Nfertiti : Je suis contente que tu ais apprécié et tiens voilà le chapitre spécial défoulement sur la fouine !!!!! J'espère qu'il te plaira.

Fluminia : Bah parce qu'un Harry-Ginny ca fait courant maintenant mais bon j'aipas encore décidé avec qui j'allais le mettre notre bon vieux Harry, qui sait Ginny a peut-être encore un chance… Et oui j'ai un plan, j'en ai toujours eu un !! Seulement ma conception de plan n'est pas la même que celle des autres, moi mon plan il est dans ma tête (espérons que je ne l'oublie pas !!!!!)

Eh !!! Tous je vous présente ma béta relectrice officielle (ou ma correctrice vous l'appelez comme vous voulez)!!!! C'est mon tit calimérot à moi!! C'est fluminia!!!!!!!

Dreamoon : Mayde, mayde on a perdu dreamoon, Houston!!!!!! on a un problème. J'étais pas sûre qu'il connaisse Picasso et puis Dali il déforme juste les chose Picasso ça ressemble plus a rien. Oki pas de soucis (elle est à la maison) je te ferai un tit dessins ; ) Bah non juste la partie qui m'intéressais de connaître ton avis. Je peux toujours faire pire!!!!!! parce que l'urgent est fait l'impossible est encours et pour les miracles prévoyez des délais. Je suis assez intéressé par ton étude « scientifique » sur l'impossible, tu me donneras le résultat ? Allez place au chapitre suivant.

Voilà le chapitre suivant j'espère qu'il vous plaira à tous.

Le bal d'Halloween

- Bien vous êtes tous en place ? Commencez !

- EXPELLIARMUS!!!!! Lança Harry sans plus de préambules.

Drago évita le sort sans plus de difficulté.

- Comme on se retrouve Malfoy. Je vais te faire ravaler toutes tes insultes.

- Tu n'es pas assez puissant pour y arriver saint Potter. IMPEDIMIENTA !!

Harry tournoya sur lui-même et esquiva le sort de son adversaire, immédiatement il lança :

- STUPEFIX.

Drago roula par terre mais Harry fut plus rapide que lui et lança un deuxième sort avant que celui-ci ne lance sa contre-attaque.

- EXPELLIARMUS.

Drago roula sur le côté et cria :

- EXPELLIARMUS.

Surpris par une riposte si rapide la baguette quitta les mains de Harry et tomba à proximité de Drago qui s'était relevé et se préparait déjà à lancer son sort suivant. Harry se jetta sur le Serpentard et son point alla se cogner contre le menton de Malfoy qui fut projeté en arrière tout en laissant tomber sa baguette. Ce dernier re retrouva allongé sur le dos sa baguette à cinq centimètres de sa main droite et le mâchoire douloureuse. Harry en profita pour récupérer la sienne, il s'avança pour pousser la baguette de Malfoy mais celui-ci lui attrapa le pied et le fit basculer en arrière. Ils se relevèrent en exécutant une roulade arrière en même temps Drago récupérant au passage sa baguette et se retrouvèrent face à face si près que les baguettes tendu l'un vers l'autre touchaient la poitrine de l'adversaire. Délaissant le combat magique il se battirent au poings et au pieds réalisant les mouvements que leur professeur leur avait enseigné quelques jours avant et bien d'autres dont ils ignoraient pour la plus part où ils avaient bien pût les apprendre. Ils échangèrent plusieurs coups, si près l'un de l'autre qu'ils n'avaient pas besoin de tendre l'oreille pour entendre l'autre murmurer.

- Si tu insultes une autre fois mes amis, je te le ferai payer, lui dit Harry tandis qu'un de ses poings allait se coller contre la joue de Drago.

- Et qui va m'en empêcher, toi peut-être ? Alors que sa jambe rentrait dans les côtes de Harry.

- J'y compte bien sale fouine, répondit-il en esquivant un poing passant près de sa tempe.

- Ne me fait pas rire. Poursuivit le jeune Serpentard en lançant un autre coup qui atteint la mâchoire du jeune Griffondor. Un prêté pour un rendu.

- Dans ce cas... Harry lançant sa jambe dans les côtes de Malfoy.

- Si j'ai envie d'insulter ta sang-de-bourbe ou l'autre crétin ce n'est pas toi qui m'en empêcheras, lança-t-il avec la morgue habituelle des Malfoy.

A peine achevait-il sa phrase que le poing de Harry s'enfonçait dans son estomac lui coupant le souffle par la même occasion.

- C'est ce qu'on va voir!! Même tes gorilles ne pourront rien pour toi quand j'en aurai fini avec toi.

Drago n'arrivant pas à reprendre son souffle se dit que le meilleur moyen de couper court à ce combat était de repousser Harry suffisamment loin pour qu'il puisse servir de sa baguette. Toujours plié en deux il fonça dans le ventre du Griffondor et le repoussa violemment d'abord déséquilibré il fallut plusieurs pas à Harry pour se rétablir mais voyant Malfoy pointer sa baguette vers lui il tendit le bras également en avant et ils s'écrièrent d'une même voix:

- EXPELLIARMUSSS!!!!!!!

Les faisceaux des deux baguettes se rencontrèrent et s'ensuivit une violente explosion qui retentit dans la classe, les élèves furent tous projeté contre les murs leur baguette leur échappant des mains et se retrouvant sur le sol au centre de la salle. Drago avait également atterri contre le mur mais sa baguette était encore entre ses mains quant à Harry il avait été repoussé de quelques pas en arrière et était tombé à genoux sa baguette dans sa main. Il se releva difficilement, ses articulations le faisaient atrocement souffrir, Drago, face à lui, fit de même avec plus de difficulté cependant. Une fois debout ils se remirent en position pour continuer le combat mais le professeur Krum vint se placer entre eux.

- Charrrly va cherrrcher Mme pomfrrresh ainsi que des potions revigorrrantes.

L'homme en question acquiesça de la tête et parti en courant en direction de l'infirmerie.

- Bien messieurs je crois que vous pouvez cesser le combat là, reprit-il d'un air sévère à l'adresse de ses deux élèves.

Les deux jeunes hommes abaissèrent leur baguette mais sans se quitter du regard. Les élèves se relevaient avec difficultés leur muscles endolories le professeur krum se tourna vers eux et demanda :

- Qui a encore sa baguette entre ses mains ? Donnez vous noms.

- Granger, professeur.

- Krum

- Zabini.

- Weasley.

- Parkinson.

- Malfoy.

- Potter.

- ...

- Londubat. Termina une voix timide après un instant d'hésitation.

- Pardon ? Demanda le professeur surpris, qui tourna la tête vers la provenance de la voix imité par les jeunes Griffondors.

- J'ai toujours ma baguette professeur, continua Neville en baissant la tête d'un air coupable.

- Ne faites donc pas cette tête vous venez de fairrre gagner 10 points à votrrrre maison monsieur Londubat.

La réaction de Neville fut immédiate il releva la tête et une ébauche de sourire ornait ses lèvres.

- Tous les élèves ayant dans leurrr main leurrr baguette font gagner 10 points chacun à leurrrr maison, ce qui nous fait si je ne me trrrrompe pas dans mes calculs : 40 points de plus pourrrr les Grrrriffondorrrrs et 30 points de plus pourrr les Serrrpentarrrds.

Mme Pomfresh arriva quelques secondes après avec toutes sortes de fioles dans ses mains et celles de Charly Weasley. Ils s'approchèrent des élèves qui étaient resté prostré conte les murs ne pouvant bouger sous peine de grandes douleurs.

- Mais qu'est-ce qui s'est passé ici ? Tonna l'infirmière. Regardez dans quels états sont les élèves !!!

- Ce n'est pas grrrave Mme Pomfrresh ce sont juste deux jeunes gens qui se sont laissés emporrrrté parrr leurrr duel.

- Pas grave ??!!! PAS GRAVE ??!! Ce n'est pas à vous d'en juger, non mais regardez les, continuait-elle en distribuant potions de vigueur et autres élixirs permettant de récupérer son énergie. Pas un capable de se lever ! Quand Dumbledore va savoir ça !!!!!

- Je le suis déjà Pompom, dit le directeur sur le pas de la porte.

Les élèves se retournèrent consternés, le directeur qui venait jusqu'à une salle de cours cela était peu courant, voire rare.

- Bien peut-on m'expliquer ce qui s'est passé ici ? Les murs de Poudlard ont tremblé et pourtant on n'a enregistré aucun séisme dans les environs.

Dumbledore s'avança au milieu de la pièce pour se rapprocher des professeurs de duel.

- Je suis désolé Albus, il y a eu un « verrrrsus incatatum » assez puissant entrrrre monsieur Malfoy et monsieur Potterrrr.

- Je comprends, mon cher Vladimir je vous conseillerai de stopper là les duels je ne voudrai pas que certains élèves manquent le bal. Répondit le directeur avec un sourire malicieux avant de se pencher pour ramasser les baguettes qui gisaient toujours au sol.

Il compta rapidement leur nombre et remarqua qu'il en manquait sept, Dumbledore posa alors la même question que le professeur Krum avait posé.

- Lesquels d'entre vous ont conservé leur baguette ? Approchez-vous.

Hermione, Ron, Harry, Drago, Blaise, Pansy et enfin Neville convergèrent vers leur directeur et se plantèrent devant lui, certains avec arrogance d'autres avec plus de déférence. Dumbledore les observa pendant quelques secondes en silence puis il leur fit savoir qu'il les attendait dans son bureau à 14 heures le jour même. Il tendit les baguettes qu'il avait toujours en main au professeur Krum puis dit :

- Bien je vois que vous avez la situation parfaitement en main Pompom, je vous laisse donc.

L'infirmière s'activait auprès des dernières élèves souffrant encore, avec l'aide de Charly, elle marmonna quelque chose sur l'irresponsabilité de certains professeurs pus fit un sourire à Dumbledore pour lui confirmer ses dire. Ce dernier reparti aussi discrètement qu'il était apparu, son regard s'attardant une dernière fois sur les sept jeunes gens qui se tenaient toujours au milieu de la pièce.

- Que tous ceux qui ont perdu leur baguette la rappelle à eux. Ordonna le professeur de défense contre les forces du mal.

Plusieurs « accio baguette » surgirent, le professeur ouvrit sa main afin de les laisser partir.

- Bien, tout le monde est debout ? Demanda-t-il en faisant un tour de salle du regard. Merci Mme Pomfresh.

- De rien mais tachez de ne pas les renvoyer à l'infirmerie avant la fin du cours. Lança-t-elle.

- Je ferai au mieux, lui répondit le professeur le sourire aux lèvres. Puis il s'adressa à ses élèves : Il ne reste plus beaucoup de temps avant la fin du cours je vais vous montrer quelques nouveaux mouvements et vous pourrez partir. Allez tous en place.

La cloche sonnant la fin du cours fut un réel soulagement pour tous les élèves.

- Bien, le cours est fini, je tenais à vous dire que j'était fier de vous, vous avez un niveau plus que correct compte tenu des évènements de l'année dernière concernant ce cours, on jugerait que vous avez continué de vous entraîner durant la période scolaire précédente.

Les Griffondors trouvèrent soudain un vif intérêt dans la contemplation du plafond ou du bout de leur chaussure. Tous les 6°années avait participé aux entraînement que dispensait l'A.D ce qui leur avait permis de faire des progrès dans certains cas et de ne pas perdre la main dans d'autre. Quant aux Serpentard eux aussi fixait des points lointains que personne d'autre qu'eux ne semblait percevoir, leur entraînement avait été plus obscur quoique tout aussi efficace et plus court il avait duré le temps d'un été seulement.

- Je suis très satisfait des efforts que vous avez fait pour récupérer le niveau, nous avons attaquer enfin le programme des ASPICs, et j'espère que vous n'allez pas vous relâcher maintenant que les choses sérieuse commencent. J'ai un an pour vous enseigner ce que je sais et faire de vous des gens parfaitement capable de se défendre en sortant de Poudlard. Sur ce je vous souhaite une bonne soirée et un bon bal.

- Encore un qui ne va pas faire deux ans de suite, commenta Ron.

Harry haussa les épaules pour toute réponse et ils sortirent de la salle, ils furent bousculé par Malfoy qui susurra à l'oreille du survivant avant de rejoindre ses deux gorilles :

- Ne crois pas que j'en ai finit avec toi. J'aurai ma revanche.

- Quand tu voudras, répondit narquoisement Harry.

Drago lui envoya un regard étincelant avant de se retourner et de partir en direction de la salle commune de sa maison.

Les trois Griffondors retournèrent dans leur tour pour déposer leur affaires. Harry et Ron attendait Hermione dans leur salle commune depuis bientôt 5 minutes quand ils furent rejoint par Ginny, Séréna et Hélène. Toutes trois s'affalèrent dans les canapé à côté des deux jeunes hommes et la fille de Sirius s'exclama :

- Je déteste les cours de divination, non mais c'est quoi cette bonne femme ?

Harry ne put réprimer un sourire et demanda :

- Elle t'a prédit ta mort ?

- Si encore ce n'était que ça, non mais où ils sont allés dénicher ce charlatan ?

Le sourire de Harry s'élargit en pensant au souvenir de Dumbledore qu'il avait vu dans sa pensine le jour où il lui avait révélé la prophétie.

- Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Demanda Ron.

- Que ce soir j'allais me prendre la plus grande honte de ma vie parce que mon pire cauchemar se réaliserait.

- Et c'est quoi ton pire cauchemar ? Enchaîna le jeune rouquin.

- Quel tact, bravo Ronald, se moqua Ginny.

- Quoi??!! Mais quoi ? S'étonna-t-il devant le regard consterné et résigné de tous ses amis.

- Laisse Ginny, poursuivit Séréna, en fait c'est… C'est de… C'est parfaitement ridicule je le sais mais…

Sen n'arrivait pas à dire ce qui pourrait lui donner la plus grande honte de sa vie, il arrivait qu'elle en fasse des cauchemars déjà dans sa précédente école.

- Allez, l'encouragea Hélène.

- J'ai peur que ma robe se déchire pendant que je danse et de me retrouver nue devant tout le monde. Avoua-t-elle d'un trait sans reprendre son souffle.

- J'avoue que le spectacle ne serait pas déplaisant ! répondit Harry avec un sourire en coin.

Sans qu'il n'ai pu voir d'où venait le coup Harry prit un coussin en pleine figure.

- T'es pas drôle là, cousin ! S'exclama la jeune fille.

Harry lui renvoya son coussin en plein figure.

- Allez ne t'en fait pas ce soir tu vas sortir avec le plus séduisant et le plus populaire de tous les garçons de l'école.

Tous levèrent un sourcil arborant un petit air incrédule qui disait : pour qui il se prend lui ?

- Rien que ça ? demanda Ron. Exprimant tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

Depuis quelques minutes Hermione observait ses amis dans la salle commune elle était encore en haut des marches devant la porte d'entrée de son dortoir. Elle s'assit sur la première marche et regarda plus en détail Harry, il avait vraiment changé depuis l'an passé non seulement physiquement mais surtout mentalement. Elle avait eu peur qu'avec la mort de son parrain le jeune homme ne devienne plus renfermé qu'il ne l'était déjà, mais elle devait s'avouer que l'arrivée de Séréna avait fait du bien à Harry. C'était comme si d'une certaine manière une partie de son parrain était encore avec lui. Quand il était à proximité d'elle il était ouvert et semblait vraiment heureux pas comme cette façade de faux bonheur qu'il affichait avec elle ou Ron. Ses yeux s'illuminaient et un sourire apparaissait sur son visage, il devenait blagueur, il devenait vivant. Hermione était persuadé qu'il ne se rendait même pas compte du changement de comportement qu'il adoptait lorsqu'il était près d'elle. Une furtive idée passa dans l'esprit de la jeune fille, elle se dit qu'il formerait un beau couple ensemble, la jeune fille était ce qu'il fallait à son ami et elle s'arrangerait pour qu'il s'en rende compte. Elle s'était fait beaucoup de souci durant l'été pour son ami et elle s'en faisait encore mais quelque chose lui disait que tant que Séréna serait au côté de Harry tout irait bien. C'est soulagé qu'elle descendit les marches de l'escalier menant à son dortoir et qu'elle dit :

- Alors on va manger ?

- C'est l'hôpital qui se moque de la charité, s'exclama Harry, c'est toi qu'on attend depuis 10 minutes.

- Bon et bien maintenant je suis la, alors on va manger ? Répéta-t-elle.

Ils se levèrent et suivirent la jeune préfète jusqu'à la grande salle pour prendre leur repas, le bal du soir était le sujet de conversation principal de tous, enfin presque tous.

- Qu'est-ce qu'il nous veut à ton avis Dumbledore ? Demanda Ron.

- J'en sais rien cela a sûrement un rapport avec le fait qu'on ait gardé nos baguettes après le versus incantatum de Harry et Malfoy. Expliqua Hermione.

- Et bien moi je ne suis pas rassur, intervint Neville, je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour garder ma baguette.

- Voyons Neville, assura Harry, regarde les progrès que tu as fait l'an passé avec l'A.D. et ce que tu as réussi à faire aujourd'hui, c'est la preuve que tu es un grand sorcier. Tu ne devrais plus douter de tes capacités maintenant je suis sûr que tes parents seraient fier de toi.

Neville se sentit ragaillardit par les paroles encourageantes de son amis, il avait réussi à conserver sa baguette alors qu'il recevait un sort puissant, il devait être fier. Il releva la tête et recommença à manger mais avec plus d'entrain.

Malgré ses paroles Harry ne s'expliquait toujours pas que Neville ait conservé sa baguette, certes il avait fait des progrès mais vu comme Malfoy et Zabini avaient été projeté le sort avait vraiment dû être puissant et il doutait que Neville ait cette puissance. Pourtant il avait résisté au sort donc c'est qu'il devait la posséder, ignorait-il quelque chose concernant la famille de Neville ? Il était persuadé que de tous les élèves de l'école il était celui qui en savait le plus sur la famille du jeune garçon mais il devait s'avouer qu'il ne savait pas grand chose, Neville était timide et ne parlait pas souvent de lui. Il sentit quelque chose le pincer ce qui le tira de sa rêvasserie :

- Aïeeuu ça fait mal, s'exclama-t-il.

- Tu n'avais qu'à m'écouter. Répliqua Séréna.

- Tu n'étais pas obligé de me pincer si fort !!

- Fallait répondre quand je t'ai appelé.

- Tu n'avais qu'à parler plus fort et je t'aurai entendu.

- Je n'allais pas hurler dans toute la salle quand même. S'offusqua la jeune fille.

- Tu es exaspérante.

Séréna lui tira la langue en guise de réponse, un silence s'installa entre les deux jeunes gens que Harry décida d'interrompre quelques minutes après.

- Et qu'est-ce que tu voulais me dire.

- Je voulais savoir quel costume tu mettais, reprit-elle sur le ton de la conversation.

- C'est une surprise.

- Allez dis le moi, dit-elle suppliant des yeux.

- Non.

- Tu es un obstiné toi.

Un sourire se dessina sur le visage de Harry il regarda Séréna, qui s'était assise à côté de lui pour manger, dans les yeux. Il y passa une lueur qui ne lui disait rien qui vaille elle esquissa un sourire beaucoup moins bienveillant que celui du jeune homme et elle repris :

- N'oublies pas que tu me dois une faveur, cousin.

- Oui, mais je ne te dirai quand même pas quel est mon costume, garde ce privilège si tu en as vraiment besoin.

- Insinuerais-tu que je ne serai pas capable de me défendre toute seule, la même lueur passa dans son regard.

Ginny pouffa de rire avec Hélène tandis que son frère levait les yeux au ciel en disant à Hermione :

- Et c'est reparti pour un tour.

- Bien sûr que non Sen je suis persuadé que tu peux te défendre toute seule, ce que je voulais dire c'est qu'il vaux mieux garder la faveur que je te dois pour quelque chose d'important.

- Ohh alors le fait que je prenne ma plus grande honte ce soir n'est pas important ?

- Non… Enfin si. Ohh mais tu sais très bien que ce que raconte Trelawney ne se réalise jamais !!! Cela fait plus de trois ans qu'elle me prédit chaque année ma mort et je suis toujours vivant.

- Il faut avouer que chaque année elle n'est pas loin de la vérité.

- N'en rajoute pas Ron tu veux, s'exaspéra Harry en se tournant vers son ami ce qui permit à Séréna d'adresser un clin d'œil au jeune rouquin sans que Harry ne s'en rende compte.

Lorsqu'il se tourna à nouveau vers elle, elle reprit son masque de sérieux. Harry commençait à perdre patience il en était presque à s'arracher les cheveux, Séréna jugea préférable de stopper là la plaisanterie avant que le jeune homme ne s'échauffe trop.

- Ce que je veux dire, reprit Harry, c'est que tu ne prendra pas la plus grande honte de ta vie ce soir d'abord parce que Trelawney n'est qu'une pauvre folle excentrique, Parvati haussa un sourcil réprobateur que Harry ignora superbement, et qu'ensuite je serai là alors je peux te jurer que rien ne pourra t'arriver j'ai fait une promesse à ton père et je compte bien la tenir.

Au fur et à mesure que Harry parlait le sourire goguenard de Séréna s'agrandissait.

- C'est moi ou tu te moques de moi là ? Demanda le jeune homme.

- Je ne crois pas que ça soit toi, lui répondit Ron qui souriait largement lui aussi tandis que Ginny et Hélène avait du mal à contenir leur fou rire.

Harry lança un regard noir à son ami avant de se retourner vers sa cousine qui avait du mal à contenir son rire.

- Si tu…Si tu voyais… ta… ta tête.

- Et tu trouves ça drôle ?

Séréna hocha la tête incapable de parler sans éclater de rire.

- Tu es vraiment… vraiment… Enervante !!!

Séréna ne put se retenir plus longtemps elle éclata de rire à la figure de Harry, elle s'appuyait sur la table pour ne pas tomber, Hélène et Ginny était dans le même état ayant elles aussi laissé libre cour à leur hilarité, Ron se moquait ouvertement de son ami tandis qu'Hermione souriait de toutes ses dents.

Harry baissa la tête et pouffa de rire en la secouant de droite à gauche cette fille était vraiment exaspérante mais pour rien au monde il ne regrettait de la connaître.

C'est dans cette bonne humeur qu'ils finirent le repas et que Ron, Hermione et Harry prirent la direction du bureau de Dumbledore. Arrivés près de la gargouille ils trouvèrent Malfoy appuyé nonchalamment contre le mur et ses acolytes. Zabini et Parkinson arboraient des sourires qui étaient tout sauf bienveillant, Harry et ses amis se placèrent de l'autre côt du couloir face aux Serpentards et attendirent la venue de leur directeur en silence. Parkinson pouffait sous les moqueries de Malfoy qui souriait narquoisement et qui lançait de temps en temps un regard torve en direction des Griffondors. Ils furent rejoint par Neville quelques minutes après, il alla s'installer auprès de ses amis, les quolibets de Malfoy et les pouffements de rire de Parkinson redoublèrent.

- Je ne sais pas ce qui me retient d'aller lui faire ravaler son sourire. Maugréa Ron.

- Attend le prochain duel tu pourras te défouler, lui conseilla Harry avec un sourire en coin.

Le vieux directeur arriva sur ces entre-faits et les pressa de le suivre dans son bureau, il s'installa derrière son bureau et observa les jeunes gens après quelques secondes il prit la parole :

- Savez-vous pourquoi je vous ai fait venir ici ?

Ils hochèrent tous la tête en signe de négation.

- Savez-vous ce qu'est le versus incantatum ?

A leur grande surprise Hermione ne leva pas la main pour essayer de répondre, visiblement tous s'attendaient qu'elle en fut capable car toutes les têtes étaient tournés dans sa direction.

- Le versus incantatum est un phénomène très rare, il se produit lorsque deux sorts identiques et d'égale intensité se rencontrent face à face. Il se crée alors une sphère de magie au point de contact des sorts, alimentés par les sorciers qui ont lancé ce sort. Puis cette boule explose et se répand en une onde de choc, seulement cette onde est constitué du sort lancé par les deux sorciers mais dont la puissance est double. C'est comme si les deux sorts fusionnaient en un seul, la puissance se cumulant, et qu'il partait dans tous les sens comme une vague. Il faut beaucoup de force magique pour y résister, c'est pour cela que vous avez tous été projeté contre les murs, néanmoins vous avez réussi à conserver vos baguettes ce qui est exceptionnel compte tenu de votre jeune âge.

Neville se tourna ver Harry avec un regard admiratif et dit :

- Alors Harry doit être vraiment très puissant il est le seul qui n'ait pas été projeté contre le mur.

- Effectivement monsieur Londubat, mais il n'est pas le seul à être puissant, tous ceux qui ont conservé leur baguette le sont. Très peu de sorciers adultes auraient pu réussir ce que vous avez fait. Alors je veux que vous appreniez à canaliser cette puissance vous formerez un groupe à part et vous aurez des cours plus poussés que les autres durant vos heures de duel. Victor Krum viendra compléter votre groupe ainsi vous serez un nombre pair et vous pourrez vous affronter deux à deux.

- C'est un peu comme le prior incatatem. Constata Harry.

- En quelque sorte monsieur Potter.

- Qu'est-ce que le prior incantatem ? Demanda Hermione.

- Le prior incantatem est un autre phénomène rare qui se produit lorsque deux baguettes jumelles s'affrontent. Lorsque leur sort se rencontre une connexion entre les deux baguettes s'établit et l'une des baguettes… régurgite tous les sorts qu'elle a jeté.

Hermione fit une grimace devant l'image qui s'imposait à elle, une baguette vomissant n'était pas ce qu'il y avait de plus avenant. Et avant que la jeune fille puisse poser d'autres questions Dumbledore reprit :

- Bien vous pouvez partir maintenant je suppose que vous devez tous vous préparer pour le bal de ce soir. Amusez-vous bien.

- Au revoir professeur. Dirent Hermione, Ron et Harry avant de quitter le bureau du directeur et de se diriger rapidement vers leur salle commune en compagnie de Neville sans jeter un regard au Serpentard.

Ils devaient se préparer s'ils voulaient être fin prêt pour le bal du soir, les costumes n'étaient vraiment pas ce qu'il y a de plus simple à enfiler mais le résultat en valait la peine. Après quelques détours de couloir ils arrivèrent devant le portrait de la grosse dame à qui ils donnèrent le mot de passe et pénétrèrent dans leur salle commune, ils se séparèrent pour monter chacun dans son dortoir.

Harry mit près d'une heure pour enfiler son costume de vampire, il enfila d'abord un pantalon noir cintré, puis il mit sa chemise blanche à jabot sur laquelle il ajouta son gilet pourpre avec des coutures dorées. L'ensemble rendait très bien et il était plutôt satisfait de son choix il espérait que cela plairait à Séréna également. Il accrocha ensuite sa cape noire et pourpre des motifs étaient également cousu de fil d'or, un lierre grimpant était brodé sur l'ourlet de sa cape. Il se contempla quelques minutes dans le miroir qui avait été installé dans leur dortoir avant de se tourner vers Ron. Il semblait lutter avec son pourpoint, son costume ressemblait en partie à celui de son ami, il portait une chemise blanche à jabot et par dessus un gilet. Mais celui-ci était de couleur bleu roy, les boutons étaient ronds et dorés, un lys avait été brodé au niveau du cœur. Le jeune Weasley semblait avoir quelques problèmes pour attacher les deux derniers boutons.

- Fichus boutons !! Mais quelle idée ils avaient dans ce temps là !!

- Pourquoi as-tu choisit ce déguisement alors ?

- C'est Hermione qui l'a choisit pour moi.

- Et il est sensé représenter quoi ?

- Un révolutionnaire français un peu sanguinaire Robescailloux ou un truc comme ça.

- Ca ne serait pas plutôt Robespierre, hasarda Dean.

- Oui voilà c'est lui. Confirma Ron.

- Je me demande où elle va les chercher des fois, poursuivit Harry, c'est vrai j'ai pourtant étudié la révolution française lorsque j'étais à l'école des moldus mais je ne me rappelle jamais de tous les personnages.

- Va savoir, elle l'aura probablement lu quelque part, mais s'il te plait ne lui pose pas la question sinon on est bon pour un interminable cours d'histoire française.

- Et c'est à moi que tu dis ça ? Je te signale que cela fait aussi longtemps que toi que je la côtoie !! Répliqua Harry. Jolie culotte, ajouta-t-il narquoisement.

Ron lui rendit un sourire tout aussi sarcastique en guise de réponse mais il n'arrivait toujours pas boutonner le bas de son pourpoint.

- Attends je vais t'aider, proposa Harry.

- Merci, je ne sais pas comment ils faisaient à cette époque, et ces collants qui me gratte et me rentre dans…

- On se passera des détails, on te remercie, pouffa Dean.

Après quelques instants de lutte les deux jeunes hommes parvinrent à refermer le gilet et Ron put continuer à s'habiller. Harry était presque prêt il ne lui restait que ses chaussures à mettre.

- Eh bien mon cher vous êtes d'un chic, se moqua le jeune Weasley.

- Je trouve aussi monseigneur. Continua Harry sur le même ton.

- Que diriez-vous alors, mon ami, d'aller attendre nos chères cavalières dans le petit salon.

- Fort bien, fort bien, le temps de mettre mes chausses et je suis à votre disposition.

- Cela est parfait le temps d'enfiler mes bottes et nous pourrons descendre honorer ces dames de notre présence.

Dean chuchota mais un peu fort à Neville :

- Regarde moi les ces deux là, et nous qu'est-ce qu'on est ? Les domestiques ?

- Que nenni mon cher ce soir vous êtes mon invité. Assura Harry.

- Oh dans ce cas cela change tout monsieur le Conte, Monsieur de Londubat vous m'accompagnez ?

- Mais certainement.

Ils échangèrent tous quatre un rapide coup d'œil et éclatèrent de rire ensemble, ils se tenaient les côtes tellement ils riaient. Il leur fallut dix bonnes minutes pour arriver à calmer leur fou rire et faire quelques pas, mais en sortant de leur dortoir ils riaient encore.

Ils arrivèrent au bas de la salle avec grande peine, les bras toujours enserrés autour de leur ventre, et ils s'affalèrent sur les canapés les plus proches de la cheminée. Ils discutèrent de tout et de rien pendant près d'une heure avant que les filles de Griffondor ne commencent à faire leur apparition au compte goutte. Neville se leva d'un air timide et dit :

- Bon il est temps pour moi d'aller chercher ma cavalière.

- Ah et qui est-elle ? Demanda Ron dont sa curiosité avait été plus rapide que ses réflexions.

- Susan Bones. Elle est gentille… je l'aime bien. Répondit Neville rougissant.

- A tout à l'heure et passe une bonne soirée, l'encouragea Harry avant de se tourner vers Dean et de lui retourner la question, et toi avec qui y vas-tu ?

- Avec Luna Lovegood.

- Pardon ? S'exclamèrent les deux autres Griffondors d'une même voix.

- J'y vais avec Luna, répéta-t-il, c'est une chic fille un peu étrange certes mais vraiment gentille. D'ailleurs il est temps que j'aille, moi aussi, la chercher on a rendez-vous devant le grand escalier dans cinq minutes.

Les jeunes hommes consultèrent leurs montres, elles affichaient cinq heure cinquante.

- Et bien si les filles ne se dépêchent pas on va arriver en retard au bal.

Au moment où sortait Dean, Victor entra, il était tout de noir vêtu de son pantalon cintré à sa chemise et à son pull. Même sa robe de sorcier était noire, pourtant on pouvait voir qu'elle était de noble manufacture, les brodures argents qui parcouraient les manches et le soin apporté aux finitions ne laissait guère de place au doute. Une longue cape noire venait finir le costume il l'avait négligemment attaché autour de son cou, le tout donnait un style sobre mais élégant. Pourtant il dégageait une sorte d'onde froide et dure qui donnait la chair de poule à tout ceux qui l'approchait.

- Bonjourrr vous deux, dit Victor en s'approchant des canapés, jolis costumes.

- Merci le tien n'est pas mal non plus, brrrr il représente quoi ? Demanda Harry.

- Grrrindewald.

- Cela me donne des frissons brrr… Poursuivit Ron.

- Alors l'effet est réussi, ajouta Victor avec un soupir de réel soulagement, j'avais peur d'avoir louper mon sort. Hermione est prête ?

- On l'ignore mon cher Victor et vu comme c'est parti on est pas prêt de le savoir, assis toi donc l'attente sera moins pénible.

- Vous aussi vous attendez vos cavalières ?

- Oui, affirmèrent les deux Griffondors.

Ginny fut la première à sortir, sa chevelure rousse était complètement ébouriffée et dressée sur sa tête elle portait une vieille robe de sorcier rapiécée et déchirée sur l'ourlet du bas. Elle avait fait pousser une verrue sur son nez et tenait dans sa main droite un balai en paille. Elle descendit les escaliers et rejoignit les trois jeunes hommes près de la cheminée.

- Le traditionnel costume de sorcière, dit Harry tandis que la jeune rouquine descendait les marches, tu es très jolie.

- Un peu trop jolie, oui. maugréa Ron en lançant un coup d'œil sur sa sœur.

Elle remercia Harry et alla embrasser son frère sur la joue et lui murmura :

- Ne t'en fais pas Charly sera également là pour me chaperonner !!

Un mince sourire apparut sur le visage du rouquin, puis Hélène fit son entrée dans la salle commune. Elle avait une longue robe rouge fendue sur le coté jusqu'à sa hanche assorti à son rouge à lèvre, comme beauté fatale on n'aurait pu trouver mieux. Les jeunes Griffondors qui se trouvaient encore dans la salle commune émirent quelques sifflement lorsqu'elle descendit à son tour l'escalier. Un peu mal à l'aise elle fixait les marches, lorsqu'elle arrivait au niveau de Ginny elle s'adressa à son amie :

- Je ne suis pas sûre que ce costume m'aille bien.

- Tu rigoles tu es magnifique, lâcha Ron dont la bouche avait une fois de plus été plus vite que son cerveau.

- Merci pour moi. Ironisa Parvati.

- Aiie, Ron rentra la tête entre ses épaules et se retourna lentement vers la provenance de la voix mais la vue qui s'offrit à lui le laissa bouche bée.

- Wouaouhh, tu es… Waouhhhh.

Personne n'avait vu Parvati arriver tellement ils étaient subjugué par Hélène mais maintenant qu'elle était là aucun ne pouvait détourner le regard, sauf Ginny qui assurait à son amie que son costume lui allait parfaitement.

- Je… Tu es… On… On dirait… Un ange. Balbutia Ron.

Elle portait une robe longue blanche et brodée d'argent, cintrée à la taille elle était évasée vers le bas, un bustier venait rehausser sa poitrine et servait de point de rattache aux manches qui serré jusqu'à son coude descendait ensuite jusqu'à ses genoux. Des fleurs de lys étaient brodés sur le bustier, jamais aucun des jeunes homme n'avait vu une si belle apparition. Elle avait tressé ses cheveux en une natte qui lui retombait sur l'épaule gauche des fleurs blanches ornaient sa coiffure.

Devant l'effarement de son cavalier, Parvati ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire puis elle se dirigea vers Ginny et Hélène. Bien que d'une beauté différente les deux jeunes filles n'avait pas à rougir à côté de Parvati, les trois Griffondors offraient un table des plus charmant.

- Tu es magnifique Parvati, confia Hélène.

- Toi aussi Hélène, tu es splendide.

- Je ne me sens pas tout à fait à l'aise encore avec tous ces garçons qui n'arrêtent pas de me regarder.

Hélène était d'une nature plutôt timide et le fait que l'attention de tous soit portée sur elle la rendait mal à l'aise.

- C'est parce qu'ils crèvent d'envie de t'inviter, tu es tellement jolie tu vas tous les faire baver d'envie.

La jeune fille esquissa un sourire timide avant de relever la tête fièrement son sourire se fit plus sûr.

- Bon ma chère Hélène il est temps d'y aller, assura Ginny.

- Oui, allons-y.

Et elles sortirent toutes deux de la salle commune en passant par le portrait de la grosse dame.

- Nous y allons aussi Ron?

- Ou… Euh… Oui. Marmonna Ron qui ne s'était pas encore remit.

Il sortirent à la suite des deux jeunes filles.

- Il ne reste plus que nous Victor.

- Oui, j'espèrrre que Herrrmioneu ne va pas tarrderr à arrriver je ne voudrrais pas rrrater le début de la soirrrée.

- Rassures-toi je suis là, dit Hermione du haut des marches.

Ce fut au tour de Victor de rester sans voix devant la beauté de sa cavalière.

- Il semblerait que nos chères Griffondors se soient données le mot pour nous offrir un défilé d'une remarquable beauté ce soir, commenta Harry.

Hermione portait une magnifique robe blanche vaporeuse et avec un léger trait de dentelle sur le décolleté, elle avait lissé ses cheveux et un fard faisait apparaître son visage encore plus blanc. Elle avait le teint cadavérique comme tout fantôme qui se respecte et les pieds nus, deux points rouges se détachaient nettement sur son cou. Harry pensa qu'elle était d'une beauté « mortelle ».

- J'espère alors que je ne vais pas détonner, s'inquiéta Séréna qui venait d'apparaître à la porte de son dortoir.

- Absolument pas, la réconforta Harry, tu es splendide.

- Merci. On y va on ne doit pas être en avance.

- Non, en effet, mais cela valait la peine d'attendre !! S'enquit harry.

Séréna avait des bottes qui lui remontaient jusqu'à mi-cuisse en cuir noir, le haut des bottes était légèrement plus large que sa cuisse et pendait donc légèrement en avant. Un mini-short toujours en cuir, mais rouge cette fois-ci, prenait le relais et s'arrêtait juste sous le nombril un fouet servait de fausse ceinture. Il était enroulé autour de sa taille et ne tenait que sur une hanche tombant sur sa cuisse de l'autre côté. Un petit bustier en cuir rouge et assortit à son mini short faisait ressortir sa poitrine et sa fine taille, il lui laissait les épaules entièrement dégagé. Elle portait des manchettes en cuir noir sur ses avant bras et des mitaines rouge, elle avait laissé ses cheveux tomber librement dans son dos.

- Par tous les saints je veux bien être damnés pour pouvoir passer une soirée avec toi.

- Il semblerait que cela soit déjà la cas, mon cher cousin vampire.

- Alors tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sourit Harry, puis il s'adressa à Hermione et Victor qui ne s'était pas quitté du regard. Nous y allons ?

- Oui… Répondit le jeune bulgare visiblement troublé par sa compagne.

- Tu crois qu'ils vont se décider un jour ces deux la ? Chuchota Séréna pour les seules oreilles de Harry.

- Si cela ne tenait qu'à Victor ce serait déjà fait…

- Tu veux dire que c'est Hermione qui…

Harry hocha la tête affirmativement.

- Mais pourquoi ? Poursuivit la jeune fille. Il me semblait qu'elle aimait beaucoup Victor.

- Je ne sais pas, et il haussa les épaules pour appuyer son ignorance.

- Alors on y va ? S'impatienta Hermione.

Oui, oui… Mince j'oublie ma cape, partez devant on vous rejoindra. Lança Harry tandis qu'il faisait demi-tour pour récupérer sa cape qu'il avait oublié sur le dossier du canapé.