Zabou : Merci, merci, voila la suite en espérant que tu aimes, bonne lecture. ( vive le copié collé! LOL)
Arwene Evans : Un grand merci et bienvenue parmi les revieuweuses (si je ne me trompe pas sur l'accord) je suis ravi que tu aimes autant mes chapitres, j'espère que ce nouveau t'apportera autant de joie, bonne lecture.
Bastien : Bonjour et bienvenue parmi les reviewers, tu as eu bien du courage de lire toute la fic d'une traite jusqu'ici. Le bordel? Alors je suis contente l'effet recherché est atteint, oui c'est un beau "merdier" dans lequel est Harry c'était justement ce à quoi je voulais arriver avant de pouvoir tout remettre en ordre il faut tout connaître, maintenant cela devrait petit à petit s'arranger. J'espère que ce chapitre te plaira autant que les précédents bonne lecture.
Fluminia : Bah plusieurs chapitres sans bagarre Harry / Draco cela n'est plus du Harry Potter LOL Ca te manquait? ça tombe bien moi aussi, allez bonne relecture.
Gh()st : Ouaisssss, pour le prochain chapitre je vais essayer d'atteindre le SUBLIMISSIME (comment ça je me mouche pas du coude ? ben je peux rêver non ? lol) Bah le seul problème c'est Harry le héro donc on est presque obligé de le suivre ( mais chuchote : il y a une fic en préparation retraçant la vie de Séréna du moins en grande partie sa 6° et 7° année à Poudlard mais ce n'est qu'en préparation) LOL ca te reviendra peut ete dans ce chapitre pour le collier sinon l'explication totale sera pour la suite. Allez j'espère que ce nouveau chapitre te plaira bonne lecture ( et bonne nuit au cas ou tu lirai ce chapitre fort tard )
Océanne Black : Bienvenue parmi les revieuweuse de la dernière prophétie, je suis contente que ma fic t'aies séduite jusqu'ici et j'espère qu'elle va continuer. Ravi aussi de voir que mes idées et mon style te plaisent, voila le chapitre suivant en espérant que tu l'apprécie tout autant, bonne lecture.
Dreamoon : hé hé hé, salut toi, tu devrai regarder derrière ton épaule y aurait comme qui dirait un héro à l'air disons assez revêche hé hé hé. Ohhh mais que vient-il d 'attraper là? Ne serait pas Peeves? ( un conseil : cours et vite) Lâchez le n'Harry potter!!!! BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII Bon pendant que notre survivant s'occupe d'elle, répondons à sa review hé hé hé. Bah tu sais c'était pas très compliqué d'être mon préférée t'es mon seul fantôme (comment ça cela casse tout le mythe?) Contente de voir que tu aies apprécié mon chapitre j'espère qu'il en sera tout autant avec celui-ci. Mais sache une chose : j'ai toujours raison! ( surtout quand j'ai tord!!!) LOL Allez bonne lecture à toi et merci pour ton soutien et tes encouragements.
Que dire sur ce chapitre que vous devez attendre avec impatience (bah oui j'ose l'espérer avec une semaine de retard : )) Et qui en plus était déjà à moitié écrit. Comme je l'expliquais à Mastapotter toute ma fic est quasi basé sur ce chapitre ( et le suivant) et sur celui de la dernière prophétie 2 chapitres pour cerner une fic. Bref j'espère qu'il vous plaira, je ne vais pas vous le faire long.
Le petit coin lecture : Honnête Iago de Reveanne
Attention à ne pas mettre entre toutes les mains, d'un style très particulier il a le mérite de vous faire réfléchir sur certains points et de bousculer les idées reçues des gentils tout beaux tout propres. Ce que vous lirez sur les maraudeurs ne vous plaira sûrement pas mais au moins cela vous poussera à vous interroger sur le cas de Peter.
Allez bonne lecture à tous.
H.
Cauchemars en série
Harry courait, le souffle court de par sa course effrénée pour atteindre la forêt interdite, l'orée se profilait devant lui, elle n'était plus qu'à quelques mètres. Talonné pas ses ennemis il n'était pas sûr de pouvoir se mettre à l'abri à temps, trois mangemorts étaient à ses trousses et pas des moindres, Bellatrix Lestrange, son mari et un troisième vaguement familier mais dont le nom lui échappait. Il avançait à vive allure depuis bientôt cinq minutes, le souffle commençait à lui manquer et ses adversaires gagnaient de plus en plus de terrain. Ils seraient bientôt à portée de tir et en plus de courir il devrait éviter leur sort ce qui le ralentirait sûrement. Dans un dernier effort il accéléra sa course, il pénétra dans l'orée du bois mais les arbres étaient encore trop parsemés pour offrir un abri véritablement efficace. Il s'enfonça un peu plus profondément vers le cœur de la forêt interdite, le soleil se faisant de plus en plus discret. Il s'arrêta quelques instant pour reprendre son souffle mais les voix de ses ennemis étaient de plus en plus distinctes signes qu'ils ne devaient être guère loin. Harry reprit sa course mais à un rythme plus lent afin de ne pas épuiser ses forces avant d'être à l'abri, les trois mangemorts perdaient du temps pour retrouver sa trace et la suivre il pouvait donc repartir plus tranquillement. Il suivit un chemin qui serpentait à travers les troncs d'arbres d'un pas régulier, à plusieurs reprises il lui sembla voir les racines des arbres bouger. Mais il mit ces hallucinations sur le mal de tête qu'il ressentait depuis qu'il s'était mis à courir, une fois de plus un lancinement dans sa cicatrice l'avait prévenu d'un danger seulement cette douleur sourde ne l'avait pas quitté. Dirigeant son regard plus avant il s'aperçut que le sentier se finissait, il regarda sur les côtés pour voir si un autre chemin ne débutait pas mais rien, il reporta alors son attention sur le sentier et vit les branches s'écarter tandis qu'il approchait, dégageant un petit chemin de terre battu mais encore vierge de toute trace. Tout d'un coup la forêt qui lui avait paru si paisible, lui semblait beaucoup moins amicale, la magie cherchait à l'emmener dans un endroit et rien ne lui disait qu'il ne s'agissait pas d'un piège. Mais il n'eut pas le temps de s'appesantir sur ces réflexions qu'il déboucha sur une clairière, au centre de celle-ci se dressaient plusieurs pierres tombales formant un cimetière improvisé. Penché sur une des tombes un homme en noir restait prostré, il semblait se recueillir, de la où était Harry il ne pouvait apercevoir cet étranger car une capuche rabattue sur son front lui empêchait de voir son visage. Perdu pour perdu le jeune homme se dit que cette personne était sa planche de salut il se rapprocha timidement de l'individu sans toutefois arriver à le distinguer un peu plus. Les voix de Bellatrix et de son mari lui semblait de plus en plus proche, il avait besoin d'aide. Passant outre ses appréhensions et la brûlure de sa cicatrice qui s'était intensifiée au fur et à mesure qu'il s'était enfoncé dans la forêt interdite, il s'approcha de l'étranger.
Aidez-moi, des mangemorts sont à ma poursuite ils arrivent je les entends je vous en pris aidez-moi.
L'homme encapuchonné se retourna et Harry se glaça d'effroi, il se réveilla en sursaut le visage en sueur et tremblant comme jamais. Il mit quelques secondes à réaliser où il se trouvait et à se souvenirs des évènements de la veille.
Séréna ! Il s'assit brusquement dans son lit mais un violent mal de tête le força à se rallonger.
Dors Harry, il est 6 heures du matin et on est dimanche !!!! Grogna Ron, à moitié réveillé par le cri de son ami.
Désolé, il se força à respirer calmement et à remettre de l'ordre dans ses idées, ce n'était qu'un cauchemar, même s'il semblait très réel.
Il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus fait de tels rêves, ni même n'avait eu de « vision » concernant Voldemort. En fait depuis l'apparition de Gryffondor il n'avait plus rien ressentit venant du lord noir, il avait beau dire son ancêtre faisait bien son travail. Depuis un mois et demi maintenant il avait eu de vrais nuits, il avait oublié la peur qu'il avait de s'endormir, il s'était senti réellement protégé pour la première fois. Peut-être que Luna avait raison Gryffondor ne pouvait pas être fondamentalement méchant, et même si ses méthodes ne lui plaisaient pas après tout il ne lui voulait que du bien. Le problème était peut-être bien là, une image erronée du fondateur leur était parvenue, le grand, le généreux, le courageux Godric Gryffondor, défendant les faibles et les opprimés contre les forces du mal. De là à en faire un serviable et preux chevalier ayant toujours le mot réconfortant il n'y avait qu'un pas. Depuis des années le choixpeau chantaient les louanges de cet homme mais personne ne connaissait sa véritable personnalité, tous ne voyaient que le puissant sorcier ayant vaincu Serpentard. Le pire dans tout cela était que si Gryffondor n'était pas comme tous le croyait alors il pouvait en être de même pour tous les fondateurs y compris Salazar Serpentard. Une profonde conviction naquit en lui, connaître ce qui s'était passé au temps des légendes pourrait l'aider à comprendre la vie des fondateurs et lui servir dans la guerre qui se profilait. Il ferma les yeux et appela son ancêtre se concentrant pour ne pas parler à voix haute, Gryffondor ?! Une fois de plus ce fut le silence qui lui répondit, Godric !!! Appela une fois encore le survivant. Toujours rien. Par Merlin vous allez me répondre à la fin !!! S'exaspéra-t-il. Quand vous aurez fini de bouder dites le moi ! Un étirement dans sa cicatrice faillit lui faire pousser un cri de douleur et de surprise à la fois, voilà une autre chose qui ne lui avait pas manqué ces deux derniers mois !! A mesure que la douleur se faisait plus forte, il se concentrait sur ses exercices d'occlumencie, la souffrance reflua et bientôt il ne sentit que de légers picotements. Il décida de se lever et d'aller voir Dumbledore comme le lui avait si souvent conseillé ses amis, de plus il n'y avait que lui qui pourrait répondre à ses questions. Il était très tôt aussi enfila-t-il sa cape fourré par dessus son pyjama et sortit de son dortoir, le feu dans la cheminée mourrait, il sortit rapidement de la tour. Il faisait frais dans les couloirs mais le printemps se rapprochant l'air s'était adouci ces derniers jours. Arrivé à l'angle du couloir menant au bureau du directeur il entendit des bruits de pas précipités et vit passer son professeur de potion en courant, il se dirigeait vers ses cachots. L'accès au bureau du directeur avait été laissé ouvert aussi en profita-t-il, il monta les escaliers et entra dans le bureau. Le professeur Dumbledore était assis et serrait les accoudoirs de son siège à tel point que les jointures de ses mains étaient blanches. Les traits de son visage étaient crispés tant par la douleur mais aussi par la concentration, une phrase s'échappa de ses lèvres :
- Tu n'y arriveras pas Tom.
- Prof… Commença Harry.
Dumbledore leva vivement les yeux vers lui, et un sourire mauvais apparu sur son visage, une leur démoniaque passa dans ses yeux en même temps que la cicatrice de Harry se mit à le brûler fortement.
Le directeur de Poudlard se redressa d'un bond sur ses jambes et pointa sa baguette sur le survivant tandis que celui-ci murmurait éberlué : Voldemort. Le sourire étirant les lèvres du directeur s'accentua et il leva un peu plus sa baguette tout en prononçant :
- AVADA KEDA… Nooooooonnnn !!!!! Hurla Dumbledore en même temps que la douleur à la cicatrice de Harry disparaissait.
Le directeur retomba sur son fauteuil la respiration courte et des perles de sueurs à son front alors que le jeune Gryffondor le regardait encore avec terreur et étonnement. Le professeur Rogue choisit ce moment pour réapparaître.
- Potter !!! Que faites-vous ici ?! Cingla-t-il.
- Je… Je…
- Allons, alignez deux mots cohérents que je puisse vous comprendre !
- Sévérus… Appela d'une voix faible Dumbledore.
- Albus… Le directeur des Serpentard se précipita vers le vieil homme une fiole à la main. Tenez buvez-ça.
- Qu'est-ce… que… Bégaya Harry.
- Plus tard jeune sot !
- Ca ira Séverus, Harry assis-toi. Reprit Dumbledore après avoir bu la potion que lui tendait Rogue.
Devant l'hésitation du jeune homme il ajouta :
- Tu n'as plus rien à craindre c'est passé. Sévérus toi aussi assis-toi.
Presque à contre cœur et non sans une once encore de réticence Harry s'assit sur le fauteuil que lui désignait son directeur.
- Ce à quoi tu viens d'assister Harry et l'une des attaques de Voldemort que je subis depuis quelques mois maintenant.
Le gryffondor afficha une mine choquée et totalement incrédule.
- Depuis le mois de Novembre Voldemort essai régulièrement de pénétrer mon esprit afin de découvrir qui sont les héritiers des fondateurs. Jusqu'à aujourd'hui il n'y était jamais vraiment arrivé, ton apparition ce soir m'a surpris et m'a fait perdre ma concentration, d'où l'incident qui est arrivé.
- L'incident, s'insurgea Rogue, vous avez faillit tuer Potter !!!! Sans compter l'état dans lequel vous vous trouvez à chacune de ses attaques.
- Etat qu'il ignore fort heureusement pour nous, répondit fermement le vieil homme malgré l'état de fatigue apparent sur son visage.
- Vous devriez aller à l'infirmerie.
- Alors ça sûrement pas ! S'exclama Dumbledore, j'ai horreur de l'odeur qui s'en dégage, Harry ne put réprimer un sourire, vous m'y avez traîné assez de fois cette année.
- Je persiste à croire que vous devriez…
- Ecoutez Sévérus si cela peut vous rassurer faites venir Pompom jusqu'ici mais pour une fois que je reste conscient, je ne bouge pas d'ici.
- Pour une fois que vous restez conscient ? S'étonna Harry. Cela veut dire quoi?
- Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes Potter ! Vous avez très bien compris. Cingla Rogue.
- Du calme Séverus ! Ordonna Dumbledore. Harry je me fais vieux et le temps où j'étais encore une menace pour Voldemort s'amenuise chaque jour.
- Pourtant… En juin dernier… Tenta le jeune homme complètement destabilisé.
- Quelques minutes de duels de plus et Voldemort aurait eu le dessus sur moi. Les croyances sont parfois plus puissantes que les faits eux-même, Harry. Voldemort me crois encore puissant et il me craint toujours, c'est pour cela qu'il écourte nos duels et qu'il n'a pas encore attaqué Poudlard. Même s'il se dit supérieur à tous les sorciers par sa puissance, au fond de lui il croit que je suis aussi si ce n'est plus puissant que lui.
- Et ce n'est pas le cas ?
- Cela ne l'est plus, je suis vieux et usé, ma fin approche…
- Vous ne pouvez pas dire cela ! L'interrompit Harry avec véhémence tandis que Rogue fronçait dangereusement des sourcils.
- Et pourtant il s'agit de la vérité, n'ait jamais peur de la vérité Harry, c'est l'une des forces les plus puissantes. Je sais que je vais devoir bientôt transmettre le flambeau.
- Avant vous avez une guerre a mener ! Remarqua durement le professeur de potion.
- Et je suis sûr que vous avez encore de nombreuses années devant vous !!! Assura le jeune gryffondor les larmes aux yeux.
Dumbledore s'accorda un sourire nostalgique avant de reprendre.
- Voldemort ignore tout de mon état et même si je ne suis plus le grand sorcier ayant vaincu Grindewal je reste encore très puissant. Aussi je ne tomberai pas sans faire un maximum de dommage dans les rangs ennemis mais nous n'en sommes pas encore là, il y a de nombreuses choses à accomplir avant que ce temps ne vienne. Mais passons Harry tu n'étais pas venu me voir pour me dire bonjour de si bon matin, je me trompe ?
- No…Non…
- Qu'est-ce qui t'amenait ici alors ?
- Des… Des questions.
- J'espère pour vous qu'elles sont importantes Potter !!! Harangua Rogue
- On… On peut en reparler plus tard. Bafouilla Harry encore impressionné et secoué.
- Tu ne serais pas venu ici si tôt si elles ne te semblaient pas importantes, n'est-ce pas ?
- Et bien, le regard du jeune homme dévia vers son maître de potion et revint se poser sur son directeur.
- Je vais chercher Mme Pomfresh, dit brusquement Rogue, et il sortit du bureau.
Harry baissa la tête en soupirant de soulagement, Dumbledore attendait qu'il parle en premier.
- J'ai fait un cauchemar cette nuit… Le directeur haussa les sourcils. Cela ne m'était pas arrivé depuis Noël, une lueur de compréhension éclaira les yeux du vieil homme. Et j'ai essayé de contacter Gryffondor mais je n'ai pas réussi.
- As-tu essayé par l'occlumencie comme la première fois que je te l'ai fait rencontrer ?
- Non, Harry baissa les yeux piteusement.
- Alors il est normal que tu n'aies pu lui parler.
- Pourtant avant il intervenait de lui-même je n'avais même pas besoin de l'appeler !!
- J'ai voulu te donner une soirée de liberté, aussi, ai-je apposé un sort de légilimencie brimant ton ancêtre. Mais ce n'était qu'une question de quelques heures avant que ton ancêtre trouve le contre sort, je n'ai pas la prétention de pouvoir faire plus.
- Dans ce cas pourquoi ai-je fait un cauchemar cette nuit ?
- Je l'ignore, normalement Gryffondor aurait du retrouver ses fonctions hier soir, il me reste peut-être plus de puissance que je ne le croyais, plaisanta le vieil homme.
- Je suis inquiet professeur.
- Ne devrais-tu pas plutôt être soulagé ? J'avais cru comprendre que ton ancêtre te gênait plus qu'autre chose. Demanda Dumbledore une pointe de remontrance dans la voix
- Je devrais l'être mais ce matin je me suis rendu compte de tout ce qu'il m'apportait, il avait beau intervenir intempestivement dans ma vie cela faisait des mois que je n'avais pas aussi bien dormi.
- On ne se rend compte de ce que l'on avait que lorsqu'on le perd. Philosopha le vieux directeur.
C'est ce moment que choisit Rogue pour revenir avec l'infirmière qui chassa le jeune homme avec force d'énergie. Harry passa la porte et commença à descendre les escaliers lorsqu'il se souvint qu'il avait une dernière question à poser à son directeur. Il fit demi-tour mais se figea aux paroles qu'échangeaient Rogue et son mentor.
- Azkaban est tombé cette nuit.
- Oui, Voldemort a libéré les détenus et les détraqueurs se sont officiellement rallié à lui. Enonça Rogue.
- Au moins cela va forcer Fudge à intervenir.
- Si seulement il vous avez écouté !!! Cela fait des mois que les mangemorts emprisonnés se baladent dans le monde sorcier, il n'y a qu'à voir l'attaque de Noël sur les Granger. Malefoy n'a même pas été inquiété et pour cause, s'emporta le maître des potions, il était sensé être en prison !!!!
- Du calme Sévérus, Albus a besoin de repos. Intervint sèchement l'infirmière.
- Cela ira Pompom, nous avons des affaires urgentes à régler. Répondit le directeur.
- Vous allez prévenir le ministère ?
- Inutile ils ne nous écouterons pas, n'oubliez pas que nous sommes en sécession depuis la rentré dernière. J'ai réussi à ce que cela ne paraisse pas dans la presse mais Poudlard est le seul rempart actif contre Voldemort.
Harry eut un hoquet de surprise qu'il étouffa en plaçant sa main devant la bouche et tendit un peu plus l'oreille. Malheureusement le directeur des Serpentard vint fermer la porte du bureau et ce fut tout ce qu'il put entendre. Il retourna à son dortoir pour s'habiller et descendre déjeuner en compagnie de Ron et Hermione. La nouvelle de la prise de la célèbre prison se répandit dès la réception du courrier, des cris de peur se mêlaient aux cris d'étonnement. Mais pour Harry la peur qu'il ressentait ce matin était de voir apparaître Séréna devant lui, il avait beau y réfléchir il ne savait toujours pas quel comportement adopter envers la jeune fille. Et surtout il ne savait pas ce qu'il ressentait, par moment il croyait l'aimer, à d'autre il pensait que ce n'était que de l'amour fraternel et souvent il n'était plus sûr de rien. A cela s'ajoutait la culpabilité d'être plus affecté par une déclaration d'amour que par la chute de la plus imprenable des prisons. Heureusement ce matin là Séréna ne vint pas déjeuner en même temps que lui, ni les autres jours d'ailleurs. Si la première fois il avait mis cette coïncidence sur le dos de la providence, par la suite il fut forcer d'admettre que la jeune fille l'évitait délibérément. En un sens cela l'arrangeait, lui donnant du temps pour mettre ses idées au clair, mais cela le peinait également. A peine réconciliés voilà que de nouveau ils ne se parlaient plus, et il devait bien s'avouer qu'elle lui manquait. Harry reprit ainsi son rythme d'avant Noël, le même cauchemar revenant toute les nuits et s'arrêtant au même endroit à chaque fois. Il tentait de fuir ses assaillants en courant à travers la forêt interdite et il débouchait sur cette clairière, l'homme encapuchonné se retournait et avant d'avoir vu son visage il se réveillait en sursaut. Puis il se levait prenait le livre que lui avait offert Rémus dont les pages restaient désespérément blanche. Voilà encore un sujet sur lequel il devrait se pencher bientôt, à quoi bon lui offrir un livre sur « comment devenir un animagus » si celui-ci était vierge de toute écriture ? Décidément Lunard devenait lunatique, à cette pensée il ne put empêcher un sourire ironique de remonter le coin de ses lèvres. Il attrapait son volume d' « Auror tout un métier » et descendait se mettre au coin du feu, se laissant tomber sur un fauteuil et remontant une couverture. Et c'est dans cette position que ses amis le retrouvaient le matin à l'heure d'aller déjeuner, une rapide douche et le trio descendait dans la grande salle.
Ce manège durait maintenant depuis plus de 3 semaines et pas une fois Harry n'avait aperçut Séréna. Février avait laissé place à Mars et les giboulées de neige fondaient petit à petit dans la cours du château. Serpentard avait gagné son match contre Serdaigle sous les huées des Gryffondors et des Poufsouffles, match qui resterait dans les mémoires comme l'un des moins fair-play de l'histoire du Quidditch. Le plan qu'il avait établi avec Ron pour trouver le mystérieux espion semblait avoir lamentablement échoué, pourtant il était sûr de n'avoir rien laissé de côté, il allait devoir demander de l'aide à Hermione et cela ne l'enchantait guerre. La jeune fille s'était à nouveau repliée sur elle-même après le bal, seul les cours de duel qu'il lui dispensait semblait l'animer un tant soit peu et parfois cela lui faisait peur. Tout comme cette cicatrice qu'elle avait gardé sur son ventre et qu'il avait découvert par hasard, en y repensant il se remettait aussitôt en colère.
Cela faisait plus d'une heure qu'ils s'affrontaient, Harry donnant des conseils ou des indices au fur et à mesure du combat pour améliorer le style de la jeune fille. Ils en étaient venus au combat au corps à corps comme le leur avait appris le professeur Krum, et si Harry la surpassait en force et en agilité la jeune fille plaçait ses coups en finesse et au moment ou on ne s'y attendait pas. Dans le feu de l'action leurs habits s'étaient déchirés en de multiple endroit, voyant l'état de leur guenille et la fatigue qui transparaissait dans les traits de la gryffondor il proposa :
- Stop ! On fait une pause ?
- Oui, je veux bien, regarde l'état de nos vêtements, commenta Hermione en attrapant un pan de sa chemise à moitié déchiré, révélant une partie de son ventre.
Portant son regard sur l'étoffe de tissu, Harry se figea, Hermione compris trop tard et tenta de se couvrir le plus rapidement possible mais le survivant arrêta son geste. D'un mouvement de colère il écarta le pan de tissus et lu l'inscription gravée dans la chair : CATIN. D'un ton dur il demanda :
- Pourquoi l'as-tu gardé ?
- … Elle fixa le sol qui lui semblait soudain si intéressant.
- Regarde moi ! Demanda-t-il d'un ton impérieux. Hermione n'esquissant pas le moindre mouvement, il lui saisit le menton et la força à faire ce qu'il lui demandait avant de répéter, pourquoi l'as-tu gardé ?
Les yeux de la jeune fille étaient embués par les larmes pourtant aucune ne coula, quand il répéta pour la seconde fois sa question elle se reprit et se dégagea vivement.
- Tant que je n'aurai pas tué Malefoy de mes mains elle restera là pour me rappeler ce qu'il m'a fait, à moi et à mes parents.
- Hermione, soupira Harry, tu n'avais pas besoin de ça pour t'en souvenir. Je t'en prie fait la effacer.
- C'est trop tard je ne peux plus, répliqua sèchement la jeune fille, elle ne partira qu'à la mort de Malefoy.
- Un sortilège ? Il s'adossa contre un mur de la salle, se laissant tomber au sol.
La gryffondor acquiesça d'une signe de tête.
- Tu sais que je pourrais l'ôter, énonça Harry d'une voix lasse comme s'il énonçait une simple vérité.
- J'en doute, et même si tu le pouvais tu ne le ferais pas.
- Et pourquoi cela ?
- Parce que tu respectes trop les autres et leur opinion pour les obliger à faire quoique ce soit. Reprit calmement Hermione, un sourire flottant sur ses lèvres.
- C'est bien ma veine d'être trop gentil. On reprend ?
Ce fut la seule et unique fois qu'ils en parlèrent, ces entraînements venaient à la suite de ses cours d'occlumencie avancé. Harry les avait repris avec son directeur non sans une pointe d'angoisse, si l'année précédente Dumbledore avait peur de voir l'esprit de Voldemort à travers les yeux de Harry cette année les rôles étaient inversés.
Tout aurait pu continuer des semaines ainsi, si une nuit, le rêve ne s'était pas poursuivi.
Harry courait, courait à perdre haleine, il essayait tant bien que mal de gagner la forêt interdite, elle n'était plus qu'à quelques mètres droit devant lui. Seulement ses assaillants se rapprochaient dangereusement et il n'était pas sûr de pouvoir atteindre ce havre de paix que représentait la forêt. Il avait toujours ces trois mangemorts à ses trousses, Bellatrix Lestrange, son mari et un troisième qu'il ne semblait pas connaître de prime abord. Il avançait vite mais pas assez, et ses adversaires en profitaient pour gagner de plus en plus de terrain. Quelques minutes de plus et il serait dans leur mire de tir, prêt à être fauché par un sort comme un lapin. Dans un dernier effort il accéléra sa course, il pénétra dans l'orée de la forêt mais les arbres étaient encore trop parsemés pour offrir un abri véritablement efficace. Les branches craquaient sous ses pieds au fur et à mesure qu'il s'enfonçait plus avant vers le cœur de la forêt interdite, le soleil se faisant de plus en plus discret. Il s'arrêta quelques instant pour reprendre son souffle, s'appuyant sur le tronc noueux d'un arbre, mais les voix de ses ennemis lui parvinrent distinctement signe qu'ils étaient plus proche que ce qu'il croyait. Harry se força à reprendre sa course mais à un rythme plus lent afin de ne pas épuiser ses forces avant d'être à l'abri. Les trois mangemorts perdaient du temps pour retrouver sa trace et la suivre il partit donc plus tranquillement. Il suivit un chemin qui serpentait à travers les arbres d'un pas régulier, une fois de plus il lui sembla voir les racines bouger. Il savait où menait ce sentier, mais il ignorait si c'était une bonne ou une mauvaise chose, avec un mélange d'excitation et d'appréhension il suivit ses pieds sur le chemin caillouteux. Un lancinement constant dans sa cicatrice l'empêchait d'approfondir ses réflexions sous peine d'accentuer son mal de tête, cette douleur sourde ne le quittait plus. Il vit les branches s'écarter tandis qu'il approchait, dégageant un petit chemin de terre battu mais encore vierge de toute trace. La forêt revêtit son manteau antipathique aux yeux du jeune homme, la magie cherchait à l'emmener dans un endroit et rien ne lui disait qu'il ne s'agissait pas d'un piège, sauf que cette fois il était consentant. De nombreuse fois où il avait fait ce rêve, il avait essayé d'éviter ce sentier mais immanquablement il retombait sur la clairière. Au centre de celle-ci se dressaient toujours le petit cimetière abandonné et au centre un homme en noir resté prostré sur l'une des tombe. Il semblait se recueillir mais de la où était Harry il ne pouvait apercevoir son visage car une capuche étaient rabattue sur son front. Mais les voix de Bellatrix et de son mari lui parvenait de quelque part sur sa droite dans quelques minutes ils seraient sur lui, il avait besoin d'aide. Passant outre ses appréhensions et la brûlure de sa cicatrice qui s'était intensifiée au fur et à mesure qu'il s'était enfoncé dans la forêt interdite, il s'approcha de l'étranger.
- Aidez-moi, des mangemorts sont à ma poursuite ils arrivent je les entends je vous en pris aidez-moi.
L'homme encapuchonné se retourna et Harry se glaça d'effroi, il ne parvint qu'à balbutier un mot, cette fois le rêve ne s'était pas arrêté.
- Vol… Vol… Voldemort.
- Tout juste mon cher ami.
Harry recula de plusieurs pas mais les trois mangemorts qui s'étaient lancés à sa poursuite pénétraient à leur tour dans le cimetière. Ils s'inclinèrent en signe de respect et dirent avec déférence.
- Maître.
- Mes braves mangemorts je suis fier de vous, vous avez rabattu mon gibier comme personne.
- Merci maître, dirent-ils à l'unisson.
Harry lançait des regards frénétiques de tous les côtés cherchant un moyen quelconque de s'échapper de cet enfer. Il songea à retourner dans la forêt interdite mais les trois fidèles du lord noir lui barraient le chemin.
- Approches-toi, demanda Voldemort en s'adressant au nouveau. Tu as parfaitement rempli ton rôle et ce dès ta première mission, tu auras une récompense dès que nous serons rentrés au manoir.
- Vous êtes trop magnanime, maître.
La voix du nouveau serviteur semblait étrangement familière à Harry, cela en était déroutant il cherchait à mettre un nom sur cette voix mais il lui échappait.
Bellatrix s'avança et mis un genou à terre avant de prendre la parole et de parler à son seigneur.
- J'étais sûre que mon cousin saurait parfaitement vous servir, je suis honoré que vous en soyez satisfait.
- Tu as raison Bellatrix, il me satisfait pleinement. Et Voldemort partit d'un rire froid et sinistre faisant remonter un vent glacé le long de la colonne vertébrale de Harry.
Mais les paroles de la mangemorte commençaient tout juste à produire un impact sur le cerveau du jeune homme. Il restait interdit ne voulant pas croire ce qu'impliquaient les paroles de cette femme maudite, il ne lui connaissait qu'un cousin et s'était Sirius. Mais il était mort depuis plus de six mois avait-elle encore de la famille inconnue ? Sirius n'en avait jamais fait mention, devant lui en tout cas, mais la voix de cet homme ressemblait à celle de Sirius et c'était bien ça qui le troublait si profondément. Car il était impossible qu'elle appartienne à son parrain, mais avec le temps Harry avait appris qu'avec la magie le mot impossible n'existait pas, la magie n'avait pas de limite si ce n'est celle de l'imagination des sorciers. Mais on ne laissa pas à Harry le temps d'approfondir ses pensées, Bellatrix vint se placer derrière lui et le poussa en avant, le forçant à pénétrer dans le cimetière. Une silhouette qui était caché derrière une tombe et que Harry n'avait pu apercevoir auparavant, commença à s'agiter, Voldemort se retourna et la rudoya.
- Toi, ne bouges pas, je n'ai pas fini.
L'inconnu releva la tête et Harry devina plus qu'il n'aperçut les traits de Cédric Diggory, c'était de pire en pire, les trois mangemorts retirèrent leur cagoule, il s'agissait bien de Bellatrix Lestrange et de son mari Rodulphus Lestrange et le troisième était… Sirius Black.
- C'est… C'est impossible. Sirius tu es mort !!
- Non, non non, je ne suis pas mort j'ai mystérieusement disparu derrière un rideau, tu ignore ce que je suis devenu. Alors mon filleul n'es-tu pas heureux de me revoir ?
Le jeune homme restait pétrifié, cela ne pouvait pas être vrai, c'était un mauvais rêve. C'est ça il était en plein cauchemar, il était au chaud dans son lit à Poudlard. Il répétait inlassablement jusqu'à s'en convaincre lui-même :
- Vous n'existez pas, ce n'est qu'un rêve, vous n'existez pas…
Sa voix se fit de plus en plus lointaine, et il prononçait toujours les même mots espérant que cela suffirait à les éloigner de lui.
- Veux-tu que je te prouve que tout cela est bien réel ? Demanda Voldemort. Sirius occupes-toi de lui.
- Bien maître.
- AVADA…
- Non Sirius attend ne fait pas ça tu risques de le regretter ensuite. Sirius attend, arrêtes !!!
Harry paniquait, rien de ce qu'il disait n'avait d'effet, il allait mourir ici seul et de la main même de son parrain.
- KEDAVRA.
Le dernier mot sonna comme le glas, un rayon vert se dirigea vers Harry et le toucha en plein sur sa cicatrice qui le fit cruellement souffrir.
- Je ne peux pas mourir, Sirius n'est pas un mangemort, rien de tout cela n'est réel. C'est un cauchemar, ce n'est pas réel.
Et comme si les paroles avaient eu un quelconque pouvoir Harry se réveilla en sursaut dans son lit à Poudlard. Il était en sueur, les poils encore tout hérissés par le cauchemar qu'il venait de faire.
- Ce n'était qu'un rêve, ce n'était pas réel, ce n'était qu'un mauvais rêve. Répéta Harry encore incrédule. Je suis vivant, il toucha ses bras ses jambes et son torse comme pour vérifier que tout était en place, je suis vivant. Petit à petit il reprenait son souffle, un froid glacial n'ayant toujours pas quitté sa colonne vertébrale.
Il se recoucha dans son lit mais ne ferma pas les yeux il n'avait pas envi de se rendormir tout de suite d'autant plus qu'il n'avait pas sommeil et qu'il ne souhaitait pas refaire ce cauchemar. Une fois calmé il dirigea son regard vers sa montre, dans une heure la tour de Griffondor s'éveillerait, il décida de la devancer et partit en direction de la salle de bain. Il prit une douche bien chaude d'abord pour se détendre, puis termina par un jet froid afin de complètement se réveiller. Il attrapa un livre qui traînait sur sa table de chevet et descendit dans la salle commune sans faire plus de bruit qu'une petite souris. Il se cala confortablement dans un fauteuil près de la cheminée où le feu venait d'être ranimé et entreprit sa lecture. Il était plongé dans le livre qu'Hermione lui avait offert pour son anniversaire depuis plus d'une heure, lorsque Ginny vient se poster derrière lui et chuchota à son oreille.
- Bouh !
- Ahhhhhhhhhhh !! Tu veux me faire avoir une crise cardiaque ??!!
Harry ne l'avait pas entendu s'approcher de lui tellement il était pris par ce qu'il lisait, la jeune fille avait du mal à se tenir debout et à respirer.
- Si tu… Tu voyais… ta… ta tête. Réussit-elle à articuler entre deux éclats de rire. C'est… C'est trop drôle.
- Désopilant, fit Harry sarcastique mais avec un sourire naissant sur le coin des lèvres.
- Qu'est-ce qui est si hilarant ? Demanda Ron.
- Ginny m'a fait peur et depuis elle est dans cet état, dit-il en désignant du doigt la jeune fille qui n'arrivait pas à reprendre son souffle à force de rire.
- Ohh Ron si… Si tu avais vu… Sa tête… Hu… Hu… Emit la Griffondor essayant de calmer son fou rire. C'était trop drôle, mais Harry ne semble pas avoir apprécier ma blague. Hu… Hu… Bon si on allait déjeuner ?
- Tu n'attends pas Séréna ? S'étonna Harry.
- Non pas aujourd'hui, elle a dit qu'elle descendrait déjeuner plus tard, Hélène est restée avec elle. Alors on y va ?
- Bonne idée mon estomac crie famine, ajouta le rouquin.
- Celui la le jour où sa vie ne sera plus régit par son ventre. S'exaspéra Hermione qui descendait les escaliers à son tour.
- Les poules auront des dents, s'exclama la dernière des Weasley.
Ils passèrent le portrait de la grosse dame non sans quelques protestations de celle-ci sur le fait de faire des courants d'air en laissant trop ouvert.
- J'ai lu une étude la dessus disant que les poules auraient effectivement des dents.
Cette fois se fut le tour de Harry de lever les yeux au ciel et d'allonger sa foulée pour rejoindre Ron qui était à deux pas devant eux. Il lui marmonna :
- Dépêches, Hermione est dans une de ses crises « j'ai tout lu j'ai tout vu ».
- Alors ne traînons pas. Dit Ron en faisant des pas plus grand et plus rapides pour distancer la jeune fille.
- Ehh attendez-nous, c'est pas sympa ce que vous faîtes, attendez-nous, Harry, Ron. Lança Ginny qui courrait à présent pour rattraper ses deux amis suivit par Hermione.
Mais ces derniers firent pareil et c'est ainsi qu'ils débouchèrent dans la grande salle le souffle court, ils se dirigèrent vers la table des Griffondors.
Harry s'installa à côté de Dean Thomas tandis que Ron se mettait face à lui et Hermione se glissait entre Ginny et Harry. En mangeant leurs œufs au bacon les trois jeunes gens écoutaient d'une oreille distraite Dean raconter ses vacances aux sports d'hiver pour la énième fois.
- Ensuite je suis allé à Chamonix, une station de ski française dans les Alpes. Poursuivait inlassablement Dean. Il y avait beaucoup de monde et les Français été très accueillant, le premier jour j'ai fait du ski et ma sœur a essayé les patinettes.
- Patinette ? C'est quoi ça ? Demanda Ron interloqué.
- Pour glisser sur la neige les moldus se mettent des sortes de planches très fines et très étroites sous les pieds : des skis. Les patinettes se sont des skis plus petits elles sont moins longues. Expliqua lentement Hermione.
- Ahh… Ils sont fous ces moldus.
- Et le lendemain j'ai essayé le snowboard.
- Et c'est quoi ça encore ?
Cette fois ce fut Dean qui expliqua au jeune rouquin.
- Avec les skis tu as deux planches une sous chaque pieds avec le snow tu n'as qu'une seule planche où tu met tes deux pieds. C'était vachement dur au début mais au bout de deux jours je commençait à me débrouiller c'est pas mal du tout je vous conseille d'essayer si vous allez aux sports d'hiver un de ces jours.
- Vraiment fou ces moldus. Répéta Ron.
Ils finirent leur déjeuner et se dirigèrent vers les cachots pour leur habituel cours de potion du vendredi matin. Une fois de plus Rogue n'était pas dans sa meilleure humeur et une fois de plus ils avaient cours avec les Serpentards.
Ils pénétrèrent dans la salle de cours en silence Ron, Hermione et Harry s'assirent à la même table comme d'habitude au fond de la classe.
- Bien aujourd'hui nous allons préparer une potion délicate, non pas qu'elle soit compliquée mais les ingrédients étant rare vous n'avez pas droit à l'erreur. Dit Rogue de sa voix doucereuse. Voilà les instructions, il tapota le tableau noir avec sa baguette et la composition de la potion apparue. Une personne par table viendra chercher la graisse de cachalot vous n'aurez droit qu'à un service alors faites-y bien attention. Ahh… Les moldus et leur foutu manie de vouloir protéger toutes les espèces animales on ne peut même plus les approcher maintenant !! Ragea le professeur de potion.
Hermione sembla choquée par les paroles de son professeur mais n'en dit rien, elle ne voulait pas se mettre à dos Rogue et ce dès le premier jour de la rentrée.
Au bout d'une heure les chaudrons dégagèrent une légère fumée argenté, Neville se pencha sur les instruction et dit à Dean :
- Je crois qu'il est l'heure de mettre la peau de Kumcat… Kumquouate.
- Kumquat, corrigea son ami.
- Et c'est quoi ce kum quelque chose ?
- C'est un fruit nippon. Une sorte de petite orange qui pousse sur des arbres. Expliqua Dean.
- C'est effectivement une petite orange mais elle pousse en chine et non au japon. Contredit Hermione.
- Je confonds toujours ces deux pays, fit-il savoir sur un ton d'excuse.
Mais ils ne purent poursuivre leur conversation, le professeur Mc Gonnagal ouvrit la porte du cachot à la volée et l'air affolé elle dit.
- Désolé Sévérus, Potter dans mon bureau et tout de suite.
Harry se leva de sa chaise et rejoignit le professeur qui l'attendait au fond de la salle, le légendaire calme olympien du professeur de métamorphose avait volé en éclat à tel point qu'elle avait appelé Rogue par son prénom. L'affaire devait vraiment être grave, il la suivit en silence tout le long du couloir jusqu'au bureau du directeur où elle donna le nouveau mot de passe entra. Mais curieusement le bureau était vide, Mc Gonagall s'assit sur un des sièges qui composait le petit salon de Dumbledore et invita Harry à s'asseoir sur l'autre. Elle se tordait les mains cherchant visiblement comment lui annoncer la nouvelle, oui mais quelle nouvelle ?
- Harry.
Elle avait employer son prénom à lui aussi c'était encore plus sérieux qu'il ne s' y attendait.
- Séréna a disparu. Déclara-t-elle de but en blanc.
