Chapitre 7
Les adversaires prirent place à une table et la partie commença. La chance était du côté de Rushia, il avait dans ses mains le roi de pique, la dame de pique, le valet de pique, le 10 de pique et pour finir... Le 4 de carreaux. Une main brillante même si il y avait un misérable 4 à la place de l'as de pique. Mais on ne sait toujours pas ce que l'adversaire lui réserve.
Player : Combien de cartes pour l'échange ?
Rushia : Une seule.
Player : La partie va être serrée.
Rushia : Peut-être bien. Je pioche.
Tout à coup le visage de Rushia rayonna à la vue de sa carte. Puis ce fut à l'autre de piocher, lui aussi semblait se réjouir et dévoila son jeu le premier.
Player : Qu'est–ce que tu dis de ça ! Brelan !
Rushia : J'en dis que c'est pitoyable. Flush Royal.
Player : Comment t'as pu sortir ça ! C'est quasiment impossible !
Rushia : Moi je me demande comment Sieg a pu perdre contre un nul pareil. Allez, aboule le fric.
Player (tremblant) : Tiens !
Le joueur posa une énorme bourse pleine à craquer sur la table et s'enfuit. Tous faisait des yeux ronds allant de la bourse à Sieg.
Sieg : Qu'est-ce qu'il y a ?
Rushia : Comment t'as pu perdre une telle somme face à cet andouille !
Sieg : C'était la première fois que je jouais à ça et je connaissais pas bien les mises.
Haru : T'es complètement irresponsable ! Et d'abord où est-ce que t'as trouvé autant d'argent !
Sieg : Tu sais, c'est bien payé d'être gardien du temps. Je venais de recevoir mon salaire de ce moi-ci pour payer ma chambre d'hôtel, mais maintenant, je sais pas comment je vais faire.
Elie (l'air attendri) : Mon pauvre petit Sieg Hart. Rushia, si je te bats au poker tu rends son argent à Sieg et tu nous paye un repas dans un resto chic, OK ?
Sieg (bas à Rushia) : C'est à ça que ça sert la galanterie.
Rushia (bas à Sieg): Si c'est juste pour ça, c'est pas demain que je vais m'y mettre. J'ai pas besoin des femmes, moi. (Haut) Si c'est moi qui gagne, Elie passera le reste de la soirée avec moi et moi seul. C'est toujours d'accord ?
Elie : Et comment !
Haru : Fait attention Elie tu...
Elie : T'inquiète, la chance est avec moi.
Rushia et Elie prirent la même table que tout à l'heure, il battit les cartes et les distribua. Le jeu se déroula très rapidement...
Rushia : Combien de cartes ?
Elie : Aucune, j'ai un poker d'as !
Rushia : Alors ça c'est vraiment un truc impossible à faire ! Et moi j'ai vraiment pas eut de chance sur ce coup, à peine un brelan. C'est complètement nul, j'ai perdu. J'aurais tant voulu passer la nuit avec toi, Elie...
Sieg : Pour lui faire des trucs pervers ?
Rushia : On dirait pas que tu tiennes à ton argent, toi !
Sieg (ébouriffant les cheveux de Rushia) : Mais si, mais si. C'est juste que je suppose des choses.
Rushia : Des choses fausses !
Barman : Vous là ! Le petit blond et le beau bleu, vous allez arrêter de gueuler à la fin !
Sieg : Oui, toutes nos excuses. Nous partions de toute façon.
Rushia : Tiens, v'là ton blé !
Sieg : Merci beaucoup mon cher Rushia.
Rushia : Depuis quand je suis te suis cher ? Mais bon, vous voulez que je vous amène où ?
Reina : Là où je vais choisir.
Rushia : Alors là non ! Si c'est elle qui choisi, c'est hors de question qu'on me laisse l'addition ! Elle va se venger de moi sur mon porte-monnaie, je la connais bien cette fille !
Reina : J'aurais aucune raison de me venger : si on s'était pas engeulé, j'aurais pas revu Sieg. Je connais un petit resto pas cher dans le coin.
Julius : Alors allons-y en beauté.
Sur le chemin...
Rushia : Sieg, t'as combien de pseudos ?
Sieg : Pourquoi tu me demandes ça ?
Rushia : Pour savoir si t'en a plus que moi.
Sieg : Alors je vais te décevoir parce que j'en ai une flopée : le Hart, le beau bleu, beau gosse, tout un tas de truc sur la couleur de mes cheveux et pour les DC c'est bien sûr "le traître". Mais j'allais oublier le plus important : Sieg Hartounet ♥.
Rushia : Qui c'est qui t'appelle comme ça ?
Sieg : Reina, quand elle viens de s'engeuler avec toi et qu'elle me passe un coup de fil tout de suite après, ce qui bouffe tout mon forfait.
Elie : T'as un portable ?
Sieg : Comme tout le monde, non ?
Haru : Non, moi j'en ai pas.
Rushia : Maintenant tu sais quoi demander au Père Noël, Haru !
