Parce que c'était le week-end de la saint valentin et que j'aime tout ceux qui me lisent et particulièrement mes rewiewers voici le chapitre 7.

Dreamoon, Potter-68, Herm21 et tout ceux qui n'ont eu le temps de poster j'espère que ce chapitre vous plaira autant que les précédents. De gros zoubis à tous.

Séréna Liliane Black

George Perceval sortit de la pièce pour la quatrième fois de la journée et passa dans le bureau d'à côté.

« - Mlle Black ? »

Mais la jeune fille ne réagit pas à ce nom.

« - Mlle Knightley ?

- Oh pardon, je n'avais pas comprit que c'était à moi que vous vous étiez adressé. Je dois dire que je n'ai pas encore pris l'habitude de me faire appeler par le nom de mon père.

- Ce n'est rien si vous voulez bien me suivre, il est l'heure. »

La jeune fille se leva avec difficulté, elle allait enfin rencontrer ce père qu'elle n'avait jamais connu. D'après ce que lui avait dit ses amis, les lectures de testaments étaient souvent éprouvantes sentimentalement car on revoyait les personnes mortes comme si elles avaient été encore en vie. Mais une foule de questions se bousculaient dans sa tête, et si son père ne l'aimait pas ? S'il ne la reconnaissait pas comme sa fille ? Que ferait-elle ? Sa mère était morte deux ans plus tôt, elle avait été une des premières victimes du retour Voldemort. Elle allait aussi découvrir son cousin, Harry Potter, sa mère lui avait tant de fois parlé de lui qu'elle croyait déjà le connaître, et son directeur d'école. Elle espérait ne pas se faire remarquer dès sa première entrevue. C'est donc l'esprit noyé sous un flot de question et le cœur serré qu'elle entra dans le bureau où plusieurs personnes se tenaient debout.

Pendant ce temps Sirius faisaient les cents pas dans la pièce d'à côté posant, à quelque chose près, les même questions à son vieil ami maraudeurs.

« - Tu crois que je vais lui plaire ? Tu crois qu'elle va m'aimer ? Je suis présentable ?

- Calme toi Sirius, je suis sûr que tout va bien se passer, c'est ta fille pourquoi ne t'aimerait-elle pas ?

- Je sais pas moi, peut-être que... »

Mais il n'eut pas le loisir de finir sa phrase que déjà la porte s'ouvrait :

« - C'est... C'est elle ! Elle arrive.

De derrière la porte Harry put entendre le directeur s'adresser à elle :

« - Après vous Mademoiselle.

- Merci »

Bizarrement son cœur battait vite lui aussi, après tout c'était presque un membre de sa famille, elle était en quelque sorte sa cousine puisque son père considérait Sirius comme son frère.

Sa voix était douce et mélodieuse un peu comme celle de sa mère mais ce n'était pas la même chose, celle de sa mère était apaisante tandis que la sienne avait une tonalité particulière qu'il n'arrivait pas à déterminer.

Elle pénétra enfin dans la pièce, Sirius arrêta instantanément de faire des va et vient et se figea devant la jeune fille. Cette dernière s'avança encore un peu pour approcher son père et planta ses yeux dans les siens, Harry eut tout le loisir pour l'observer.

Elle était grande, elle devait bien lui arriver au niveau du nez, et cela était dû à ses longues et fines jambes. Elle avait la démarche légère et assuré ses muscles se dessinaient légèrement sous sa peau synonyme de jambes athlétiques. La robe de sorcière noire cintré permettait de deviner une taille menue et une poitrine ferme et bien pourvue. Son cou délicat et ses longs cheveux noirs, tombant dans le creux des reins en boucles désordonnées, permettaient de faire ressortir un visage délicat, des lèvres fines ainsi que des yeux couleur ciel. En effet dans la pièce où la luminosité était peu intense, les yeux de Séréna avaient pris une couleur grise légèrement teinté de bleu. C'était une de ses particularité, ses yeux devenaient bleu clair, comme des Lapis-Lazulis, lorsque le beau temps était là et passaient au gris-bleu lorsque les nuages menaçaient. Aucun doute possible elle était bien la fille de Sirius, elle lui ressemblait beaucoup jusqu'à la petite pointe de malice qui se dissimulait dans ses yeux. Si elle rencontrait les jumeaux Wesley, Poudlard aurait du soucis à se faire et les autres élèves aussi si elle n'était ne serait-ce qu'à demi-moins farceuse que son père. Harry sortit de sa contemplation lorsque Sirius salua sa fille.

« - Bon.. ..Bonjour Séréna. »

Elle s'était attendu à tout sauf à ça, quand on lui avait dit qu'on avait l'impression que la personne faisant son testament paraissait vivante elle s'était attendu a voir son père légèrement flou ou dans une brume. Mais là il s'était incarné, il ne paraissait pas vivant, il était vivant !! Et tout comme Harry quelque minutes plus tôt elle s'évanouit, ce dernier eu juste le temps de la rattraper et de la faire asseoir dans son siège. Elle était légère comme une plume aussi n'eut-il aucun mal a la prendre dans ses bras et à l'installer confortablement sur le fauteuil. Dumbledore se leva et fit apparaître un verre d'eau tandis qu'il éveillait la jeune fille. Harry s'était dirigé vers son parrain en même temps que Rémus afin de lui apporter un peu de soutien.

« - Albus, est-ce qu'elle va bien ?

- Mais oui, ne vous inquiétez pas Sirius, l'émotion a juste été un peu trop forte pour cette jeune fille. » Et ce disant il approcha le verre d'eau des lèvres de Séréna qui reprenait conscience.

« - Tout va bien ?

- Oui, euh.. ..Merci monsieur ?

- Dumbledore, professeur Dumbledore, tenez buvez encore un peu.

- Merci.

- Tu vois, elle va bien. Il m'est arrivé pareil quand ils ont ouvert le testament de mon père. Faut dire que c'est un sacré choc de vous voir vous matérialiser devant nous alors qu'on sait pertinemment que vous êtes mort. »

Lunard approuva les dires de Harry en opinant du chef et Séréna se redressa et se leva pour faire face à son père cette fois-ci ce fut elle qui prit la parole en premier.

« - Bonjour pa... papa. »

Elle était aussi émue et aussi angoissé que lui il la regarda quelques secondes dans les yeux puis un sourire fendit son visage de par en par, il s'approcha et la serra très fort dans ses bras.

« - Alors toi pas de doute que tu es ma fille. »

Il avait vu au fond de ses prunelles grises l'espoir se disputant la place à la peur d'être rejeté puis un éclair d'espièglerie avait fait un passage furtif et cela avait suffit à le décider.

De chaudes larmes coulaient le long des joues de Séréna, elle avait eu si peur qu'il ne veuille pas d'elle, il était bien l'homme que sa mère lui avait décrit durant toutes ses années.

« - Viens que je te présente celui qui veillera sur toi puisque je ne peux plus le faire moi-même. Voici Rémus Lupin.

- Enchantée jeune fille.

- Alors c'est vous le fameux loup-garou ?

- Je vois que ma réputation me précède. » Répondit-il avec une note d'inquiétude dans la voix.

« - Oui, ma mère m'a beaucoup parlé de vous ainsi que de celle qui aurait du être ma marraine Lily Potter. »

Harry eu un sursaut en entendant prononcer le nom de sa mère ce qui le rappela au bon souvenir de son parrain.

« - Et voici Harry Potter le fils de Lily. »

Il lui tendit la main qu'elle serra doucement mais fermement. Puis ce fut au tour d'Albus de prendre la parole.

« - Nous allons vous laissez en compagnie de votre père, Séréna vous aurez une heure pour rattraper le temps perdu et lui faire vos adieu, passé ce délai la magie ne sera plus assez puissante pour lui permettre de rester. »

Lupin serra fortement son ami en lui disant adieu puis ce fut Dumbledore qui lui serra la main et ensuite ce fut au tour de Harry. Sirius le tint serré conte son cœur pendant quelques minutes :

« - Tu vas me manquer mon garçon.

- Tu me manques toi aussi, les larmes coulant à nouveau sur ses joues, comment je vais faire quand j'aurai besoin de ton aide ou quand je voudrai te parler de ma cicatrice ?

- Tu n'auras qu'à en parler à ce bon vieux Lunard, je lui ai demandé de prendre le relais, il est sage je suis sûr qu'il sera mieux te conseiller que moi. Allez courage tu va en avoir besoin, et je compte sur toi pour veiller sur ma fille.

- Compte sur moi, je la protègerai. »

Et il serra une dernière fois son parrain en lui disant adieu, avant de s'écarter et de rejoindre les autres. Puis ils sortirent tous, encore une fois, de la salle un par un, Harry arrivant en queue de file fit un dernier geste de la main et disparu derrière la porte qui se fermait sur Séréna et Sirius.

Dumbledore s'était installé sur un fauteuil qu'il avait fait apparaître quelques secondes auparavant et attendit la fin de l'entrevue entre Séréna et son père, Lupin l'imita peu de temps après. Et pour la première fois le ministre de la magie ouvrit la bouche et dit d'une voix mielleuse :

« - Bien puisque cela est terminé je vais retourner dans mon bureau un tas de parchemin et de travail m'attendent.

- Faites donc Fudge, » répondit Dumbledore d'un ton froid.

Et Cornélius Fudge repartit vers son bureau d'un pas rapide sentant sur son dos le regard peu amical du vieux directeur de Poudlard.

Une fois le ministre hors de vue, Harry sortit son portoloin de sa poche et dit :

« - Je vais rentrer également, j'ai finis ce que j'avais à faire ici et comme il est DANGEREUX que je soit hors de chez ma tante. »

Il avait volontaire appuyé sur ce mot pour faire remarquer qu'il suivait les instructions qu'on lui avait laissé à la lettre, mais qu'il n'appréciait pas.

« - Attends un peu Harry, profite de cet instant de liberté, je ne voudrai pas que frustré de ta captivité tu décides un matin d'aller te promener à l'extérieur incognito. » Un léger sourire hantait encore les lèvres de Dumbledore, apparu lorsqu'il avait prononcé ces mots. Ses yeux conservaient la même lueur d'amusement mais ils étaient suffisamment dur pour faire comprendre qu'il n'apprécierait pas que ce geste se renouvelle.

« - Décidément rien ne vous échappe à vous !

- Eh non. »

Lupin ouvrait de grands yeux, perplexe :

« - Dois-je comprendre que tu es sorti de la maison un matin ?

- Pas un matin mais ce matin, et il ne s'est rien passé comme vous le voyez je suis en parfaite sant.

- Mais cela a été juste n 'est ce pas ? » Demanda le Directeur.

« - Oui, dû admettre à contre-cœur Harry, ma cape a glissé et je me suis retrouvé dévoilé à quelques mètres de la maison, j'ai couru mais le temps que le Mangemort arrive j'étais dans le jardin. »

Rémus poussa un ouf de soulagement et porta sur le jeune homme un regard réprobateur qui baissa la tête en signe de désolation.

« - Désolé professeur je ne voulais pas vous désobéir, mais un mois chez les Dursley sans pouvoir sortir c'était plus que ce que je pouvais supporter c'est pour cela que je suis sorti et que je suis allé voir Mrs Figg.

- Je sais, et c'est pour cette raison que ce soir tu ne retourne pas chez les Dursley.

- Quoi ?? » s'exclamèrent en même temps Harry et Rémus Lupin.

« - Comme il est impossible de voir où l'ont va aller en utilisant un portoloin du ministère, tu passeras ta soirée avec les Wesley. Molly t'a préparé une fête pour ton anniversaire, mais ne dis pas que je te l'ai dit c'est censé être une surprise. » Ajouta-t-il sur un air de conspirateur.

« - Youpi !!!!! Lunard tu entend ça je ne vais pas être obligé de retourner chez mon oncle et ma tante ce soir. C'est vraiment l'un de mes plus beau anniversaire, merci professeur, merci.

- Calmes toi et donne moi plutôt ton portoloin pour que je modifie sa destination. Par contre dès demain tu rentres chez ta famille et cette fois-ci plus question d'escapade.

- Non, je vous le promet, » un sourire s'était accroché à la face de Harry et il ne devait plus le quitter avant le lendemain.

« - Par contre nous emmènerons Séréna avec nous, ça sera l'occasion de la présenter à tout le monde puisque vous êtes également convié Rémus.

- Vous avez raison professeur, cela lui permettra de discuter avec Harry et de faire la connaissance de Ron et Hermionne. Au moins elle ne sera pas totalement dépaysé en arrivant à Poudlard. »

Puis ils parlèrent de tout et de rien jusqu'à ce que l'heure soit écoulée, et Séréna sortit pleurant toujours mais avec un sourire sur le visage.

Dumbledore se leva, s'épousseta et fit disparaître le fauteuil avant de délcarer :

« - Bien, il se fait déjà tard et ils doivent tous nous attendre impatiemment, Mademoiselle Black veuillez touché ce portoloin en même temps que ce jeune homme et vous serez transporté directement où vous devrez être mais avant. »

Il se pencha à l'oreille de la jeune fille et lui chuchota quelque chose que personne ne put entendre sinon elle.

« - Allons y maintenant, je ne voudrais pas subir les foudres de Molly. »

Harry imagina Mme Wesley en train de crier sur le Professeur et le tableau était des plus hilarant à vrai dire, Dumbledore se faisant plus petit à mesure que les cris de Molly Wesley augmentaient en intensité. Il comprit que le derniers des maraudeurs devait s'imaginer la même chose au vu du sourire qui s'affichait sur son visage et au regard qu'il lançait au directeur.

Il sortit son encrier en forme de vif d'or et le tendit devant lui afin que Séréna puisse le toucher en même temps que lui ce qu'ils firent du bout des doigt lorsque Dumbledore leur donna le signal. Un crochet lui attrapa le nombril et le tira il tournoya sur lui-même et quelque seconde plus tard il était devant le 12 square grimmaud. Il resta interdit quelque minute et comprit ce que Dumbledore avait chuchoter à l'oreille de Séréna : il lui avait donné l'adresse du quartier général de l'ordre du phénix.