Voici ma toute première fic alors bien évidemment rien ne m'appartient si ce n'est mes yeux pour pleurer : ). Bah j'espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que j'en ai à l'écrire.

Réponse aux reviews :

Merci à toi Gaeriel Jedusor comme tu vois j'ai mis tes conseils en application sans plus tarder. J'espère que le second chapitre te plaira autant si ce n'est plus que le premier

Maintenant place au chapitre numéro 2

Mrs Figg

Entrant à la suite de Mrs FIGG, Harry lança un joyeux bonjour avant de jeter un oeil au mobilier qui composait la modeste maison. Mrs Figg se retourna et regarda Harry d'un air sévère avant d'ajouter :

«- Vous êtes bien imprudent jeune homme !! Vous promener seul dans la rue alors que vous-savez-qui est de retour et plus puissant que jamais »

Harry eut la furieuse envie de répliquer qu'il n'était jamais seul puisqu'il était constamment surveiller mais avant qu'il n'ait ouvert la bouche, Mrs Figg reprit :

« - Tu sais que tu n'as pas la droit de sortir de la maison de ton oncle, c'est le seul end...

- Endroit où Voldemort ne peut pas m'atteindre, acheva Harry, oui je sais. »

Il connaissait le couplet par cœur et il reprit avec plus de véhémence :

« - Mais... Et ce fut à son tour d'être interrompu

- Mais, reprit Mrs Figg, je suis contente que tu sois venu me voir ». Acheva-t-elle avec un sourire.

Harry s'était attendu à écouter un long sermon sur le fait que sa nonchalance mettait en péril des milliers de gens voire le monde de la sorcellerie. Mais ils ne savaient pas ce que c'était, eux, de vivre avec les Dursley, ils étaient confortablement installés avec leur famille, eux, il n'avait pas l'avenir d'un monde à porter sur leurs épaules. Harry se dit que c'était vraiment injuste que cela lui arrive, il y avait des millions de sorciers sur Terre alors pourquoi devait-il porter ce poids à lui tout seul ? Mais il n'avait pas envie de penser à ça, pas aujourd'hui, pas ici, le souvenir de la mort de son parrain était encore trop vivace dans sa mémoire.

Et il reporta son attention sur le mobilier intérieur, il s'était attendu à trouver une pièce quelque peu négligé ou tout du moins en désordre quand on connaissait le personnage de Mrs Figg. Au lieu de cela il se retrouvait au milieu d'un salon assez chaleureux, les meubles étaient de facture relativement moderne ce qui contrastait avec la vétusté des murs extérieurs. Une table en bois trônait au centre de la cuisine sur laquelle reposait déjà une bouilloire fumante, une nappe vichy rehaussait joliment les décorations du service à thé. La maison de Mrs Figg paraissait certes dépouillé lorsqu'on la comparait à celle des Dursley, mais elle n'en était que plus accueillante. Il n'y avait aucun étalage de luxe ni de fioriture à chaques coins de pièces, juste le nécessaire pour vivre confortablement et cela était suffisant aux yeux d'Harry.

Une voix lointaine déchirait le brouillard de ses pensées, elle semblait l'appeler, il se concentra dessus et elle sembla se rapprocher, il l'entendait de mieux en mieux.

- Harry ? Harry...... Harry ?!

Puis il sentit quelque chose lui secouer doucement l'épaule et comprit que cette voix douce qui l'appelait n'était autre que celle de Mrs Figg. Sortant de ses songes il répondit la voix encore pâteuse :

« - Excusez-moi Mrs Figg je ne vous écoutais pas.

- Je te demandais combien de sucres tu voulais dans ton th, répondit-elle sans plus de préambule.

- Pas de sucre, merci », dit Harry en prenant place face à la tasse que la vieille dame avait déposé sur la table.

Elle s'assit à son tour regardant le jeune homme, il était visiblement troublé puis elle saisit sa tasse et commença à boire. Comme les questions ne venaient pas elle décida de devancer le jeune homme et entama le récit de sa vie.

«- Tu me connais sous le nom de Mrs Figg mais mon vrai nom est Rowena Dumbledore ».

Après la surprise du matin par sa tante Harry n'était visiblement pas au bout de ses peines. Il eut du mal à ne pas recracher le thé qu'il avait dans la bouche lorsqu'il entendit le nom de Dumbledore. Il leva les yeux vers la vieille dame mais ne put dire le moindre mot tant le choc était fort. Voyant le trouble du garçon assis en face d'elle elle poursuivit d'une voix neutre.

« - Je suis la petite sœur d'Albus enfin pour être plus exacte je suis sa demi-sœur, la mère d'Albus est morte lors de la lutte avec le mage noir Berkhenjy et son père : Nigel Dumbledore s'est remarié par la suite avec ma mère. Elle était une Auror réputée et travaillait en collaboration avec Nigel, ils se sont mariés et quelques temps après je suis née. Mes parents ont été bien déçu lorsqu'ils ont découvert que je n'avais aucun pouvoir… »

Mrs Figg s'était arrêtée quelques secondes le regard dans le vague puis reprit avant qu'Harry n'ait le temps de poser une question.

« - Je ne suis donc pas allée à Poudlard comme mon illustre frère malgré leur déception mes parents m'aimaient suffisamment pour ne pas me renier, tout comme Albus. Je suis entrée alors au collège de Ste Catherine, à l'époque nous vivions encore en Ecosse, où j'ai effectuée une scolarit «normale ». Puis j'ai grandi, je me suis marié à un homme charmant du nom de Geoffrey Figg, nous avons eu deux superbes enfants », acheva la vieille dame le sourire aux lèvres.

Après quelques gorgées de thé Harry se décida à poser les questions qui lui brûlaient les lèvres :

« - Pourquoi le professeur Dumbledore n'a-t-il jamais parlé de vous ?

- - Parce que je suis née quelques années après qu'il ait finit ses études à Poudlard et que Albus était déjà en train de devenir un puissant sorcier. Et comme tu as dû t'en rendre compte plus quelqu'un est puissant et plus pour l'affaiblir on s'en prend à ceux qu'il aime. N'ayant pas de pouvoir magique il aurait été facile de s'en prendre à moi donc pour me protéger on a toujours caché notre lien de parent».

La tête baissée Harry repensait au nombre de fois ou Ron ou même Hermionne avait été en danger par sa faute. Les mots sortaient à peine de sa bouche qu'il se rendit compte de leur stupidité

« - Pourquoi doit-on cacher nos sentiments pour protéger ceux qu'on aime ?

- Parce que c'est justement en s'en prenant à ceux qui nous sont chers que l'ennemi est sûr de pouvoir nous atteindre durement. La puissance est toujours compagne de solitude.

- Alors en fait je suis surveillé depuis toujours, depuis le début Dumbledore savait ce qui m'arrivait et il n'est jamais intervenu ? »

La colère, qu'il avait réussi à refouler, envers son directeur remontait peu à peu à la surface.

Des secrets, toujours des secrets, pensait-il avec amertume, ils ne me feront donc jamais confiance, ils me traiteront toujours en gamin et jamais en adulte !!! Mais c'est quand même moi qui doit affronter Voldemort s'ils ne me disent jamais rien comment espèrent-ils que je puisse m'en sortir vivant. Mais peut être que justement ils ne veulent pas que j'y survive ?

Les mots de la vieille dame tournaient et retournaient dans son esprit tandis que le survivant finissait sa tasse de thé. Lorsqu'il releva le nez, l'horloge affichait déjà 18h 30 il but d'un trait le liquide tiède à présent et dit en se levant brusquement :

« - Merci pour le thé Mrs FI… Mrs Dumbledore mais il faut que je rentre il est tard.

Décidément il avait du mal avec ce nom ces temps-ci.

- Tu peux continuer à m'appeler Mrs Figg et je serais même contente si tu m'appelais Rowena et que tu me tutoyais. Par contre il ne faut rien dire de ce que je t'ai révélé aujourd'hui, c'est important.

- Oui, oui, bien sûr…Mrs… Rowena

- Reviens prendre le thé quand tu veux ça me fera plaisir de te voir.

- Très bien je repasserai la semaine prochaine à la même heure, au revoir…Rowena.

- Au revoir mon petit Harry. »

Et ce disant il passa le pas de la porte et se retrouva dehors. Il prit le chemin de retour en pressant légèrement le pas pour ne pas être en retard pour le dîner du soir. Il réfléchissait encore à ce que lui avait dit la vieille dame, à chaque pas qu'il faisait les mots puissance et solitude résonnaient dans son esprit.

« - Ron, Hermione…… »

Il avait prononcé leur nom tout bas tandis qu'une larme coulait le long de sa joue. Il réalisait pour la première fois que tout ce qui leur était advenu, était arrivé par sa faute et qu'ils avaient eu de la chance de s'en tirer sans une égratignure. S'il voulait les protéger il serait obligé de s'éloigner d'eux, pour quelque temps du moins. En agissant ainsi il se privait d'un précieux soutient mais c'était le prix à payer pour voir ses amis rester en vie. En vie, En vie, Sirius n'avait pas eu cette chance et une fois de plus c'était à cause de lui que son parrain avait trouvé la mort parce qu'il était un de ses « êtres chers ». Harry ne sentait plus les larmes qui coulaient à présent abondamment sur ses joues. Cela faisait plusieurs jours que l'enterrement de Sirius avait eu lieu et il s'était refusé à penser à lui depuis, chassant de son esprit tout ce qui pouvait lui rappeler son parrain. Mais les paroles de Rowena avait fait ressurgir tous ces souvenirs et il ne lui était plus possible de les ignorer, il était mort tout comme ses parents et comme Diggory et c'était encore sa faute, il n'avait pas su les protéger. Puissant ? Lui ? S'il avait été aussi puissant il aurait été capable d'éviter toutes ces morts mais il n'avait rien pu faire. Il avait eu une chance insolente en sortant vivant de toutes ces rencontres avec Voldemort et cela n'avait rien à voir avec de la puissance. Il avançait de plus en vite, courant presque, espérant que ses pensées s'en iraient aussi vite que ses pas le portaient quand il percuta quelqu'un. Il fut projeter en arrière et tomba sur son séant, en se relevant et s'époussetant il jura entre ses dents.

« - Merde !! Vous pourriez pas faire atten………. »

Sa phrase resta en suspend lorsqu'il releva la tête et qu'il vit qu'il avait à faire à des Mangemorts.

« - Co… Co… Comment avez-vous… Qui vous a dit où j'habitais ? » Dit Harry quand il arriva finalement à articuler quelques mots compréhensibles.

Il tourna la tête pour voir à combien d'hommes il avait à faire, son instinct de survie reprenant le dessus, quand une voix féminine dit :

« - Alors Potter, on a peur, on arrive plus à parler, on fait pipi dans un pantalon ». Et elle partit d'un grand éclat de rire machiavélique sur cette dernière remarque.

« - Bellatrix Lestrange. » Harry cracha son nom, le regard plein de haine pour cette femme absolument démoniaque qui avait fait souffrir tant de monde. Mais son intervention ne suffit qu'à la faire rire encore plus fort.

« - Mais c'est qu'il est plus intelligent que ce qu'il en a l'air, le petit Potter. Ha ha. Mais tu veux que je te dise cette fois cela ne te sauvera pas ». Et tout en prononçant ses mots elle dégagea sa baguette de sa robe de sorcier et la pointa devant elle puis cria :

- STUPEFIX !!

Mais Harry avait prévu le coup il l'évita de justesse, mais ce qu'il n'avait pas encore prévu c'était le sort qu'il allait lancer pour se défendre, il sortit sa baguette et cria à son tour :

- LUMOS !!! »

Il avait dit le premier mot qui lui était venu à l'esprit et ce n'était pas le plus judicieux. Il produit néanmoins une vive lumière qui aveugla quelques instants les Mangemorts et en profita pour s'enfuir. Il courrait à vive allure ne regardant même pas par-dessus son épaule de peur de perdre de la vitesse en direction du 4 Privet Drive. Tant de questions se bousculaient dans sa tête :

Comment avaient-ils su où il habitait ? Depuis quand les Mangemorts se mettaient à attaquer en pleine journée et au milieu d'un quartier moldu qui plus est ? Harry courrait à perdre haleine, redressant quelque peu la tête il s'aperçut qu'il n'était pas loin de la maison de sa tante, de sa maison. Il voyait le portillon donnant sur le jardin, le perron de la maison apparaissait, il était proche plus que quelques mètres et il serait à l'abri. Encore 20 mètres, les pas se rapprochaient, leur bruit était de plus en plus distinct, plus que 10 mètres il tendait le bras afin de pousser le portillon, plus que 5 mètres. Il sentit soudain quelque chose lui entraver les jambes trébucha et s'écroula par terre.

« - On le tient !! » Le ton de la voix trahissait un jubilement mal caché.

Il était si près de l'entrée, il se hissa sur ses coudes et rampa sur le trottoir, il pouvait presque toucher le portail.

« - Alors on essaie de s'échapper ? Trop tard Potter, cette fois c'est la fin.

- Bellatrix arrête de parler, ce manège a assez duré, dépêche-toi les Aurors vont pas tarder à nous repérer et à débarquer. »

Harry venait de reconnaître la seconde voix c'était celle du mari de Bellatrix. Profitant de son moment d'inattention il s'était hissé sur ses coudes, avait ouvert le portail et essayé de ramper vers l'intérieur du jardin. Lorsque Bellatrix le vit faire elle se retourna brusquement et du pied le poussa de façon à l'aplatir au sol afin de l'immobiliser.

« - AVADA KEDAVRA !! Lança-t-elle d'un ton impérieux. »

D'un dernier geste impuissant Harry leva son bras pour se protéger le visage en hurlant !

« - Nooooooonnnnnnnnn !!!!!!! »

Il resta quelques secondes attendant le coup final qui ne venait pas, il avait vu la lumière verte sortir de la baguette de Bellatrix mais elle ne l'avait pas atteint.

Rouvrant les yeux il s'aperçut alors qu'il était dans son jardin, en le poussant la Mangemort l'avait fait pénétrer totalement chez lui et il était ainsi protéger par le sort de sa mère. Il sentit ses jambes se libérer du sort et se redressa tant bien que mal s'aidant de la clôture du jardin et la vit gisant par terre, complètement affaiblie, son mari penché sur elle. Le jardin faisait partie de la maison certes mais n'avait pas vraiment le même statut que la maison en elle-même. Le sort de Bellatrix s'était retourné contre elle, mais pas avec la même puissance qu'elle l'avait lancé et elle avait pu ainsi le parer non sans mal.

« - J'ignore ce qui s'est passé Potter mais tu nous le paieras !! » Dit son mari avant de disparaître dans un pop caractéristique de transplanage.

A peine les Mangemorts était partis que Fol œil suivi de Tonks et de quelques autres Aurors apparurent. Harry reprenait difficilement son souffle et sursauta en les entendant arriver Tonks se précipita à son encontre.

« - Tout va bien Harry ??

- Euhh.. oui .. je crois que ça va.

- Viens. Tu me raconteras tout ce qui s'est passé à l'intérieur ».

Et ce disant elle l'entraîna à sa suite. Harry aperçut furtivement sa tante se retirer de derrière la fenêtre, apparemment elle avait été le témoin privilégié de toute la scène.