Popov : Ha ha, comment Malefoy peut être un héritier de Voldemort alors que j'ai clairement dit que c'était Voldemort ? Ta réponse se trouve dans ce chapitre alors je te laisse la découvrir. Merci, merci, je la continue toujours avec autant de plaisir surtout quand je vois que d'autre personne attendent la suite avec impatience. Bonne lecture, j'espère que ce nouveau chapitre te plaira.
Gh()st : Alors non je ne compte pas faire un Harry/Ginny, j'ai prévu autre chose pour la belle rouquine, je pense également qu'il la considère comme une petit sœur (enfin pour le moment nul ne sais comment Mme JKR va faire évoluer cela.) Ah ben beaucoup pensait qu'il s'agissait de James, mais tu l'avais pressentie y a pas mal de temps maintenant alors bravo à toi. Pour le bal je n'y avais pas pensé mais merci pour l'idée en plus cela colleras parfaitement à mon autre fic (en projet : qui aura pour centre Séréna Black). Voilà, voilà, j'espère que ce nouveau chapitre te plaira bonne lecture.
Fluminia : Meuuuuh non je ne suis pas odieuse, j'aime ménager mon suspens, et puis honnêtement je ne me voyais pas l'arrêter ailleurs. Allez bonne lecture, la suite devrait bientôt arriver.
Zabou : Tu devrais être pas mal éclairé par ce chapitre sur bien des points, j'espère qu'il te plaira, bonne lecture.
Minerve : ahhh parce c'est comme cela, mais toute explication vient à point à qui sait attendre. Et oui ce bon vieux Godric, mais il nous en réserve encore de belles, tu peux me croire, enfin voilà le nouveau chapitre j'espère qu'il te plaira. Dray gentil ? Mais Hermione n'est pas tout a fait dans son état normal, un Malefoy ne peux pas être gentil ne confondons pas les genres. Bonne lecture.
Arathorn : Alors soit le bienvenue nouveau lecteur, le précédent chapitre t'a plu ? Alors j'espère que tu adoreras celui-ci : ) Bonne lecture.
Réincarnation
Doucement Harry réalisa ce qu'il était en train de faire, il tenait la gorge de Malefoy enserré entre ses deux mains et il serrait de toutes ses forces, le serpentard avait du mal à respirer, à vrai dire il n'arrivait plus à respirer du tout. Les quatre professeurs présents étaient montés sur l'estrade leur baguette en main et levé à son encontre, l'air menaçant. Tous les élèves avaient l'air paniqué un bouclier était déployé autour d'eux, sûrement l'œuvre de Dumbledore.
- Godric, lachez-le. Répéta plus calmement le directeur de Poudlard.
- Non, s'entendit répondre Harry mais il desserra néanmoins sa prise sur la gorge de son adversaire. Vous ne comprenez pas ? Son sang coule dans ses veines.
- Vous ne pouvez pas tuer toute sa lignée.
- Et pourquoi pas ? Il cherche bien à tuer la mienne.
- Vous ne voulez pas faire de votre descendant un meurtrier, n'est-ce pas ?
Cette phrase donna à réfléchir à Harry et bizarrement il se sentit plus libre de ses réflexions.
- Non. Et il lâcha Draco sans plus de préambule, son corps inanimé s'effondra sur l'estrade, aussitôt l'infirmière le prit en charge.
Le Serpentard commençait sérieusement à manquer d'air et son visage avait pris une teinte légèrement bleutée, Harry se dit que cette couleur ne lui allait pas trop mal et qu'il devrait réessayait plus souvent. Il se secoua la tête pour chasser cette pensée de son esprit et se reconcentra sur Dumbledore qui reprenait la parole.
- Rendormez-vous Godric l'heure n'est pas venue.
- Pourtant le sang du phénix vient de se réveiller.
- A cause de vous, rétorqua le vieux directeur.
- Grâce à moi, reprit Harry.
- Laissez Harry rependre entièrement le contrôle de lui-même.
- Mais il ne l'a jamais perdu. Fit-il en souriant narquoisement puis il s'effondra à son tour sur le sol inconscient.
Harry se réveilla deux jour plus tard à l'infirmerie de Poudlard, en voyant dans quelle pièce il était il poussa un profond soupir en marmonnant :
- Cela m'aurait étonné que je ne finisse pas ici, cela devait bien faire deux mois que je n'y étais pas allé.
Mme Pomfresh entra à ce moment dans la pièce et vint voir le jeune homme.
- Bonjour Monsieur Potter, enfin réveillé, constata l'infirmière, et vous semblez aller mieux. Elle l'ausculta pour s'en assurer puis reprit la parole, vous pourrez sortir demain.
- Demain ? Mais je me sens parfaitement bien, pourquoi pas aujourd'hui ?
- Vous devez vous reposer après les évènements de dimanche dernier.
- Hurmpf, dimanche dernier ? Quel jour sommes-nous ? Grogna Harry.
- Mercredi, Monsieur Potter et vos amis sont venus vous voir tous les jours à midi, vous avez également reçut les visites de Miss Black et Miss Weasley.
A midi pile, Ron et Hermione surgirent dans l'infirmerie, essoufflés, ce qui leur valut un regard désapprobateur de Mme Pomfresh qui leur indiqua néanmoins qu'Harry était réveillé. Ron tira une chaise tandis qu'Hermione s'asseyait directement sur le lit à côté de son ami avant de saluer le jeune homme.
- Bonjour Harry.
- Jour. Bougonna le convalescent.
- Tu n'as pas l'air de bonne humeur, constata Hermione.
- Pomfresh ne veut pas me laisser sortir avant demain.
- Tu devrais y être habitué maintenant, elle te garde toujours un jour de plus que ce que tu espères. Plaisanta Ron.
Mais Harry ne gouta pas à la plaisenterie il aurait aimé sortir le jour même. Ron ajouta :
- Faut te faire une raison.
- Ouais. Je suppose. Alors ce début de semaine ?
- La routine, à part ta crise de dimanche rien d'étrange. Ah si mais je laisse Hermione te le dire.
Harry se tourna alors vers son amie, la questionnant du regard.
- Je peux voir les auras.
Devant le silence de Harry, Ron cru qu'il n'avait pas entendu et il répéta enthousiaste :
- Elle voit les auras, c'est fantastique Harry.
- J'ai toujours cru que c'était un sort qui permettait de les révéler, confessa le jeune homme.
- Dès fois j'oublie que vous n'avez pas grandi dans le monde sorcier. En général il s'agit bien d'un sort qui peut révéler les auras de tout un chacun mais certaines personnes ont la faculté de les voir sans avoir recourt à ce sort. Très peu de gens ont ce don car il ne se développe qu'après des chocs physiques ou émotionnels.
- Et comment sais-tu tout ça, demanda Harry intrigué, voilà que Ron se métamorphosait en puis de science, décidément Hermione avait une sacrée influence sur lui.
- J'avais une tante qui l'avait et je lui ai posé la question un jour qu'on en parlait.
Harry poussa un imperceptible soupir de soulagement en rétorquant un peu narquoisement.
- Voilà qui explique tout, l'espace d'une seconde tu m'as fait peur j'ai cru qu'Hermione et toi aviez échangé de corps.
- Merlin merci ce n'est pas le cas, répondit un peu trop précipitamment Ron ce qui lui valut un froncement de sourcil d'Hermione aussi il ajouta rapidement, ce n'est pas que je n'aime pas ton corps Hermione, nouveau froncement de sourcil de la jeune fille, enfin je veux dire..., vois-tu je préfère être dans le mien...
- Laisse tomber Ron tu t'enfonces, lui dit Harry avant d'éclater de rire devant la mine déconfite de son ami qui le suivit peu après. Hermione se contenta d'un pâle sourire.
Ce fut Harry qui reprit la parole après que les deux jeunes hommes aient calmé leur fou rire.
- Dites, vous pourriez me raconter ce qui s'est passé dimanche ? A partir du combat contre Ginny. Je veux dire avec un regard extérieur.
Les visages se firent graves et ce fut Hermione qui raconta :
- Et bien, vous êtes montés sur l'estrade vous vous êtes saluez le professeur Krum à donner le signal du début de combat vous vous êtes échauffé en vous lançant quelques sorts passant loin de l'adversaire, tactique étrange si tu veux mon avis. Ensuite vous êtes passés aux choses sérieuses et avez entamé le combat au corps à corps sauf que c'est à ce moment là que tout a dérapé. Lorsque tu as réussit à trouver une faille et que tu allais frapper Ginny la où sa protection était tombé elle s'est entouré d'une sphère rouge, orangé et tu as été projeté sur plusieurs mètres au moment où tu allais la toucher. Après vous arrêtiez les sorts que vous lanciez avant qu'ils n'arrivent.
- Ce n'était pas nous, j'avais beau y mettre toute ma puissance, on aurait dit qu'elle s'évaporait au fur et à mesure que le sort s'approchait de Ginny.
- Cela m'a fait la même chose avec Loufoca Loveggod.
- Ce n'était pas tout à fait pareil, toi dès le début tu n'as pas pu la toucher ou du moins lui faire du mal avec ta magie, alors que Harry c'est seulement après l'apparition de la sphère de protection autour de ta sœur qu'il ne l'a plus touché que ce soit par les sorts ou par les coups. Expliqua Hermione. Je me demande d'ailleurs où elle a bien pu apprendre à faire un tel bouclier, tu crois qu'elle me l'apprendrait ?
- Je n'en sais rien tu n'auras qu'à lui demander la prochaine fois que tu la verras. Répondit Ron à qui la dernière partie de la phrase était adressée.
- Bien et contre Malefoy, que s'est-il passé ?
Hermione se tortilla nerveusement sur sa chaise, Ron n'était pas plus à l'aise qu'elle, la gryffondor inspira un grand coup avant de continuer à parler.
- Contre Malefoy, cela a été tout l'inverse. Vous vous êtes foncé dessus dédaignant les sorts et vous avez commencez à vous frapper violemment, de plus en plus fort et de plus en plus vite, Malefoy a fatigué avant toi et tu as commencé à avoir le dessus jusqu'à ce que tu arrives à le coincer et la tu as commencé à l'étrangler, je te jure que tu nous as mis une sacrée trouille on a bien cru que tu allais le tuer sur place.
- C'est ce que j'allais faire si Dumbledore ne m'avait pas arrêté. Cela me semblait nécessaire sur le moment.
- Harry tu te rends compte de ce que tu dis, s'horrifia Ron.
- Oui, mais la seule chose qui comptait à ce moment là était de le faire souffrir comme il nous avait fait souffrir, de lui faire payer toutes ses méchancetés et puis je me suis dit que sans lui on ne se porterait pas plus mal et là j'ai commencé à l'étrangler. C'était bizarre j'avais l'impression que l'on guidait mes pensées pour arriver à cette conclusion mais le plus effrayant c'est que c'était mes idées. Je le pensais vraiment, je ne sais pas ce qui m'est passé parla tête...
- Godric Gryffondor, interrompit la voix de Dumbledore.
Il était entré dans l'infirmerie si discrètement qu'aucun des trois gryffondors ne l'avait entendu venir et sa voix fit sursauter les trois jeunes gens.
- Je ne comprends pas, lui répondit Harry.
- C'est Godric Gryffondor qui t'est passé par la tête, c'est son esprit qui guidait tes pensées. Dumbledore se tourna vers Hermione et Ron, Miss Granger, Monsieur Weasley vous devriez descendre à la grande salle sinon vous n'aurez pas le temps de manger avant votre prochain cours.
- On n'avait pas vu passé l'heure, on repassera ce soir Harry, dit précipitamment Ron avant de filer en vitesse de l'infirmerie, Hermione l'entraînant à sa suite.
- A ce soir, lança-t-il sur la porte de l'infirmerie qui se refermait déjà, puis il reprit à l'attention de son directeur, Godric Gryffondor ?
- Je vais t'expliquer, un des plus grand secret des descendants des fondateurs.
Dumbledore fit apparaître un confortable fauteuil dans lequel il s'installa et commença son récit.
- Tu connais l'histoire des fondateurs de Poudlard ?
Harry hocha la tête, avec Hermione impossible de l'ignorer.
- Tu sais aussi que tu es le descendant de Godric Gryffondor.
- Oui, acquiesça Harry ne voyant toujours pas où voulait en venir son directeur.
- Bien, voici ce que les livres ne racontent pas : lorsque Salazar Serpentard et Godric Gryffondor s'opposèrent cela créa des tensions au sein de leur groupe, et Serpentard décida de partir. Il ne renonça pas à ses croyances et entreprit son projet mais de l'extérieur de l'école, il devint l'un des premiers mages noirs connus. Il commença à tuer tous les sorciers de parents moldus, recrutant ses fidèles par la peur.
- Comme Voldemort ?
- Exactement comme lui. Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle s'allièrent pour contrer Serpentard et lors d'une grande bataille ils réussirent à le tuer en sarifiant leur vie. Seulement ils ne tuèrent que le corps physique de Salazar Serpentard, son esprit survécu, sachant cela Rowena Serdaigle lança un sort avant de mourir, un sort qui datait de l'antiquité, une très ancienne magie. Chaque fois que l'esprit de Serpentard se réincarnerait, les leur en ferait autant pour le combattre encore et encore jusqu'à ce que vienne la dernière bataille qui les liberait tous les quatre. Chaque esprit se réincarna dans un membre de leur famille, la première alerte apparut il a 500 ans, une partie de l'esprit de Serpentard réussit à faire surface et un nouveau mage noir apparut. Seulement il y a une autre notion qui rentre en compte, ce que les moldus appelle la génétique.
- La quoi ?
- La génétique. Il s'agit de l'étude des gènes, laisse moi t'expliquer. Chaque être humain, qu'il soit sorcier ou moldu et codé génétiquement, la couleur de ses cheveux, de ses yeux, sa taille, son poid, tout est déterminé sous la forme de gènes. Ce code apparaît sous la forme d'une double hélice que les moldus appelle l'A.D.N. c'est lui qui détermine qui nous somme et à quoi nous ressemblons. Il y a autant d'A.D.N. différent que de personnes différentes, à vrai dire chaque être est unique, tout comme son code génétique. Tu me suis ?
- Je crois.
- Bien, on a découvert que plus le code génétique du descendant était proche de celui du fondateur, plus l'esprit de celui-ci était fort.
- Là, je ne vous suis plus du tout.
- Bien je reprends, en fait chaque fois que l'esprit de Gryffondor se réincarne il ne le fait pas totalement, cela dépend si celui dans qui il se réincarne lui ressemble beaucoup ou non. Plus son descendant lui ressemble plus l'esprit se transmet dans son intégralité. Et depuis des siècles, Harry, tu es celui qui lui ressemble le plus génétiquement de ce fait l'esprit de Gryffondor s'est transmit dans son intégralité ou presque.
- Si je comprends bien, je ressemble tellement au fondateur que la quasi totalité de son esprit s'est réincarné en moi ?
- Exactement, tu es tellement proche de lui qu'il peut prendre le contrôle de ton corps et redevenir lui-même.
- Mais... Mais c'est mon corps, c'est ma vie. Paniqua Harry.
- Exactement, sourit le vieux directeur, et si tu restes convaincu de cela tu n'auras aucun mal à combattre l'esprit de Gryffondor et à imposer le tien. Mais ce qui est valable pour toi, l'est également pour les autres descendants.
- Ainsi Voldemort est contrôlé par l'esprit de Serpentard ?
- On en a aucune preuve mais j'en suis persuadé. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a cherché à te tuer.
- Je croyais que c'était à cause de la prophétie...
- Pas seulement, souviens-toi, je t'ai dit que Voldemort n'avait que le début de cette prophétie et qu'elle pouvait s'appliquer à deux enfants : Neville et toi. Et pourtant c'est vers toi que se sont portées ses craintes, il a senti le sang de Gryffondor en toi, c'est pour cela qu'il a cherché à te tuer.
- Et moi qui pensais, que la prophétie était le plus grand secret que vous me cachiez.
- Ce n'est que récemment que nous avons compris ce processus, je l'ignorais jusqu'alors.
Harry soupira de résignation et Dumbledore reprit la parole.
- Il est temps que tu fasses connaissance avec ton ancêtre. Dumbledore leva sa baguette, ne monte pas tes défenses, LEGIMENS.
Harry entendit alors la voix de son directeur résonner dans sa tête lorsqu'il appela : Godric !
- Je suis là Albus.
- Rendez-lui ses souvenirs.
- Quels souvenirs ? Demanda le jeune homme méfiant.
- Vous êtes sûr ?
- Il est temps, Godric.
- Très bien.
Harry sentit des images l'envahir, il revit l'attaque d'Halloween ainsi que les visions de Voldemort, puis le sauvetage d'Hermione chaque fois il sentit la présence de Gryffondor à ses côtés et enfin il revécut son combat contre Malefoy. On lui avait bloqué l'acces à ses souvenirs et il était en colère contre son ancêtre, il n'avait pas le droit de contrôler ainsi son esprit.
- Pourquoi m'avez-vous caché ces souvenirs ? Demanda-t-il d'une voix froide.
- Pour ne pas trahir ma présence. Répondit Godric Gryffondor.
- Pourquoi ?
- Pour que Salazar ne comprenne pas que j'étais en train de m'éveiller. Croyant que tu agissais seul, il te sous estimait, c'est pour cela qu'on a réussi à sauver ton amie.
- Je suppose que maintenant on ne pourra pas recommencer.
- Non, maintenant il sait que je suis là, il va devenir plus prudent pour frapper, il nous prendra en traître c'est sa spécialité.
- J'ai encore une question. Pourquoi vouliez-vous tuer Malefoy ?
- Il porte le sang de Serpentard, il faut l'éliminer sinon il transmettra ce sang à ses descendants.
- Je ne peux pas vous permettre de tuer ainsi mes élèves. Rétorqua tranquillement Dumbledore.
- Je croyais que c'était Voldemort l'héritier de Serpentard, professeur vous m'avez dit...
- Et tu as raison, mais Draco Malefoy est un descendant indirect de Serpentard. Exposa le directeur.
S'il l'avait pu Harry se serrait pris la tête entre les mains mais toute cette conversation se déroulait dans son esprit.
- Je ne comprends pas. Admit le jeune homme.
- Dans mon langage, je dirai que Malefoy est un porteur. Il porte le sang et le transmet mais il n'hérite pas des pouvoirs du fondateur, oh biensur ce sang lui permet d'avoir une force magique au-dessus de la moyenne. En fait, il est rare que l'esprit d'un des fondateurs se manifeste sinon il y aurait eut des mages noirs à chaque génération d'homme. Expliqua Gryffondor. Le code génétique de Malefoy est trop éloigné de celui de Salazar pour que son esprit se manifeste à travers son descendant. Je dirai qu'une fois tous les cent ans l'esprit de Salazar réapparait à un degré plus ou moins fort et chaque fois je l'élimine. Et l'histoire se repète un siècle plus tard, mais je ne l'avais jamais vu aussi puissant si j'ai pu redevenir presque moi-même en prenant le contrôle du corps de Harry il est fort probable que Salazar ait fait pareil avec Voldemort et cela sera le cas pour les descendantes d'Helga et Rowena. D'autant plus que le sang du phénix s'est réveillé, la dernière bataille approche.
- Oui, d'ailleurs qu'est-ce que c'est que cette histoire de sang du phénix ? Demanda Harry en essayant d'avoir un air nonchalant.
- Je ne peux pas tout te révéler Harry, par ailleurs c'est un secret qui ne m'appartiens pas si tu veux le fin mot de l'histoire il va falloir le trouver par tes propres moyens, je te conseille d'aller chercher du côté de Merlin.
Harry entra alors dans une colère noire, on lui cachait trop de chose depuis trop longtemps, aujourd'hui était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
- Vous ne pouvez pas me le dire ? VOUS NE POUVEZ PAS ME LE DIRE ??!!! Hurla Harry, DEHORSSSSSSS !!!!
- Harry... tenta en vain Dumbledore.
- J'ai dit DEHORS ! Et il expulsa violemment le directeur de son esprit et relégua son ancêtre dans un coin de son cerveau, avant de prendre sa baguette et de sortir précipitamment de l'infirmerie sous le regard furieux de Mme Pomfresh.
D'un pas rapide et décidé il se dirigea vers la tour Gryffondor ne desserant les dents qu'une seule fois durant le trajet. Godric Gryffondor essaya d'intervenir et de calmer Harry mais celui-ci beugla un fort : LA FERME avant de lui bloquer l'accés. Les élèves s'étaient écartés devant Harry, son regard n'avait rien de bienveillant aussi personne ne se risqua à lui demander comment il allait et ils sursautèrent tous en l'entendant jurer. N'ayant pas décoleré il rentra comme une furie dans la salle commune, repéra Ron et Hermione et vint se planter devant eux, il leur dit d'un ton sec :
- Vous deux, avec moi, à la bibliothèque, MAINTENANT !
- Harry... ? Essaya Hermione.
- Maintenant, j'ai dit. Répéta-t-il en haussant le ton, il fit demi-tour et se dirigea vers la sortie aussi vite qu'il était venu.
Hermione et Ron se dépêchèrent de ranger leurs affaires et de sortir à la suite de leur ami qui visiblement n'était pas en état de discuter. Ils durent courir pour le rattraper mais ils n'avançaient pas assez vite au goût de Harry qui leur aboya dessus.
Dépéchez-vous.
- Cette fois il pousse, maugréa Ron à l'intention d'Hermione, il courut et se porta à la hauteur de Harry puis lui empoigna le bras le forçant à s'arrêter et à lui faire face. Dis donc nous ne sommes pas tes larbins alors change de ton, si tu es en colère va passer tes nerfs sur quelqu'un d'autre, nous, nous sommes tes amis. Ron sentait la colère monter en lui mais il essayait de se contenir, se mettre à hurler lui aussi n'arrangerait pas la situation.
- Je... Commença Harry avant d'inspirer un grand coup mais cela ne passa pas, il sentait toujours cette rage qui bouillonnait en lui, il avait envie d'exploser, d'hurler sa lassitude mais un seul son franchit ses lèvres : Désolé.
- Bien, répondit Ron en lâchant le bras de son ami et en reprenant la marche avec Hermione.
Harry n'avait toujours pas bougé lorsque le rouquin se retourna et lui demanda :
- Je croyais que tu voulais aller à la bibliothèque ?
Harry posa alors un pied devant l'autre et avança, rejoignant ses amis, ils firent le reste du trajet en silence. Hermione salua Mme Pince en entrant et ils allèrent s'asseoir tout au fond de la bibliothèque caché derrière les étagères, ils s'installèrent attendant que Harry daigne prendre la parole pour leur expliquer ce qu'ils faisaient ici.
- Ramenez tout ce que vous pourrez trouver sur Merlin.
- Merlin, le Merlin ? Demanda Ron en écarquillant les yeux.
- Non le voisin, rétorqua Harry, évidemment le Merlin, Merlin l'enchanteur ou encore Myrddin si vous préférez.
Ron et Hermione s'exécutèrent sans poser la moindre question, ils savaient que Harry n'y aurait pas répondu dans l'état de colère où il était, cela faisait longtemps qu'ils ne l'avaient plus vu dans cet état, à vrai dire depuis l'an passé et cela ne leur avait pas manqué.
Les trois Gryffondors revinrent au bout de 30 minutes les bras chargés de livres, tous ayant un rapport plus ou moins lointain avec la légende de Merlin. Harry se sentait fatigué il avait du contrer les assauts de son ancêtre et sa maîtrise de l'occlumencie n'était pas parfaite, surtout contre un esprit aussi puissant que celui de Gryffondor mais il tenait bon. Cela faisait trois heures à présent qu'ils lisaient les ouvrages qu'ils avaient trouvés mais ils n'étaient pas d'un grand intérêt, Ron soupira pour l'énième fois :
- Cela serait plus simple si nous sachions quoi chercher.
- Quoi que ce soit qui ait un rapport avec le sang du phénix. Répondit Harry d'une voix plus apaisée.
- J'ai déjà entendu quelque chose à ce sujet. Reprit le rouquin.
- Le sang du phénix se réveille, la dernière bataille approche, énonça Hermione d'une voix atone.
Ron lança un regard à la jeune fille ne sachant s'il devait la remercier ou s'effrayer de sa voix éternellement calme, Hermione n'allait pas mieux. D'ailleurs cela faisait des semaines qu'ils n'avaient pas vu Victor Krum et il était sûr qu'il en était de même pour elle, et cela ne semblait même pas l'affecter, il eut de la peine pour le Bulgare. Il se secoua la tête et replongea dans le livre qu'il était en train de lire, rien, il n'y avait absolument rien dans ce livre qui lui apprenait quoi que ce soit d'utile, il ne faisait que répéter ce qu'ils savaient déjà. Ron referma le livre d'un geste rageur, Harry l'imita peu après, la déception se lisant sur son visage.
- Et bien il va falloir nous rabattre sur la réserve, constata le dernier des Potter.
- Mais pas aujourd'hui, la bibliothèque va fermer dans un quart d'heure, expliqua Hermione, nous y reviendront demain en attendant il est l'heure d'aller manger.
Ils quittèrent en silence le sanctuaire de Mme Pince, sous son œil perquisiteur, et empruntèrent le chemin vers la grande salle, ils ne croisèrent personne dans les couloirs explicitant ce dont ils se doutaient : ils étaient en retard pour le repas. Harry du contenir une attaque de plus de Gryffondor qui tentait de communiquer ou de prendre le contrôle de son corps une fois de plus mais il ne voulait rien avoir à faire avec son ancêtre, en tout cas plus aujourd'hui. Arrivé à deux couloirs de la grande salle ils croisèrent Séréna ce qui sembla donner un regain de force à Gryffondor, Harry du mettre toute sa volonté et sa magie pour lui résister mais cela ne suffit pas. Godric prit le contrôle d'Harry l'espace de quelques secondes, le temps de murmurer :
- Séphira. Une larme coula sur la joue de Harry et il s'effondra au sol, inconscient.
- Harry ? ! Appela la jeune Black.
Hermione et Ron se penchèrent sur le corps de leur ami et dirent d'une même voix :
- Il faut l'emmener à l'infirmerie.
Ron se saisit de la partie gauche du corps de Harry il passa un bras autour de la taille et jeta celui de son ami sur son épaule, Séréna l'imita de l'autre côté et cahin caha ils emmenèrent Harry voir Mme Pomfresh. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la pièce l'infirmière se rua sur eux en gesticulant et en maugréant :
- Je savais bien qu'il était trop tôt pour sortir, regardez-moi ce travail, allongez le sur son lit.
L'infirmière l'ausculta et ne diagnostica qu'une grande fatigue, elle en fit part aux trois Gryffondors qui attendaient dans la pièce d'à côté, anxieux, avant de leur poser une question :
- Qu'a-t-il fait qui l'ait mis dans un tel état de fatigue ?
Ron et Hermione se consultèrent du regard, visiblement, ils n'en avaient aucune idée aussi répondirent-ils franchement :
- Nous n'avons fait que lire à la bibliothèque, Harry voulait faire quelques recherches, en tout cas rien qui aurait pu l'épuiser autant, sinon nous serions dans le même état.
- Un seul me suffit, grogna Mme Pomfresh. Allez, regagnez votre salle commune, je le garde pour la nuit.
Harry fut réveillé au milieu de la nuit, par du bruit provenant du fond de l'infirmerie, du lit qu'on lui attribuait d'habitude afin qu'il ne soit pas dérangé. Il entendit Mme Pomfresh murmurrer :
- Posez le ici. Voil
- Dépêche-toi Pompom, pressa une voix qui semblait appartenir à Mc Gonagall.
- Calme-toi Minerva, depuis le temps tu devrais y être habitué, cela fait plus de 6 mois que cela dure.
- Oui, mais cette fois il en est ressorti plus affaiblit.
- Oui mais je vais arranger cela, demain Albus serra sur pied et les élèves ne se douteront de rien.
- Si jamais, l'état d'Albus parvenait aux oreilles des Serpentards, ils auraient tôt fait de le répéter à leurs parents qui s'empresseraient de prévenir Voldemort. Et si par malheur celui-ci découvre dans quel état il laisse Albus après leur combat d'occlumencie, je ne donne pas cher de nous.
- Tôt ou tard Dumbeldore disparaîtra Minerva, et il faudra bien y faire face, il n'est plus tout jeune.
- Mieux vaut tard que tôt, je ne suis pas prête à prendre la succession.
- Tu n'auras peut-être pas à le faire.
- Tu sais bien qu'elle ne peut pas revenir pour le moment, l'heure n'est pas venue.
- Mais elle approche.
- Oui, la voix de Mc Gonagall était si basse que Harry eut du mal à entendre ce qu'elle venait de dire, il avait déjà du mal à croire à la conversation qu'il venait de surprendre.
- Laissons Albus se reposer, nous ne pourrons plus rien faire pour lui cette nuit. Exposa l'infirmière.
Harry entendit les pas de son professeur revenir vers lui il se recoucha précipitemment et fit semblant de dormir lorsque les deux femmes passèrent devant le rideau qui masquait son lit.
Voyant les rideaux tirés, Mc Gonagall demanda à sa voisine :
- Qui est derrière ce rideau ?
- Potter.
- Potter ? S'étrangla le professeur de métamorphose, mais je croyais qu'il était sortit, si jamais tout cela vient à ses oreilles...
- Du calme, tempéra l'infirmière, épuisé comme il était hier soir je doute qu'il se soit réveillé et puis, je lui aie fait prendre un peu de potion sans rêves pour être sûre qu'il se repose vraiment, alors il n'y a pas de danger qu'il se réveille avant demain matin.
- Très bien Pompom, à demain.
- A demain. Et Mc Gonagall quitta l'infirmerie tandis que Pomfresh regagnait son bureau. Harry se rendormit jusqu'au lendemain où une autre conversation, avec Dumbledore cette fois, le tira de son sommeil. Il sentit une présence à côté de lui, elle se redressa sur sa chaise lorsque le vieux directeur prit la parole. Il resta immobile faisant toujours semblant de dormir mais il pensa que cela devenait une habitude avant de tendre l'oreille pour savoir de quoi parlait son directeur :
- Tu l'as trouvé ?
- Non. Vous êtes sûr qu'il ne l'a pas sur lui ?
- Sûr et certain.
- Pourtant il n'est nulle part dans ses affaires, j'ai vérifié.
- Alors il l'a perdu, cela est ennuyeux d'autant plus que Gryffondor commence à prendre de plus en plus le contrôle sur Harry, j'ai peur qui si on ne le retrouve pas rapidement la personnalité de Harry ne s'efface au profit de celle de son ancêtre.
- Autrement dit nous avons un deuxième problème sur les bras, il va falloir protéger Harry de Voldemort mais aussi de lui-même.
Harry n'entendit pas de réponse de la part de son directeur, il supposa qu'il avait du hocher la tête.
- Cela ne va pas être facile, reprit l'autre voix que Harry n'arrivait pas à identifier, pourtant elle lui semblait si familière.
- Non, tu crois que tu pourras y arriver ?
- Cela fait près de 6 mois que je le protège sans qu'il ne l'ait remarqué je ne devrais pas trop avoir de problème.
- Oui mais la puissance de Gryffondor est supérieure à celle de Harry.
- Et comme vous l'avez si bien dit, il ne pourra pas me faire de mal, je porte moi aussi le sang du phénix, même s'il ne se manifeste que chez ma mère et ma sœur, il coule néanmoins dans mes veines.
- Très bien, fait attention à toi, si jamais il t'arrive quelque chose, Molly ne me le pardonnera pas.
- Maman sait très bien à quoi j'ai décidé de m'exposer quand je suis entré dans l'ordre. Reposez-vous professeur, nous nous en occupons.
- Très bien, répéta le directeur. Et comme la conversation était terminée l'homme quitta le directeur ses pas le menant droit dans la direction du lit d'Harry.
- Bonjour Séréna.
- Bon.. Bonjour, répondit la jeune fille.
- Tu viens voir Harry ?
- Oui, je viens d'arriver, mentit-elle. Bonne journée.
- A toi aussi, et il passa son chemin sans qu'Harry n'ait pu mettre un nom sur cette voix.
Il allait faire semblant de se réveiller lorsque Séréna se mit à parler, jugeant l'occasion trop belle pour la gacher, il continua à faire semblant de dormir.
- Bonjour Harry. Comment vas-tu ? Tu t'es bien reposé ? Je me sens si bête de te parler alors que tu dors mais je ne crois pas que je serais capable de le faire si tu étais éveillé. Je voulais te présenter mes excuses pour la dispute de l'autre jour, je suis désolé, je ne voulais pas te crier dessus. Mais tu ne connais pas Drago comme je le connais, bon certes il est arrogant, prétentieux et un brin vicieux mais il n'est pas foncièrement méchant. Il essai de survivre dans un milieu où règne la magie noire et la loi du plus fort, s'il veut rester en vie il faut qu'il ne déçoive pas son père, mais si tu savais comme il le déteste. Il n'a nullement envie de devenir un mangemort jamais il ne renoncera à sa liberté quitte à renier son père et sa famille mais tu dois comprendre qu'il à tout à perdre en faisant cela. Jamais les gens ne le croiront, il est fils de mangemort, élève à Serpentard, il deviendra forcement mangemort. Les préjugés vont jouer contre lui et peut-être même lui coûter la vie, il n'y a qu'à voir Ron et toi, vous le connaissez depuis 6 ans mais vous ne lui donnez pas la moindre chance de prouver ce que j'avance, les gens réagiront comme vous il ne lui feront pas de cadeau. Oh Harry, je t'en prie, enterre ces vieilles querelles d'adolescents, tu pourrais sauver une vie, voire même plusieurs, je suis certaine que Draco n'est pas le seul Serpentard dans ce cas là. Il est ma seule famille, certes ce n'est pas la famille idéale mais c'est la seule que j'ai, hormis toi, je sais que tu peux faire le premier pas tu es quelqu'un de profondément humain, tu crois en la nature humaine sinon tu ne te battrais pas avec tant d'acharnement pour nous. Sauve-le Harry, sanglota la jeune fille, sauve-toi... sauve-nous.
Elle se mit à pleurer silencieusement la tête couchée contre le flanc du jeune homme, dans cette position elle ne put voir la larme qui coulait le long de la joue du jeune homme. Il ignorait si c'était de tristesse, Séréna semblait beaucoup tenir à Malefoy ce qui semblait lui pincer le cœur, ou de joie, Séréna ne lui en voulait pas vraiment, elle était venue faire la paix. Mais comment croire à e qu'elle disait justement, Malefoy ? Gentil ? Il ne pouvait pas le croire, comme elle l'avait dit cela faisait 6 ans qu'il le connaissait, 6 ans qu'il le côtoyait tous les jours, Malefoy était arrogant, prétentieux et détestait les Gryffondor qui le lui rendait bien. Mais... Si Séréna avait raison, s'il était aveuglé par la haine que se portaient les maisons, que ce sentiment farouche les empêchait de connaître les élèves qui se cachaient derrière leur insigne de Serpentard. Les Gryffondors n'étaient pas parfaits il le savait, bien souvent son courage avait failli lui coûter la vie et cela pouvait rapidement devenir plus une gêne qu'une qualité. Cela était peut-être pareil chez les Serpentards, si une qualité se transformait en défaut l'inverse pouvait être possible peut-être que le vice des verts et argents pouvait servir le bien après tout. Elle avait insinué le doute en lui, plus sournois et plus destructeur qu'une vérité dite en face, il n'y avait rien de plus cruel que l'incertitude. C'était elle qui tiraillait les entrailles, vous retournait l'estomac quand vous attendiez nerveusement une réponse. Il se dit que le moment était peut-être venu de faire savoir qu'il était réveillé, doucement il releva sa main et vint la poser sur la tête de la jeune fille, il lui caressa les cheveux. Séréna se releva brusquement encore surprise par le mouvement de son « cousin » et ouvrit de grands yeux avant de l'appeler :
- Harry ?
Il tourna le visage vers celui de la jeune fille et ouvrit doucement les yeux un faible son sortit de sa bouche :
- Salut. Il souriait faiblement.
- Salut, comment te sens-tu ?
- Un peu fatigué mais ça va.
- Cela fait longtemps que tu es réveillé ? Une pointe de panique perça dans la voix de la jeune fille.
- A l'instant, j'ai senti tes épaules hoqueter contre moi et cela ma réveillé. Mentit Harry, il n'avait qu'une envie c'était de lui demander qui elle venait de saluer mais il ne pouvait pas se trahir sinon c'était sûr elle allait lui en vouloir et pour très longtemps. Pourquoi pleurais-tu ? Demanda-t-il en levant une main vers sa joue pour essuyer ses larmes.
- Je... euh, je.. Bégaya Séréna, elle baissa les yeux finalement vaincue et murmura, tu me manquais.
- Qu'as-tu dit ? Je n'ai pas entendu.
Il le faisait expres cet idiot de lui faire répéter ce qu'elle avait du mal à avouer, elle reprit plus fort cette fois-ci :
- Tu me manquais.
Un franc sourire étirait les lèvres de Harry il répondit à son tour :
- Toi aussi.
- C'est vrai ? La joie de Harry la contaminant.
- Oui, je n'aime pas me disputer avec toi, même si d'après Ron c'est normal c'est comme cela que l'on réagit avec ses frères ou ses sœurs.
Un voile de tristesse passa devant les yeux de la jeune Black mais elle n'en laissa rien paraître se forçant à garder le sourire comme s'il avait été épinglé sur son visage. Elle se força nénamoins à demander :
- On fait la paix ?
- On fait la paix, affirma le survivant. Ils se serrèrent dans les bras l'un de l'autre, trop brièvement au goût de Séréna... Et de Harry.
- Il faut que j'y aille, j'ai cours. Informa Séréna plus troublée qu'elle ne voulait se l'avouer et surtout lui avouer, elle sortit rapidement de l'infirmerie elle lança sur le pas de la porte.
- A ce soir.
- A ce soir, Sen.
Harry reposa sa tête sur l'oreiller et ferma les yeux pendant quelques minutes pour remettre ses idées en ordre et surtout analyser toutes les conversations qu'il venait d'entendre. Plus il y repensait plus il sentait monter la migraine en lui, et pourtant il fallait bien faire le point sur tout ça. D'abord les combats de Dumbledore et de Voldemort en occlumencie, cela expliquait l'air fatigué que son directeur avait arboré certains matins et le comportement de l'infirmière au début de l'année. Il s'était étonné qu'elle les laisse si rapidement repartir, elle qui les gardait toujours un jour de plus qu'un jour de moins, ainsi c'était pour éviter d'avoir du monde dans l'infirmerie un soir ou Dumbledore serait mentalement attaqué. Mc Gonagall avait raison si l'état de Dumbledore arrivait dans des oreilles indiscrètes il ne tarderait pas à y avoir une attaque contre Poudlard. Mais qui était ce « elle » dont elles avaient débattu et apparament destiné à prendre la succession de Dumbledore. Elle semblait ne pas être n'importe qui vu le respect qui perçait dans la voix de son professeur de métamorphose. Ensuite qui était l'homme avec qui avait discuté le directeur de Poudlard, assurément un Weasley, il avait parlé de sa mère en désignant Molly, c'est d'ailleurs pour cela que la voix lui semblait familière. Pourtant il n'y avait que deux Weasley à Poudlard officiellement : Ron et Charly, et le seul à faire partit de l'ordre du phénix était le frère aîné de la famille. L'homme qui était venu discuter avec Dumbledore et avait salué Séréna par la suite ne pouvait être que Charly, seulement la voix ne correspondait pas, dans ses souvenirs elle était plus grave, plus roque, là elle avait été grave certes mais pas assez. Elle ressemblait plus à la voix de Ron, mais cela était impossible, il ne faisait pas parti de l'ordre du phénix et pourtant, qui mieux que son meilleur ami pouvait veillait sur lui sans en avoir l'air. Il ressentit un peu de colère envers son ami pour lui faire ça, il le surveillait et allait rapporter ses faits et gestes au directeur et en plus il s'était permis de fouiller dans ses affaires mais pour trouver quoi ? Encore une question sans réponse, que cherchait-il de si important et qu'il avait semble-t-il perdu, apparemment il était important de le retrouver au plus vite. Plus il essayait d'apporter une réponse à ses questions et plus le mystère s'épaississait, cette fois c'était sûr il avait attrapé la migraine.
- Harry ? Emit la voix de son aïeul.
- Ahh non, ne vous y mettez pas vous aussi, j'ai assez mal à la tête pour aujourd'hui.
- Tu ne pourras pas m'éviter éternellement, je suis en toi. L'informa Gryffondor.
- Ca je le regrette bien, croyez-moi ! Répondit Harry d'une voix cinglante.
- Tu ne peux pas dire cela. Gronda sourdement l'ancêtre.
- Et pourtant c'est bien ce que je fais.
- Insolent ! Et Godric Gryffondor tenta de prendre le contrôle du corps de Harry mais ce dernier se rebiffa.
- Alors ça certainement pas, il monta ses défenses essayant de repouser l'esprit au fond de son cerveau, c'est ma vie vous n'avez pas le droit d'en prendre possession et d'en jouir comme bon vous semble.
- Ce que tu ne sembles pas comprendre c'est que je ne te demande pas ton avis, et Godric redoubla de puissance ce qui fit céder Harry. Tu vois, poursuivi Gryffondor à l'intention de son descendant, si j'ai besoin de prendre le contrôle je le prends c'est tout.
Et après cette démonstration de force Godric se retira, laissant Harry seul avec lui-même, il était conscient que sa vie lui échappait de plus en plus, en fait elle ne lui appartenait plus, mais lui avait-elle appartenu un jour ?
