Diablotine : Si je ne me trompe pas tu es une nouvelle revieweuse, alors BIENVENUE !!!!!! Je suis contente de voir que mon histoire te plait. Tout plein de questions ? N'hésite pas à les poser je peux pas te promettre de répondre à toutes mais je ferai mon possible Ah bah voilà, déjà la première je peux pas te répondre juste t'informer que tu te trompes sur Serdaigle et Poufsouffle. Allez voilà le chapitre suivant en espérant que tu n'aies pas trop attendu et qu'il te plaise, bonne lecture.
Diony : Ouais ? Vrai ?? Je m'améliore ? Youpiii !!!! Merci j'aime bien l'idée également, lol. J'espère que la suite continuera à te plaire, bonne lecture.
Gh()st : Ben j'avoue qu'avec un ancêtre dans la tête, c'est difficile de rester saint d'esprit, mais c'est cela qui est drôle Mais oui Gryffondor n'est pas tout gentil, tout beau il a des traits de Serpentard (peut être pour cela qu'ils étaient amis au départ) Si tu aimes les passages avec Séréna alors celui de ce chapitre devrait te paire. Hé hé tu es vraiment très fort tu devines pas mal de ce qui va arriver mais pas tout, non ce n'est pas Luna.
Merci pour tes conseils de lecture, j'ai déjà lu les deux que tu me soumet celle d'Imeldamizi fait même parti de mes favoris
Alors je crois que tu mélange un peu, j'ai deux fic en préparation, une fic parallèle à celle là ayant pour personnage principal : Séréna et la suite de celle-ci : réincarnation retraçant la 7 année de Harry potter. Voilà j'espère que comme cela c'est plus clair. Merci pour ton idée pour le bal elle m'a bien aidé. Euhhh ben si tu me dit quoi tu veux me prendre je pourrai te répondre ( mais en théorie il ne devrait pas y avoir de problème ) Allez vla la suite j'espère qu'elle va te plaire, bonne lecture.
Zabou : Merci, voilà la suite, bonne lecture.
Potter-68 : Ouahhh, ça faisait un moment !!! Bon retour ! ravi de voir que la suite te plait autant que le début, en espérant ne plus te lâcher maintenant, voilà la suite, bonne lecture.
Fluminia : Euhhhh parce que c'est le cas ?? Bipppppppp Mauvaise réponse !!! --' Ha ha, ben en fait il déboule n'importe quand l'ancêtre, il choisit pas vraiment et s'en fou un peu que ce soit pendant un match. Vi heureusement que je te contente
Arathorn : Bah vi elle est bien alors pourquoi se gêner pour faire un peu de pub (même si j'ignore si cela sert à quelque chose ) Allez au boulot !!!!! Moi je veux la suite !!!!!! Allez voilà la suite j'espère qu'elle va te plaire, bonne lecture.
Dreamoon : Hé hé hé, salut petit feinteuse !!! Finalement je te retrouves avant noël, lol. Hahhhhh enfin quelqu'un qui aime bien la mamie de Harry, j'avoue j'ai peter mon délire sur la grand mère elle me fait bien marrer mais elle n'est pas la juste pour faire jolie ! Note très importante : surtout ne pas oublier ta note (lol). Oui calimérotte était dans le vrai puisque le nouveau chapitre arrive le lendemain de tes reviews, c'était juste !!!! Ouais pour Godric je suis fière de moi je bouscule les idées reçues et c'est cool. Ma petit moon je te délcare mon fantôme préférée tu auras le droit de me hanter si jamais tu t'ennuies mais je suis sure qu'avec tous les chapitre de ta fic qui t'attende tune va pas t'ennuyer n'est-ce pas ???? (fin de phrase menaçante) sinon je te relance Godric-Harry et je leur donne des pouvoir pouvant faire du mal aux fantômes ha ha ha !!!!
Et puis je ne crains rien de JKRowling à côté de moi elle fait pâle figure !!!!!
Mais dis-moi, des idées du genre "éradiquer-une-engeance-de-la-surface-de-la-planète-et-ce-par-tous-les-moyens", ça fait pas un tout petit peu, euh, comment dirais-je... euh... ben... Serpentard? Ben tu sais quand ca fait un millier d'anne que tu te reincarne d'héritier en héritier pour tuer ton ennemi et qu'une fois sur trois tu te fais tuer avant y a de quoi te rendre un tout petit peu aigri et violent non ?? Quant à la toute puissance de Dumbledore, au prochain chapitre tu vas être servi !!!!!! Pour Cho tu n'aura pas a attendre si loin l'explication viens dans celui-ci. Allez voilà la suite, bonne lecture !
Tilise : Chapitre 13, chapitre 13 ??? ahhh vi la crise de Parvati !!!!! Oui désolé --' je n'y suis pas allé de main morte et malheureusement je n'ai pas fini, mais à tout malheur équivaut un bonheur donc... Allez bonne lecture pour les chapitres suivant et j'espère que ce 29 te plairas.
Le blabla de H (cette fois ci lisez le il y a des annonces assez importante pour la suite) : Alors avant tout, mille excuse pour ce retard oui je sais 3 semaines ça fait long à attendre une suite mais j'ai eu une méchante page blanche pour ce chapitre. J'ai eu énormément de mal à l'écrire, peut-être à cause de la scène avec Séréna ou peut-être aussi parce qu'il veut dire que la fin arrive, ou alors parce que je m'essouffle un peu après presque 10 mois d'écriture continue. Personnellement je crois qu'il s'agit d'un peu des trois, mais rassurez vous le chapitre suivant est déjà écrit ( une très grande partie car il faut que je le modifie un peu) et donc il devrait arriver dans 15 jours sans trop de problème. Vous étiez avant les grandes vacances habitué à un post par semaine, malheureusement j'ai écoulé mes chapitres d'avance, chapitres qui par ailleurs sont plus long vous avez du le constater. Il me faut donc un peu plus de temps pour les écrire en conciliant mon travail, mes études, et ma vie de couple, donc on va partir sur la base de un chapitre par 15aine. Ensuite je vous ai annoncé la suite de cette histoire qui retracera la 7 année de Harry Potter ainsi que la bataille finale entre Voldemort et le survivant mais avant de vous livrer cet écrit je ferai une pause de quelques mois (normalement il est prévu que cela dure 6 mois) le temps de me ressourcer, d'écrire sans contrainte, d'avoir de nouvelles idées et surtout de bosser mes partiels que je ne dois absolument pas louper. Ne vous inquiétez pas je ne vous laisserai pas sans rien, je publierai sûrement quelques one shot, et je continuerai ma fic délire : Poudlard au club med (d'ailleurs si certains d'entre vous ont des idées n'hésitez pas ). Voilà à partir de maintenant je reprends mon blabla inutile, pour les presser vous pouvez sauter ce qui suit.
Maintenant que dire de ce chapitre, à part le fait que j'ai eu du mal à l'écrire, je crois que la scène qui me tient le plus à cœur et celle de Séréna. Je ne la voyais pas autrement, avec le caractère de la jeune fille, sa déclaration ne pouvait être que musclé, puis pour le bal empereur, c'est un petit délire de ma part pour me décoincer sur ce chapitre, cela a marché !!!
Voici une autre de mes créations : www. /users/eduryaEnlever tous les espaces pour avoir la bonnes adresse.
Mon journal live pour ceux que cela intéresse je mettrai régulièrement des infos sur l'avancement de la dernière prophétie.
Mes conseils lectures :
Au temps des légendes de Angharrad.
Une très belle œuvre basé sur des faits concrets et avec des références plus qu'honorable ( Les dames du lac, de Marion Zimmer Bradley entre autre). Je vous encourage à tous à aller la lire, l'auteur bouscule pas mal d'idée reçut sur les fondateurs, de plus l'auteur fait face à une méchante page blanche n'hésitez pas à laisser un tit mot pour l'encourager. Le style est fluide est agréable à lire, et il n'y a presque pas de fautes d'orthographe.
Voilà pour cette fois, il faut que je regarde lesquelles je vous ait déjà mis pour ne pas vous remettre les mêmes.--' Lol oui je sais j'ai une mémoire de poisson rouge.
Allez trêve de bavardage et place au nouveau chapitre, bonne lecture à tous.
La saint valentin
La semaine était passé et on était déjà au jour de la saint valentin, les amoureux papillonnaient partout dans la grande salle. Les elfes de maisons s'étaient une fois de plus surpassé dans la décoration, des cœurs rouges et des cupidons voletaient dans le ciel magique, décochant leurs flèches de ci de là. Au fur et à mesure que les heures s'égrainaient, Harry devenait de plus en plus nerveux, il était partit voler pour se détendre. Mais cela n'avait eu d'effet que le temps où il était sur son balai, aussitôt à terre l'angoisse et la nervosité l'avait repris. Il repensait à son costume qui l'attendait sagement rangé dans son armoire, la vieille Dumbledore avait annoncé au petit déjeuner que le bal de la saint valentin serait un bal impérial. Devant le silence qui avait suivi cette déclaration, le directeur avait du expliquer en quoi il consistait. Il se retrouvait maintenant avec un costume trois pièces du 19 siècle qui aurait fait pâlir d'envie un nobliau à la cours des Hasbourg. Il ignorait quelle robe Cho porterait ce soir, les garçons et les filles avaient choisi leur costume séparément afin de se réserver la surprise. Néanmoins il était sûr d'une chose, Madame Guipure qui était venue exceptionnellement jusqu'à Poudlard, avait une fois de plus fait des prouesses. Il remonta d'un pas mal assuré vers son dortoir, le bal des amoureux débutait par un repas dans à peine une heure et il n'était toujours pas habillé. Ses pensées bifurquèrent vers un autre sujet d'inquiétude pour lui : Séréna. Depuis quelques temps maintenant elle semblait malade, elle paraissait constamment fatiguée et elle avait maigri. Elle avait beau essayé de le cacher sous des épaisseurs de vêtements, lui il l'avait bien remarqué qu'elle avait perdu du poids. Mais ce qui le préoccupait le plus, était d'ignorer la cause de cet état, ils s'étaient réconciliés peu après le tournoi mais l'attitude de la jeune fille avait été légèrement différente à son égard depuis. Elle ne lui confiait plus autant de chose qu'en début d'année, et il ne pouvait plus l'aider comme il le souhaitait. Arrivé devant le portrait de la grosse dame il se promit d'avoir une discussion avec elle, bientôt.
Ahh te voilà enfin, soupira Ron lorsque Harry pénétra dans la salle commune des Gryffondors.
Tu m'attendais ?
Non, je suis venu me promener dans la salle commune... A ton avis ?
Pas la peine d'être si ironique, tu vas finir comme Rogue. Rétorqua Harry, ohh prend pas cet air horrifié, pourquoi m'attendais-tu ? Ajouta-t-il après avoir regardé son ami.
Ehh bien, en fait, dit Ron mal à l'aise, moi et les habits moldus c'est pas une grande histoire d'amour si tu vois ce que je veux dire, et j'aurai besoin d'aide pour enfiler ce truc de pinguin.
Harry éclata de rire et devant la mine contrarié du jeune Weasley il s'empressa d'expliquer.
Ron, les moldus portaient ses choses aux 19 siècle, je ne sais pas plus que toi comment ça se met, mais à nous deux on va bien réussir à trouver !
Les deux jeunes hommes montèrent à leur dortoir, Dean et Neville étaient déjà presque prêt, à l'entrée de Harry, ses camarades se dépêchèrent de finir de s'habiller et 5 minutes plus tard ils filaient hors du dortoir sans un mot ni même un regard.
Harry serra les poings, se retenant à grand peine de leur balancer une quelconque réplique à la figure. Ron vint poser une main sur son épaule en disant :
Ne fait pas attention à eux, cela leur passera, comme en deuxième année.
Je ne crois pas Ron, il se retourna et se dirigea vers son lit il murmura pour lui-même, je ne crois pas. Bon habillons-nous, ajouta-t-il sur une note plus gaie, après tout si eux ont réussi alors cela ne doit pas être bien compliqué.
Finalement et avec une déconcertante facilité, Harry et Ron réussirent à mettre parfaitement leur costûme, et en moins de trente minutes ils étaient prêt.
Tu ne veux toujours pas dire avec qui tu vas au bal ?
Non, répondit le rouquin, c'est une surprise.
Pourquoi tu ne veux pas me le dire ?
Ron paru géner l'espace d'une seconde, mais ce fut si bref que Harry crut l'avoir révé, mais son attention fut détournée.
Tu ne portes pas le collier de Séréna, Harry ?
Une ombre de panique passa dans son regard mais à l'instar de son ami elle s'estompa très rapidement.
Non, pas ce soir, je me suis dit qu'il serait déplacé de porter un collier offert par une fille alors que l'on en accompagne une autre.
Aurais-tu pris des cours de bienséance avec Hermione toi ? S'esclaffa Ron.
En parlant d'Hermione, elle vient ce soir ou non ?
Oui, Victor devait se libérer pour l'accompagner. Le pauvre il fait tout ce qu'il peut pour elle mais il arrive au bout, il ne sait plus comment agir ou que dire pour lui venir en aide. C'est Charly qui me l'a dit, explicita le jeune Weasley devant le froncement de sourcil du survivant.
Il est l'heure d'y aller, constata Harry en jetant un œil sur sa montre.
Ils descendirent dans la salle commune, la plupart des Gryffondors étaient partis retrouver leur cavalier et cavalière et lorsque Harry apparut cela décida les quelques élèves restant à partir eux aussi. Arrivé au bas des escaliers la voix d'Hermione les tira de la rumination pour l'un et de la consternation pour l'autre. Ils levèrent les yeux dans un synchronisme parfait et ouvrirent la bouche pour la refermer ensuite comme des poissons hors de l'eau. Un faible sourire apparut sur les lèvres de la jeune fille mais c'était le premier vrai sourire qu'elle faisait depuis deux mois, Harry et Ron n'en furent que plus éblouis. Elle arriva à leur niveau et ils purent la détailler plus amplement, ses cheveux retombaient en boucle anglaise sur ses épaules dénudées, sa robe en soie jaune pastel cintré à la taille recouvrait largement ses pieds. La crinoline donnait un ample volume à la jupe sans vraiment la gêner dans ses mouvements, une ceinture de soie doré lui enserrait la taille qu'elle avait de très menue, enfin une broderie en fil doré descendait en V depuis ses épaules suivant la couture de la robe. Elle était resplendissante et les garçons ne se génèrent pas pour le lui faire savoir, l'abreuvant de compliment et de sourire.
Les filles ne sont pas encore là ? Réussit à demander Hermione entre deux remerciement.
Ce fut Ginny qui lui répondit, trop obnubilé à complimenter la préfète de gryffondor ils n'avaient pas entendu la dernière des Weasley venir à eux.
Si maintenant je suis là, Séréna est déjà descendu retrouver son cavalier, inutile de l'attendre.
Ginny !!! S'exclama Ron, tu es... Trop joli, acheva-t-il en se renfrognant un peu.
Je prendrai cela comme un compliment, répliqua la jeune fille avant d'éclater de rire.
N'empêche qu'il a raison tu es superbe. Sourit Harry un peu déçut de ne pas voir sa cousine.
Pour sa part Ginny portait une robe bleu velours et argent, à l'instar d'Hermione ses épaules étaient dégagées d'autant plus qu'elle avait remonté ses cheveux en un chignon dont quelques boucles s'échappaient savamment. Le modèle de sa robe ressemblait à celui de sa consœur de Gryffondor mais dans ce genre d'habit toutes ces robes se ressemblaient plus ou moins. De fins bandaux servaient de manche sur les avant bras, la robe se resserrait à la taille qu'il fallait avoir la plus étroite possible au temps de la reine Victoria, et partait en de grands lâchés de tissus jusqu'aux pieds soutenu par des cerceaux de crinoline pour donner de l'ampleur. La jeune rouquine portait un jupon en satin argent sur lequel venait reposer deux pans de velours bleu. Un ruban du même acabit que son jupon lui enserrait la taille et recouvrait les coutures du décolleté de sa robe.
Victor n'est pas là ? Demanda Ginny en prenant la direction du portrait de la grosse Dame.
Non il devrait me rejoindre devant la grande salle, il avait un entraînement aujourd'hui. Répondit Hermione en la suivant calmement.
Il est souvent absent.
C'est parce que le championnat de Quidditch a repris, il a plus d'entraînement et de match. Je le vois moins.
Il ne te manques pas ?
Si, un peu, ajouta la préfète après quelques secondes d'hésitation. Et toi qui est ton cavalier ?
Dean thomas.
Vous ne vous étiez pas séparé ?
Si.
Les garçons qui étaient restés à l'écart de la conversation jusque là décidèrent de s'en meler, enfin surtout Ron.
Tu t'es remise avec Dean ?
Oui.
Je vais le massacrer celui là ! S'exclama le rouquin en levant son poing d'un geste vengeur.
Ronnnn. Soupira Ginny. Voilà pourquoi je ne te parles jamais de mes petits amis. Regarde Harry il n'est pas comme cela avec Séréna il la laisse respirer et aller avec qui elle veut.
Au fait avec qui va-t-elle au bal ? Demanda le survivant d'un air un peu trop sérieux.
Euhhh... Je sais pas.
Menteuse. Tu ne veux pas me le dire.
Oui, mais c'est parce que je le lui ai promis. Avoua Ginny.
C'est donc qu'elle y va avec quelqu'un qui va pas me plaire, un éclair de jubilation passa dans les yeux de Harry comme quelqu'un venant enfin de trouver la réponse à une question qu'il se pose depuis plusieurs jours, elle va voir quand je vais la retrouver, et il pressa le pas.
Finalement il n'est peut-être pas si ouvert que cela. Constata la jeune Weasley à l'adresse de son amie gryffondor.
Pourquoi Dean ne t'a pas attendu dans la salle commune ? Demanda posément Hermione.
Ouch dans le mille. Grimaça Ginny. En fait il ne veut pas l'admettre mais il a un peu peur de Harry, donc il m'a donné n'importe quelle excuse pour ne pas se retrouver dans la même pièce que lui.
Tu ne lui en veux pas ?
Non, je le comprends un peu, moi-même parfois je ne suis pas très à l'aise quand je me retrouve seule avec Harry. Je sais que je n'ai rien à craindre mais je ne peux pas m'en empêcher.
Je crois que l'on ressent tous ce malaise, après tout, nous sommes humains. Philosopha le jeune fille.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le hall la grande salle venait d'ouvrir ses portes aussi il était dégagé et les deux garçons purent facilement repérer leur cavalière.
Cho attendait Harry dans une robe verte moire, un ruban de satin vert entourait sa taille et se finisse en un nœud dans son dos, des bordures d'argent parcouraient sa robe, un élégant collier de perle venait agrémenter le tout. Maladroitement il la rejoignit et la complimenta sur sa tenue, puis il se tourna pour constater vers qui Ron se dirigeait et qu'elle ne fut pas sa surprise de le voir offrir son bras à Luna Lovegood. La jeune fille portait une robe bleu pâle et or, des plus jolis, elle avait relevé ses cheveux dont une mèche s'échappait pour retomber sur son visage.
Dean s'approcha de Ginny qui prit son bras et ils disparurent dans la grande salle le sourire aux lèvres. Ron et Harry se tournèrent vers leur amie et fouillèrent du regard le hall d'entrée, nulle trace du bulgare n'était visible.
Allez y, ne m'attendez pas, Victor devrait arriver d'une minute à l'autre. Assura Hermione.
Hors de question que l'on te laisse attendre toute seule, se récria Ron soutenu par de grand hochements de tête de Harry.
Je ne vais pas m'envoler Ron, et puis vous n'allez pas vous priver du début de la fête pour moi...
Bien sûr que si, l'interrompit Harry, et comme tu l'as dit il va arriver dans quelques instant nous ne louperons rien. Acheva-t-il un grand sourire aux lèvres.
Ce n'est pas très joli monsieur Potter de retourner mes propres phrases contre moi. Hermione prit un faux air contrit.
Il rêvait où elle venait de lui lancer une pique, il la dévisagea interloqué et pour la première fois de la soirée il remarqua que ses trait étaient moins tirés, elle semblait plus détendue. Finalement elle pourrait peut être bien se remettre du choc de noël, une petite lueur au fond de son estomac sembla se ranimer. D'abord une flammèche, crépitant et manquant d'oxygène, le visage de son amie finit de le convaincre, la flamme de l'espoir venait de se rallumer en lui, tel un phénix. Maintenant il le savait, il pourrait faire quelque chose pour elle, elle renaîtrait comme elle avait fait réapparaître l'espoir en lui. Une main que l'on agitait devant ses yeux le sorti de ses réflexions en même temps qu'une douce voix l'appelait.
Harry ? Harry ? Je suis désolé je ne voulais pas te vexer. S'excusa Hermione.
Me vexer ? Demanda le concerné interloqué, ohh Hermione, il se jeta sur elle et la serra chaleureusement contre son cœur.
Surpris Ron leur lança un coup d'œil et le sourire rayonnant qu'affichait Harry, de même que son regard suffirent à lui faire comprendre la situation. Aucun mots n'avaient été échangé mais il avait parfaitement saisis et le même sourire étira ses lèvres, un peu plus et il en aurait danser de joie.
Harry, tu peux me lâcher ? Tu m'étouffes. Suffoqua Hermione.
Ohhhh Pardon, s'exclama-t-il tout en s'éloignant d'elle un sourire idiot toujours affiché sur le visage.
Il alla s'asseoir à côté de Ron et de Cho sur les marches du grand escalier, il demanda à sa cavalière.
J'espère que cela ne te dérange pas d'attendre quelques minutes ?
Non, lui sourit la jeune fille, je comprends.
La différence de comportement de la préfète Gryffondor avait été remarqué par tous, et comme toujours à Poudlard les rumeurs couraient plus vite que les élèves. La nouvelle de la mort de ses parents avait fait le tour de toutes les maisons en moins d'une journée, amenant ainsi une relative tranquillité à Hermione. Un silence s'installa après les paroles de la Serdaigle, chacun était perdu dans ses pensées et certains plus que d'autres. Harry était hésitant il n'aimait pas trop parler de lui et en même temps une question lui brûlait les lèvres, une question où seuls ses amis seraient capable de répondre. Seulement ils n'étaient pas seuls, Cho était là, Luna aussi, il n'avait pas la courage de se livrer devant elles deux. Et pourtant, lui répondit sa conscience, elles pourraient t'apporter un avis extérieur à la situation et puis ce sont des Serdaigles, elles réfléchissent avant tout. Gryffondor ? Appela mentalement Harry mais il ne reçut aucune réponse, Godric ! Insista-t-il mais le silence continua. Il laissa finalement tomber, apparemment cette petite voix ne venait pas de lui, cet ancêtre n'était jamais la quand on avait besoin de lui. Il tenta de chasser de la main ses pensées mais en vain, la raison l'emporta sur sa gène et il demanda les joues rosées :
Je peux vous poser une question ?
Le silence fut sa seule réponse, le prenant comme un assentiment il se lança :
Est-ce que je vous fait peur à vous aussi ?
Non, la réponse de son meilleur ami fusa un peu trop rapidement pour paraître sincère.
Harry fronça les sourcils et Ron certifia, sûr de lui.
Je veux dire, j'ai pleinement confiance en toi, je sais que tu ne nous feras jamais de mal.
Sauf que je ne me contrôle plus Ron, ce n'est plus vraiment moi.
Je persiste à croire que lorsque Gryffondor prend le contrôle une partie de toi reste avec nous, que tu es toujours présent, je me trompe ?
Non, pourtant je ne reste qu'un simple spectateur dans mon propre corps.
Moi je n'ai pas peur, après tout il s'agit de Godric Gryffondor comment pourrait-il faire du mal à quelqu'un ? Songea à voix haute Luna.
Les deux jeunes hommes se dévisagèrent, apparemment la Serdaigle ne semblait pas se rendre compte de ce qui s'était produit au tournoi, et depuis quelque temps à chaque fois que Gryffondor apparaissait. Il n'y avait que Loufoca pour penser que Godric pouvait être blanc comme neige et bon comme le samaritain.
Moi je me sens en sécurité avec la puissance que tu dégages quand il est là. Emit timidement Hermione. C'est comme si j'étais entouré d'une chaleur bienfaitrice. Par contre je me sens mal à l'aise parce que je n'ai pas encore réussit à faire la différence entre lui et toi, quand je te parles je ne suis pas sûre de savoir à qui je m'adresse.
Je ressens un peu la même chose que Hermione, expliqua Cho, quand je te parle j'ignore qui m'écoute si c'est toi ou ton ancêtre. J'ai un peu peur quand tu te met en colère, tu reflètes une telle puissance qui si jamais elle venait à t'échapper... Enfin tu vois ce que je veux dire, Harry acquiesça de la tête.
Une douce musique s'éleva de la grande salle, emplissant l'air de sa mélodie langoureuse.
Allez y je vais remonter dans mon dortoir. Proposa Hermione. Cela fait maintenant plus de 20 minutes que nous l'attendons, s'il avait du venir il serait déjà là.
Hors de question, nous attendons avec toi. Il ne va plus tarder. Assura Ron.
Sans s'en douter Harry et Ron ressassaient les même paroles silencieusement, priant Merlin et tous les saints pour voir apparaître le jeune bulgare dans la minute qui suivrait.
Un silence pesant s'installa entre les jeunes gens, à chaque bruit ils relevaient la tête précipitamment fixant les grandes portes du hall menant au parc de Poudlard.
Allez, Victor je t'en prie viens, ne gâche pas tous ses efforts. Murmurait Harry continuellement.
Merlin faite qu'il arrive bientôt, elle avait réussi à faire un pas vers nous. Répétait inlassablement Ron.
Leur voix ne s'éleva jamais plus haut que le murmure d'une souris si bien que la seule chose que virent leur cavalière fut leur lèvres qui bougeaient. Ron se tourna vers Luna et lui dit gentiment et légèrement embarrassé.
Ecoutes Luna si tu veux aller à la fête danser je comprendrai, je te rejoindrai plus tard, si tu le veux encore.
Ron Weasley !!! Me prendrais-tu pour une de ses pimbêches qui ne pensent qu'à danser ?
Non, non voyons. Démenti le jeune homme rouge d'embarras à présent.
Ou encore une de ces sottes ne choisissant son cavalier qu'en fonction de sa notoriété ? Elle fronça un sourcil se tenant de toute sa hauteur devant son cavalier.
Mais non, enfin, il lui lança un regard terrifié tandis qu'elle s'aventurait sur un sujet glissant. Elle lui adressa un sourire avant de reprendre plus calmement, décidément les humeurs de la jeune fille était aussi lunatique qu'elle.
Je sais bien que tu ne m'as demandé de venir avec toi, il lui envoyait des regard de supplication afin qu'elle se taise, uniquement parce que les autres filles refusaient d'aller avec quelqu'un aussi proche de Harry. Mais si moi j'ai accepté c'est que j'avais réellement envie d'y aller avec toi, alors il est hors de question que j'aille danser sans toi. Il baissa la tête abattu, Ron, poursuivit-elle passant du coq à l'âne, enfin, il avait le droit de savoir ce qui se passe dans son entourage.
C'est vrai Ron ? Demanda Harry le visage sévère.
Oui, souffla-t-il, j'ai demandé à plusieurs filles de venir avec moi, et pour une fois je m'y suis prit tôt, il regarda Hermione avec un sourire moqueur, malheureusement elles disaient toutes non les unes après les autres. Au bout de la énième tentative je me suis énervé et la pauvre poufsouffle de 4 année m'a dit que...
Qu'elle avait peur de se retrouver en face de ton meilleur ami, acheva amèrement Harry, il soupira. Ron, je suis désolé, je ne voulais pas être une gène pour toi.
Non, démentit véhément le jeune rouquin, ne le soit pas, moi je ne le regrette pas, si elles ont été assez stupide pour dire non parce qu'elles avaient peur de toi alors c'est qu'elles n'étaient pas intéressantes. Harry une fille qui craint mon meilleur ami ne vaut pas la peine que je perde du temps avec elle.
Harry, intervint calmement Hermione, laisse moi te redire ce que je t'ai déjà dit à Noël, tu n'es pas responsable de nos vies ni de ce qui nous arrive. Nous avons choisi d'être à tes côtés, et de nous battre avec toi parce que nous t'aimons et parce que nous sommes tes amis.
Oui mais à cause de moi vous êtes plus exposé.
Nous l'aurions été quoi qu'il arrive, en sortant de Poudlard nous serons tous exposé un peu plus ou un peu moins cela ne changera rien. La menace de Voldemort, Cho et Luna eurent un frisson, planent sur nous tous et tant qu'il sera vivant il continuera à gâcher nos vies.
J'aimerai tellement pouvoir vous protéger. J'ai peur qu'avec le temps la personnalité de Godric se fonde avec la mienne et de vous faire du mal.
Nous avons confiance en toi nous savons que tu luttes de toute tes forces pour te soustraire à cette influence. Lui confia Hermione
Je me demande si cela en vaut la peine, fit-il dépité, si le fait de lutter contre justement ne me rapproche pas plus de lui.
Pourquoi dis-tu cela ? Demanda le rouquin.
Et bien, il a dit certaine chose et... Des fois je me demande s'il n'a pas raison.
Hermione alla s'asseoir entre Ron et Harry et dans une étreinte fraternelle ils se serrèrent tous les trois dans les bras les uns des autres jamais ils n'avaient montré de telles manifestations d'amitié entre eux et encore moins en public. Afin de ne pas briser cet instant de complicité Hermione murmura :
Que t'a-t-il dit ?
Et bien... Harry se détacha de ses deux amis gêné et rouge d'embarras, cela devenait une habitude ce soir, son regard dériva vers sa cavalière, mais revint aussitôt se poser sur un point imaginaire devant lui. Il a dit que j'allais à l'encontre de mes sentiments et de mes idées juste pour prouver que je n'étais pas influencé par lui et que c'était pathétique.
Et tu le crois ? interrogea Ron.
Et bien, je ne sais pas trop, j'ai tendance à rejeter en bloc mes premières impressions de peur que cela soit lui qui me les souffle, mais j'ai peur que cela devienne dangereux.
Cho et Luna n'avait pas pris part à la conversation des trois gryffondors et lorsque Harry se décida et jeter un nouveau coup d'œil vers sa cavalière elle semblait méditer ses paroles. Elle releva la tête quelques instants après et lui dit :
Tu devrais peut-être arrêter de le rejeter.
Comment cela ?
Accepte ton ancêtre et son intrusion dans ta vie, coopère avec lui et peut-être que cela te permettra de démêler vos pensées. Tu sauras si une idée vient de lui ou non puisque tu le connaîtra un peu plus, et puis visiblement il cherche à te protéger donc il ne doit pas être fondamentalement mauvais.
Ce qu'elle dit n'est pas faux, Hermione réfléchissait à toute vitesse aux paroles de la serdaigle.
Oui mais plus facile à dire qu'à faire et puis si moi j'accepte qu'est-ce qui me dit que lui le fera aussi ?
Rien, en effet. Concéda Cho.
Seulement, repris Hermione, d'après ce que tu nous a expliqué, ton physique mais aussi ton mental sont très proche de Godric Gryffondor, donc si toi tu acceptes de faire ce premier pas il y a de forte chance que ton ancêtre accepte également. Il suffit juste...
...Que tu te fasses confiance à toi même. Acheva Luna.
Exactement, approuva Hermione.
Et ben c'est pas gagné, commenta Ron.
Ronnnnn, s'exclamèrent Cho, Luna et les deux autres gryffondors en même temps avant d'éclater de rire, Hermione comme à son habitude se contenta d'un sourire, un peu plus franc cependant.
Merci, reprit Harry une fois calmé.
Harry ? Je... Essaya Cho.
Oui ?
Est-ce qu'on pourrait parler, elle a jouta, seul à seul ?
Il se leva des marches du grand escalier et s'éloigna du groupe de quelques pas.
Tes paroles m'ont fait réfléchir.
Les tiennes aussi, répondit le jeune homme.
Et voilà, je ne crois pas que... Enfin, je ne pense pas que je puisse sortir avec toi. Pour te dire la vérité, lorsque Cédric est mort, un voile passa devant les yeux du survivant, cela faisait tellement mal que j'ai voulu me persuader que je ne l'aimais pas vraiment et que ce que j'avais éprouvé pour lui je pouvais le ressentir pour d'autre personne. Et comme tu me plaisais j'ai cru que je t'aimais aussi, mais maintenant je le sais ce n'était que de l'attirance. Je ne voulais pas admettre que j'aimais vraiment profondément Cédric, une larme roula sur la joue de Cho, il me faudra bien plus de temps pour me remettre de sa disparition.
Je comprends, dit Harry en baissant la tête, lorsque je me suis disputé avec Séréna à Noël, cela m'a fait un grand vide de ne plus la voir rire avec moi, ce sentiment m'a fait peur ou plutôt ce qu'il impliquait m'a effrayé. Gryffondor avait raison je t'ai invité pour me prouver que je dirigeais moi-même mes sentiments et que je ne ressentais rien pour Séréna. Seulement aujourd'hui je ne sais plus, je sais que je ressens quelque chose pour elle mais j'ignore si c'est de l'amour véritable ou si c'est un amour familial. L'un comme l'autre me sont inconnus, en plus il s'agit de la fille de mon parrain ce qui m'embrouille encore plus.
Prend ton temps, je suis sûre que tu arriveras à y voir plus clair, je n'aurai q'un seul regret. Emit Cho avec un sourire espiègle.
Lequel ? Demanda Harry intrigué.
Celui-la. Elle posa sa main sur la joue de son cavalier et pressa délicatement ses lèvres contre les siennes.
Un hoquet et la sensation d'être observé les interrompit dans leur mouvement, encore hébété par son audace Harry se recula et tourna la tête. Ce qu'il vit lui coupa littéralement le souffle, la plus belle des apparitions se tenait devant lui, une jeune fille brune dont les cheveux bouclés étaient réunis en un chignon lâche à l'arrière de sa tête portait la plus belle des robes en soie qu'il n'eut jamais vu. D'un blanc immaculé, les broderies dorés parcourait le bustier dont le généreux décolleté fit rougir Harry. Mais le plus troublant était ses yeux, empli d'une détresse sans nom et de larmes qui avait rompu le barrage de ses paupières et s'écoulaient sur ses joues. Mais il connaissait ce regard, il l'avait déjà vu dans d'autres circonstances, pourtant avant qu'il n'ait pu allé plus avant dans ses réflexions l'apparition fit demi-tour et s'enfuit dans la direction opposé à la sienne.
Séréna !!!!! Cria Draco en s'élançant à sa suite.
Séréna ? Par merlin quel idiot, subjugué par le chagrin de ce regard, il n'avait pas reconnu qu'il appartenait à Séréna. Mais ce n'était pas Malefoy qui venait de crier son nom et de partir à sa poursuite ? Une vague de colère s'empara de lui et il se leva d'un bond, lança un vague « désolé » à ses amis et parti en courant à leur suite. Si ce crétin de Serpentard avait fait du mal à sa cousine il allait le regretter, il lui mettrait son poing dans la figure tout sang-pur qu'il soit ! Pourtant les deux jeunes gens avaient de l'avance sur lui et plusieurs fois il dut s'arrêter à un angle pour réfléchir sur le chemin à prendre. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait il entendait des éclats de voix, lui faisant forcer l'allure.
Calme-toi, Sen ça ne sert à rien de te mettre dans cet état !
Lâche-moi. Supplia Séréna.
Hors de question. Dit durement Drago.
Lâche-moi je te dis, LACHE-MOI !!!! Hurla la jeune fille.
Harry tourna au coin d'un couloir et put apercevoir les deux silhouettes qui s'étaient enfuies quelques minutes avant. Malefoy tenait fermement sa cousine dans ses bras, étreinte dont la Gryffondor cherchait à se défaire en se défendant férocement.
Lâche-moi !!! Pourquoi ? Tu peux me dire pourquoi ?? Elle tambourinait le torse du Serpentard laissant échapper de bruyants sanglots. Lâche-moi !!!!
Lâche-la Malefoy !!!!!!!!! Rugit Harry arrivant à leur hauteur, il se jeta sur son rival le séparant par force de Séréna. Qu'est-ce que tu lui as fait ? Cria à son tour Harry. Hein ? Que lui as-tu fait ?
Ce que je lui aie fait ? S'époumonait Drago, c'est la meilleure ça !!!!! Les deux garçons commencèrent à se battre, échangeant coup de poings et insultes plus grossières les unes que les autres. Ils roulèrent au sol et Drago se trouva sur Harry, lui allongeant une bonne droite en même temps qu'il vociférait : demande-toi plutôt ce que tu lui as fait ?
Je t'interdit de la toucher ! Harry donna un coup de rein et ils échangèrent leur position, le poing gauche du gryffondor allant rencontrer la mâchoire du serpentard.
Arrêtez !!! Cria Sen, mais sa voix fut couverte par celle de Harry.
Pourquoi est-elle dans cet état ?
Nouveau coup de rein et cette fois le vert et argent dominait de sa taille le rouge et or, son poing droit allant éclater l'arcade sourcilière du survivant.
Parce que tout cela est de ta faute !! Rugit le Serpentard.
Arrêtez de vous battre. Supplia la jeune fille.
Ce n'est pas dans mes bras qu'elle pleurait, une dernière fois Malefoy, qui lui as-tu fait ? Harry lança son point droit et réussis à se dégager de son ennemi, ils se mirent sur pieds en un bond, s'empoignant mutuellement par le col.
ARRETEZ !!!!!!!!!!!!! Séréna se jeta à son tour dans la mêlée dans l'espoir de séparer les deux garçons, seulement dans leur mouvement pour se dégager les deux jeunes hommes l'envoyèrent valdinguer contre le mur. Elle se cogna durement, son dos amortissant un peu le choc mais cela lui coupa le souffle et elle s'évanouit. Voyant cela Harry et Drago se séparèrent brutalement et se ruèrent auprès de Séréna.
Sen, répond-moi ! S'inquiéta le Gryffondor.
Séréna ! Appela Drago.
Regarde ce que tu as fait, grogna Harry le visage rouge de colère.
Ce que j'ai fait ? Ce que tu as fait !! Séréna, répond-nous !
Elle papillonna des yeux et les deux jeunes hommes essayèrent de la relever, elle repoussa violemment leur main en criant et pleurant à la fois :
Laissez-moi tranquille !
Sen... Tenta son cousin de cœur.
Je vous hais !!!! Laissez-moi ! Cracha la jeune fille.
Elle se releva tant bien que mal s'appuyant sur le mur son dos la faisant atrocement souffrir elle eut à nouveau le souffle coupé mais cette fois–ci cela ne dura qu'une seconde et elle put rester consciente. Voyant qu'elle titubait Harry tendit un bras secourable qu'elle repoussa une fois de plus violemment.
Ne me touches pas !
Sen... Essaya-t-il une fois de plus.
Ne me parles pas ! Ne me touches pas ! Ne me regarde même pas ! Elle laissait ressortir toute la rancœur qu'elle avait à son encontre, le flot de parole l'emportait plus vite qu'elle ne le voulait mais elle souhaitait lui faire autant de peine qu'il lui en avait causé. Et cela semblait marcher puisqu'à chaque mots qu'elle disait il devenait de plus en plus pâle. Tout cela est de ta faute ! Je ne veux plus jamais rien avoir à faire avec toi. Elle s'était parfaitement relevé et avançait d'un pas à chaque son qui sortait de sa bouche tout en plantant un index furieux dans le torse du Survivant.
Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Dit-il le teint livide et avec une petit voix suppliante.
Rien ne me serait arrivé si je ne t'avais pas connu, tout est de ta faute ! Hurla-t-elle.
Mais qu'est-ce que tu as à la fin ??!! Commença à s'énerver le jeune Potter.
Tu n'as toujours pas compris ? Demanda le jeune fille le regard plein de fureur et une note de douleur dans la voix.
Pour l'instant tout ce que je comprends c'est que tu me cries dessus sans raison ! Mais c'est quoi ton problème ? Cria-t-il d'un ton sec tandis qu'il était passablement énervé, ce n'était pas parce qu'elle était meurtrie qu'il allait se laisser parler sur ce ton.
C'est toi mon problème !!! Hurla-t-elle.
Je ne comprend rien !!! Beugla l'Héritier de Gryffondor.
Rouge de colère et des larmes coulant abondamment sur ses joues, elle continua sur le même ton :
Evidemment que tu ne comprends rien, tu ne comprends jamais rien !!! Si Hermione n'était pas là tu ne te rendrais même pas compte de ce qui t'entoure.
Mais qu'est-ce que je dois comprendre cette fois-ci ? S'énerva pour de bon le jeune homme.
Que je t'aime triple idiot !!!!! Vociféra-t-elle des sanglots dans la voix. Je t'aime !! Et je ne supporte plus de voir toutes ses pimprenelles te tourner autour en essayant d'attirer ton attention. Son ton baissa quelque peu, pas une seule fois son regard n'avait quitté celui du survivant mais à cet instant elle ne put plus le soutenir et baissa les yeux. Je ne supporte plus de te voir avec ta Cho, chaque jour j'ai prié le ciel pour que tu t'aperçoives que j'existe. Mais tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, je déteste être dans cet état et je te déteste parce que tu en es la cause. Je te déteste parce que je t'aime, acheva-t-elle en sanglotant, sa voix n'étant plus qu'un murmure.
Sen... Sa voix enrouée trahit son émotion.
Laisse-moi, dit-elle plus fort reprenant un peu d'assurance, je ne veux plus jamais rien avoir à faire avec toi. Elle lui jeta quelque chose au visage, se retourna et une fois de plus s'enfuit en courant en direction de la tour des gryffondors.
Harry se baissa pour voir ce qu'elle lui avait envoyé si aimablement, et reconnut son Gryffon d'or en pendentif, troublé plus qu'il ne voulait l'admettre il ramassa l'objet qu'il croyait avoir perdu depuis plus d'un mois maintenant. D'un doigt tremblant il retraça les contours du médaillon, ce geste sembla le sortir de son trouble, il releva la tête.
Sen !! Cria-t-il plus fort mais en vain, elle ne se retourna pas.
Laisse-la tu ne crois pas que tu l'as fait déjà assez souffrir ?
Mêle-toi de ce qui te regarde Malefoy, cracha le survivant.
Ohhhh mais détrompe-toi cela me regarde, fit-il d'une voix doucereuse imitant à la perfection celle du maître de potion.
Je n'ai que faire des conseils d'un imbécile.
La plus merveilleuse des jeunes femmes te déclare son amour et toi tu ne bouges pas d'un pouce lorsqu'elle s'enfuit, alors dis-moi, quel est le plus idiot de nous deux ?
Harry se retourna et se retrouva à quelques millimètres du visage de Malefoy, se fixant droit dans les yeux la tension était palpable entre les deux jeunes hommes, mais une voix les sortit de cette torpeur.
Potter !!! Malefoy !! Que faites-vous dans les couloirs ??? Demanda sèchement Mac Gonnagall en s'approchant. Que... ? Elle s'interrompit lorsqu'elle fut assez prêt des deux jeunes hommes pour voir leur visage tuméfié. Dans mon bureau !!!! Immédiatement !!!! Grinça-telle.
Ils la suivirent en silence jusqu'à destination, elle passa derrière son pupitre et se campa devant eux attendant une explication qui ne viendrait jamais. Au bout de quelques minutes de silence elle reprit.
Très bien puisque vous ne voulez rien me dire, je vous retire 50 points, devant les mines effarés et protestataires des deux élèves elle se dépêcha d'ajouter, chacun et vous serez tous les deux en retenue pendant une semaine !! Cette conduite est absolument intolérable dans l'enceinte de ce château, vous êtes une honte pour l'ensemble de vos condisciples, fit-elle avec mépris, Potter j'attendais mieux de la conduite d'un Gryffondor, et vous Malefoy vous êtes un piètre exemple en tant que préfet. La prochaine fois qu'une scène de ce genre se reproduit je vous enverrai directement chez le directeur qui discutera avec vous d'un possible renvoi, Harry et Draco firent une grimace apparemment cette perspective ne plaisait ni à l'un ni à l'autre. Maintenant allez à l'infirmerie vous soigner ! Elle les congédia d'un simple mouvement de la main.
Le trois quart du trajet se fit en silence, Harry se remémorant sans cesse sa dispute du soir avec Séréna et ce qu'elle lui avait révélé, le plongeant dans la perplexité la plus profonde. Il rentra sa tête dans ses épaules et plongea ses mains dans ses poches, ses doigts entrèrent alors en contact avec quelque chose de froid et de dur. Il sortit la chaîne qu'il avait dans sa poche droite, il ouvrit sa main et contempla la paume de celle-ci ou gisait l'animagi de son ancêtre. Il continua d'avancer en fixant sa main sous l'œil goguenard de Malefoy qui s'abstint de tout commentaire. Le Gryffon d'or, son cadeau d'anniversaire, le premier cadeau de Séréna, il se souvenait à quel point il avait été triste et embarrassé lorsqu'il l'avait perdu. Il avait retourné le dortoir à plusieurs reprises mais nulle trace du collier, il avait alors caché sa perte autant qu'il put, ne desserrant plus sa cravate. Il avait même failli s'évanouir lors du tournoi et lorsque Séréna lui avait proposé de défaire le col de sa chemise il avait paniqué mais cela lui avait permis de reprendre rapidement ses esprits. Séréna... Alors depuis tout ce temps où il croyait l'avoir perdu c'était elle qui l'avait ? Mais pourquoi n'était-elle pas venue lui rendre ? Elle savait qu'il y tenait... Quel idiot !! Ils s'étaient fâchés peu après qu'il l'ai perdu, évidemment que dans ce cas elle n'était pas venue lui rendre, jugeant sans doute qu'il ne le méritait pas. Il rattacha le collier autour de son cou, une légère chaleur se propagea dans tout son corps comme la première fois. Séréna... Il n'en revenait toujours pas, avec quel aplomb elle lui avait déclaré son amour ! Mais, mais ce n'était pas possible, un tel amour n'était pas concevable, c'était... C'était contre nature. C'est ma cousine !
Techniquement, la voix de Malefoy le sortit de ses pensées, mais de quoi parlait-il ? Elle n'est pas exactement ta cousine.
De quoi je me mêle ? Rétorqua acidement Harry.
Dans ce cas, évite de réfléchir haut et fort ! Lança le blondinet.
Je n'ai quand même pas dit tout cela à voix haute ? Se crispa-t-il, repassant à toute vitesse le film du trajet dans sa tête comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt pour Séréna.
Non, pas tout, mais il n'était pas besoin de t'entendre pour savoir à quoi tu réfléchissais vu ta tête !
Devant le visage figé de stupeur du survivant Malefoy lui jeta au visage.
Je te conseillerai au passage de ne plus jamais l'approcher ou la faire souffrir comme tu l'as fait ce soir.
Je n'ai que faire de tes conseils. Et d'abord je n'ai rien fait dont j'aurai à rougir mais qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas toi qui la mis dans cet état ? Alors je te retourne ton propre conseil, ne l'approche plus et ne lui fait plus de mal. Siffla le survivant.
Ce n'est pas moi qui lui ait brisé le cœur, Potter.
Monsieur Potter et Monsieur Malefoy que me vaut le déplaisir de votre visite, à cette heure-ci ? Interrogea l'infirmière.
Les deux jeunes hommes qui se faisaient face au moment de leur échange verbal se retournèrent surpris d'entendre la voix de Mme Pomfresh, ils ne s'étaient pas rendu compte qu'ils étaient déjà arrivés. Quand elle vit leur visage tuméfié elle poussa un long soupir et s'effaça de devant l'entré de son domaine pour les laisser entrer.
Asseyez-vous sur un lit, je vais soigner cela.
Elle s'occupa de Malefoy lui passant de l'onguent sur ses bleus et lui faisant absorber une potion de couleur saumâtre. Puis le renvoya dans son dortoir non sans une diatribe sur l'impudence des jeunes et leurs stupides querelles. Harry fut soigné à son tour et mit dehors, moins de 5 minutes après le Serpentard, il regagna alors son la tour de Gryffondor et s'enroula dans les couvertures de son lit jusqu'à ce qu'un sommeil réparateur vienne le prendre.
