Nfertiti : Effectivement le cours de Duel va vite se transformer en cours de défoulement mais cela laisse aussi la possibilité à Harry et Drago de se parler sans oreilles gênantes, qui sait ce qui pourrai en découler ? ( moi ? oui moi je sais : )). Non ce n'et pas un hasard que harry ai oublié sa cape mais ce n'est pas ce que tu crois enfin pas tout à fait mais tu vas voir !! Allez voilà la suite en espérant qu'elle te plaise !!!!!!
Shetane : ah toi aussi ça t'a fait plaisir ? Moi ça m'a fait plaisir de l'écrire !!!!!!! C'est vrai qu'il se rapproche de plus en plus de son père mais il ne deviendra pas son père rassure toi (il a beaucoup plus de soucis sur les épaules ) Je suis contente que tu apprécies ma fic voilà la suite en espérant que tu aimes toujours autant.
Lucida : Quoi ? Quoi ? Ca existe encore ça des familles sans ordinateur ni Internet ? mais c'est quoi ce bled !!!!!!!! Non je blague, moi même jusqu'à il y a peu je n'avais ni ordinateur ni Internet. Tu imagines je n'aurai jamais découvert fanfiction je n'aurai jamais écrit de fic !!!! On se réveille on se réveille ce n'était qu'un cauchemar ouf… Bon voilà j'espère que tu n'auras pas attendu trop longtemps quand même, avec mes partiels j'ai pas trop le temps cette semaine et la semaine prochaine mais à partir du mercredi 19 Mai cela devrait aller beaucoup mieux !!!! Allez j'espère que ce chapitre va te plaire bonne lecture.
Herm'021 : Mici, mici, mici pour ton réconfort je suis contente que ma fic te plaise encore. Effectivement entre cousin ça se rapproche à voir la suite… Allez j'espère que ce chapitre te plaira si tu viens le lire.
Dreamoon : Ahhh Dreamoon tant de chose à dire … D'abord les explications : Tu avais l'air de partire sur ton petit délire j'ai cru que tu avais décroche, contente de voir que tu es revenu parmi nous : ). Ensuite Soucis et le nom de mon chat enfin de l'une de mes chattes je devrais plutôt dire. J'ai deux chattes de un toute noir avec des yeux doré et qui s'appelle : Pensées et soucis (car c'est ce qu'elles occasionnent des pensées et des soucis !!!!!!!). Si avant ça vous doutiez de la sainteté de mon esprit là, le doute n'est plus permis je vous confirme, oui je suis atteinte. J'étais présente le jour de la distribution de la connerie et comme dit une amie à moi on a même eu du rab !!!!!! Ahhh je suis contente que tu ais aimé mon nouveau chapitre et j'espère que tu aimeras celui tout autant. Oui j'ai suivit ton avis je l'ai déguisé comme tu as dit je vos que tu apprécies : ) Elle le regardait bizarrement parce qu'elle était en transe !!!!!! Il a déclenché la prophétie (sans le faire exprès) Allez bonnes révisions et bonne chance pour tes partiels !!! Voilà la suite bonne lecture.
Fluminia : Contente que tu aimes la suite, bonne chance à toi aussi pour les partiels. Gros zoubis (j'espère que ça va mieux en mécanique : ))
La dernière prophétie
Hermione et Victor passèrent le portrait de la grosse dame et se dirigèrent vers la grande salle en tant que préfète Hermione était attendue pour ouvrir le bal avec son cavalier.
Lorsqu'il attrapa sa cape Harry ressentit un picotement au niveau de sa cicatrice mais ne s'en formalisa pas, il l'attrapa et se tourna vers Séréna en souriant. A ce moment là la douleur se fit plus intense à tel point qu'il tomba à genoux brutalement mais la douleur qu'il ressentit n'était en rien comparable à celle qu'il ressentait dans sa tête. Il sentit comme une intrusion dans son cerveau il essaya de monter ses murs et de fermer son esprit comme le lui avait appris Dumbledore mais il n'avait pas eu suffisamment de leçon pour être bien efficace. Il porta la main à sa cicatrice tandis que Séréna se précipitait vers lui.
- Harry ça va ?
- Oui ça va passer… Mais la douleur ne passait pas.
Il entendit une voix froide et lointaine lui parvenir.
- Je veux juste discuter un petit moment Potter, tu ne peux pas me refuser cela.
- Bien sûr que si je le peux, lui répondit le jeune homme.
- Harry à qui tu parles ? S'inquiéta sa cousine. Le jeune homme s'était soudain mis à parler tout seul comme s'il répondait à quelqu'un. Il faut que j'aille chercher de l'aide.
Il lui attrapa la main et murmura :
- Restes avec moi.
Une autre voix lui parvint du tréfonds de son esprit, la même qu'il avait entendu lorsqu'il quittait l'esprit de Voldemort.
- Laisse le venir, tout ira bien.
- Qui êtes vous ?
- Tu me connais Harry, cela fait des années que tu me sens au fond de toi.
- Qui êtes-vous ? Répéta-t-il plus durement.
- L'heure n'est pas aux confidences, laisse le venir te parler.
- Vous êtes fou !!!! S'il arrive à pénétrer dans mon esprit qui sait ce qu'il pourra me faire.
- Je te protégerai laisse le entrer.
- Harry mais à qui tu parles, qu'est-ce qui se passe ? La voix de Séréna était affolé et le ton inquiet dans sa voix n'était pas pour le rassurer.
- Ca va Sen. Répondit-il pour l'apaiser. Mais ses yeux restait vitreux depuis le début de sa conversation intérieure, la douleur fulgurante qu'il ressentait au niveau de sa cicatrice ne l'aidait pas à rester concentré.
- Harry il est important qu'il puisse venir te parler, non seulement pour te rendre plus fort mais aussi pour que je puisse fouiller son esprit.
Les protections de Harry faiblissaient, dans peu de temps Voldemort arriverait à les percer et à entrer dans son esprit.
- Je ne peux pas laisser Voldemort pénétrer dans mon cerveau.
- Quoi ??!!! Gémit Séréna. Harry qu'est-ce qui se passe ? Je vais chercher Dumbledore.
- Non !
- Harry, supplia sa cousine d'une voix faible.
- Reste avec moi.
- Harry laisse le entrer tu souffriras moins, je te protégerai fais moi confiance. Je l'ai déjà fait à plusieurs reprises et puis tu n'as pas les ressources magiques nécessaires pour arriver à lui fermer complètement ton esprit il les percera tôt ou tard. Harry sembla réfléchir quelques instant tandis que Séréna continuait se supplications.
- Harry, il faut que tu résistes, laisse moi aller chercher de l'aide.
Mais le jeune homme tenait fermement la main de sa cavalière.
- Très bien, on va tenter le coup.
- Bien, suis mes instructions et tout se passera bien. Je vais abaisser petit à petit tes murs de protections ne les remonte pas. C'était pas mal pour un premier essai.
Harry avait cru déceler de l'ironie dans les propos de cette voix qui lui restait inconnue mais étrangement familière. Harry sentit la présence de Voldemort s'insinuer petit à petit en lui, sa cicatrice le faisant de plus en plus souffrir.
- Tu vois Potter tu n'es pas assez fort pour me résister.
- Pourtant cela fait cinq ans que vous n'arrivez pas à me tuer. Dit–il d'un ton tranchant. Que voulez-vous ?
Séréna écoutait la conversation d'un oreille attentive, mais elle n'en croyait pas un mot, Harry était en train de discuter avec le plus puissant et le plus noir de tous les mages et cela par son esprit.
- Je voulais juste te souhaiter une joyeux Halloween. Et Voldemort éclata d'un rire tonitruant et narquois.
Harry serra les points et réitéra sa question.
- Que voulez vous Tom Jédusor ?
- Ne m'appelle pas ainsi, siffla le mage noir.
- Pourquoi ? C'est votre nom pourtant.
Harry avait fait mouche il sentait la colère de Voldemort augmentait il était en train de retourner la situation à son avantage mais ce jeu pouvait s'avérer dangereux. Il répéta pour la 3° fois sa question.
- Que me voulez vous ?
- Ta mort !!!!!!! Mais pour l'instant je me contenterai de la prophétie. Je sais que tu la connais, poursuivit la mage noir sans laisser le temps au jeune homme de répondre, et tu vas me la révéler dans son entier.
- A votre place je ne compterai pas trop la dessus.
- Si ce n'est pas de gré c'est de force que je te l'arracherai.
Voldemort tenta une intrusion plus en avant mais il se heurta contre un mur invisible.
- Tu n'ira pas plus loin.
- Encore toi ? C'est de ta faute si Potter m'a échappé la dernière fois.
Harry fronçait les sourcils et les poings, il luttait pour garder le contrôle de son esprit, la voix de Séréna l'encourageant lui était d'un grand soutien.
- Ce n'est ni le lieu ni le moment pour nous battre. Répondit la voix inconnue.
- Le lieu me semble pourtant idéal, railla Voldemort.
- Il est temps pour toi de repartir.
- Pas tout de suite je voudrai partager un de mes souvenir avec Potter. Le ton de sa voix était sarcastique, harry se demandait de quoi il voulais parler bien qu'il en eu une vague idée.
- Je n'y tiens pas. Dit Harry.
- Ohhh mais moi j'y tiens. Contredit Voldemort et Harry plongea dans le néant, il continuait de chuter et de chuter encore puis son corps se mit à léviter puis il se posa tout en douceur bientôt des images apparurent devant lui.
Devant lui se dressait un magnifique manoir mais il n'eut pas le temps de le contempler, il pénétrait déjà dans la demeure il entendit des cris provenant du premier étage :
- Lily !! Pars ! Prend Harry et enfuis-toi.
Le cœur de Harry se mit à battre de plus en plus fort, il ne pouvait pas se retrouver là.
- Vous n'êtes qu'une ordure, jura le jeune homme mais seul un rire sarcastique lui parvint.
Puis la voix de Voldemort ajouta :
- Profite bien du spectacle Potter.
Il se voyait montant les escaliers, il entendit deux voix féminines provenant de la droite du couloir.
- Liliane enfuis toi avec harry.
- Maman, cria la jeune femme, sa voix étouffée par l'épaisseur d'une porte à ce que devina Harry.
- Mme Evans !!! James Potter essayait de se rapprocher de sa belle mère.
- Ahhhhhh, hurla la grand mère de Harry qui venait de se recevoir un doloris.
- Maman !!!!!!
Harry arrivait sur le palier au moment ou sa grand-mère recevait un deuxième doloris, il aperçut son père désarmé et maintenu par deux gorilles tout de noir vêtu.
- Bonsoir Potter.
- Voldemort !… Lily pars !!!!!
- Voyons James, il ne serait pas très courtois de nous quitter si tôt. DOLORIS !!
Les cris de sa grand mère et de son père se mêlèrent en une longue supplique, Harry était impuissant face à ce spectacle malgré toute sa volonté pour fermer son esprit.
C'était le 3° doloris que la mère de sa mère recevait elle n'allait pas pouvoir résister encore longtemps, James et Harry étaient arrivés à la même conclusion.
D'un geste vif, James envoya un coup de coude au mangemort qui avait relâché quelque peu son attention, cela lui permit de libérer son bras et d'envoyer un direct du gauche dans la mâchoire de l'autre mangemort. Il se jeta sur l'homme qui lançait des doloris à sa belle mère il lui assena un coup de pied à l'arrière du genoux ce qui le fit tomber à terre, il allait le frapper encore lorsque Voldemort sortit sa propre baguette. James se retourna prêt à recevoir le sort il leva le menton et cria :
- Enfuis-toi Lily.
- AVADA KEDAVRA.
Un rayon vert fusa vers son père, Harry eut beau crier pour protester rien n'y fit son père tomba à ses pieds, mort. Le ricanement qui sortit de la bouche du mage noir fut pire encore que toute les douleurs qu'il avait subi jusque là. Voldemort se dirigea vers la porte fermé tandis que la grande mère de Harry prenait le 4° et le dernier doloris, la porte vola en éclat et il aperçut sa mère.
- Allez finissons en, Voldemort leva sa baguette et Liliane Potter se jeta sur le berceau de son fils.
- Pas Harry, pas Harry je vous en supplie, pas lui.
- Pousse toi espèce d'idiote… Allez, pousse-toi.
- Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez-moi à sa place…
- Dans ce cas… ADAVA KEDAVRA.
- Nonnnnnnnnnnnn, maman, hurla Harry. La vision s'éloignait comme si la connexion se coupait.
- Joyeux halloween Potter, lança la voix de Voldemort à présent lointaine.
Il se retrouva soudainement dans sa salle commune les joues mouillées et ruisselantes encore de larmes la main tendu vers l'avant cherchant désespérément à attraper quelque chose. Ce fut la voix de Séréna qui finit de le ramener à la réalité.
- Harry, sa voix était enroué par les sanglots qu'elle retenait, Harry tout va bien.
Le jeune homme leva les yeux vers sa cousine et s'évanouit. Il fallut deux minutes à Séréna pour réanimer Harry, la pauvre jeune fille était complètement affolé, elle l'avait secoué à maintes reprises lui avait donné des baffes mais rien n'y avait fait. Par dépit elle était allé chercher un verre d'eau et lui avait lancé au visage, Harry s'était réveillé complètement hagard.
- Harry, tu vas bien ?
- Mmmm… J'ai un mal de crane, qu'est-ce qui c'est passé ? s'enquit le jeune homme.
- Quoi ? Séréna était abasourdie son cousin ne se rappelait de rien. Tu… Tu ne te rappelle pas ?
- Non je venais chercher ma cape et… et… Un voile passa devant ses yeux et il revit en un éclair le souvenir de Voldemort. Maman… ses larmes recommencèrent à couler.
Désemparé Séréna ne savait quelle posture adopter, elle regarda pendant ce qui sembla être de longue secondes son cousin pleurer puis elle l'entoura de ses bras pour le réconforter. Entre deux sanglots Harry continuait d'appeler ses parents, il se raccrocha désespérément à Séréna tout le chagrin qu'il avait éprouvé durant les mois précédents ressortait. Au bout de quelques minutes Harry se calma et se détacha de sa cousine et murmura :
- Je suis désolé Sen.
- Tu n'as pas à l'être Harry. Ce que tu as du voir ébranlerait n'importe qui.
- Non… Harry secoua lentement la tête en signe de négation. Enfin si pour ça aussi, mais ce n'est pas ce que je voulais dire, poursuivit-il d'un air las. Je suis désolé pour la mort de ton père.
Séréna se rembrunit quelque peu et marmonna à son tour :
- Tu n'as pas à t'excuser.
- Si, c'est de ma faute si Sirius n'est… Les mots avaient du mal à sortir, Harry inspira un grand coup et débita. Si Sirius n'est plus là aujourd'hui.
- Rémus m'a raconté ce qui s'est passé ce jour là, tu n'y est pour rien.
- Si c'est ma faute, reprit-il avec plus de véhémence, si j'avais pris plus au sérieux les cours d'occlumencie de Rogue, Voldemort n'aurait pas pu me manipuler ainsi. Si j'avais suivit les conseils de Sirius rien de tout cela ne serait arrivé. Le pire de tout ça, continua-t-il d'un ton amer, c'est que Hermione a essayé de me prévenir mais je n'ai rien écouté. Et Dumbledore qui me dit que je suis puissant et que je fais peurà Voldemort, cela ne l'a pas empêché d'attaquer le quai de la gare et de massacrer les habitants de Pré au lard. Tout le monde a assisté à l'attaque du Poudlard express et il a fallut je ne sais combien de jours avant que les élèves ne quittent les mines sombres qu'ils avaient. Quinze jours après on leur annonce le massacre de tout un village et personne ne semble s'en émouvoir, car eux ils n'ont rien vu. Mais moi j'ai assisté à la scène, j'ai entendu les cris de ces sorciers crier grâce et les mangemorts les ignorer. J'ai ressenti la délectation qui naissait en Voldemort de voir ce carnage et la jubilation de ses serviteurs. Chaque fois que je ferme les yeux je vois le visage de Mme Rosmerta crispé par la douleur et recevoir un énième doloris sous les rires de ses bourreaux, moi je ne pourrai jamais oublier ni ignorer ce que j'ai vu ce soir là, mais eux ils continuent comme si rien ne s'était passé…
- On a eu des consignes, le coupa Séréna.
- Quoi ??!! S'exclama Harry complètement abasourdi.
- En fait ce matin là il y a eu un véritable vent de panique, toute la tour de Griffondor avait été réveillé par ton cri, et certains ont aperçut des lueurs au loin, ils se sont approchés des fenêtres et ont découvert des jets de lumières qui semblait provenir de Pré au lard. Quand Mc Gonagall et redescendit avec toi et Mme Pomfresh elle nous a ordonné de remonter nous coucher, et la on a vu de grandes volutes de fumée s'élever du même endroit où on avait vu les lumières des sorts lancés. Ils ont brûlé Pré au lard, il n'en reste plus rien sauf des cendres. Le lendemain lorsqu'on est redescendu pour déjeuner, la nouvelle a fait le tour de l'école, tous les élèves commençaient à paniquer. Mc Gonagall est alors entrée et nous a ordonné de nous calmer puis nous a expliqué ce qui c'était passé. On a eu un interminable discours disant que c'était le début de la guerre et que ces gens étaient les premières victimes mais qu'il ne fallait pas se laisser abattre car ils ne seraient certainement pas les seules. On aurait tout le temps de pleurer nos morts une fois que la menace qui pesait sur le monde sorcier se serait envolé, et elle nous a formellement interdit de t'en parler vu que tout le monde savait que tu étais au courant de quelque chose. Même Rogue a interdit aux Serpentards d'en parler sous peine de renvoi, ils tiraient une de ces têtes, acheva-t-elle avec un sourire en coin.
Harry restait médusé devant ces révélations, lui qui avait cru que cela n'avait touché personne, en fait on leur avait interdit de montrer leur affliction.
- Je n'en reviens pas, Harry s'était pris la tête entre ses deux mains. Il releva ses grands yeux émeraudes vers sa cavalière et un sourire bienveillant apparu sur son visage.
Il posa alors ses mains de chaque côté des joues de Séréna et déposa un léger baisé sur les lèvres de la jeune fille avant de la serrer contre lui et de murmurer.
- Merci, Sen, merci, ça me fait du bien de te parler.
En réalisant ce geste il ne vit pas le trouble qu'il avait occasionné chez son amie, ses joues s'étaient rosis sous le coup de l'émotion. Les quelques secondes qu'elle passa dans ses bras lui permirent de reprendre contenance avant que Harry ne se détache d'elle. Afin de dissiper les derniers soupçons de trouble qu'elle ressentait encore, elle s'exclama :
- Ah ben je préfère te voir comme ça !!! Tu es plus beau quand tu souris, monsieur le capitaine.
Et les deux jeunes gens s'esclaffèrent de rire, ils se calmèrent bien vite et ce fut Séréna qui rompit le silence la mine sérieuse.
- Harry ?
- Oui ?
- Je…Puisque on en est aux discutions sérieuses… Je voudrais savoir… Parle moi de mon père.
Toujours adossé au dos du canapé qui faisait face à la cheminée Harry s'installa plus confortablement et commença le récit de ses trois dernières années.
Lors de certains passages des larmes coulaient sur le visage de Séréna, elle découvrait une facette de son père qu'elle ignorait alors, Rémus ne lui avait que très peu parler de Sirius durant l'été, la douleur de sa perte étant encore trop présente.
Un long silence suivit les dernières paroles de Harry et une fois de plus ce fut sa belle cavalière qui le rompit :
- Merci, si tu savais à quel point cela fait du bien de savoir que ce que l'on croit depuis sa plus tendre enfance est vrai. C'est… C'est… Je ne trouve pas de mots pour le dire.
- Je crois que je comprends ce que tu veux dire, répondit Harry en essuyant de sa main les larmes qui persistaient sur la joue de Séréna.
Harry consulta sa montre.
- Il serait peut-être temps que nous descendions le bal a commencé depuis deux heures.
- Quoi ?? Déjà ?
- Oui, fit Harry amusé.
Séréna se leva brusquement épousseta son costume et tendit la main au jeune Griffondor qui l'accompagnait, pour l'aider à se lever.
- Dépêchons-nous d'y aller. Ron et Hermione doivent déjà se poser des questions.
- A mon avis ils doivent plus penser à leur cavalier ou cavalière qu'à nous. Emit la jeune Griffondor.
Ils passèrent le portrait de la grosse dame et filèrent en direction de la grande salle, une chance tous les élèves ou professeurs étaient occupés à danser et ils ne s'aperçurent pas de leur discrète entrée. Sauf le professeur Trelawney qui fixait Harry étrangement depuis son arrivée, elle se leva de sa table et marcha en direction du jeune homme qui s'était assis à la table de Ron et Parvati. Il n'avait pas remarqué le comportement étrange de son ancien professeur de divination mais quand il la vit fendre la foule au milieu de la piste de danse il comprit qu'elle n'était pas dans son état normal. Sibylle Trelawney avait les yeux vitreux et inexpressif, elle avançait tout droit mais d'un pas lent presque cérémonial. Elle ne faisait pas attention aux personnes qu'elle bousculait en avançant, séparant des couples en train de danser ou bousculant les autres. Les grognements des élèves devant se comportement plus qu'étrange attirèrent l'attention des professeur et de Harry, puis de tous les élèves. McGonagall se leva promptement de sa chaise et courut jusqu'à la hauteur du professeur de divination pour voir ce qu'elle avait. Quand elle vit l'expression du visage de sa collègue elle appela le directeur, elle n'eut aucun besoin d'élever la voix car la musique c'était tu et les élèves s'étaient fait silencieux. Ils la regardaient s'approcher inexorablement de Harry, arrivée à deux mètres du jeune homme elle tendit le doigt vers lui et commença à parler d'une voix roque et profonde que personne ne lui connaissait sauf Harry. La seule fois où il l'avait entendu parler de la sorte était durant sa 3° année et… et dans la pensine de Dumbledore lorsqu'elle lui avait dévoilé la prophétie.
Lorsque les planètes se brouilleront
Et les prophétie se seront tues
L'avenir de la magie se jouera.
Le retour d'une des héritières
Marquera le début des hostilités
Seule la réunification
Des quatre descendants
Mettra fin à la guerre engagée
Et donnera la victoire
Au camp choisi par Rowena et Helga.
Un long silence suivit les paroles du professeur de divination, pour beaucoup c'était la première fois qu'il la voyait faire une véritable prédiction alors une prophétie c'était tout bonnement inimaginable. Sibylle Trelawney reprit ses esprit le doigt toujours pointé vers harry, elle secoua sa tête avant de porter une main à celle-ci un maux de tête commencé à monter. Elle se tourna vers le professeur de métamorphose qui se tenait à côté d'elle pas encore tout à fait revenue de sa surprise.
- Minerva que se passe-t-il ?
- Vous… Vous… Vous venez de faire une prophétie.
- Douteriez-vous de mes dons, professeur ? Demanda Trelawney piqué au vif.
- Oui… Euh non. S'excusa McGonagall.
Si le moment n'avait été aussi grave Harry aurait été amusé de voir son professeur de métamorphose perdre son légendaire sang-froid.
- Si vous voulez bien m'excusez je vais retourner dans mes appartements, et comme si de rien n'était le professeur de divination remonta dans sa tour.
McGonagall fixait Harry sans ciller jusqu'à ce que le professeur Dumbledore ne prenne la parole, la tirant de sa léthargie. Elle repartie vers la table des professeurs et reprit sa place à la droite du directeur tandis que celui-ci entamait un discours.
- Mes chers élèves vous venez d'assister à une prophétie, c'est un fait rare dans une vie. Mais ce soir l'heure n'est pas à la gravité mais aux rires et au divertissements, aussi je ne dirais qu'une chose : que le bal reprenne.
Et la musique réapparut aussi soudainement qu'elle s'était stoppée, pourtant les élèves encore sous le coup de l'émotion n'avaient pas bougé d'un pouce. Dumbledore se tourna vers mcGonagallet lui dit d'un ton gai :
- M'accorderiez vous cette danse Minera ?
- Vous n'y pensez pas Albus ?
- Allons Minerva, continua-t-il sur le même ton alors que ses yeux démentait cette légèreté, un pas de deux ne pourra pas nous faire de mal, et il ajouta plus bas, il faut sortir les étudiants de ce mutisme allons venez !
La directrice adjointe le suivit sans piper mot et ils se mirent à tournoyer au rythme de la musique. D'abord surpris, les élèves imitèrent bientôt leur deux professeurs et le bal repris son cour : les éclats de rires et les discutions animées revinrent se mêler au bruit ambiant.
- Et bien quelle journée, soupira Séréna, c'était plus calme à Salem.
- A qui tu le dit, répondit Harry.
- On va danser ? Proposa Séréna espérant changer les idées à son compagnon.
- Oui.
Mais Harry n'était pas vraiment à ce qu'il faisait et une fois ou deux il lui arriva de marcher sur les pieds de Séréna. Ainsi passa le reste de la soirée, vers 23h Harry demanda à sa cousine s'il pouvait rentrer ce qu'elle lui accorda volontiers. Ils quittèrent la grande salle aussi silencieusement qu'ils y étaient apparus et prirent le chemin de la tour de Griffondor. Mais lorsqu'ils atteignirent le couloir du second étage ils entendirent des voix familières, ils continuèrent à avancer et tournèrent à droite, à quelques pas d'eux se tenaient Hermione et Victor Krum. Ils semblaient en pleine conversation ou plutôt Victor paraissait déclarer sa flamme à la jolie Griffondor.
- Qu'est-ce qu'on fait ? Murmura Séréna pour ne pas être entendu par les deux jeunes gens.
- Ben on attend ici, on a pas le choix si on veux rentrer il va falloir passer devant eux, je me vois mal les interrompre.
- D'accord.
Ils revinrent sur leur pas jusqu'au second couloir qui faisait angle avec celui-ci et s'assirent à même le sol, Séréna pencha sa tête pour observer ce qui se passait entre les deux jeunes gens.
- Tu sais que c'est pas très poli ce que tu fais, sermonna Harry.
- Tu veux me faire croire que ce qui se passe entre ces deux-là ne t'intéresse pas ? Mais quel ami es-tu donc ? S'offensa faussement la jeune fille.
Pour seule réponse Harry vint mettre sa tête au dessus de celle de Séréna et observa ce qui se passait.
- …Et lorrrrsque je ne te vois pas j'ai comme l'imprrression que le soleil est caché, puis quant tu rrreparrais, tout s'illumine à nouveau. Tu… Tu es la plus belle chose que j'ai vu jusqu'à aujourrd'hui.
- Victor… Je…Tu me plais beaucoup aussi mais… mais… Je ne peux pas, je… Et Hermione se détourna du regard de son cavalier qui le captivait bien malgré elle.
- Pourrrquoi ? demanda celui-ci complètement perdu tandis qu'il lui attrapait le bras pour l'empêcher de s'enfuir.
Pris d'une soudaine impulsion, il tira sur le bras de la jeune fille qui se retrouva collé à lui et l'embrassa d'un doux et tendre baiser tout en posant sa main libre sur la taille de la jeune fille. Surprise par ce geste Hermione n'esquissa pas le moindre mouvement, puis reprenant ses esprits elle repoussa violemment son cavalier et lui assena une violente claque. La marque de ses doigts s'apposa sur la joue du jeune homme qui devint rouge, puis Hermione bredouilla quelques mots incompréhensible et s'enfuit en courant.
Décidément la soirée était riche en surprise, Harry inclina sa tête en direction de Séréna pour guetter une explication mais elle était aussi interloquée que lui et haussa les épaules en signe d'ignorance puis une voix retentit derrière eux.
- Alors on espionne ?
- Ahhhhhhhhhhhhh, s'écrièrent ensemble Harry et Séréna tandis qu'ils sursautaient.
Harry reprit :
- Ron ne me refait jamais ça !!!! Tu as faillit me faire avoir une crise cardiaque.
- Vengeance, répondit le jeune Weasley avec un petit air sadique sur le visage.
Harry et Séréna se relevèrent et époussetèrent leur robe ils reprirent leur chemin pour tourner au coin une nouvelle fois et Harry rentra littéralement dans Victor.
- Victor ? Fit celui-ci géné. Par… Par… Je ne… Pardon…
- Cela fait longtemps que vous êtes ici ? Demanda embarrassé le jeune bulgare.
- Non on vient juste d'arriver, annonça Ron en montrant Parvati du menton.
- Un petit moment, avoua Séréna, on ne voulait pas vous espionner mais vous sembliez en pleine conversation quand on est arrivé on a pas voulu vous déranger…
- Dans ce cas là vous pourrrrez peut-êtrrre m'expliquer ce qui arrrrrive à Herrrmione.
Victor krum affichait une mine dépité et triste, à vrai dire il faisait peine à voir.
- Je dois t'avouer Victor que je n'en sais rien, pourtant Hermione t'aime beaucoup elle nous l'a dit. Poursuivit harry.
- La psychologie masculine décidément vous n'avez aucun tact, s'exaspéra Parvati.
- Eclaire nous, parce que la j'avoue je ne comprend rien, confia Ron.
- C'était son premier baiser elle a pris peur.
- Quoi ? s'exclamèrent les trois garçons.
- Hermione n'a jamais eu de petits copains avant Victor, elle n'a jamais embrassé un garçon et pour une fille cela peut être angoissant. Depuis que tu es arrivé Victor, Hermione se sent comme piégée elle sait que tôt ou tard tu vas vouloir en arriver là et cela lui faisait peur et plus le temps avançait et plus vous vous rapprochiez et plus elle avait peur.
- C'est pourrr cela qu'elle avait parrrfois des rrréactions aussi vive avec moi.
- Oui.
- J'ai tout gâché, j'aurrrai du attendrre encorrre.
- En un sens pas vraiment.
- Quoi ? S'exclamèrent à nouveau les garçons.
Séréna pouffa de rire, décidément les mecs manquaient vraiment de discernement en ce qui concernait la gente féminine.
- Le fait que tu l'ais embrassé par surprise va lui permettre de passer ce cap, sur le moment elle a pris peur et s'est enfuie mais je suis sûre qu'elle doit regretter son geste maintenant. Ne t'inquiète pas Victor elle reviendra vers toi, laisse la venir à son rythme c'est tout.
Le discours de Parvati avait remis du baume au cœur au jeune bulgare il la remercia chaleureusement avant de partir en direction de ses appartements.
- Vous êtes décidément très compliqués, vous les filles.
- Pas tant que ça mon cher Harry. Répondit Parvati en riant. Si on rentrait je dois avoir une conversation avec une certaine préfète Griffondor.
Ils remontèrent tous les quatre vers la tour des Griffondors, ils se séparèrent dans la salle commune et tout un chacun remonta dans son dortoir.
Parvati s'approcha silencieusement du lit d'Hermione, cette dernière était secoué de sanglot et avait son visage enfuit dans ses coussins.
- Je sais bien que nous n'avons jamais été de très grandes amies, commença la jeune fille, mais si tu veux m'en parler je t'écouterai.
- Je ne suis qu'une idiote.
- Je ne crois pas, Crabe et Goyle sont des idiots mais pas toi Hermione. Répondit Parvati d'une voix douce.
- Ohh si, il était là à me dire que j'étais la plus belle chose qui soit sur cette terre, qu'il m'appréciait beaucoup et moi tout ce que j'ai trouvé à faire c'est de lui donner une gifle lorsqu'il m'a embrassé.
- Tu as eu peur.
- C'était pas une raison pour faire ça, j'ai gifler le seul garçon qui m'intéressait et qui se soit intéressé à moi.
- Allons Hermione ce n'est pas la fin du monde, Victor t'aime énormément si tu vas lui expliquer et que tu t'excuses je suis sûre qu'il comprendra et qu'il ne t'en voudra pas.
- Tu crois ? Lui demanda la préfète en relevant la tête de son coussin et en tournant vers Parvati des yeux embués de larmes.
- Mais oui. Lu sourit la jeune fille.
- Merci, Parvati tu… Tu as changé, même Ron s'en ai aperçu et pour preuve il t'a invité au bal de ce soir !!
- Les morts de ma sœur et de lavande m'ont fait réfléchir. J'ai pris conscience de la raison qui avait poussé le choixpeau à m'envoyer à Griffondor au lieu de Serdaigle avec Padma. J'ai décidé d'honorer ma maison et de vivre pour trois, je vengerai leur mort et ce n'était pas en m'apitoyant sur moi que j'aurai réussi.
- Encore merci Parvati, lui répondit Hermione avant de la serrer dans ses bras, je vais suivre tes conseils de ce pas, je vais aller m'excuser auprès de Victor. Bonne nuit.
- Bonne nuit. Et Parvati rejoignit la salle de bain pour se déshabiller et se coucher.
Hermione quitta son dortoir silencieusement et descendit les escaliers, pendant cinq minutes elles suivit les couloirs de Poudlard jusqu'à arriver devant les appartements de Victor et son père. Elle aller frapper à la porte lorsqu'elle entendit des éclats de voix lui parvenir, la porte était mal fermer aussi la poussa-t-elle délicatement pour éviter qu'elle grince. Ce qu'elle entendit alors la figea sur place, Victor parlait tout seul ou plutôt jurait tout seul.
- Non mais quelle petite gourrrde. Qu'est-ce qu'elle crrrroyait !! Que j'allais la mettrrrre dans mon lit ? Comme si elle en valait la peine, elle n'espérrrrait tout de même pas que j'allais me jeter surrrr elle, moche comme elle est.
Tout en continuant de rager, Victor se retourna et aperçut Hermione dans l'encadrement de la porte. Des larmes coulaient abondamment sur ses joues son front était plissé dans un immense dégout.
- Herrrmione ? Fit-il heureux, que viens-tu fairre ici ? Puis avec une voix inquiète il ajouta : Mais qu'est-ce qui t'arrrrrive ? Pourrquoi tu pleurres ?
- Tu… Tu… Ne t'approches plus de moi, ne me touches plus ne me parles même plus, tu m'écœures Victor Krum, répondit Hermione dont la rage avait pris le pas sur la tristesse, je ne veux plus jamais te voir et dire que je venais m'excuser parce que je suis… Parce que…
Et pour la deuxième fois elle le gifla sur la même joue incrustant un peu plus la marque de sa main qui ne s'était pas encore effacée. Perplexe Victor ne comprenait ce qui arrivait à sa jeune amie et soudain un éclair le traversa et il comprit, elle avait cru qu'il parlait d'elle.
- Attend Herrrrmione je vais t'expliquer.
- Il n'y a rien à expliquer, hurla la jeune fille, j'ai tout compris.
- Mais non ce n'est pas ce que tu crrrois…
- Ah non ? Je suis trop bête pour comprendre ce que dit le grand, le célèbre Victor Krum ?
- Non ce n'est pas ça… Victor cherchait par tous les moyens à se justifier mais Hermione ne voulait rien entendre.
- Ne m'adresse plus jamais la parole, et ne t'approche plus de moi et de mes amis. Tu n'es qu'une ordure.
Puis elle partit au pas de course en claquant au préalablement la porte au nez du jeune homme, elle fila droit vers son dortoir et s'écroula sur son lit où elle laissa éclater tout son chagrin.
Le sommeil finit par l'emporter, Hermione se réveilla le lendemain dans la même position que la veille. Elle fila dans la salle de bain et en ressortit quelques minutes plus tard avec des vêtements propres, elle s'attarda néanmoins devant un miroir. Le reflet qu'il renvoyait d'elle-même n'était pas très glorieux, ses yeux étaient encore légèrement rouge et ses traits étaient tirés. Elle descendit tranquillement les escaliers profitant qu'il était encore tôt et que personne n'était levé puis elle descendit prendre son petit déjeuner dans la grande salle. Très peu d'élève était présent et pour cause bien peu avait dû se coucher de bonne heure la veille, le bal d'Halloween avait eu beaucoup de succès. Elle fut rassuré de voir que Victor ne faisait pas parti de la liste des présents, elle se dirigea vers la table des Griffondor et s'assit à côté de Séréna.
- Bonjour Hermione.
- Bonjour Séréna, répondit la jeune préfète d'une voix parfaitement monocorde.
- Tu vas bien Hermione ? S'inquiéta la jeune fille.
- Oui, oui.
Mais le ton n'y était pas, voyant la détresse de la jeune fille Séréna préféra ne pas insister et changea de sujet ce dont Hermione lui fut reconnaissante.
- Que vas-tu faire de ton samedi ?
- Probablement aller à la bibliothèque, il y a un devoir en métamorphose que je n'ai pas finit.
Séréna ne s'étonna pas mais visiblement sa compagne de table n'avait pas très envie de faire la conversation, elles continuèrent de manger en silence.
Ce ne fut que sur le tard, Séréna et Hermione avait presque finit leur petit déjeuner, que l'on vit apparaître les têtes de Harry et des deux Weasley.
- Bonjour tout le monde, claironna Ron.
- Bonjour, lui répondit joyeusement Séréna.
Et tous s'attablèrent pour remplir leur ventre affamé, Victor pénétra à son tour dans la grande salle. Il s'arrêta quelques secondes à l'entrée de celle-ci cherchant visiblement quelqu'un des yeux, Ron le remarqua et en fit par à Hermione.
- Hermione regarde, Victor est là. La dite jeune fille releva la tête au même moment ou Victor posait les yeux sur elle.
Il fit mine d'esquisser un pas vers la jeune fille mais le regard meurtrier qu'elle lui lança l'en dissuada. Harry qui avait perçu le mouvement du jeune bulgare se tourna vers son amie pour comprendre d'où venait son hésitation et il vit le face qui se jouait entre les deux jeunes gens.
- Hermione tout va bien ? S'enquit-il.
- Oui, je dois y aller, je serai à la bibliothèque. Dit-elle d'un ton sec en se levant de son siège.
- Tu viendra nous voir à l'entraînement cet après midi ? Lui lança Harry alors qu'elle s'éloignait déjà.
- Si j'ai finis, oui.
Elle passa à quelques centimètres de Victor et ne lui accorda pas le moindre regard et ne remarqua pas, de ce fait le voile de tristesse qui passa devant ses yeux. Le jeune bulgare pencha la tête vers l'avant et alla rejoindre sa place à côté de son père, dépité, si Hermione n'avait rien remarqué ce ne fut pas le cas des Griffondors qui avait observé la brusque sortie de leur amie.
- Tout ça pour une malheureux baiser, Hermione est bien excessive je crois qu'on devrait aller lui parler.
- Je crois que c'est pire que ça, murmura Séréna, elle n'a pas décoché un mot de tout le déjeuner, elle est arrivée tôt et ses yeux étaient encore rougit. Elle a dû pleurer une bonne partie de la nuit. Il faudra demander à Parvati ce qui c'est passé.
- Depuis quand es-tu aussi perspicace toi ? Demanda Harry à la nouvelle Griffondor.
- Mais je l'ai toujours été cher cousin.
- Ouais, intelligente perspicace et drôle, tu as des défauts ? Continua celui qui était le survivant.
- Oh que oui elle en a et je suis bien placé pour le savoir, fit Ginny.
- Quoi ?? Tu oses me trahir ? Se récria faussement Séréna.
- Je ne te trahi pas, j'ouvre les yeux à ce pauvre jeune homme, il pourrai en tomber amoureux. Elle est têtue…
- Je ne dirai pas têtue, je dirai plutôt obstinée. La coupa Séréna.
- Ehh !! C'est moi qui énumère tes défauts alors laisse moi faire.
- Dans ce cas là fais le bien !!!
- Mais je le fais bien !!!!
- Non tu dis tout de travers, je suis obstinée.
- Non tu es têtue tellement bornée que tu en deviens emmerdante !!! Lâcha Ginny.
- Ohhh ??!! S'offusqua Séréna. Tu vas me le payer petite Weasley.
- Quand tu veux ma vieille !!
- Très bien, je te lance un défi.
- Je t'écoute.
- Celle qui fera la meilleure blague on a un mois à compter d'aujourd'hui, Harry sera notre juge. Dit narquoisement Sen.
- Quoi ?? S'exclama le jeune homme qui jusque là regardait d'un air amusé ses deux amies se chamailler. J'ai rien demandé moi laissez moi en dehors de vos histoire.
- Tout est de ta faute alors tu n'as pas le choix. Trancha Ginny.
- Si tu n'avais pas commenc Continua Séréna.
- C'est d'accord j'accepte, Ginny tendit sa main en direction de son amie et la serra. Un mois.
- Un mois, bon si on déjeunait maintenant je meurs de faim.
- Oui moi aussi.
Les deux jeunes filles étaient de nouveau tout sourire l'une envers l'autre sous le regard abasourdi de Harry qui ne comprenait plus grand chose à la situation et les pouffements de rire de Hélène. Elle était habitué à ce genre de chamaillerie, elle côtoyait les deux jeunes filles au fort caractère depuis presque deux mois et ce genre de discution était monnaie courante. Mais elle devait s'avouer que pour ceux qui n'y avait jamais assisté cela pouvait sembler surprenant.
