Harry, je te le promets. Ron pleurait de nouveau, dans le fond il n'avait peut-être pas arrêté depuis qu'il l'avait quittée. Il voulait qu'elle parle, sur l'ordre, sur toi, sur Dumbledore. Elle a voulut garder le silence et il n'a pas aimé du tout.

Je vais aller le voir et moi je vais lui dire tout ce qu'il veut savoir, Harry s'était redressé, il était à présent debout dans le couloir bien décider à mettre son plan à exécution

Tu ne feras rien mon garçon, la voix de Dumbledore était claire mais un tantinet autoritaire. Tu ne diras rien

Vous voulez la laisser mourir, c'est vrai il ne faut pas la sauver elle, il faut sauver le monde mais on ne le sauve pas en laissant les gens mourir. Vous et votre ordre ne servez à rien, Harry savait qu'il allait trop loin mais il s'en foutait maintenant plus rien lui était égal

Voilà pourquoi vous ne faites pas partie de l'ordre et voilà aussi pourquoi Hermione aurait été la seule à pouvoir y entrer. Elle avait compris que dans l'ordre la vie ne compte plus. Il faut pouvoir accepter la mort et celle des autres pour faire partie de l'ordre et ça vous êtes trop jeunes pour le comprendre

Ce n'est pas une question de jeunesse reprit Harry toujours aussi remonté. C'est une question d'amour, peut être que l'on aime plus profondément quand on est jeune en tout cas je ne la laisserai pas mourir.

Il le faut Harry, maintenant même Ron si mettait, mais qu'est ce qu'ils avaient tous avec leur morale de merde, non, non il ne le faut pas, rien n'est plus important que la vie d'Hermione pas même l'ordre. La guerre vous a rendu aveugle, vous voulez tellement gagner contre Voldemort que vous en oubliez les chemins que vous prenez.

Tu as raison, reprit le directeur, mais il ne nous laisse pas d'autres alternatives. Nous ne pouvons pas nous permettre de laissez parler l'amour quand seule la haine existe en face de nous

Et bien je pensais que la haine et l'amour étaient totalement contradictoires, je me suis trompé, en réalité ces deux sentiments se ressemblent énormément surtout quand ils se combattent. Au revoir professeur.

Sur ces mots, Harry pris la fuite, Ron savait où le trouvait bien sûr, il parti le chercher puis réfléchi. Il se revoyait la veille, seul devant la bibliothèque et il comprit qu'il ne devait pas aller le chercher. Il aurait aimé qu'Hermione soit là pour qu'elle se rende compte qu'il avait progressé et que pour une fois il avait eu la bonne réaction mais elle ne serait jamais plus là. JAMAIS

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J'espère que ça vous a plu et j'aimerai avoir vos avis positifs ou négatifs même si les positifs font toujours plus plaisir !

A plus tard bisous, petite.lyly !