Dreamoon : Ha ha ha je te propose un marché je te donne la première lettre et la dernière de son prénom si tu postes un nouveau chapitre sur ta fic d'ici 3 jours. Sinon non elle n'a encore rien écrit. Bon j'espère que ce nouveau chapitre te plairai

Potter-68 : voilà voilà la suite que tu attendais j'espère que ça te plaira toujours autant.

Après quelques problèmes de mises en pages j'espère que ce coup ci ça ira mieux et qu'il y aura moins de bug. N'hésitez pas à laisser des reviews que vous soyez lecteur assidu ou simple voyageur perdu sur ma fic un jour où vous ne saviez pas quoi faire. Que ce soit critique ou encouragement tout sera pris en compte. Ca fait pas longtemps que j'écrit sur ce site mais ce principe de reviews me plait déjà. : )

Voili place au chapitre 5 en espérant qu'il vous plaise.

L'héritage

Il était près de 14h lorsqu'il regagna sa chambre après le repas du midi, comme il s'en doutait il n'avait pas trop eu de mal à convaincre son oncle de le laisser y aller. Il prit une douche bien froide et passa des vêtements propres, il ne restait qu'un quart d'heure avant l'heure du rendez-vous. Il décida de partir plus tôt, un peu d'avance ne lui ferait aucun mal et lui permettre de voir ou il se trouvait avant que la cérémonie ne commence. Il déballa le petit paquet qui était arrivé le matin même avec Hedwige et découvrit un joli encrier transparent, c'était une imitation parfaite d'un vif d'or. Il le toucha du bout du doigt et ressenti cette sensation un peu familière à présent mais qu'il n'appréciait toujours pas. Il se sentit happé par le nombril comme si un crochet le tirait par le ventre et il tournoya sur lui-même pendant cinq bonnes minutes qui lui en parurent cinquante et apparut finalement au milieu d'un bureau. Il regarda de droite et de gauche pour essayer de reconnaître où il était. Le bureau était assez vaste, meublé avec goût, une table de travail de manufacture Louis XVI siégeait au centre de la pièce avec le siège assorti plusieurs étagères de bois tapissaient le mur remplies de vieux grimoires avec des enluminures or et argent. Harry était encore tout à sa contemplation et la voix qu'il entendit dans son dos le fit sursauter.

« - Tu es en avance Harry.

- Professeur Dumbledore, s'exclama-t-il, vous m'avez surpris. Mais il semblerait que je ne soit pas le seul à l'être. Ajouta-t-il consécutivement. Où sommes-nous ?

- Dans le bureau de Monsieur Perceval. Je suis arrivée en avance pour t'expliquer au préalable comment se déroulaient les lectures de testaments sorciers mais nous n'avons plus le temps car les autres ne devrait pas tarder à arriver.

C'est ce moment que choisit George Perceval pour faire son entrée dans son bureau, il leva la tête vers le jeune homme le regarda quelques secondes puis annonça :

« - Monsieur Potter je présume ? »

Harry opina du chef.

« - Veuillez vous asseoir, je suis ravi que vous ayez accepté cette invitation.

- Il semblerait qu'on ne m'ait pas trop laissé le choix.

- Détrompez vous, vous aviez tout à fait le droit de choisir de ne pas connaître votre héritage aujourd'hui. Et chaque année pour votre anniversaire nous vous aurions envoyer une lettre vous rappelant vos droits.

Plusieurs pops se firent entendre et trois personnes apparurent : Percy Weasley, Rémus Lupin et à la grande surprise du jeune homme Cornelius Fudge. Le ministre en personne se déplaçait pour une simple lecture de testament, c'était des plus étranges. Le directeur adjoint reprit :

« - Monsieur Potter voici mon secrétaire Percy Weasley, Monsieur Cornélius Fudge ministre de la magie et monsieur Rémus Lupin qui est également concerné par ces testaments, je ne vous présente pas le professeur Dumbledore que vous devez sûrement déjà connaître puisque vous êtes inscrit à Poudlard et qui vous servira de témoin puisque le restant de votre famille est d'origine moldue ou non en état d'assumer cette charge.

Harry s'étonna de la dernière partie de la phrase, la seule famille qu'il lui restait était les Dursely et on ne pouvait pas trouver plus réfractaire à la magie qu'eux alors qu'avait-il bien pu vouloir dire par ses mots.

« - Bon nous allons commencer par le testament de Monsieur James Thomas Potter. » Reprit le directeur adjoint.

Et ce disant il déplia un parchemin scellé depuis plus de 15 ans maintenant, dont le sceau était couvert de la poussière qui s'était accumulé au fil des années. Une légère fumée se dégagea du parchemin et elle prit peu à peu la forme de son père, d'abord flou puis de plus en plus distincte et solide. Harry voyait son père prendre vie devant ses yeux comme il l'avait vu l'année d'avant dans le cimetière mais il paraissait plus jeune cette fois-ci. Puis l'apparition commença à parler :

« - Bonjour à tous. Je suppose que si je vous parle en ce moment c'est que je suis mort. »

Dit-il avec un large sourire comme si mourir était une chose anodine. Il avait la même voix les mêmes yeux rieurs qu'il avait autrefois du temps des maraudeurs, puis il se tourna vers Harry :

« - Comme tu as grandi, tu es un beau jeune homme.

- Papa ? » Réussit à articuler Harry les yeux au bord des larmes et en étouffant un sanglot dans la voix.

« - Ta mère et moi nous t'aimons profondément. Tu es un jeune homme courageux... »

S'en fut trop Pour Harry qui ne put résister au trop plein d'émotions et s'évanouit dans son siège, revoir son père quasiment vivant et s'adressant à lui était plus qu'il ne pouvait supporter. Lorsqu'il reprit ses esprits il vit le visage de Dumbledore inquiet penché sur lui ainsi que celui de Rémus et derrière eux deux se pendait son père. Harry ne put retenir un Ohhh de surprise tout en dévisagent son père quand le vieux directeur reprit la parole.

« - Désolé Harry je n'ai pas été à temps tout à l'heure de te prévenir que cela pouvait être éprouvant et de t'expliquer comment cela fonctionnait chez les sorciers.

- Co... Comment est-ce possible ? » Articula-t-il en scrutant toujours le visage de son père qui souriait faiblement visiblement inquiet.

- Chez les sorciers un testament se fait au moment de la mort de ce dernier, quand l'âme quitte le corps physique, il a un bref aperçut du futur et du moment où il va transmettre ses dernières instruction à sa descendance. Donc même si pour toi cela fait 15 ans que tes parents sont mort pour lui ça ne fait que quelques minutes.

- Vous.. .. Vous voulez dire que pour lui, c'est comme s'il faisait un bond dans le temps jusqu'à aujourd'hui.

- Oui mais seule son âme ou son esprit si tu préfères est présent.

Harry se redressa sur son siège, pendant les explications de Dumbledore son père était partit discuter avec Rémus qui le mit au courant des derniers évènements.

Le directeur adjoint toussota légèrement et tous se retournèrent vers lui puis il prit la parole :

« - Bon si nous continuions.

- Euh.. .. Oui excusez-moi monsieur, je n'était pas préparé à ça.. .. » tenta de se justifier Harry avant d'être coupé par George Perceval.

« - Vous n'avez pas à vous excuser, même des sorciers confirmés se retrouvent dans votre cas parfois.

- Merci. » Répondit Harry dont les paroles du directeur lui avait remis un peu de baume au cœur.

« - Poursuivez, Monsieur Potter.

- Merci, mon petit Harry, quoique tu n'est plus si petit que ça, dit-il en lui faisant un clin d'œil je te lègue tout ce que je possède, l'argent que contient notre coffre à la banque de Gringotts, mon grimoire, ma cape d'invisibilité que tu as sûrement du déjà recevoir tel que je connais mon vieil ami, et il sourit à Dumbledore, je te laisse également le manoir de Godric Hollow, où du moins ce qu'il en reste d'après ce qu'on m'a appris.

Rémus, j'aimerai que tu deviennes le nouveau parrain de Harry, puisque Sirius est décédé également.

- Pardon... » Dit Harry étouffant un autre sanglot. « Tout est de ma faute.

- Non, voyons ce n'est pas ta faute. Regarde moi mon garçon. »

Le jeune homme releva le menton et regarda son père dans les yeux.

« - Tu n'es pas responsable de la mort de Sirius.

- Si je m'étais plus appliqué durant les cours d'occlumencie, Voldemort n'aurait pas eu d'emprise sur mon esprit, je ne serais pas allé à la chambre des mystères et Sirius serait toujours vivant. » Répondit-il dans un souffle et ne retenant plus les larmes qui coulaient le long de ses joues traçant des sillons réguliers.

- Tu n'aurais rien pu changer, dit James en posant une main sur l'épaule de son fils, c'était son destin tout comme le tient est de combattre Voldemort puisque tu es l'héritier de Griffondor. Je suis sûr que les deux années de liberté qu'il a pass l'ont rendu heureux, te connaître et savoir qu'a tes yeux il était innocent, a du être sa plus grande joie. Mais si tu te poses ces questions c'est que tu n'as pas du ouvrir son testament encore n'est ce pas ?

Harry hocha affirmativement de la tête ne pouvant prononcer un mot.

- Tu n'as rien à te reprocher, moi je ne te reproche rien, je sais que tu as cru agir pour le mieux et que tu continueras ainsi. Bon, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, il est temps que j'y aille. Finit-il en se redressant et en se dirigeant vers Rémus Lupin.

- Mon cher Lunard acceptes-tu ma proposition ?

- Bien sûr James, je prendrai soin de ton fils. Et sur ces mots ils se serrèrent dans les bras dans une franche accolade.

- Tu vas me manquer mon ami, dit James assez bas pour que seul Rémus l'entende.

- Toi aussi tu me manques mon vieux Cornedrue.

Puis ils se séparèrent et James se tourna vers Dumbledore avec un sourire triste :

- Votre plan n'a pas march.

- Non en effet et j'en suis désolé.

- Vous ne pouviez pas savoir que Quedvert était un traître et que nous changerions de maître de secret au dernier moment. Je ne vous en veux pas et vous ne devez pas vous en vouloir Albus, vous avez su protéger Harry jusqu'à aujourd'hui.

Les yeux de Dumbledore avaient perdu toute malice et une vague de douleur passa devant eux, et la voix légèrement tremblotante, ce qui était encore plus étonnant venant du vieux directeur, il reprit :

- Bonne chance mon garçon.

- Non, bonne chance à vous, car je crois que les temps vont être difficiles.

Puis le père de Harry se tourna finalement vers lui, il s'était levé peu de temps avant, voyant son père faire ses adieux.

- Tu as les yeux de ta mère, c'est fou ce que tu lui ressemble.

- On m'a toujours dit que c'était plutôt à toi que je ressemblait.

- Dans ce cas, pauvre professeur Mc Gonnagall elle ne doit pas avoir le temps de s'ennuyer. Ajouta-t-il en riant puis il reprit d'un ton plus sérieux.

- Aujourd'hui nous avons la chance de pouvoir nous dire au revoir. Puis il le serra fortement dans ses bras et après quelque secondes il dit tellement bas.

- Je t'aime mon fils, je suis fier de toi, mais n'oublie pas que tu es un adolescent, ta guerre personnelle contre Voldemort ne doit pas t'empêcher de vivre pleinement ta vie. Même si tu dois resté prudent à l'extérieur, libère toi à Poudlard car c'est l'endroit le plus sûr au monde tant que Albus y est. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain alors profite de chaque instant de paix qui t'ai donné, profite de tes amis, de ta famille, profite de toutes les opportunités qui te seront proposés. Adieu mon fils.

La silhouette de James Potter commençait à devenir translucide et de moins en moins solide, il lâcha son fils et recula dans la pièce.

« - Papa, attends ! »

Mais James devenait de plus en plus transparents et flou, Harry cria avant que son père n'ait totalement disparu.

« - Je t'aime Papa, tu me manques. » Et sur ces derniers mots James Thomas Potter s'évanouit à tout jamais.

Harry se laissa retomber sur le fauteuil et éclata en sanglots, pour la première fois, non la deuxième fois de sa vie il avait revu son père. Mais aujourd'hui il avait pu discuter avec lui le serrer dans ses bras et il se rendait compte de quoi il avait été privé pendant plus de 15 ans.

Dumbledore se tourna vers le directeur adjoint du département des héritages :

« - Pouvons nous patienter avant d'ouvrir le testament de Mme Potter le temps que ce jeune homme se remette de ses émotions.

- - Bien sur monsieur Dumbledore nous allons vous laissez quelques minutes, appelez nous quand nous pourrons reprendre.

- - Très bien, merci. »

Et il sortirent tous de la pièce à l'exception de Rémus et du vieux directeur. Il fallut dix bonnes minutes avant que les larmes d'Harry ne se tarissent et il resta prostré sur lui même encore cinq minutes avant que le directeur ne vienne le tirer de ses lugubres pensées.