Gh()st : Voilà le chapitre du bal, entre autre, et un peu d'action. Pour le couple Harry / Séréna c'est vraiment pas gagn ! Peut-être dans la fic du 7° tome qui suivra cette fic : ) Allez voilà la suite, j'espère que cela te plaira.
Ps : je trouve aussi.
Dreamoon : Vi j'ai la chance de squatter lal igne net d emon frère pour pouvoir mettre en ligne mes chapitres mais tout devrai rentrer dans l'ordre quand je rentrerai de vacances ( mon modem d'adsl est enfin envoyé youpiiiiiiiiiiiiiii ) Tuer rogue, c'est une idée mais il a tellement de potentiel que cela serait un gâchis et pis je l'aime bien le petit Sevie. Bon comme tu l'as vue j'ai réédité le chapitre avec les réponses aux reviews comme ça j'évite les problèmes : ) Voilà la suite en espérant que cela te plaise.
Fluminia : Ouais on peut pas être parfaite en tout, et pis faut bien que je te donne un peu de travail ) Euh pour les nom des chapitres je sais pas ils me viennent comme ça. Allez voilà la suite de toute manière tu l'as déjà lu !!!!!!! alors je sais qu'elle te plait : ) hé hé.
Gratouille : Kikou, bon retour parmi nous !! Contente que tu aies retrouvé ma fic surtout après les embûches sur twwo, j'ai écrit aux modératrices j'espère qu'elle me résoudront tout ça bientôt. Heureuse aussi de savoir que cela te plait toujours autant j'espère que tu vas apprécier de plus en plus surtout que le fond commence a vraiment se mettre en place, c'est pas évident de semer les indices sans trop en dévoiler. Pour les maraudeuses, ouais je l'avais pas vu ainsi mais c'est vrai qu'elles sont une digne relève !!! Voilà un nouveau chapitre j'espère qu'il te plaira.
Voilà un nouveau chapitre avec un peu d'action, qui commençait à manquer, et puis sans ce bon vieux Voldemort on s'ennuierait ferme. J'espère que vous allez aimer ce chapitre et le suivant parce qu'ils tracent une partie du fond de l'histoire même s'ils n'en ont pas l'air. Allez bonne lecture.
H
Noël à Sainte Mangouste
La journée du lendemain passa rapidement et ils se retrouvèrent à une heure du bal s'en même s'en rendre compte. Ils étaient tous habillés de la traditionnelle robe de bal qui leur était demandé en début d'année, à une demi-heure du début du bal ils descendirent à la grande salle où ils trouvèrent les portes closent. Ils durent patienter pendant près de trois quart d'heure avant que les portes ne s'ouvrent sur une grande salle complètement métamorphosé par la décoration. Lorsqu'il pénétra à l'intérieur, Harry se dit qu'il n'avait jamais rien vu d'aussi beau, les professeurs s'étaient surpassés. La soirée se passa sans incidents majeurs, lorsque le premier des douze coups sonna Dumbledore se leva et prit la parole :
- Il est l'heure pour chacun d'offrir son cadeau à son cavalier, joyeux Noël à tous.
Harry et Ron tendirent simultanément leur cadeau à Séréna et Hermione, ils avaient passé la plus grande partie de la soirée tous les quatre ensemble, assis à la même table.
Hermione déballa la première son cadeau, d'après la forme elle s'était attendu à un livre aussi qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir un miroir délicatement enchâssé dans un lierre d'argent.
- Ron c'est magnifique, mais tu as du payer ça une fortune, c'est trop je ne peux pas accepter.
- Ne t'en fais donc pas il était dans mes moyens.
- Merci, il est vraiment très beau. Elle se pencha et déposa un doux baiser sur la joue de son ami qui rosit de plaisir.
Séréna ouvrit à son tour son cadeau et dévoila un magnifique pendentif composé d'une chaîne en argent avec de petits maillons au bout de laquelle pendait une larme de nacre. Emue elle n'osa pas prononcer le moindre mot de peur que sa voix la trahisse.
- J'ai pensé que ton Gryffon d'or devait te manquer alors j'espère que celui-ci pourra le remplacer. Devant le peu de réaction de son amie il ajouta plus bas : tu ne l'aimes pas ?
- Oh Harry il est splendide, répondit-elle en se jetant au cou du jeune homme. Merci ! Et à son tour elle déposa un baiser fougueux sur la joue de son cavalier.
Hermione tendit à Ron son cadeau, l'emballage était si parfait que le jeune homme rechignait à l'ouvrir.
- Tu ne l'ouvres pas ? S'impatienta Hermione après que Ron eu observé son paquet dans tous les sens.
- Si, si, répondit-il en se décidant enfin à déchirer le joli papier cuivr
Après l'avoir regarder pendant une minute entière, il se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres. Il avait peur de se montrer impoli mais tant pis la curiosité était plus forte.
- Qu'est-ce que c'est ?
La préfète Gryffondor éclata de rire devant le visage désemparé de son ami puis se ravisa et consenti à expliquer ce qu'était l'objet.
- C'est un objet de décoration moldu que j'ai ensorcelé. C'est un chalet dans la montagne et quand tu le retournes on croirait qu'il neige sur la petite maison. Il suffit d'inscrire sous le socle le nom d'une personne et vous saurez si elle est en sécurité ou en danger, continua-telle en s'adressant aux deux garçons cette fois, et comme ça vous n'aurez plus de soucis à vous faire pour vos amis, lorsque les flocons sont blancs la personne est en parfaite sécurité et plus ils noircissent et plus la personne est en danger et lorsqu'ils sont rouge la personne est morte, acheva-t-elle d'une toute petit voix.
- Merci Hermione il est vraiment très beau.
Il embrassa timidement sa cavalière, il retourna le petit objet et fit apparaître une plume, il inscrivit ensuite le nom d'Hermione sur le socle et le secoua. Les flocons gardèrent leur blanc étincelant avec un sourire satisfait il reposa son cadeau sur la table et reporta son attention sur Harry qui recevait le sien. Il découvrit un joli coffret de bois avec une plume de paon et un encrier plein et plusieurs parchemins de bonnes qualités.
- Merci Séréna c'est très joli, merci beaucoup.
La musique avait reprit depuis quelques minutes maintenant, Harry et Ron invitèrent leur cavalière à danser, la soirée touchait à sa fin lorsque Harry se pencha à l'oreille de Séréna et lui murmura quelque chose. Puis il se leva et invita Hermione à danser il se retrouva au milieu de la piste, il aperçut Victor Krum le rejoindre quelques instants après avec Séréna à son bras. Il tournoya avec sa cavalière en se rapprochant imperceptiblement du centre de la piste où dansaient le jeune bulgare et sa cavalière du moment. Après quelques tours de valse il se tourna vers Krum :
- Me permet-tu de reprendre ma cavalière pour cette dernière danse, Victor ?
- Harry! Protesta Hermione.
- Si tu ne veux pas parler avec lui écoute le au moins.
- Harry, je…
- S'il te plait, Hermione. La coupa-t-il.
- Très bien, soupira la jeune fille résignée.
- Merrrci Harrry. Ajouta Krum.
Le lendemain beaucoup d'élèves quittaient le château pour regagner leur famille pour les fêtes, ils s'activaient dans la salle commune. Devant toute cette effervescence Harry alla s'asseoir sur un des fauteuils en face de la cheminée avec un livre à la main, attendant que toute la tension de la pièce retombe. Il fut rejoint plus tard par Séréna, un livre à la main également, elle s'installa sur le canapé à côté de lui.
- Tu ne rentres pas chez toi ? Demanda Harry à Séréna.
- Non, Rémus m'a dit qu'il préférait que je passe Noël ici, la maison risque d'être très occupé pendant les vacances.
Ils étaient confortablement calés dans les coussins moelleux et ils regardaient leurs camarades aller et venir descendant leurs bagages pour partir.
- Nous allons avoir le château presque pour nous tout seul.
- Ah Oui ? Qui est-ce qui reste ?
- Ginny et Ron, toi, moi, Krum et Malefoy après je ne sais pas. Les Weasley et Rémus nous rejoindront ici le soir du 24.
- A part la fouine, on sera entre nous.
- J'aimerai que tu évites de donner des sobriquets ridicules à Malefoy en ma présence, dit Séréna en fronçant les sourcils.
Surpris Harry répliqua :
- Pourquoi ? Je l'ai toujours appelé comme ça, lui m'appelle le balafré, il m'insulte je l'insulte c'est notre façon de communiquer l'un envers l'autre. Cela te gène ?
- Oui, il a beau être ce qu'il est, il est l'un des seuls membres de ma famille encore vivante, c'est mon cousin tout de même.
- Tu veux dire que tu es contente qu'il soit de ta famille ? Questionna Harry, un ton plus haut.
- Que je sois contente ou non n'est pas la question il est de ma famille que je le veuille ou non. Enchaîna Séréna sur le même ton.
- Et alors, Bellatrix Lestrange est aussi de ta famille et elle ne s'est pas gênée pour tuer ton père tu vas la considérer comme ta famille elle-aussi ? Hurla Harry hors de lui.
- Bien sûr que non ce n'est pas pareil. L'imita Séréna.
Ils s'étaient levés de leur siège et criaient dans toute la pièce, les élèves s'étaient figés écoutant la dispute des deux jeunes gens, Ron et Ginny était sorti de leur dortoir pour voir ce qu'étaient ces cris.
- Et en quoi c'est différent ?
- Mais quel mal y a t-il à vouloir connaître sa famille ? Tu n'as jamais cherché à retrouver des membres de la tienne ?
- Ce n'est pas pareil.
- Mais c'est quoi ton problème ? Parce que tu n'as plus de famille alors tout le monde devrait ignorer la sienne ?
- Oui !! Surtout quand cette famille s'appelle Malefoy ou Lestrange.
- Par Merlin, Harry le nom ne fait pas la personne, toi mieux que quiconque devrait le savoir. Mon père serait devenu mangemort sinon et c'est lui qui aurait vraiment trahi tes parents et non Pettigrow.
- Tu crois qu'on devrait intervenir ? Demanda Ginny à son frère.
- Tu veux prendre le risque de te mettre entre les deux maintenant ?
- Pas vraiment non.
- On attend que ça passe et on réparera les pots cassés après.
- Vu comme c'est parti on va avoir du boulot.
- Finalement les vacances ne vont peut-être pas être si tranquille que ça.
- Ouais.
Le frère et la sœur Weasley reportèrent leur attention sur la dispute qui se déroulait quelques mètres plus bas.
- Je t'interdis de parler de Sirius comme ça ! Tu ignores tout de ce qu'il a pu subir pendant toutes ces années !
- Et à qui la faute ? Tu n'es pas le seul dont Pettigrow ou Voldemort ont détruit la famille. Tu n'es pas le centre du monde Harry James Potter.
- Tu commences à parler comme Malefoy à force de traîner avec lui. Rétorqua-t-il avec un air dégoûté.
Séréna ne put retenir sa main qui alla se cogner contre la joue de Harry avec une rare violence, des larmes de rage dans les yeux elle fit demi-tour et quitta précipitamment la salle commune hurlant le mot de passe à la grosse dame. Tout aussi furieux, Harry se massa la joue endolorie par le coup et s'apprêta à remonter dans son dortoir lorsqu'il se rendit compte de tous les regards fixés sur lui.
- Le spectacle est terminé, il n'y a plus rien à voir !!! Beugla-t-il avant de monter quatre à quatre les marches menant à son dortoir bousculant par la même occasion Dean Thomas qui en sortait.
- H !!!! Surtout ne t'excuse pas ! Lança Dean. Mais qu'est-ce qu'il a, il s'est disputé avec Séréna ou quoi ?
- Dans le mille, répondit Ron. Bon je vais essayer de calmer le fauve. Il se leva et se dirigea vers la porte du dortoir des 6° années.
- Bon courage il a l'air d'une humeur massacrante.
- De quoi vous vous plaignez c'est sur moi qu'il va passer ses nerfs !
- Merci de te dévouer grand frère.
Avant de refermer la porte derrière lui Ron eu le temps d'entendre Dean demander à Ginny une discussion en privée et c'est avec une grimace qu'il se retourna vers Harry.
Il faisait les cents pas devant son lit comme un lion en cage maugréant pour lui seul des paroles incompréhensibles le visage crispé, lorsqu'il aperçut Ron et son sourire figée il se lança dans un long monologue :
- Non mais tu as entendue ce qu'elle m'a dit.
- Toute la salle a enten…
- Elle a osé me dire qu'elle considérait Malefoy comme un membre de sa famille. Mais qu'est-ce qui peut bien passer dans la tête de cette petite sotte ! Est-ce qu'elle a la moindre idée de qui il est vraiment et de quoi il est capable ? Non. Elle ne le connaît pas comme on le connaît nous, elle veut pactiser avec un futur mangemort « parce qu'il est son cousin », la voix de Harry s'était faite plus aiguë comme pour imiter celle de la jeune fille, mais c'est moi son cousin, c'est moi sa famille, reprit-il d'une voix plus grave et plus forte.
Ron esquissa un sourire, il commençait à entrevoir le fond du problème.
- Tu es jaloux !
- Ne raconte pas de bêtises ! Je ne lui suffis pas comme famille ? Qu'est-ce qu'elle veut ? Sa famille est morte au même titre que la mienne, elle ne pourra pas la reconstituer. Et après c'est moi qu'elle traite d'égocentrique, en plus elle a insulté la mémoire de Sirius, son propre père.
- Mon cher Harry bienvenue dans l'univers du grand frère sur protecteur ! Elle va te haïr.
- Pourquoi ça ? demanda-t-il légèrement calmé.
- Parce que tu vas être sans arrêt sur son dos et tu vas surveiller tous les garçons qui vont lui tourner autour parce que cela t'énervera prodigieusement. Je suis un expert dans ce domaine j'ai une longue expérience avec Ginny.
- Et comment on s'en sort ?
- Mal. Elle te criera plusieurs fois par semaine de la laisser vivre, qu'elle en a marre de te voir dans son champ de vision chaque fois qu'elle ouvre les yeux et un tas d'autre chose que je te laisse le plaisir de découvrir.
- A ce point ? Fit-il dépité.
- Pire encore. Le point positif c'est qu'elle ne cessera pas de t'aimer pour autant et que parfois tu auras de vrai moment de tendresse avec elle.
- Par merlin qu'est-ce que je vais faire ? Elle ne va plus vouloir que je l'approche à force.
- Tu veux un conseil ?
- Au point où j'en suis, tous les conseils du monde seront les bienvenus.
- Quand tu verras quelque chose qui te déplait à propos de Séréna, serre les points ferme ta grande gueule et va chercher ton balai ! Je te garanti qu'après avoir volé tu seras plus calme pour reparler de ce qui t'a déplu avec elle !
- C'est ce que tu fais toi ?
- Comment crois-tu que je suis devenu si bon au Quidditch ces deux dernières années ?
- Cela va être un enfer.
- Au pire parles en avec Hermione avant de faire quelque chose d'irréfléchi, elle a beau avoir ce petit air supérieur de miss je sais tout elle est souvent de bon conseil.
- En parlant d'Hermione elle t'a mis au courant pour le programme des vacances ?
- Pour la bibliothèque ? Mouais, maugréa le jeune Weasley, pendant que Madame s'éclatera en plein air nous on va être cloîtré à la bibliothèque avec de vieux grimoires recouverts de poussière. Au fait elle est déjà partie ?
- Oui elle a demandé une dérogation à Dumbledore pour partir plutôt à cause de l'avion, elle a pris la poudre de cheminette.
- L'a quoi ?
- L'avion. C'est une sorte de gigantesque oiseau en métal qui permet de voler dans les airs pour traverser les continents
- Mais ils sont malades ces moldus !! Cela ne va jamais pouvoir voler c'est bien trop lourd !!!
- Non il y a des moteurs qui le propulsent ne t'en fait pas, ça vole très bien.
- Vraiment bizarre ces moldus. Et elle s'est réconciliée avec Krum ?
- Je l'ignore, quand je suis parti du bal ils étaient encore en pleine discussion. Espérons le, et puis on sera vite fixé lorsqu'on verra Victor.
La journée avait été épuisante pour Hermione Granger depuis le matin elle s'était dépensée sans compter ne faisant qu'une brève pose le midi pour manger en compagnie de ses parents. C'est fatiguée mais heureuse qu'elle remontait à sa chambre d'hôtel pour se changer pour le repas du soir. Ces parents était rentrés un peu plus tôt elle avait voulu profiter jusqu'au bout de l'ouverture des piste de ski. Tous ses membres étaient douloureux et elle avait peine à monter les marches du grand escalier heureusement sa chambre se situait au premier étage elle n'aurait pas beaucoup de chemin à faire. C'est au prix d'un grand effort qu'elle parcourut les dernier mètres du couloir menant à sa chambre un bruit insolite attira son attention au bout du couloir se tenaient plusieurs hommes encapuchonnées et emmitouflés dans de grande robes de sorcier noires. Elle ouvrit précipitamment la porte et se rua à l'intérieur, elle chercha des yeux ses parents tout en se dirigeant vers sa valise où elle avait rangé sa baguette.
- Papa, maman, cria-t-elle affolée.
- On est là ma chérie, répondit sa mère en sortant de la salle de bain.
- Il faut partir tout de suite ils sont l !!
- Mais qui ma chérie ?
- Les mangemorts, j'ignore comment ils nous ont trouvés mais ils arrivent ils sont au bout du couloir.
- Allons ma chérie ne t'affole pas comme ça.
- Mais vous ne comprenez pas, ils sont là ils vont nous tuer.
Elle trouva finalement sa baguette dans la valise qu'elle fouillait fébrilement, elle la pointa aussitôt sur la porte en criant :
- FERMETARE !
Au même instant la poignée de la porte tournait dans le vide.
- Il faut sortir par la fenêtre, papa maman, dépêchez-vous !! Elle saisit le poignet de sa mère et elle la tira vers la fenêtre.
- Mais enfin ma chérie explique nous ce qui se passe. Exigea sa mère tout en se dirigeant vers la fenêtre qu'Hermione avait ouverte.
- On a pas le temps…
- CRAC !!!!!! La porte venait d'exploser et des hommes encagoulés pénétraient déjà dans la chambre.
- EXPELLIARMUS !!!
Le sortilège repoussa le mangemort qui entrait dans la chambre mais elle ne réussit pas à prendre sa baguette, elle se tourna alors vers ses parents en criant : sautez !!!!!!!!!!!!!!!
Les parents d'Hermione se jetèrent dans le vide, la jeune fille les suivit de peu. La neige avait amorti leur chute ils se relevèrent rapidement avant de se mettre à courir et de se réfugier dans l'abri précaire qu'offrait la cagibi où l'on entreposait le bois. Les mangemorts transplanèrent juste au dessous de la fenêtre et scrutèrent les environs, une voix s'éleva parmi eux :
- Trouvez la sang de bourbe et sa famille ils n'ont pas pu aller loin, trouvez les et tuez les !
- Malefoy, je le croyais à Azkaban. Il faut partir d'ici ils vont finir par nous trouver. Vous voyez la forêt en face ? C'est là que nous allons nous réfugier.
- Ta mère ne pourra pas courir elle s'est foulé la cheville en tombant.
- Alors il va falloir la porter. Elle regarda ses parents pendant une brève seconde avant d'ajouter, je suis désolé de vous avoir entraîné là dedans.
- Tu n'y est pour rien ma chérie, c'est nous qui sommes désolé de ne pouvoir t'aider, lui répondit son père.
Elle s'approcha de ses parents et se blottit dans leur étreinte savourant cet instant fugace de bonheur, elle recula à regret et dit :
- Il faut y aller.
En silence ils contournèrent la pile de bois et cherchèrent une issue par l 'arrière de la petite cabane malheureusement aucune porte ne semblait s'y trouvé. Mais en regardant plus attentivement Hermione décela une planche de bois qui n'était pas bien fixée elle tira dessus et finalement la planche céda révélant une petite ouverture, elle fit de même avec la planche du dessous. Elle réussit à dégager une ouverture assez grande pour se faufiler dehors, sa mère passa la première suivi par son père et Hermione en dernier elle remit la planche tant bien que mal pour essayer de masquer leur fuite, ils se retrouvèrent ainsi tous trois dehors à 100 mètres de la forêt.
En cette soirée du 23 décembre, Harry et Ron disputait une partie d'échec version sorcier sur le lit de Harry et Ginny et Séréna lisait un magasine allongées sur le lit de Ron.
- Echec.
- Arghhh, tu es vraiment trop fort Ron, je ne pourrai jamais gagner une partie contre toi.
- Si tu bouges ton cavalier et que tu le met en E8 ça devrait te laisser quelques tours pour tenter de te rétablir.
- D'accord, Harry déplaça la dite pièce et porta la main à sa cicatrice se la massant légèrement.
- Tout va bien ? S'enquit Ron.
- Oui, oui t'en fais pas, j'ai juste un peu mal à la tête. Il inspira et expira profondément avant de vider son esprit et de le fermer comme il l'avait appris durant ses cours d'occlumencie.
- Tu es sûr ?
- Oui, cela fait des mois qu'elle me lance continuellement ce n'est rien.
- Très bien. Tour en B 2. Tu devrais en parler à Dumbledore.
- Je ne vais pas le déranger pour ça ou sinon j'aurai passé les trois derniers mois dans son bureau.
- Mais quand même, tu devrais lui en toucher deux mots il pourrait demander à Mme Pomfresh une potion pour te soulager.
- Elles sont inefficaces.
- Quoi ? S'étrangla le jeune Weasley.
- Je suis déjà aller en demander à Mme Pomfresh et ses potions ne me font plus rien.
- Et tu comptais nous en parler quand ? Echec.
- Cela ne me paraissait pas important, avec le retour de Voldemort cela me semblait normal.
- Raison de plus pour en parler à Dumbledore alors. Echec.
- Pourquoi crois-tu que j'ai des cours d'occlumencie et de légilimencie ? C'est justement pour ce genre de chose. Sssss
- Ca ne passe pas ? Echec.
- Non la douleur a un peu augmenté pourtant j'ai vidé mon esprit et monté mes barrières.
- Réessaie. Echec.
Harry inspira et expira une nouvelle fois et recommença le processus pour fermer son esprit. La douleur diminua pour revenir à son niveau normal.
- C'est bon ça passe.
- Echec.
- C'est pas vrai je vais jamais y arriver ! Tu es vraiment trop fort pour moi, même Hermione ne pourrait pas te battre.
- Et pour cause elle n'a jamais réussi ! répondit Ron avec un sourire de triomphe.
- Attend je vais t'aider, proposa Ginny, seul un Weasley peut battre un Weasley. Elle se leva. Elle allait s'asseoir sur le lit quand son attention fut attirée par un globe s'assombrissant. Ron regarde, ta boule se met à noircir.
Les deux jeunes hommes se retournèrent d'un seul homme pour regarder l'objet.
- Oh mer…
- C'est pas vrai ! Ron regarde le nom qui est inscrit sous le socle. Dit précipitamment Harry.
Le jeune Weasley se saisit fébrilement de la boule et la retourna.
- Hermione, dit-il d'une toute petite voix.
- Quoi ? Fais voir !
Ron tendit l'objet à son meilleur ami.
- Ron va prévenir Dumbledore, Ginny va voir McGonagall, quel idiot ! Hermione est attaquée en ce moment même et moi j'ai fermé mon esprit alors que ma cicatrice cherchait à me prévenir, elle n'a aucune chance si Voldemort est là-bas.
- Et toi que vas-tu faire ? demanda Ron.
- La seule chose qui puisse peut-être la sauver. Si Voldemort peut pénétrer mon esprit je dois pouvoir pénétrer le sien.
- Tu es malade ou quoi !! Cria le jeune Weasley.
- Il a raison Harry tu ne peux pas faire ça, ajouta Séréna.
- Je n'ai pas le choix si je veux sauver ma meilleure amie.
- Hermione ne te pardonnera jamais s'il t'arrive quoique ce soit à cause d'elle. Continua la jeune Black.
- Pendant qu'on discute on perd du temps et chaque seconde compte pour Hermione, alors pas de discussion c'est comme ça.
- J'espère pour toi que tu sais ce que tu fais, dit Ron.
- Je reste avec lui, allez-y. Assura Séréna.
Les deux Weasley déguerpirent ventre à terre du dortoir, Ron emportant le cadeau d'Hermione en guise de preuve.
- Tu n'es plus fâchée ? Demanda Harry.
- Ce n'est pas le sujet pour le moment. Tu es sûr de toi ?
- Je n'ai pas le choix, tu as vu la couleur du globe ? Allez.
Harry baissa une à une ses défenses mentales, libérant son esprit et essaya d'établir un lien avec le mage noir, il se concentra sur sa cicatrice et laissa les images l'envahir.
- Hermione. Marmonna Harry tandis que les larmes lui montaient aux yeux. Elle est blessée mais elle est vivante. Ron dépêche-toi elle ne tiendra pas très longtemps.
A quelques milliers de kilomètres de là Hermione se débattait avec deux mangemorts qui lui maintenait fermement les poignets tandis que leur maître approchait.
Après être sortit de la cabane de bois, elle avait lancé sur elle et sur ses parents un sort de discrétion mais il n'avait pas suffit. Ils avaient couru aussi vite qu'ils avaient pu mais un mangemort avait perçut leur manœuvre et ils avaient aussitôt transplané devant eux à 10 mètres de l'entrée de la forêt. Elle avait essayé de se défendre comme elle avait pu, lancé plusieurs STUPEFIX et EXPELLIARMUS pour protéger ses parents mais toute seule contre quatre elle n'avait rien pu faire et ils avaient rapidement eu raison d'elle. Les mangemorts avaient alors lancé plusieurs DOLORIS à ses parents, elle n'entendait que leur cris de souffrance, ses yeux s'étaient brouillés et sous son rideau de larmes elle ne distinguait que des contours flous. Mais elle sentait l'effroi l'envahir, signe que Voldemort approchait et sa fin aussi car elle avait entendu Bellatrix Lestrange dirent que le maître voulait la tuer lui-même et qu'en attendant qu'il arrive ils pouvaient s'amuser avec elle.
Ils avaient alors déchiré ses vêtements l'exposant ainsi au froid mordant de l'hiver en haute montagne. Elle avait subi deux autres DOLORIS, au même titre que ses parents, n'ayant pas de magie en eux ces derniers résistaient beaucoup moins aux sorts des assaillants. Sa mère était déjà tombée dans l'inconscience et son père ne tarderait pas à la rejoindre. Malefoy faisait courir une dague en argent sur sa peau nue, il sectionna l'élastique de son soutien gorge qui tomba instantanément à ses pieds. Hermione se sentait mal, elle qui d'habitude était si pudique, avait maintenant sa poitrine à l'air, en un sens elle était heureuse que sa mère soit évanouie au moins elle ne verrait pas ce qu'on ferait à sa petite fille chérie.
- Ces moldus ne m'amusent plus, ils ne crient même plus sous les DOLORIS et ils n'en ont reçut que 4.
- Alors tuons-les, le maître arrive je le sens. Dit Lucius Malefoy.
- NON !!!! Pitié, ne tuez pas mes parents ils ne vous ont rien fait, ne les tuez pas.
- Et que serais-tu prête à offrir pour sauver tes parents sang de bourbe ?
- Tuez moi à leur place mais ne leur faite plus de mal, je vous en supplie.
- Que voilà de belles paroles dignes d'une Gryffondor, railla le père Malefoy tout en laissant courir ses mains sur la peau de la joue fille.
- Ne me touchez pas !
- Tu en as des exigences pour une captive, continua-t-il en accentuant ses caresses.
- Enlevez vos sales pattes de là. Elle lui cracha au visage alors qu'il se trouvait face à elle.
Il s'essuya la joue d'une main désinvolte et la contourna, il lui empoigna les cheveux la forçant à pencher la tête en arrière afin de mettre l'oreille de la jeune fille à la portée de sa bouche et il lui susurra.
- Je croyais que tu voulais offrir ta vie contre celle de tes parents ? Mais vois-tu moi ce n'est pas ta vie que je veux. Ouvre bien les yeux.
- AVADA KEDAVRA. Lança Malefoy, les mots résonnant au creux de l'oreille de la jeune fille.
Le corps du père d'Hermione s'effondra sans vie.
- Papa !!!!
- AVADA KEDAVRA.
Le corps de sa mère n'eut même pas un soubresaut.
- Maman, sanglota la jeune fille.
- Voilà un son que j'aime beaucoup entendre : le silence de la mort. Siffla une voix derrière eux.
- Maître, les mangemorts s'agenouillèrent.
- Ne vous arrêtez pas pour moi, tu peux continuer ton œuvre Lucius.
- Bien maître.
Harry en était à cet instant de ses visions quand McGonqgall pénétra dans la pièce suivi par Ginny, il avait vu la mort des parents d'Hermione et ce que Lucius s'apprêtait à faire n'était pas de bonne augure. Mais le plus important était que Voldemort ne s'était pas encore aperçut de sa présence dans son esprit, il avait comme une drôle de sensation, celle d'être observé, il n'était pas seul dans cet esprit il le sentait.
McGonagall s'approcha furieuse du lit :
- Monsieur Potter, cessez immédiatement ce que vous êtes entrain de faire. Je vous ordonne de revenir parmi nous !
- Je crois qu'il ne vous entend pas professeur.
- Si je vous entends, répondit Harry d'une voix lointaine, Hermione est en danger, ils ont tué ses parents et Voldemort vient d'arriver sur place, il faut envoyer du monde pour la secourir.
- Dumbledore s'occupe en ce moment même de tout cela aussi je vous somme de cesser ce que vous faites.
- Non, je peux vous aider.
- Vous croyez que l'on sera aidé lorsque vous aurez perdu l'esprit ou que Voldemort en aura pris le contrôle.
- Cela n'arrivera pas.
- Et qu'en savez-vous jeune sot ! L'ordre ne s'est pas démené depuis tant de mois pour que je vous laisse faire cette bêtise. Potter sortez de l ! Ne me forcez pas à venir vous chercher.
- Désolé professeur.
Harry projeta le professeur McGonagall à l'autre bout de la pièce et créa un bouclier autour de lui et de Séréna.
Le professeur de métamorphose d'abord stupéfaite ne prononça pas un mot puis reprenant ses esprit elle s'adressa à Ginny.
- Allez chercher tous les professeurs que vous pourrez trouver.
- Mais et pour Harry ?
- Ce n'est pas monsieur Potter.
Ron courrait à perdre haleine vers le bureau du directeur de Poudlard, la main crispé sur le globe qui continuait à noircir. Il dérapa sur un tapis revint sur ses pas et s'engagea dans le couloir sur sa droite, il arriva devant les gargouilles de bronze.
- C'est pas vrai on ne connaît jamais le mot de passe lorsqu'on en a besoin !
- Chocogrenouille ! Dragée surprise ! Crème canari !
La gargouille pivota et Ron se hissa sur la première marche puis se laissa guider jusqu'à l'étage en marmonnant :
- Je ne savais pas Dumbledore fan des sucreries des jumeaux.
Il pénétra en trombe dans le bureau du directeur et se mit à gesticuler tout en parlant vite :
- Hermione est en danger professeur, elle m'a offert ce cadeau pour le bal de noël permettant de savoir lorsqu'une personne cours un danger en inscrivant son nom sous le socle et cet après midi il s'est mis à noircir et c'est le nom d'Hermione qui figure dessous vous devez lui porte secours il y a des mangemort et Harry dit que Vol…Il inspira un grand coup, que Voldemort aussi est sur place, professeur je vous en prie il faut sauver Hermione, vous…
- Du calme, du calme monsieur Weasley.
A ce moment là un hiboux vint frapper à sa fenêtre, il déplia la lettre et donna l'impression de pâlir légèrement.
- Bien que je ne mette pas votre parole en doute monsieur Weasley on vient de m'apporter la preuve de ce que vous dites, très bien retournez dans votre dortoir je vais faire le nécessaire.
- Faites vite professeur je vous en prie.
- Nous ferons tout notre possible pour la ramener vivante monsieur Weasley, maintenant excusez moi j'ai des directives à passer.
Harry reporta son attention sur la scène qui se déroulait devant les yeux de Voldemort. Pour la troisième fois Malefoy déchira la peau d'Hermione avec sa dague, il était en train de graver un mot directement dans la chair de sa victime. Hermione sentait son ventre s'embraser sous la douleur elle ne pouvait pas retenir les hurlement qui lui montait dans la gorge et visiblement ce son ravissait ses bourreaux. Elle commençait à perdre beaucoup de sang, elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme dans un sursaut de courage elle cracha :
- Pourquoi vous ne me tuez pas de suite qu'on en finisse.
- Que de témérité, persifla le mage noir, il est vrai que vous autres Gryffondors vous n'en manquez pas. Mais je vais consentir à répondre à ta question sang de bourbe. D'abord je ne vais pas privée Lucius d'un peu d'amusement, les journée à Azkaban sont mornes et ennuyeuses et puis si je te tuais de suite cela n'aurait qu'un faible impact sur ce vieux fou, tandis que te tuer devant lui juste avant de disparaître sera jouissif. C'est une guerre des nerfs qui s'est installé depuis quelques mois, il devra faire face à son impuissance à sauver ses élèves et alors il sera à ma merci. De même que ton ami Potter, ta mort lui portera un coup cruel et quand je me serai débarrasser de Dumbledore plus rien ne s'opposera entre moi et Potter je pourrai alors le tuer tranquillement et facilement. Mais maintenant que je t'ai révélé ce plan il va falloir le payer ! DOLORIS.
La puissance du sort n'avait rien à voir avec celui des mangemorts, il était bien plus puissant cela était indéniable, une plainte d'agonie s'échappa de sa bouche. Elle allait mourir elle en était sûre.
Harry rassembla ses forces et se retira momentanément de l'esprit de Voldemort, Dumbledore devait être au courant maintenant il devait l'informer des plans du mage noir. Il avait réussi à pénétrer l'esprit de Voldemort il devrait être capable de pénétrer celui de son directeur. Il tenta d'établir un contact mais cela était bien plus difficile qu'avec son ennemi de toujours, il se concentra un peu plus et réussi à créer une brèche dans les barrières de Dumbledore aussitôt il essaya de s'y engouffrer mais il fut vite stoppé. Se rendant compte de qui tentait de forcer son esprit Dumbledore baissa quelques défenses et Harry put établir un contact avec lui.
- Harry ? S'étonna le directeur.
- Professeur, c'est un piège, Voldemort attend que vous transplaniez sur le lieu pour tuer Hermione.
- Comment es-tu au courant.
- J'ai réussi à établir un lien avec Voldemort et j'ai pu pénétrer son esprit…
- Tu as quoi ?
- J'ai réussi à établir un lien avec lui comme je l'ai fait avec vous sans qu'il s'aperçoive de ma présence et il a expliqué à Hermione ce qu'il comptait faire. Dès qu'il vous verra il la tuera.
- Alors il va falloir faire diversion, tu en a assez fait Harry, retire-toi et repose-toi je te tiendrai informé du déroulement des évènements.
- Sûrement pas, je ferai la diversion.
- Harry soit raisonnable nous ne pouvons pas risquer de te perdre, tu es trop important.
- Je me fiche d'être la survie du peuple sorcier tout ce que je veux c'est sauver Hermione alors je ferai la diversion tenez vous prêt et dans 5 minutes montre en main transplanez à chamonix !
Et il se retira de l'esprit de Dumbledore avant que ce dernier n'ait le temps d'emmètre la moindre contestation. Il retenta alors de s'insinuer dans l'esprit de son pire ennemi, il avait dit 5 minutes à son directeur c'est le temps qu'il mettait généralement pour établir le contact il allait devoir faire plus vite. Il se concentra de toutes ses forces et de nouveau cette sensation de ne plus être seul dans l'esprit d'autrui le submergea, il devait y arriver, il le fallait. Trois minutes s'étaient déjà écoulés lorsqu'il réussit, il se demandait comment un être aussi fort avait pu laisser quelqu'un pénétrer si facilement son esprit cela n'était pas habituel, Voldemort était beaucoup plus vigilant en temps normal.
Quatre minutes s'étaient écoulés il rassembla ses forces, il devait faire diversion mais comment, il fallait qu'il prenne le contrôle de l'esprit de Voldemort. Est-il devenu fou ? Prendre le contrôle sur l'esprit de Voldemort il avait tout juste réussit à établir un contact et à rester dissimuler alors de la à le contrôler, pourtant il n'avait plus le temps de tergiverser il devait réussir. Il rassembla ses dernières forces et se concentra dirigeant toute la puissance de son esprit sur ce qu'il était en train de faire.
Lucius Malefoy continuait son office méticuleusement arrachant à chaque coup un cri à Hermione, elle suppliait l'inconscience de venir la prendre mais jusqu'à présent elle n'avait pas exaucé sa prière.
- Je commence à m'impatienter, je pensais qu'il serait plus prompt à réagir ou alors on ne te porte pas autant d'importance que ce que je pensais. Tu ne m'ais plus d'aucune utilité, Lucius tue la.
Hermione baissa la tête et laissa couler ses larmes elle dit tout bas.
- Ron je suis désolé, Harry tu avais raison pardon. Adieu les amis. Elle redressa la tête pour faire face à la mort, il n'était pas dit qu'elle ne l'affronterait pas en face.
- Hermione tiens bon ! On arrive. Voldemort venait de parler avec un étrange accent dans la voix mais le plus surprenant était qu'il avait pris les intonations de la voix de Harry.
- Harry ? S'exclama Hermione reprenant espoir.
- On vient te sauver !
Et à ce moment là plusieurs personnes transplanèrent tout près d'elle, elle reconnu l'une d'entre elle comme étant Dumbledore qui lança un PROTECTIO sur elle.
Voldemort repris très vite le contrôle de son esprit mais il était trop tard Dumbledore venait de créer un bouclier autour de la sang de bourbe et il lui faisait face à présent.
- Potter tu me paieras ça !!!! Hurla-t-il avant de transplaner.
Dans la forêt les combats faisaient rage, membre de l'ordre du phénix contre mangemorts mais les membres plus nombreux prenait l'avantage aussi quand ils virent leur maître disparaître les mangemorts l'imitèrent aussitôt. Il ne resta bientôt plus dans la forêt que les sorciers, Hermione et les cadavres de ses parents. Dumbledore détacha les liens de la jeune fille qui aussitôt lui tomba dans les bras n'ayant plus de force pour que ses jambes la soutiennent. Il l'a confia à Tonks mais Hermione voulut se dégager de l'étreinte de l'auror pour se rapprocher de ses parents. Elle tomba à côté d'eux en sanglotant, elle ne sentait plus les douleurs à vrai dire elle ne sentait plus rien dans son corps sauf la tristesse qui emplissait son cœur, elle venait de perdre son père et sa mère à présent elle aussi était orpheline.
Elle se sentit soulevée et emmenée n'ayant plus la force de lutter elle se laissa guider.
- Nous allons vous conduire à Ste Mangouste, Miss Granger restez calme vous avez de sérieuse blessures, dit Dumbledore d'une voix douce et apaisante.
- Mes parents, tenta-t-elle d'articuler.
- Ne vous inquiétez pas je ferai le nécessaire.
- Professeur.
- Oui Miss Granger ?
- Tout à l'heure, quelques secondes avant que vous arriviez j'ai cru entendre Harry parler par la bouche de Voldemort. C'est totalement stupide mais j'espérais tellement un secours que…
- Ce n'est pas si stupide que ça Miss Granger. Reposez-vous on s'occupe de vous.
- Professeur.
- Oui ?
- Merci.
- Remercier plutôt vos amis ou vous même, vous vous êtes sauvé la vie avec votre cadeau de Noël.
- La boule a marché. Constata-t-elle.
- Je dirai même qu'elle a très bien marché, vous êtes et vous serez une grande sorcière Miss Granger.
- Il faut y aller professeur elle a déjà perdu beaucoup de sang.
- Très bien, je retourne à Poudlard prévenez-moi dès qu'il y a du nouveau.
