Merci aux tous nouveaux venus pour vos encouragements (Valoch et Alpo bienvenue dans l'équipe de mes lecteurs j'espère que la suite vous plaira autant que le début) et merci aux anciens qui me suivent depuis le début même si vous n'avez pas laissé de reviews cette fois-ci je sais que vous êtes l !!

Alors comme toujours rien ne m'appartient si ce n'est mes yeux pour pleurer je l'écrirais pas à chaque fois vous vous doutez bien que je ne suis pas J.K.Rowling !

N'hésitez pas à laisser des mots pour dire ce que vous pensez du chapitre ou autre en général laissez-moi vos impressions bonnes ou mauvaises elles seront toutes prises en compte. (C'est comme ça qu'on progresse)

Et parce que vous êtes sympa et que je suis sûre que vous allez faire sauter le compte des 25 reviews avant le post du prochain chapitre je vous en mets un plus long que les autres cette fois-ci.

Gros zoubis à tous en espérant que ce chapitre vous plaise autant que les précédents !!

Attaque au terrier

Harry s'assit sur son lit et appela doucement son ami craignant qu'il ne soit encore dans les bras de Morphée.

« - Ron.. .. Ron tu dors ?

- Comment veux-tu que je dorme avec tout ce raffut ?

- Qu'est ce qui se passe à ton avis ?

- Je sais pas mais ça à l'air grave.

- Allez viens, lève-toi, on va voir. »

Ils quittèrent leur lit et se dirigèrent vers la porte qu'ils ouvrirent le plus silencieusement possible.

Les adultes devait s'être réunis dans la cuisine car de la où ils étaient ils n'entendaient plus rien mais en tournant la tête vers la droite Harry put constater qu'ils n'étaient pas les seuls réveillés. En effet la tête d'Hermione apparaissait dans l'entrebâillement de la porte de la chambre des filles, suivi par celle de Ginny. Ils sortirent dans le couloir et se dirigèrent vers la porte du fond puis à voix basse Harry demanda :

« - On descend vous venez avec nous ? »

Hermione acquiesça puis disparut dans la chambre, bientôt les trois filles en robes de chambres sortirent et suivirent les garçons qui avaient déjà le pied sur la première marche. A chaque pas l'escalier grinçait et plus d'une fois ils durent s'arrêter pour être sûr que personne ne les entendait. Mais à peine descendu la moitié des marches Ron qui était en tête de file se figea, la porte de la cuisine venait de s'ouvrir et les adultes se déplaçaient dans le couloir approchant inexorablement de leur position. Cette fois des voix leur parvinrent distinctement :

« - Dépêchez-vous Molly, il faut y aller.

- Dumbledore ??!!, S'exclama le rouquin.

- Chuuuuuuutt, fut la seule réponse qu'il reçut de la part de ses amis.

- Oui voilà je suis prête, et si les enfants se réveillent ?

- Vous en faites pas Molly, ils sont déjà réveillés. » Répondit le professeur en tournant son visage vers l'escalier où se tenait toute la troupe.

« - Maman, qu'est-ce qui se passe ? » Demanda Ron une note d'inquiétude dans la voix.

« - Notre maison vient d'être attaquée, nous allons voir ce qui s'est passé, ton père et moi. Vous autres vous retournez au lit en vitesse, on vous racontera demain matin. »

Et sur ces dernières paroles elle passa la porte d'entrée et sortit dans la brume qui commençait à se lever.

Ron se tourna vers ses amis, le regard légèrement voilé, on avait attaqué sa maison mais comment avait-ils su où elle était situ ? Comme la plupart des maisons de sorciers et son père travaillant au ministère le Terrier était doublement protégé. Puis il s'adressa à eux :

«- Je sais pas vous mais moi après ce qu'on vient de me dire je n 'ai plus tellement sommeil.

- Moi non plus, » avoua Harry dont la cicatrice le faisait encore souffrir, apparemment Voldemort ne s'était pas calmé.

« - Nous non plus, finit Ginny, on a qu'à descendre dans la cuisine et attendre le retour de maman.

- Bonne idée allons-y, » approuva Ron.

Ils descendirent les dernières marches et se dirigèrent silencieusement vers la cuisine, les jumeaux étaient déjà attablés et discutaient à voix basses.

« - Je vois qu'on nous a devancés. » Remarqua le dernier garçon Wesley. Vous allez peut être pouvoir nous dire ce qui se passe ici.

« - La maison a été attaquée cette nuit par des Mangemorts, des moldus ont entendu du bruit et ont appelé.. .. Comment il a dit, déj ? » Demanda George à son frère.

Mais il ne reçut qu'un haussement d'épaule pour toute réponse.

« - La police ? » Hasarda Harry.

« - Oui, c'est ça la police. Le ministère de la magie a été immédiatement prévenu et Percy a demandé à Tonks d'aller voir sur place et de prévenir Dumbledore s'il y avait besoin.

- Et il semblerait qu'il y ait besoin puisqu'il est venu lui-même chercher papa et maman, Bill et Charly les ont finalement accompagnés. » Acheva Fred.

« - Bon je vais faire le petit déjeuner vu comme c'est parti on ne va pas se coucher avant ce soir. » Ajouta Ginny.

Ils tirèrent les chaises et s'assirent pendant que la dernière des Wesley s'attelait devant les fourneaux. Quelques minutes plus tard des pan cakes et des toasts ainsi que des œufs brouillés et autres plats reposaient sur la table, ils mangèrent tous dans le plus profond silence regardant les minutes s'égrainer pas assez vite au goût de chacun. Le jour était maintenant levé et rien ne venait troubler le silence qui régnait dans la cuisine, Ron et Harry avaient entamé une partie d'échec version sorcier, Fred et George jouaient aux cartes avec Ginny et Hermione, et Séréna avait emprunté un livre à cette dernière et le dévorait littéralement.

« - Echec et mat. Annonça Ron.

- Tu m'as encore battu.

- Une autre partie ?

- Non, merci une seule défaite par jour me suffit largement. »

Séréna qui commençait à sentir sen yeux lui piquer à force de lecture profita de l'occasion et demanda à Harry :

« - Tu me ferais visiter le manoir en attendant ?

- Euh... Oui pourquoi pas, s'il y a quelque chose de nouveau appelez-moi.

- Ne t'en fait pas Harry nous te préviendront immédiatement. » Lui répondit Hermione.

Il sortit donc de la cuisine suivit par sa cousine et montèrent les marches, il commença par lui faire visiter le grenier puis la guida dans chaque pièce en redescendant jusqu'au rez-de-chaussée. Il allait lui montrer le tableau de la mère de Sirius lorsque des bruits se firent entendre sur le perron de la porte qui s'ouvrit peu de temps après sur une Mme Wesley complètement effondrée, soutenue par son mari et Remus Lupin qui était parti peu de temps avant eux. Il se réfugia avec sa cousine dans la pièce la plus proche.

« - Molly, je t'en prie calme-toi.

- Que je me calme ??!! QUE JE ME CALME ? Ils ont saccagé toute ma maison il ne reste rien, absolument plus rien tu m'entends. Tout ce que nous avons eu tant de mal à construire s'est envolé en fumée en une nuit.

- Ce ne sont que des murs Molly, nous reconstruirons tout.

- Avec quel argent ? Nous n'avons jamais roulé sur l'or, aujourd'hui plus que jamais.

- L'important c'est que personne ne soit blessé, imagine ce qui aurait pu se passer si nous avions fêté l'anniversaire d'Harry au Terrier.

- « - Je n'ose même pas, nous serions peut-être tous morts à cette heure ci. »

Harry et Séréna avaient suivi toute la conversation, à l'évocation de son anniversaire, il baissa la tête. Une fois de plus tout était de sa faute, c'était lui qu'ils avaient voulu attraper et ne pouvant l'avoir ils avaient dû tout saccagé. Encore une fois perdu dans ses sombres pensées, ce fut la main de Séréna se posant sur son épaule qui le tira de ses rêveries, elle murmura tout bas :

« - Ce n'est pas ta faute. »

Il se retourna surpris, et pensa qu'elle lisait dans ses pensées puis croisant son regard gris dans la pénombre de la pièce il comprit qu'il n'en était rien, elle avait juste une bonne perception des sentiments des gens qui l'entouraient.

« - Malheureusement si, c'est toujours de ma faute de toute manière c'est moi et moi seul que Voldemort cherche à détruire. Il s'en prendra à mon entourage tant que je ne serai pas mort, toutes les personnes qui me sont familières ne seront pas en sécurité tant qu'il n'aura pas disparu de cette planète.

- Et qu'est-ce que tu va faire ? Te couper du reste du monde pour les protéger tous ?

- Tu crois que j'ai le choix ? Si je reste ils vont tous mourir.

- Et si tu pars ils mourront de toute façon car tu ne seras plus la pour les protéger. Soit réaliste tu es le dernier rempart entre Voldemort et eux. Il t'a pris tes parents et tu vas le laisser te prendre tes amis aussi ?

- Bien sûr que non ! Pff...Laisse tomber tu peux pas comprendre.

- Non, bien-sûr que non, voyons, j'ai perdu ma mère à cause de Voldemort j'ai également perdu mon père à cause de lui, j'ai du quitté mes amis pour aller vivre chez un parrain que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam et dont la seule vision que j'avais eu étaient des photos que ma mère me montrait lorsqu'ils étaient tous au collège. Alors non, tu as raison je ne peux pas te comprendre.

- Dé... Désolé Séréna.

- C'est pas grave, mais dis-toi qu'il n'y a pas de personnes mieux placé que moi pour comprendre ce que tu ressens tu peux me croire.

- Oui, je n'avais pas vu les choses sous cet angle.

- Oui, je ne sais pas ce que tu as décidé pour eux, mais tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, foi de Knightley. »

Un sourire passa furtivement sur les lèvres du jeune homme, elle ressemblait beaucoup à son père, on pouvait compter sur elle. Une sympathie immédiate s'était installée entre eux mais à ce moment là il prenait la pleine mesure de ce que serait son soutien durant ces heures sombres.

Il tendit l'oreille mais n'entendit plus rien dans le couloir il se tourna vers sa cousine et lui dit :

« - Allez viens, ils doivent être entrés dans la cuisine je n'entends plus le bruit de leur conversation. »

Ils sortirent de la pièce où ils étaient et se dirigèrent droit sur la porte se situant au fond du couloir, il tendait la main pour saisir la poignée lorsqu' Hermione ouvrit la porte à la volée. Elle se retrouva nez à nez avec Harry son visage à peine à 10 cm de celui du jeune homme, troublé elle se recula un peu et reprenant contenance rapidement elle lui dit :

« - J'allais t'appeler Mr et Mrs Wesley viennent de rentrer.

- - Je sais on les a entendus. »

La jeune fille s 'effaça pour laisser entrer les deux jeunes gens et ils reprirent leur place autour de la table. Ginny était occupé à servir le petit déjeuner à ses parents, chaleureusement remerciée par sa mère qui ne se sentait pas d'humeur à cuisiner. Le soleil filtrait à travers le soupirail de la pièce il devait être près de 6 h du matin, les Wesley s'étaient absentés pendant plus de deux heures. Ils attendaient tous impatiemment les explications des parents de Ron, mais personne n'osait aborder le sujet. Mr et Mrs Wesley se sustentèrent, ils avaient besoin de reprendre des forces la nuit avait été éprouvante nerveusement.

« - Alors Maman ? Qu'est-ce qui s'est pass ? » Demanda Ron n'y tenant plus.

Molly Wesley porta un regard dénué d'expression sur son fils, elle ne savait pas par où commençait pour raconter à ses enfants l'étendue des dégâts. Elle inspira une grande bouffée d'oxygène avant de se lancer.

« - Dumbledore est venu nous chercher dans la nuit la maison avait été attaquée, apparemment par des Mangemorts. »

« - Voldemort était avec eux ». Confirma Harry.

Plusieurs têtes se tournèrent dans sa direction.

« - Que veux-tu dire, Harry ? Demanda Arthur Wesley interloqué.

- Je vous ai entendu partir cette nuit, je m'étais réveillé car ma cicatrice me faisait mal. J'ai ressenti la colère et la frustration de Voldemort mais je ne savais pas à quoi cela était dû.

- Sûrement au fait qu'on ne s'y trouvait pas et c'est une chance car il ne reste rien de la maison alors je n'ose imaginer ce qui aurait pu nous arriver. »

La voix de Mrs Wesley était emplie d'amertume .

« - Quand tu dis rien, vraiment rien ? Demanda Fred.

- Absolument rien, il n'y a plus aucun mur debout, tout a été saccagé, la moitié de nos affaires brûlées. Acheva-t-elle sur un sanglot.

- Molly, allons calme-toi, notre famille est saine et sauve et c'est le principal.

- En attendant notre famille comme tu dis n'a plus d'endroit où vivre, où va-t-on dormir ce soir ?

- Vous n'aurez qu'à loger ici Molly en attendant que tout s'arrange.

- Merci Remus mais nous ne pouvons demeurer ici indéfiniment vous avez besoin de liberté et d'espace.

- Molly je me retrouve avec deux adolescents à élever et je ne connais rien aux enfants, une maison bien trop grande pour moi et trois nuit par mois je ne me contrôle plus. Croyez moi vous me rendriez un grand service en logeant ici, avec les réunions de l'ordre je ne saurais plus où donner de la tête. Et puis, vos délicieux repas me manqueraient beaucoup. Je vous en prie, acceptez.

Molly Wesley regardait tour à tour son mari et le professeur Lupin, les larmes pleins les yeux, elle ne savait si elle devait accepter ou refuser la proposition de son ami mais son élan de bonté la touchait profondément.

« - Très bien Remus, mais c'est juste en attendant de trouver un autre logement ou de reconstruire le Terrier. Et nous tenons à participer aux dépenses de la maison, nous n'avons que peu de moyens mais nous ferons ce que nous pourrons.

- Si vous pouviez m 'aider à rendre cette maison agréable à vivre en la débarrassant de toutes ces mauvaises choses, fit-il dans un geste évasif pour désigner l'étage supérieur, vous auriez déjà rempli plus que la part de votre march.

- Merci, Remus, merci mille fois pour votre générosit.

- Ce n'est rien et puis ce n'est pas la place qui manque ici, nous serons à l'aise et les enfants étant à Poudlard pendant toute l'année, j'avoue que je me serai senti un peu seul. » Répondit-il d'un air contrit.

Ce qui eut pour effet d'amener un sourire sur tous les visages entourant la table de bois de la cuisine n'osant probablement pas aller jusqu'à se laisser à rire.

Ils restèrent ainsi durant plusieurs heures sans échanger un mot se réconfortant les uns les autres par leur seule présence. Cette paix fut cependant troublée par le retour de Bill et Charly, qui prirent à leur tour le petit déjeuner préparé par Ginny. Puis Mr Wesley décréta qu'il fallait retourner au Terrier pour récupérer les affaires qui pouvaient l'être encore et de commencer à s'installer dans le manoir des Blacks. Harry décida lui aussi de rentrer chez les Dursley il n'avait que trop reculé ce moment, il remonta au premier étage pour prendre ce qu'il y avait laissé et se préparait à sortir. Ron le rejoint dans le couloir.

- Je suis désolé, dit Harry baissant les yeux pour ne pas rencontrer ceux de son ami.

- Tu n'y es pour rien, ce n'est pas ta faute s'ils ont découvert où se situait notre maison. Et puis mes parents faisant partie de l'ordre du phénix, ils savaient bien qu'ils étaient en danger ou sous la menace d'un coup comme celui-ci.

- Oui, mais je ne m'explique toujours pas comment ils ont eu nos adresses. D'abord la mienne, personne ne sait où j'habite chez les moldus, je ne vois pas où ils auraient pu les trouver et encore moins la tienne.

Hermione venait de les rejoindre dans le hall d'entrée et se joignit à leur conversation.

- Je ne vois que deux endroits où ils auraient pu se les procurer : dans les registres de Poudlard ou ceux du ministère de la magie. A part ces deux organismes personne ne connaît nos adresses à moins que nous ne les ayons fournis nous-même.

- Alors il y a un espion au ministère ? Demanda naïvement Ron.

- Et pas qu'un seul à mon avis, le ministère est infiltré souvient toi de ce qu'ont dit ton père et Dumbledore, et puis avec cet incompétent de Fudge.

- Non, Harry, je ne pense pas que la fuite provienne du ministère. D'après ce que j'ai lu.. .. Harry et Ron levèrent les yeux au ciel, Hermione et sa manie des livres, mais elle leur avait plus d'une fois sauver la mise grâce à ça, alors ils l'écoutèrent patiemment.

- D'après ce que j'ai lu les registres sont dans une salle gardée en permanence par un Auror et je doute qu'ils soient corrompus le professeur Dumbledore semble placer une grande confiance en eux.

- Alors il ne reste qu'un seul endroit.

- Poudlard, dirent-ils à l'unisson. Puis Ron reprit.

- Il y a un espion à l'école, quelqu'un de haut placé pouvant avoir accès aux archives de Mc Gonnagal, un professeur ? Rogue !!!

- Non je ne crois pas non plus, il a beau nous détester il ne trahirait pas la confiance du directeur et s'il avait été forc de faire ça on aurait été prévenu. Mais c'est que tu réfléchis quand tu veux toi, le taquina hermione.

Harry hasarda une question :

- Euh pourquoi dans les archives de Mc Gonagall ?

- Parce que les seules personnes possédant ces renseignements sont les directeurs des maisons. Quelque fois les préfets en chef voire même les préfets peuvent demander d'accéder à ces données mais c'est exceptionnel.

Les cerveaux de Ron et Harry tournaient à mille à l'heure et ils s'écrièrent en même temps :

- MALFOY !!!!!!!!!!

- Mais bien sûr, poursuivit Harry, il a du se débrouiller pour pouvoir accéder aux archives de Mc Gonnagall et connaître nos adresses et en bon fils qu'il est, il est allé tout répéter à son père !

- Il est encore plus dangereux que ce qu'il parait, cette année plus qu'une autre il va falloir se méfier de lui.

- Oui. » Ils regardaient tous trois leurs pieds ne sachant quoi trouver dans cette fabuleuse contemplation. Puis Harry reprit.

- Bon il est temps que j'y aille, un mois avec les Dursley il n'y a rien de plus alléchant, ironisa-t-il. A bientôt vous deux.

Et il sortit de la demeure de son parrain, il se retourna une dernière fois pour fixer sans sa mémoire la façade. Il sortit le portoloin de sa poche que Dumbledore avait redirigé la veille une fois de plus et le toucha du bout des doigts, après quelques secondes il se retrouva dans le placard sous l'escalier de la maison de son oncle.