Potter-68 : Mais tu es tout pardonné !!! Tu es mon plus fidèle reviewers comment pourrais-je t'en vouloir ? : ) Voilà la suite en espérant qu'elle te plaise.
Dreamoon : Mais de rien mais de rien, je dis ce que je pense c'est une fic bien écrite dont l'histoire est intéressante bien qu'elle ne soit pas publié assez vite à mon goût ) Hé hé hé contente que ma petite scène de combat j'ai plus j'ai eu un peu plus de mal à l'écrire que les autres. Ha ha ha pour les cours de potion j'ai ma petite idée !!! : ) Voilà la suite en espérant que ça te plaise à toi aussi.
Fluminia : Mais c'est comme ça que tu m'apprécie mon petit caliméro !!! Ha ha ha pour les morts tu vas tout savoir dans ce chapitre.
Alpo : Merci, merci, merci voilà la suite j'espère que ça te plaira toujours autant.
Un merci tout particulier à Maëlle qui m'a gentiment laissé utiliser une de ces chansons pour le choixpeau magique. Maëlle tu fait un super travail continue !! Je vous engage tous à aller lire sa fic : Le choipeaux
Bon j'avoue l'objectif de ce chapitre est de vous tirer au moins une larme, il est volontairement triste !!! Alors n'hésitez pas à me dire si j'ai réussi ça me fera plaisir. N'hésitez pas non plus à me faire de la pub je ne suis pas contre ) ou à me laisser un petit mot pour me donner vos impressions, critiques, encouragements ou pour tout autre chose. Voilà place au chapitre suivant :
Une rentrée éprouvante
Lorsque la nuit tomba ils étaient encore à plusieurs heures du château mais ils enfilèrent leur robe, ils arrivèrent à Poudlard tard dans la soirée. Une escorte les attendait à Pré-au-lard pour les amener au château sans encombre, Hagrid agitait sa lanterne et appelait les premières années. Les autres furent conduit auprès des calèches, beaucoup manquaient à l'appel mais ils ignoraient encore qui précisément. Mais ce jour là ils purent presque tous apercevoir les Sombrals qui tiraient fièrement leur carrosse car ils avaient échappés de peu à la mort. Des exclamations fusèrent de toutes parts et Luna Lovegood s'approcha de Harry en disant :
- Pour une fois ils peuvent voir ce que nous voyons.
- Oui, mais j'aurai préféré qu'ils ne voient jamais ces chevaux.
- Je te comprends. Et elle posa une main réconfortante sur l'avant bras du jeune homme.
- Content de voir qu'il ne t'ai rien arrivé aujourd'hui.
- Ca va je ne m'en suis pas trop mal sortit mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Ajouta-t-elle en baissant la voix.
- Merci de m'avoir protéger.
- Je n'étais pas toute seule. Répondit-elle en souriant.
- Je sais mais merci quand même.
Ils étaient arrivés près de leur moyen de locomotion, Harry tendit son bras à Luna pour l'aider à grimper dans la calèche. Et lui-même monta dans la suivante en compagnie de Ron, Hermione et Séréna, peu de temps après ils franchissaient le portail du château : ils étaient enfin en sécurité. Ils débarquèrent en silence et traversant le parc à grandes enjambées, ce fut Dumbledore lui-même qui les accueilli devant la porte du château. Ses yeux ne pétillaient plus, il avait les traits tirés, et semblait las, les manches de sa robe de sorcier cachaient presque entièrement ses mains mais on pouvait encore voir qu'elles tremblaient. Lui aussi semblait apparemment avoir du livrer bataille mais Harry ne se souvenait pas de l'avoir vu sur le quai de la gare.
- Bienvenue à Poudlard. Avant de rentrer dans le château et de commencer la répartition, je voudrais vous parler de l'attaque de ce matin.
Les élèves baissèrent la tête se remémorant la peur et l'inquiétude qu'ils avaient ressentis jusqu'à ce qu'ils soient à l'abri dans le train.
- Vos amis blessés ont été transporté à Ste Mangouste et devraient être de retour dans la soirée pour la plupart. Nous observerons trois jours de deuil pour ceux qui ont péri, durant cette période vous éviterez de prononcer un mot, seul les chuchotements discrets seront tolérés. Vous serez entièrement vêtu de noir, par ailleurs le château portera la même couleur que vous les tableaux seront retournés excepté ceux régissant les entrées des maisons. Bien il semblerait que Hagrid arrive nous allons entrer et commencer le banquet, laissons le professeur Mc Gonagall faire son travail.
Les élèves pénétrèrent les uns à la suite des autres dans le château, lorsqu'il ne resta plus que les quatre amis il reprit :
- Miss Black veuillez attendre quelques secondes, les autres vous pouvez y aller.
Lorsque Harry passa à son tour à la hauteur de Dumbledore ce dernier posa une main sur son épaule et lui chuchota :
- Je suis heureux de te voir vivant Harry, mais prends garde à ce que tu prononceras à l'intérieur de l'école les murs ont des oreilles, aujourd'hui plus que jamais.
Son visage était grave et son ton des plus sérieux, Harry fut surpris il ne l'avait jamais vu dans cet état et c'était des plus inquiétant.
- Je ne vous ai pas fait prendre le chemin de découverte du château car vous auriez été la seule cinquième année et je voulais vous éviter d'être mal à l'aise dès le premier jour. Mais vous serez réparti avec les autres premières, veuillez attendre dans le couloir le professeur Mc Gonangall.
Ils pénétrèrent enfin dans la grande salle, le directeur n'avait pas menti, toutes les draperies avaient recouvert leur couleur les plus sombres, les étendards des maisons alliaient le noir à leur couleur usuelle. Les chandelles flottants dans les airs n'émettaient qu'une faible clarté et le plafond magique était recouvert de nuages gris et menaçants comme si le déluge s'apprêtait à s'abattre sur eux. Les quatre longues tables étaient recouvertes d'un tissu noir ainsi que celle des professeurs qui se situait au bout de la salle. Dumbledore rejoignit ses collègues déjà attablés et s'installa confortablement dans son siège. Tous les élèves prirent place sans prononcer le moindre mot, même les Serpentards se prêtèrent au jeu. Harry regarda autour de lui, de nombreux sièges étaient vides mais il ignorait si cela n'était que momentané ou définitif. L'atmosphère était lourde, quelques chuchotements venaient parfois troubler ce silence mais jamais rien au-dessus d'un murmure. Le directeur de l'école se leva et dit :
- Avant la répartition des premières années je vais faire exceptionnellement l'appel afin que nous sachions tous qui ont été les premières victimes du retour de Voldemort.
Un frisson parcourut la salle lorsqu'il prononça le nom du mage noir.
- Je vais commencer par les 7° années puis je passerai aux sixièmes et ainsi de suite jusqu'aux deuxièmes années.
Harry n'écouta que distraitement l'appel des 7° années très peu n'était pas revenu, il manquait deux Serdaigles dont un était à Ste mangouste avec un Griffondor et un Poufsouffle.
- Nos trois amis devraient être de retour d'ici quelques heures, passons au 6° années.
- Abbot Hannah
Aucune réponse ne parvint et le directeur répéta :
- Hannah Abbot ??
Le silence qui suivit suffit à faire comprendre aux élèves qu'elle n'était pas à Ste Mangouste. Plusieurs Poufsouffles éclatèrent en sanglot, sans-doute des amies de Hannah pensa Harry, le professeur Dumbledore poursuivit son appel funèbre.
- Bones Susan ?
- Présente, émit une petite voix entre-coupé par deux sanglots.
- Boot Terry ?
Un nouveau silence suivit, cette fois ce fut à la table des Serdaigle qu'éclatèrent les pleurs.
- Ca fait un pour Poufsouffle et un pour Serdaigle, commenta Ron à voix basse.
- Brocklehurst Mandy.
- Présente.
- Brown Lavande.
Nouveau silence
- Oh non, gémit Hermione, Lavande… Et de chaudes larmes coulèrent le long de ses joues.
- Et voilà un point pour nous, ironisa Harry, c'est le nouveau jeu du qui perd gagne ? Demanda-t-il à son ami.
- Bulstrode Milicent.
- Présente, une voix claire se fit entendre.
- Evidemment chez eux pas une seule perte, on se demande pourquoi ? grommela Ron.
Plusieurs noms succédèrent ainsi :
- Flinch-Fletchey Justin.
- Présent.
- Monsieur Flinch-Fletchey, je suis au regret de vous annoncer que malgré sa bravoure votre père n'a pu se défaire de ses ennemis et est tombé sous le surnombre. Vous serez dispensé d'assiduité ces trois prochains jours.
- Papa… Justin pleurait à son tour.
- Seamus Finnigan.
- …
- Granger Hermione.
- Présente.
Dumbledore continua à appeler les élèves, d'autres manquèrent à l'appel, une autre Griffondor était à Ste Mangouste, deux Serdaigles de plus étaient mort ainsi qu'un Poufsouffle. Il passa les noms commençant par la lettre L puis ceux en M et arriva aux P :
- Parkinson Patty
- Présente
- Patil, Parvati
Un seul « présente » retentit dans la salle, Parvati pleurait à chaudes larmes la perte de son amie Lavande.
- Miss Patil, je suis au regret de vous annoncer qu'après mains efforts et après avoir vaillamment lutter votre sœur a succombé à ses blessures.
- NONnnnnnnnn !!!!!!
Le cri de Parvati vint déchirer le silence de la salle.
- Vous mentez ma sœur n'est pas morte.
- Hélas si.
- C'est faux, elle ne peut pas mourir vous êtes un menteur.
Elle s'était levé et se dirigeait vers la table des professeurs, elle était aveuglée par ses larmes et hurlait à Dumbledore qu'il n'était qu'un sale menteur.
Ron, Hermione et Harry se levèrent et allèrent rejoindre la Griffondor au milieu de la salle, puis Hermione pronoça d'une voix douce :
- Parvati calme toi, tu sais bien que le professeur Dumbledore n'est pas un menteur.
- Si, il ment ma sœur n'est pas morte, elle s'était retourné vers les trois amis en disant cela et fixait Harry dans les yeux.
Ron allait au secours d'Hermione :
- Parvati, il s'approchait lentement de la jeune fille devenue hystérique.
- Ne m'approche pas, elle hurlait et pleurait à la fois.
- Parvati, dit à son tour Harry, allons calme toi.
- Toi…Dit-elle posément démenti par son regard meurtrier. Tout est de ta faute. Elle détachait chaque syllabe pour appuyer sur les mots. C'est toi qu'ils étaient venus tuer, c'est toi le responsable de tout ce carnage, c'est ta faute.
- Je suis désolé Parvati.
- Désolé...? Tu es désolé... ?!! Mais qu'est-ce que ça peut me faire que tu sois désolé. Elle hurlait à nouveau : TU ES RESPONSABLE DE LA MORT DE TOUS CES GENS, C'EST A CAUSE DE TOI QUE MA SŒUR EST MORTE !!!!!!!!!!!!!
C'est en prononçant ces mots qu'elle réalisa leur portée, elle se jeta sur Harry et le frappa de toutes ses forces tout en continuant à hurler que tout était de sa faute et qu'il lui rende sa sœur. D'abord surpris Harry ne savait pas trop quoi faire il regardait Ron et Hermione guettant un indice sur la manière de se conduire. Son ami haussa les épaules en signe d'impuissance et la jeune fille murmura : console la.
Parvati continua à tambouriner son torse, et il referma ses bras autour de la jeune fille en murmurant :
- Allons Parvati calme-toi, allez.
Et elle s'effondra en pleurs sur le sol de la grande salle entraînant Harry dans sa chute, elle avait les mains sur ses yeux et pleuraient abondamment.
- PomPom il vaudrait mieux conduire cette jeune fille à l'infirmerie, elle a besoin de repos. L'informa Dumbledore.
- Oui, professeur.
Et elle se leva de son siège et se dirigea vers le milieu de la salle où se tenait les jeunes gens.
Pendant ce temps Harry avait saisi la jeune fille et la portait à présent dans ses bras.
- Suivez-moi, nous allons conduire cette jeune fille à l'infirmerie. Harry se tourna vers ses amis, c'est bon je vais l'y emmener retournez vous asseoir je vous rejoins rapidement.
Et il suivit l'infirmière dans les escaliers et à travers les couloirs pour arriver au bon étage, il déposa la jeune fille sur un lit, elle pleurait toujours et il repartit en direction de la grande salle.
A l'instar de Parvati, d'autres avaient perdu des êtres qui leur étaient cher, c'était le cas de Dean Thomas qui venait de perdre sa mère et de plusieurs autres élèves appartenant aux différentes maisons.
L'appel des sixièmes années fut finit puis ceux de cinquièmes et de quatrièmes et enfin ceux de troisièmes et des deuxièmes années. En revenant dans la grande salle Harry ne put que constater qu'ils avaient été les plus durement touché, et à plus forte raison les membres de l'A.D. très peu occupaient leur siège.
Dumbledore s'était rassis et seul le bruit des pleurs et des sanglots venait troubler le silence qui régnait dans la grande salle.
L'arrivée du professeur McGonagall ainsi que des premières années mit fin à la torpeur générale, elle installa un tabouret à quatre pieds devant les nouveaux élèves. Sur le tabouret elle posa un chapeau pointu de sorcier, il était râpé, sale et rapiécé mais personne n'aurait osé dire qu'il fallait le jeter car il était le choixpeau magique. Une déchirure dans l'étoffe élimée du chapeau, tout près du bord, s'ouvrit comme une bouche et il se mit à chanter :
Bien que je ne sois pas merveilleux,
Mes conseils eux sont prodigieux.
Je suis là pour vous répartir,
Et à cette tache je ne vais pas faillir.
Mais je me dois de vous annoncer,
Que l'école est en grand danger,
Seul un geste de solidarité.
Pourra la sauver.
Ainsi iront à Gryfondor,
Ceux dont le cœur est d'or,
Et où la vertu du courage,
N'est en rien un mirage.
A Serdaigle je répartirai,
Ceux à qui la science se soumet,
Mais bien plus que la science,
Ils doivent avoir l'intelligence.
A Poufsouffle vous serez envoyés,
Si vous avez le goût du travail acharné,
Mais surtout si pour vos amis vous pouvez mourir,
Plutôt que de laisser l'ennemi les saisir.
Et vient enfin Serpentard,
La maison qui n'accepte pas les tares,
Pour y entrer ce n'est pas patte blanche qu'il fait montrer,
Mais l'envie de grandeur qui doit tout écraser.
Et maintenant écoutez,
Rien ne peut Poudlard ébranler,
Surtout si les forces alliés
En ce lieu se sont rassemblés.
Alors sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant.
Lorsque que le choixpeau magique eut fini sa chanson, de petits applaudissements se firent entendre cela n'avait aucune commune mesure avec ceux des autres années. Tous étaient taciturnes tapant des mains plus par politesse que par enthousiasme ce qui intrigua le professeur de métamorphose. Puis elle déroula un grand parchemin et appela un à un les premières années afin qu'ils coiffent le chapeau.
- Anbolt, Lilianne.
Une petite fille tremblotante s'approcha du tabouret et enfonça le chapeau tête.
- SERDAIGLE !!! S'écria le choixpeau.
De faibles applaudissement et des acclamations s'élevèrent de la table des Serdaigle où fut accueillit la petite Lilianne.
- Barlan, Emma.
- GRIFFONDOR !!
- Biboris, Bailey.
- SERDAIGLE.
La file des premières années s'amenuisait au fur et à mesure que le professeur Mc Gonagall avançait dans la liste des noms.
Elle appela enfin le dernier :
- Zénon, Graham.
- GRIFFONDOR !
Ron se tourna vers harry et lui dit à voix basse :
- On va enfin manger j'ai l'estomac dans les talons, je pourrai presque avaler un boeuf en entier.
- Tu oublies que Séréna n'a pas encore était réparti.
- Mince c'est vrai, bon qu'ils se dépêchent alors, j'ai faim moi !
Le regard courroucé d'Hermione se tourna vers eux puis le professeur Dumbledore se leva et prit la parole :
- J'essaierai d'être bref, comme vous le savez Voldemort est de retour, nous avons besoin de renforcer nos défenses et de nous regrouper afin de lutter plus efficacement contre lui. De nouveaux élèves vont venir renforcer nos rangs et approfondir leur connaissance ils ont étudié dans les autres écoles de sorcellerie du monde, pour la plus part ils arriveront au courant de l'année néanmoins une élève est déjà parmi nous elle entrera en cinquième année et nous allons procéder à sa répartition.
Le professeur de métamorphose appela alors la dernière élève :
- Black, Séréna.
La jeune fille s'approcha du tabouret, elle avait eu tout le temps de la répartition des premières années pour se calmer. Mais une pointe d'anxiété persistait dans son estomac, elle espérait aller à Griffondor comme feu son père y était allé et afin de rejoindre ses nouveaux amis.
Elle posa le chapeau sur sa tête et entendit aussitôt une voix dans sa tête :
- Humm je vois beaucoup de loyauté, sans doute un héritage parental et pas mal de courage, une grande volonté pour étudier afin de ne pas faillir, tu ferais une bonne Poufsouffle. Mais oh oh que vois-je ? De l'espièglerie et un méprit du danger, et qui pourrai te coûter cher jeune fille, dans ce cas là ta place est à GRIFFONDOR !!! Hurla le choixpeau.
Harry, Ron et Hermione lui firent un accueil digne d'une princesse et elle s'assit à côté d'Harry, Ron ajouta :
- On t'avait gardé la place.
- Merci, répondit simplement Séréna.
Le professeur Dumbledore se leva à nouveau.
- J'espère qu'on va pouvoir enfin manger, grogna Ron.
- Moi aussi, je meurs de fin, avoua la cousine d'Harry.
- Bienvenue, Bienvenue à tous, annonça le directeur, je ne dirai qu'une chose : Bon appétit.
Et la table se couvrit des mets plus succulent les uns que les autres, les élèves se jetèrent sur les plats avec cependant moins d'enthousiasme que les années précédentes, beaucoup pleuraient encore la perte de leur parent ou de leurs amis.
