Dreamoon : Jacob c'est mon pc, c'est son petit nom quand il marche pas comme il faut. Oui je sais j'ai des noms bizarre, lol bonne lecture en espérant que tu aimes et une bonne année à toi mes meilleurs vœux t'accompagne.
Au fait dis au vieux gâteux de commencer à s'auto-prier il va avoir du boulot au prochain chapitre !
Gh()st : kikou, des petits longueurs ?Je m'en doutais surtout le passage du rêve mais espérons que ce chapitre saura corriger ce travers et qu'il te plaira. Bonne lecture et bonne année.
Zabou : kikou, lol ton copié collé ne me dérange pas tant que tu penses ce que tu colles, mais tes petits mots me font quand même plaisir qu'ils soient ou non copiés collés. Lol. Allez voilà la suite j'espère que cela te plaira, bonne lecture et bonne année.
Fluminia : Merci, oui je sais. Lol bonne année à toi (encore une fois) et bonne relecture.
Lalabelle : Oh oh du petit nouveau (nouvelle ?), hep hep les autres venez vite !!!!! Allez tous en chœur : BIENVENUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! parmi les reviewers et lecteurs de la dernière prophétie. Merci pour tout ces beaux compliments j'espère que la suite te plaira autant si ce n'est plus à commencer par ce chapitre, bonne lecture et bonne année.
Minerve : Oula Sirius/ Séréna ? Je n'étais pas allé chercher si loin mais cela peut être une idée. Hé hé, merci. Pour Godric disons que pour le moment il est en… Indisponibilité momentané lol tu sais y a plein de gastro qui traîne ces temps ci. Lol allez bonne elcture en espérant que cela te plaise et bonne année à toi.
Un grand MERCI !!!! Grâce à vous j'atteind presque les 160 reviews et ben c'est trop bien, cela fait trop plaisir !!!!!!!!!!!!!!!!!! Alors merci, merci pour tous vos petits mots d'encouragements ou de commentaires ils me vont droit au cœur à chaque fois, on s'y fait jamais je crois, chaque nouvelle review est une source de joie pour moi. J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres, pour Séréna j'ai pas pu me résoudre à lui faire du mal c'était trop cruel donc… Je ne vous cache pas que le prochain chapitre me semble d'une énormité absolument insurmontable mais comme je suis la préposée aux miracles je devrai bien me débrouiller pour vous sortir un petit quelque chose. On avait tablé sur un chapitre tous les 15 jours mais il semblerait que je ne sois pas capable de m'y tenir, mille excuses, je vais essayer de faire de mon mieux disons que pour l'instant on va rester sur cette base de 3 semaines.
Quelques personnes m'ont demandé mon adresse msn, la voici pour tout ceux que cela intéresse : elythtis hotmail. com je serai ravie de discuter avec vous (dans la limite de mes disponibilités) Un faveur par contre, présenté vous et dites moi ou vous avez eu mon adresse que je sache rapidement à qui je parle car la dernière prophétie n'est pas ma seule création et c'est mon adresse msn qui gère les deux. Alors si vous ne voulez pas vous retrouver en train de vous faire gueuler dessus parce que votre feuille de perso n'est pas à jour et votre HP foireux vaut mieux se présenter dare dare lol. (ex : je suis Haheuiah de fanfiction et hop je sais qui vous êtes ) Bon je crois que j'ai assez blablaté, pas de coin lecture cette semaine, je ne sais plus les titres que je vous ai mis en ligne donc faudra que je vérifie tout cela. En attendant : BONNE ANNEE à tous et bonne lecture.
Adieu professeur
Le professeur Mc Gonagal ouvrit la porte du cachot à la volée et l'air affolé elle dit.
- Désolé Sévérus, Potter dans mon bureau et tout de suite.
Harry se leva de sa chaise et rejoignit le professeur qui l'attendait au fond de la salle, le légendaire calme olympien du professeur de métamorphose avait volé en éclat à tel point qu'elle avait appelé Rogue par son prénom. L'affaire devait vraiment être grave, il la suivit en silence tout le long du couloir jusqu'au bureau du directeur où elle donna le nouveau mot de passe et entra. Mais curieusement le bureau était vide, Mc Gonagall s'assit sur un des sièges qui composait le petit salon de Dumbledore et invita Harry à s'asseoir sur l'autre. Elle se tordait les mains cherchant visiblement comment lui annoncer la nouvelle, oui mais quelle nouvelle ?
- Harry.
Elle avait employer son prénom à lui aussi c'était encore plus sérieux qu'il ne s' y attendait.
- Séréna a disparu. Déclara-t-elle de but en blanc.
- Quoi ?
- Plus exactement elle a été kidnappée.
Harry était abasourdi, comment une telle chose avait-elle pu arriver ?
- Quand ? Comment ? Demanda-t-il la voix nouée par l'émotion.
- Il y a trois heures.
- Co…Comment se fait-il que je ne sois prévenu que maintenant ?
- Monsieur Potter, il ne semble pas que la liste des personnes à prévenir en cas de problème ait échu aux élèves, son parrain a plus que le droit d'être le premier informé de ce qui arrive à sa pupille. Répondit-elle sévèrement. En temps normal vous n'auriez jamais été averti, le directeur sait parfaitement gérer son école mais si vous voulez une raison, nous avons appris il n'y a seulement que quelques minutes que c'était un enlèvement.
Harry fronça les sourcils.
- Laissez moi vous expliquer depuis le début.
- Après le déjeuner Miss Black est retournée à la salle commune de Gryffondor car elle avait soit disant oublié un livre pour son cours. Elle ne s'est pas présentée au premier cours ni au suivant, Miss Weasley, le professeur de métamorphose s'était quelque peu reprise, est allé voir à l'infirmerie pour voir si votre cousine n'était pas souffrante mais elle ne s'y trouvait pas. Elle est donc venu me voir pour me signaler sa disparition puis nous sommes aller consulter le professeur Dumbledore. Nous avons organisé des recherches, après avoir fouiller tout le château nous sommes allé voir du côté de la forêt interdite et c'est là que nous avons trouvé Monsieur Malefoy…
- Malfoy ? La coupa-t-il sèchement. Qu'est ce qu'il vient faire là celui-la ?
- Du calme Monsieur Potter, avant de vous insurger écoutez plutôt. Mr Malfoy était étendu au sol sans connaissance, de multiples ecchymoses sur son visage. Nous l'avons ramené à l'infirmerie, où il se trouve toujours par ailleurs, le professeur Dumbledore est parti l'interroger. Avec un air grave et sérieux le professeur de métamorphose demanda : Monsieur Potter avez-vous eu mal à votre cicatrice à un quelconque moment ce matin ?
- Non. Assura Harry légèrement impressionné par sa directrice de maison.
A ce moment le feu de la cheminée sembla s'animer et la tête du directeur apparu.
- Monsieur Malefoy ne va pas tarder à se réveiller.
- Très bien nous arrivons.
Minerva Mc Gonnagall se leva, imité par son élève et d'un pas rapide prit la direction de l'infirmerie. Ils arrivèrent peu après, rejoignant le professeur Dumbledore et Rémus Lupin qui semblait être arriver peu avant au vue de sa cape sur ses épaules.
- Mmmm, Draco Malefoy émit un râle de douleur.
- Monsieur Malefoy, m'entendez-vous ? Demanda le directeur en s'approchant du lit.
- Fou…
Madame Pomfresh lui fit boire une potion de couleur violette ce qui sembla animer le jeune homme, il ouvrit brusquement les yeux.
- Monsieur Malefoy vous êtes à l'infirmerie, que…
Draco tourna vivement la tête en direction de la voix, et agrippa le bras du vieil homme avec une force qu'il ne semblait plus posséder, au vu de son état d'extrême fatigue qui transparaissait sur son visage.
- Il est devenu fou… Il faut… Il faut la sauver… Il a perdu la raison. Séréna… Il faut la sortir de là.
- Calmez-vous Monsieur Malefoy et racontez-nous plutôt ce qu'il s'est passé.
Le serpentard inspira un grand coup et commença son récit.
- Sen et moi, Harry serra convulsivement les poings, nous avons l'habitude de nous voir et de discuter ensemble d'autant plus ces temps-ci. Le regard de Malefoy dévia vers le survivant puis revint se fixer sur celui de son directeur. Pour éviter qu'elle ait des ennuis on se donne rendez-vous par courrier en utilisant les hiboux de l'école. Au petit déjeuner j'ai reçut un mot disant qu'elle voulait me voir, on s'est rejoint à l'endroit habituel. Il se trouve qu'elle avait reçut le même billet prétextant que je voulais la voir, on s'est vite rendu compte que quelque chose n'allait pas mais pas assez rapidement, mon père nous est tombé dessus. Ces quelques mois en prison l'ont complètement rendu fou, il ne sait plus ce qu'il fait, il y avait les pères de Crabe et Goyle avec lui. Ils nous ont vite désarmé et nous ont emmené dans une clairière dans la forêt interdite, une quinte de toux échappa au jeune homme.
- Doucement Drago, s'inquiéta le vieil homme, c'était la première fois qu'il se permettait une telle familiarité avec le serpentard celui-ci le regarda étrangement puis reprit.
- Il a commencé par me lancer un doloris en guise de bonjour puis sur Séréna, les deux jeunes hommes serrèrent les poings, j'ai essayé de m'interposer au second mais il m'a rué de coups, puis il a sortit de sa poche un objet bizarre et nous a dit de le suivre, on a refusé. Il n'a pas été surpris de la réponse de Séréna par contre de la mienne… Le regard de Malefoy se voilà de douleur. Je vous passe la punition que j'ai obtenu pour lui avoir tenu tête, toujours est-il qu'il ne nous laissait pas le choix, soit on le suivait soit il nous tuait sur place. J'ai tenté de lui expliquer que s'il mettait ses menaces à exécution vous le sauriez et qu'il serait un homme mort mais je crois que la mort elle-même ne l'effraie plus. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans cette prison mais il est bien plus dangereux qu'avant, la panique recommençait à s'insinuer en lui et son débit de paroles augmentait en même temps. Il est devenu complètement fou. Il nous a dit que dès ce soir nous recevrions la marque. Qu'il était temps pour nous d'honorer notre maître. Encore une fois on a refusé, alors il est entré dans une rage folle. Il a fait signe à Crabe et Goyle de s'occuper de moi. Tout ce dont je me souviens ensuite c'est qu'il frappait Séréna et ordonnait aux deux idiots de me laisser. Il disait qu'avec tous les coups que j'avais pris ce n'était qu'une question de minutes avant que... Nouvelle quinte de toux. Avant que mes blessures m'achèvent. Ensuite il lui a mis de force le portoloin dans les mains et ils ont disparu, il la laissé ce mot.
Péniblement sa main chercha sa poche et en sortit un bout de parchemin froissé qu'il tendit au directeur.
Il est temps pour ma nièce d'honorer son nom, de gré ou de force, puisque mon indigne fils ne semble pas prêt à le faire. Mon seigneur sera ravi d'accueillir l'une des dernières descendantes de la noble famille des Black, ses plus fidèles partisans.
Dumbledore tendit le mot à Lupin puis au professeur McGonagall, Harry lut le mot par dessus son épaule.
- Séréna… Il faut la sortir de la. S'insurgea Harry.
- Du calme Harry. Incita Dumbledore, Rémus et moi allons aller la chercher.
- Seuls ? S'insurgea la directrice de Gryffondor.
- Je doute que dans son état de folie Lucius Malefoy soit une véritable menace, nous allons aller chercher Séréna et la ramener rapidement. Monsieur Malefoy tranquillisez vous vous avez fait tout ce que vous avez pu, je suis fier de vous et de votre décision.
- Moi j'en suis pas si fier, marmonna le dit jeune homme.
- Et si c'était un piège ? Insista le professeur de métamorphose.
- J'en doute fortement, d'après ce que nous a raconté Monsieur Malefoy il s'agit plus d'un coup de folie passager de son père qu'un véritable guet-apens. Et puis Sévérus en aurait entendu parler et serait venu nous avertir immédiatement. Allons y.
Dumbledore sortit de l'infirmerie suivit par Rémus Lupin, Harry resta encore quelques minutes dans l'infirmerie à contempler son ennemi avec une regard indéchiffrable.
- Il semblerait que le professeur Dumbledore ait les choses en mains, retournez donc en classe Potter vous ne pouvez rien faire pour l'instant.
- Comment voulez-vous que j'arrive à me concentrer sur une potion sachant que Séréna se trouve avec ce fou ?
- Vous changer les idées avant d'avoir quelconque nouvelle vous fera le plus grand bien Monsieur Potter, venez je vous raccompagne.
Harry suivit donc son professeur non sans quelques réticences jusqu'au cachot ou les remarques acides de son professeur de potion ne se firent pas attendre. Néanmoins il crut déceler une lueur d'inquiétude dans son regard avant que la directrice de Gryffondor ne vienne lui expliquer la situation. Le visage fermé il retourna à ses chaudrons tandis que Mc Gonagall quittait les cachots.
- Bien, puisque Monsieur Potter semble nous faire la grâce de sa présence pour la fin du cours nous allons pouvoir reprendre le travail, en silence !
Harry reprit sa place à côté d'Hermione qui lui jetait de petits coups d'œils de temps à autres, inattentif à ses mouvements plus d'une fois il aurait commis une bévue si la main de son amie ne l'avait pas arrêté à temps.
- Harry que se passe-t-il ? Murmura Hermione.
Regardant autour de lui pour savoir où était son professeur de potion il répondit sur le même ton.
- Séréna a disparu. La jeune fille en vis à vis de lui plaqua ses mains sur sa bouche pour réprimer le cri qui semblait monter du fond de sa gorge. Malefoy l'a enlevé, il veut la faire marquer.
- Monsieur Potter et Miss Granger, le silence serait-il trop vous demander ? Demanda l'acariâtre Sévérus Rogue, de son éternelle voix doucereuse, 10 points de moins pour non respect des consignes.
Trente minutes plus tard, la sonnerie libératrice résonna et chacun se précipita hors des cachots, le plus rapide fut incontestablement Harry qui courut jusqu'au bureau du directeur quémander des nouvelles sur sa cousine.
Il trouva le professeur McGonagall, assise derrière le bureau directorial, une tasse de thé à la main et la mine soucieuse.
- Toujours aucune nouvelle ?
La voix de son élève, sortit la vielle dame de ses pensées, elle secoua lentement la tête de gauche à droite avant d'ajouter.
- Il sont partis il y a plus de 30 minutes maintenant, Albus m'a dit qu'ils en auraient pour quelques minutes à peine mais ils ne sont toujours pas revenu.
- Ce n'est pas normal, mais ma cicatrice ne me fait pas souffrir c'est déjà…
Fumseck, le phénix du directeur, quitta précipitamment son perchoir et s'envola dans le lointain tandis qu'Harry s'effondrait à terre les mains plaquées sur son front en hurlant.
- Merlin, non, pria Minerva McGonagall mais elle ne fut jamais exaucée.
- C'était un piège !!!! Cria Harry. Séréna !!!
Le professeur activa un instrument dans le bureau du directeur et sa voix raisonna dans tout le château.
- Que tous les élèves regagnent leur salle commune immédiatement, tous les professeurs sont attendus dans le bureau du directeur.
Puis elle lança l'appel d'urgence réservé au membre de l'ordre du phénix ainsi que l'infirmière, elle arriva en même temps que le professeur Rogue qui avait pour une fois laissé tomber son masque de froideur. Ils installèrent Harry dans un fauteuil tandis que son professeur préféré cinglait en grimaçant de douleur.
- Vos cours d'Occlumencie Potter ! Vous les avez donc déjà oublié ?
Ces quelques amabilités eurent le mérite de ramener un bout de conscience parmi la douleur qui l'assaillait. Faisant le tri, il s'efforça de construire des barrière lui permettant de faire refluer la douleur tout en continuant d'avoir un lien afin de garder la seule source d'informations qu'ils possédaient. Malheureusement il ne put maintenir le contact, Voldemort venait de l'éjecter de son esprit assez violemment et sans l'aide de son ancêtre il se rendit compte qu'il ne faisait pas vraiment le poids.
Mc Gonagall renvoya Mme Pomfresh dans son domaine en lui intimant de se tenir prête, cinq minutes plus tard une trentaine de personne se tenait dans le bureau devenu à présent trop exigu. Elle informa l'assemblée et commença à organiser les secours, une fois que chacun eut son ordre de mission elle les congédia mais avant qu'ils n'aient pu esquisser le moindre mouvement Harry s'écroula à nouveau à terre.
- Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!! Gémit le survivant, ses yeux s'écarquillèrent d'horreur. C'est…
- Non ! Ragea Rogue en tenant son bras, ne dites pas cela Potter.
- C'est trop tard !!! Souffla Harry comme s'il n'avait pas entendu son professeur. La consternation et l'incrédulité recouvrirent tous les visages présents. Dumbledore… Dumbledore est mort.
- Mensonges !! Eructa le professeur de potion le visage déformé par la fureur et la douleur.
Fumseck tirant une jeune fille pénétra dans le bureau du directeur. Il la déposa doucement au sol, ses vêtements étaient déchirés et son dos lacéré, elle avait plusieurs griffures sur les jambes mais son visage était intact, Harry reconnu Séréna sans peine, oubliant ses propres douleurs sans peine il se jeta sur elle et la prit dans ses bras.
- Séréna ? Sen ?
La jeune fille leva les yeux, cette voix lui était familière elle émergea des brumes où elle était et fixa deux grands yeux verts qu'elle n'eu aucun mal à identifier.
Elle se mit à sangloter réalisant pour la première fois qu'elle était à l'abri, Harry et Mc Gonagall distinguèrent quelques mots dans les sanglots et les balbutiements de la jeune fille.
- Affreux… Pièges… Voldemort… Dumbledore… Mort…
A ces paroles une vague d'effroi se répondit dans la pièce, Fumseck fit entendre un trémolo des plus triste comme la confirmation de ce que tous ressentait et Séréna s'évanouit dans les bras de son cousin.
- Portez la à l'infirmerie monsieur Potter dépêchez-vous.
Il souleva la jeune fille et le visage inquiet il prit la direction qu'il connaissait le mieux après le bureau du directeur pour y avoir été un nombre incalculable de fois. Mais il n'avait pas encore passé la porte pour redescendre que Rémus Lupin arriva à son tour dans le bureau comme s'il avait transplané. Ses pieds avait à peine touché le sol qu'il s'écroula, le professeur Mc Gonagall qui semblait-il avait retrouvé son sang froid se pencha sur le lycanthrope.
- Rémus, Rémus répondez-moi que s'est-il passé ?
- Albus… Il est mort… Voldemort… Il marche sur Poudlard.
- Non !! Essaya-t-elle de nier. Il faut la prévenir.
- C'est trop tard Minerva. Et il s'évanouit à son tour.
La directrice adjointe se reprit quelque peu et s'adressa au professeur de potion, organiser la défense, je les accompagne à l'infirmerie pour avertir Pompom.
Le professeur de métamorphose fit léviter Lupin et précéda Harry dans les couloirs menant à l'infirmerie, des larmes ravageaient leur visage. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard dans l'antre de Mme Pomfresh qui vint à leur rencontre, voyant leur mine défaite elle demanda :
- Minerva que s'est-il passé ?
- Il n'y a qu'eux qui soient revenus. Elle désigna les deux corps de la main.
L'infirmière porta les mains à sa bouche étouffant un cri d'horreur et il lui fallut plusieurs secondes avant d'oser poser sa question.
- Et… Où est Albus ?
- Mort. Mc Gonagall étouffa un sanglot. Nous pleurerons sa perte plus tard Pompom ces deux personnes ont besoin de vos soins.
- Posez les sur des lits je m'en occupe de suite.
Mc Gonagall posa Lupin sur le premier lit tandis que Harry allait délicatement coucher Séréna sur le lit voisin. Il la cala confortablement contre un oreiller et approcha une chaise du lit sur laquelle il s 'assit puis il prit la main de sa cousine dans la sienne et ne la lâcha plus. Après avoir inspecté brièvement Lupin et Séréna, Mme Pomfresh déclara qu'il lui faudrait l'aide d'un médicomage et que leur état était préoccupant.
Le professeur de métamorphose quitta l'infirmerie rapidement et dit qu'elle se chargeait de les prévenir. Elle revint 10 minutes plus tard accompagné de Nigel Pansidoux elle trouva Harry dans la même posture qu'avant son départ, Draco s'étant redressé dans son lit pour mieux voir tandis que Mme Pomfresh s'activait autour de Séréna.
- Bonjour Nigel.
- Bonjour ma chère Pompom. L'homme semblait visiblement ravi de retrouver l'infirmière de Poudlard. J'aurai aimé te revoir dans d'autres circonstances.
- Moi également. Examine d'abord cette jeune fille j'ai l'impression que ses blessures sont plus graves.
- Très bien.
- Mr Potter veuillez aller nous attendre dans la pièce d'à côté.
- Non. Le ton était froid et sans réplique mais l'infirmière ne se laissa pas démonter pour autant elle avait l'habitude des malades récalcitrant.
- Monsieur Potter, nous ne pourrons pas faire notre travail avec vous au milieu, sortez s'il vous plait.
- Non, je reste ici.
Pomfresh lança un regard étrange au professeur Mc Gonagall et reprit.
- Harry ne faite pas l'enfant, sortez de cette pièce le plus rapidement possible, le temps que nous perdons dans cette discussion est du temps en moins pour soigner convenablement votre cousine.
- Harry venez avec moi, cela ne servirait à rien de rester ici nous les gênerions plus qu'autre chose, allez suivez moi. Insista la directrice de Gryffondor.
- Et malgré ses réticences Harry sortit de l'infirmerie mais resta derrière la porte.
- Je dois vous laisser il faut nous organiser j'ai peur que sans Albus les barrières de Poudlard ne tiennent guerre longtemps et si Lucius Malefoy a réussit à pénétrer une fois dans l'enceinte du château il n'y pas de raison que Voldemort et son armée n'y arrive pas. Ne faites rien d'inconsidéré Harry, votre protection prime avant tout, surtout quoiqu'il arrive ne bougez pas de l'infirmerie.
Et sur ces mots elle partit, Harry en profita pour légèrement entrebâiller la porte et il put ainsi suivre toute la conversation.
- Tu as eu raison de m'appeler Pompom il était préférable de ne pas les faire voyager dans l'état qu'ils étaient, c'est déjà un miracle qu'ils soient vivant.
- Oui, mais ce sont les blessures de la jeune filles qui m'inquiètent, et pas seulement celles physiques.
Harry tendit un peu plus l'oreille pour ne pas perdre une miette de leur échange.
- Qui sait quels genres de tortures ils ont pu lui faire subir durant ces quatre heures. Il semblerait qu'ils aient même porté atteinte à son intégrité, pauvre petite je ne sais comment elle se remettrait de cet acte.
-Tu ne veux tout de même pas dire que…
Perplexe Harry se demandait ce que sous-entendaient les paroles de Mme Pomfresh mais peu à peu une réponse se fit place dans son esprit mais il se refusait à y croire. Il ne pourrait supporter qu'on ait abuser de Séréna, sa Séréna, il les tuerait tous même si cela devait faire de lui un meurtrier mais ils paieraient pour ce qu'ils avaient fait à sa cousine.
- J'ai bien peur que si, j'ai remarqué un petit écoulement de sang quand on l'a transporté ici.
Harry allait jaillir dans la pièce quand une voix glacée et sèche se fit entendre.
- Vous voulez dire qu'elle a été violée ? Les yeux du jeune homme lançaient des éclairs, son regard n'avait jamais été aussi froid
- Monsieur Malfoy, vous ne devriez pas être ici, retournez vous couchez ce n'est pas raisonnable de se lever.
Mais il ne bougea pas de sa place et insista :
- Répondez-moi !
- Oui, monsieur Malfoy je parlais de viol. Maintenant retournez à votre lit.
Elle guida le Serpentard jusque dans la pièce qui lui était réservé et retourna s'occuper de ses nouveaux patients.
Dans tous ses états Harry faisait des vas et viens dans le couloir, c'était pire que ce qu'il s'était imaginé une colère sans nom l'animait, à cet instant il aurait été bien en peine de répondre de ses actes.
L'infirmière revint dans la pièce principale et Harry reporta son attention sur la conversation qui reprenait dans la pièce d'à côté.
- Alors Nigel ?
- Plusieurs côtes cassées, le poignet également, une belle entorse à la cheville, le dos lacéré et des ecchymoses sur tout le corps et ce ne sont que les blessures physiques apparentes. Soupira le médecin.
- Par merlin, ils ont dû se défouler sur elle, pauvre petite.
- Il faut que je l'examine, Pompom tu veux bien me passer le tabouret la bas.
Harry et Drago prêtèrent un peu plus l'oreille.
Nigel Pansidoux souleva délicatement le drap qui recouvrait les jambes de la jeunes fille et commença à l'ausculter. Il fronçait les sourcils ce qui inquiéta l'infirmière qui aussitôt demanda :
- Qu'y a –t-il Nigel ?
- Je crois que… Non… Et pourtant… Et le guérisseur de Ste Mangouste partit à rire.
- Pour l'amour du ciel, Nigel vas-tu me dire ce qui se passe !! Se crispa Mme Pomfrech.
- Elle n'a rien.
- Pardon ? S'exclama l'infirmière qui ne comprenait plus rien.
- Elle n'a rien, ce sont juste ses règles. Ils ne l'ont pas touché, mais visiblement cette demoiselle ne devait pas s'attendre à les avoir si tôt. Les chocs qu'elle a du recevoir ont du les déclencher prématurément.
Harry et Draco respirèrent un grand coup et ce n'est qu 'à ce moment là qu'ils se rendirent compte qu'ils avaient retenu leur souffle jusque là. Un réel soulagement se lisait sur leur deux visages et bien qu'ils n'étaient pas dans la même pièce leurs pensées allaient vers une seule et même personne : Séréna.
Le docteur Pansidoux et Mme Pomfresh finirent de soigner la Griffondor et s'occupèrent ensuite du parrain de la jeune fille : Rémus Lupin.
- Et bien ils sont dans un triste état, j'ai fait tout ce que j'ai pu mais je ne peux certifier qu'elle se réveillera. L'homme a une solide constitution il devrait s'en remettre rapidement mais pour la jeune fille je ne peux me prononcer cela peut prendre 10 jours comme 10 mois il va falloir être patient.
- Merci encore pour ton aide Nigel.
- J'aurai tellement aimé pouvoir faire plus. Tiens moi au courant de l'évolution des choses.
- Bien sûr. Je vais faire entrer Harry.
- Au revoir Pompom.
- Au revoir Nigel.
Et le guérisseur reparti vers Ste mangouste par la poudre de cheminette, l'infirmière de Poudlard ouvrit la porte et s'adressa au jeune homme devant elle.
- Vous pouvez entrer Monsieur Potter.
- Comment va-t-elle ? S'empressa de demander le jeune homme.
- Des contusions et des bleus sur tout le corps, des côtes et un poignet cassés, une entorse à la cheville et quelques blessures internes dû à la magie, mais elle devrait s'en sortir. Ce qui est plus inquiétant c'est le coma dans lequel elle est plongée on ignore quand elle va se réveiller.
- Et pour Rémus ?
- Rien de très sérieux d'ici une semaine il devrait être sorti de l'infirmerie grâce à son exceptionnelle constitution.
- Merci, je peux rester un peu avec elle ?
- Un peu de présence ne peut lui être que bénéfique. N'hésitez pas à lui parler certaines études montrent que les personnes dans le coma peuvent nous entendre.
- Encore merci.
Harry tira une chaise prêt du lit et s'assis dessus, il prit la main de la jeune fille dans la sienne et resta à la contempler dans cette position, jusqu'à ce que le professeur Mc Gonagall légèrement agitée vienne lui dire qu'il était temps de rentrer dans son dortoir. Refusant catégoriquement de quitter sa cousine, l'infirmière du le menacer de lui faire avaler une potion de sommeil sans rêve s'il n'allait pas prendre quelque repos. Il réalisa que plusieurs secousses ébranlaient le château lorsqu'il passa la porte de l'infirmerie, une plus forte que les autres le décida à demander à sa directrice de maison ce qu'il en était.
- Ne vous inquiétez donc pas Monsieur Potter et dépêchons nous de regagner votre salle commune.
Pas dupe pour un sou Harry allait insister lorsqu'un tremblement encore plus violent les projeta à terre il jura :
- C'est quoi encore ce bordel ?!
Sa cicatrice choisit ce moment pour se rappeler à lui, il put ressentir la joie intense de Voldemort, il jubilait littéralement.
- Professeur ? Demanda-t-il à nouveau.
- Lord Voldemort est à nos portes, il n'a pas réussit à passer les barrières du domaine mais cela ne saurait tarder, Albus n'étant plus là les défenses sont plus faibles.
- Vous allez le combattre ?
- Nous n'aurons probablement pas le choix.
- Combien sont-ils ?
- Cela ne vous regarde pas Monsieur Potter rentrez dans votre dortoir.
Mais Harry ne bougea pas, défiant son professeur dans une attitude Malefoyenne, un tremblement les secoua une fois de plus.
- 10 fois plus que nous, murmura McGonagall. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter, ils ne pourront pas pénétrer dans le château.
- Alors pourquoi sortir ?
- Le château est là pour protéger ses élèves.
- Vous voulez dire que les élèves ?
- Uniquement les élèves.
- Alors vous aurez besoin de nous.
- Hors de question, j'ai assez… Elle s'arrêta pour laisser passer la secousse, j'ai assez écouté vos inepties monsieur Potter, dans votre dortoir ! S'offusqua Mc Gonagall
- Vous avez besoin de tous les élèves volontaires ou pas un de vous n'en reviendra, répliqua sèchement Harry.
- Vous n'avez rien écouté de ce que je vous ai dit tout à l'heure Potter ? Votre sécurité prime avant tout, il est hors de question que vous sortiez. S'énerva la directrice.
- Alors pour la vie d'une personne vous aller vous sacrifier ? Répondit Harry sur le même ton.
- Il est de notre devoir de protéger le château et ses élèves et non l'inverse et ce même au péril de notre vie. Répliqua-t-elle, elle avait beau s'adresser au survivant en ce moment il n'était pour elle qu'un élève défiant son autorité et cela commençait à l'exaspérer.
- Alors adieu professeur, si vous souhaitez mourir ainsi. Mais vous ne pourrez m'empêcher de combattre à vos côté.
- Monsieur Potter…
- N'oubliez pas qui je suis. Gronda Harry aussi fort que le château.
- Ohhh non je ne l'oublie pas, mais vous, par contre, vous avez l'air de bien trop le savoir. Tu n'est pas indestructible Harry, avertit Minerva dont la colère l'avait fait passer au tutoiement sans s'en rendre compte. Tu as beau être le survivant, tu n'es pas immortel tache de ne pas l'oublier, c'est avant tout pour te protéger toi que tous les professeurs et les membres de l'ordre du phénix se préparent à faire face à Voldemort tu as une bien curieuse façon de les remercier de leur sacrifice.
Je ne leur en demande pas tant, explosa Harry, il inspira un grand coup, se rasséréna et poursuivit décidé, laisser les élèves majeurs et volontaires vous aider. Albus Dumbledore, lui-même, vient de donner sa vie pour ses élèves, pour moi, je ne veux pas de votre mort sur ma conscience.
- Potter… Gronda-t-elle à son tour, mais elle fut stopper dans son élan, Harry mit un genoux à terre puis le second sous le regard étonné de sa directrice de maison.
- Je vous en supplie. Répéta-t-il, ses yeux émeraudes allant se planter dans ceux de son professeur.
Ebranlée plus qu'elle ne voulait l'admettre il fallut quelques secondes à Minerva McGonagall pour retrouver une voix neutre.
- Et moi je ne veux pas avoir sur la conscience la mort d'un élève que je suis sensé protéger. Nouveau tremblement du château.
- Alors il faudra assurer mutuellement nos arrières, répondit calmement Harry, les genoux toujours au sol.
Cet apparent calme chez son élève était bien plus impressionnant que sa colère, pour la première fois de sa vie elle vit le Survivant, l'homme amené à détruire Voldemort, l'héritier de Gryffondor. Devant l'hésitation de son professeur Harry poussa un peu plus loin son avantage.
- Un jour ou l'autre je vais devoir affronter cet homme jusqu'à la mort et vous ne pourrez rien faire pour moi, ces batailles sont autant d'entraînements pour juger de ses forces et de ses faiblesses en combat. On ignore quand la bataille finale aura lieu, mais une chose est sûre, tôt ou tard vos élèves finiront leur scolarité et devront faire face à ce monstre. Ils n'auront pas les murs de Poudlard pour les protéger, ce combat est aussi le leur, professeur, fit-il le visage grave, préparez jusqu'au bout ces élèves que vous chérissez tant.
Cette dernière réplique acheva les récalcitrantes de Mc Gonagall qui baissa la tête, il disait vrai, elle n'avait pas le choix. S'ils voulaient avoir une chance de survie et poursuivre leur combat elle devait accepter l'aide qu'on lui proposait. Mais elle n'arrivait pas à se résoudre à envoyer ses élèves à une mort certaine, elle ne pourrait pas faire en sorte de tous les protéger et les ramener sains et sauf et pour cela elle éprouvait une vive colère envers elle–même.
- Nous n'obligerons personne à prendre part au combat.
- Uniquement les élèves majeurs, essaya une dernière fois le professeur de métamorphose.
- Ils ne suffiront pas vous le savez.
Elle soupira de dépit.
- Très bien vous avez gagné, tout élève ayant obtenu sa B.U.S.E de DCFM et tous les élèves majeurs, ils devront se mettre en binôme avec un membre de l'ordre et faire exactement ce qu'on leur dit.
- Je vais de ce pas recruter les troupes, répondit Harry avec un sourire satisfait.
Le professeur McGonagall faisait déjà demi-tour lorsque Harry l'appela, elle se retourna et une fois de plus lui fit face. La mine sérieuse il demanda.
- Me ferez l'honneur de combattre à mes côtés ?
Il fallut à nouveau quelques minutes au professeur McGonagall pour espérer répondre d'une voix nette et d'émotion contenue, c'était la seconde fois en moins d'une heure qu'il la surprenait de la sorte.
- Oui, comme cela je vous aurai plus facilement à l'œil et pourrai vous empêcher de jouer les héros, jeta-t-elle pour masquer son trouble, c'est bien le moment de paraître si sentencieux.
- Nous serons dans le hall d'ici 15 minutes. Affirma-t-il.
- Faites vite Potter ! Et McGonagall partit rapidement vers l'entrée du château afin d'avertir les adultes de l'arrivée de leur étudiants et affecter les binômes.
- Je veux me battre, énonça une voix dans le dos du gryffondor lorsque sa directrice de maison fut assez loin.
- Pour que tu me poignardes dans le dos ? Non merci, c'est hors de question. Répondit Harry sans se retourner.
- Je ne te laisse pas le choix Potter. Répondit le blondinet après une énième secousse.
- Je ne veux pas d'un futur mangemort dans les pattes, répliqua-t-il vertement. Et puis tu es blessé tu nous seras plus une gène qu'autre chose.
Malefoy empoigna Harry et le força à se retourner et à lui faire face, deux regards s'affrontaient, le dernier qui flancherait aurait gain de cause.
- Je n'ai jamais été une gène pour personne, cracha-t-il, et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer.
- Et dans quel camp vas-tu te battre, le notre ou le leur ?
Drago hésita quant à la réponse à donner, c'était une chose de s'opposer à son père cela en était une autre d'entrée dans le partie du balafré et cette dernière option ne lui était pas concevable.
- Mon seul camp est celui de ma famille, il précisa, enfin maintenant celui de Séréna. Il baissa la voix et murmura en détachant chaque syllabe, je veux faire payer à mon père le mal qui lui a fait.
- Et qu'est-ce qui me prouve qu'une fois ton objectif accompli tu ne vas pas te retourner contre nous ?
- Tu vas devoir me faire confiance.
- Faire confiance à un serpentard ? La, tu rêves Malefoy !
- De toute manière je me joindrai à votre groupe que tu le veuilles ou non, McGonagall a dit tous les élèves volontaires et ayant obtenu leur B.U.S.E de DCFM, or je suis volontaire et j'ai eu un optimal à mon examen, tu n'as pas le choix Potter !
- Soit dans le hall dans 10 minute, grinça-t-il, si tu te fais tuer je ne serai pas responsable, et bon débarras pensa bien fort Harry mais il s'abstint de tout commentaire.
- Bien.
- Bien. Répéta le survivant luttant toujours contre ce regard de glace mais il fut contraint de détourner les yeux et de partir en direction des maisons afin de recruter tous les volontaires possibles.
Il commença par sa propre maison : Gryffondor, un attroupement dans la salle commune ainsi qu'un grand brouhaha l'accueillirent. Mais lorsque les étudiants le virent le bruit se tarit rapidement, il inspira un grand coup, il allait devoir exposer la situation devant tant de personne et lui qui avait horreur des discours. Heureusement être capitaine de Quidditch l'avait en ce sens un peu aidé, mais comment annoncer à ses camarades que la plus grande menace du monde était à leur porte et qu'il venait de tuer la seule personne qui lui ait jamais fait peur. Etre direct, parler sans fioriture et aller droit au but était la meilleure solution à laquelle il pensait et puis il n'avait pas le temps de les ménager, il s'arrêta au milieu de la masse d'élève et dit d'une voix claire.
- Voldemort est aux portes du château, cette annonce fit l'effet d'une bombe dans la salle commune des gryffondors bientôt des cris fusèrent dans toute la pièce. Du calme ! Tonna-t-il.
- Que fait Dumbledore ? Demanda Neville.
- Dumbledore… Harry se reprit. Dumbledore est mort.
Une nouvelle fois des cris de stupeur et d'effroi se firent entendre, le brouhaha reprit.
- On va mourir. Cria un seconde année.
- Si Dumbledore n'est plus là nous sommes perdus. Hurla une autre voix.
- Nous n'allons pas mourir !!!! Répliqua le survivant avec colère, le silence se fit instantanément.
L'aura du jeune homme était impressionnante en ce moment, détail qui n'échappa pas à Hermione, elle siffla d'admiration mais imperturbable il continua.
- Les professeurs se préparent en ce moment même à faire face à cette attaque, à un contre dix.
- Par merlin, le château est prévu pour défendre uniquement les élèves, ils vont se faire massacrer sans aide. S'horrifia la préfète dont le sourire quelque peu moqueur s'était estompé rapidement.
- C'est exact, confirma Harry, c'est pour cela que je demande à tous les élèves volontaires ayant obtenus leurs B.US.E de DCFM de prendre leur baguette et d'aller se battre. Nous serons associé soit avec un professeur soit avec un membre de l'ordre. La guerre commence, soyons prêt !
- Je suis volontaire, répondit Ron le visage fermé, sa voix vint couper le silence pesant qui s'était installé depuis la fin du discours du survivant.
- Moi aussi, ajouta Hermione, une lueur indéchiffrable dans le regard.
- Je suis des votre, compléta Neville.
- Moi également.
- Moi aussi.
Plusieurs 7° année répétèrent ces quelques mots, bientôt une équipe d'une quinzaine d'élèves s'était formée, Harry reprit.
- Bien, Ron, Hermione allez porter ce même message au Poufsouffle et aux Serdaigles faites valoir votre autorité et recruter le maximum de volontaire, rendez-vous dans 10 minutes dans le hall.
Les deux préfets acquiescèrent de la tête et disparurent par le portrait de la grosse dame.
- Que tous les volontaires passent une tenue souple et pratique, vérifiez votre baguette, vous avez 5 minutes !
- Andrew, Jack je vous charge de faire régner le calme dans la maison de Gryffondor je ne veux pas voir de panique, nous allons repousser Voldemort !
Harry suivit son propre conseil et gagna son dortoir pour passer une tennue dans laquelle il se sentait plus à l'aise, il se débarrassa de sa robe de sorcier et de son costume et enfila un Jean et un t-Shirt puis il remis sa robe aux insignes de Gryffondor.
- Godric si vous voulez vous manifester c'est le moment ou jamais, pria-t-il à voix basse.
Quand il redescendit Ginny s'approcha timidement de lui.
- Harry ? Demanda-t-elle d'une voix étranglée, où est Séréna ? Que lui est-il arrivé ?
Hélène s'approcha pour avoir des nouvelles de son amie.
- Elle a été enlevé par Lucius Malefoy, Dumbledore et Lupin sont partit la chercher, le directeur n'en est pas revenu, elle est à l'infirmerie, elle a plusieurs os cassés et des contusions un peu partout, elle… elle est dans le comas, acheva Harry avec difficulté.
Il resta dans le silence durant une minute, l'heure n'était pas à la mélancolie mais à la vengeance il leur ferait payer au centuple ce qu'ils avaient osé faire à sa Séréna.
- C'est l'heure d'y aller. Tout le monde est là ? Lança-t-il à la cantonade. Très bien allons y.
Un peu moins d'une dizaine d'élève s'engouffrèrent dans le passage et quittèrent la salle commune de Gryffondor. Ils marchèrent dans le silence le plus complet, seulement troublé par le raisonnement de leur pas sur les dalles du château et les régulières secousses ébranlant Poudlard. Ils débouchèrent sur le hall moins de 5 minutes plus tard, où une trentaine d'adultes attendaient là, discutant en petit groupe, remuant pensées et soucis. Harry en tête, ils descendirent les dernières marches, la baguette en avant le visage fermé et le regard dur, à ce moment là il se dégageait d'eux tellement de force et de détermination qu'ils emplirent de fierté leurs professeurs. Même Rogue fut plus impressionné qu'il ne le laissa paraître, ces jeunes idiots faisaient honneur à leur maison, le légendaire courage des Gryffondor était là. Hermione avec les volontaires de Poufsouffle arriva seulement quelques minutes après, suivit de peu par Ron et les élèves de Serdaigle.
Bien puisque tous les élèves volontaires semblent être là, je vais vous donner les équipes, annonça Mc Gonnagall. Shakelbot vous ferez équipe avec Thomas, Weasley avec votre mère, Granger avec le professeur Flitwick, Patil avec Tonks, Turpin vous vous associerez avec Arthur Weasley, Longdubat avec le professeur Rogue, Neville devint blanc de peur tandis que son acariâtre professeur de potion s'étouffait et Flinch-Fletchey avec Maugrey. Après avoir énoncé avec qui feraient équipe les 6° années elle fit de même pour les 7° année elle acheva l'appel par le survivant, Potter vous ferez équipe avec moi je pourrai mieux vous avoir à l'œil. Les autres vous savez ce que vous avez à faire. Il n'est plus temps de tergiverser, dehors vous allez vous battre pour vos vies, vous allez vous battre contre des sorciers aguerris maîtrisant la plus sombre des magies Ils n'hésiteront pas à vous faire les coups les plus bas, vous devrez être constamment sur vos gardes et protéger votre coéquipier. Cette fois le combat ne s'arrêtera pas parce que vous ou votre adversaire sera à terre, au contraire. Soyez prudent mais avant tout défendez chèrement votre vie, je ne peux pas vous promettre que nous reviendrons tous en vie mais je peux vous promettre que si certains d'entre vous se sacrifient cela ne sera pas en vain.
Un violent tremblement ébranla une fois de plus le château, les élèves se stabilisèrent tant bien que mal, Harry en profita pour faire le tour des volontaires pas un serpentard n'était présent, et pour cause personne n'était allé les prévenir, Malefoy également était aux abonnés absents. Bien qu'il ne s'était fait aucune illusion sur les paroles du vert et argent, il n'en était pas moins dubitatif, généralement quand il disait quelque chose il s'y tenait. Mme Pomfresh l'avait sûrement empêché de sortir, Harry sourit à cette pensée pour une fois que ce n'était pas lui qu'elle emprisonnait. Il se ressaisit rapidement quand il vit Mc Gonagall s'approcher des portes du château et élèves et membres de l'ordre se mettre par binôme , il se plaça à côté de son professeur de métamorphose : en première ligne.
- Harry, un conseil, murmura sa directrice, commence tes exercices d'occlumencie dès maintenant.
Il acquiesça silencieusement, fermant les yeux il se concentra pour faire le vide dans son esprit et monter ses barrières. Minerva ouvrit les portes les portes du château d'un simple mouvement de baguette et s'engouffra la première à l'exterieur, Rogue sur ses talons. Ils s'alignèrent devant les murs du château, l'ennemi n'était pas encore en vue mais ce n'était qu'une question de temps, les protections ne tarderaient pas à tomber et l'armée de Voldemort leur ferait face. Ils ignoraient quelles défenses seraient les premières brisées mais ils espéraient de tout cœur que la barrière d'antitransplanage tiendrait bon.
- Etes-vous sûr Sévérus ? Demanda d'une voix faible la directrice adjointe.
- Oui. Acquiesça-t-il fermement.
- Vous êtes conscient que nous allons perdre une de nos plus précieuse sources d'information.
- Je crois que nous l'avons déjà perdu, à l'heure qu'il est ma couverture à sûrement déjà volé en éclat. Je n'ai pas répondu à l'appel. Cingla-t-il.
Neville se pencha et ils échangèrent un regard énigmatique, le haussement d'épaule de son camarade lui appris qu'il ignorait de quoi ils parlaient. Harry reporta son attention sur son professeur de potion il ne lui était jamais apparu si froid et si déterminé, une colère sourde l'animait et il le comprenait, ses ordures venaient de tuer leur mentor. En cet instant il se sentait plus proche de Rogue que jamais, son parrain en aurait été écœuré mais rien que pour le mal qu'ils avaient fait à son ami il aurait combattu et protégé celui qu'il détestait tant.
- Nous pouvons encore trouver une solution, le château étant attaqué vous pouvez très bien faire croire que vous n'avez pu vous échapper. Tenta une fois de plus McGonagall.
- Ils ont tué Albus et puis elle, elle y est toujours. Répondit le professeur de potion qui était redevenu maître des émotions paraissant sur son faciès.
- Mais elle ne peut pas assister aux réunions, vous si.
Harry ouvrit les yeux comme des soucoupes, elle ? Qui elle ? La même qu'il fallait prévenir un peu plus tôt ? Rogue n'était pas le seul espion à la solde de Voldemort ? Il se fustigea mentalement, bien évidemment que non il ne pouvait pas être leur seule source d'information c'était suicidaire. Alors qui était l'autre espion ? Ou plutôt, qui étaient les autres espions ?
- Ils ont tué Albus tant pis pour eux. Fit froidement Rogue.
- Tenez vous prêt, ils arrivent. Cria le professeur de métamorphose.
Aussitôt tous les sorciers présents levèrent leur baguette et scrutèrent les environs à la recherche des capes noires des mangemorts.
En contrebas le saule cogneur s'arrêta de bouger, Harry plissa les yeux mais ne distingua aucun mouvement, quelques secondes après il recommença ses mouvements erratiques.
- L'immonde bâtard, le sale traître, ils vont passer par le saule cogneur.
- Quoi ? Grinça Rogue.
- Ils vont arriver par le passage secret sous le saule cogneur et ils savent que nous les attendons.
- Pettigrow, cracha le professeur de potion. Sous le saule cogneur, hurla-t-il à l'adresse de tous, ils vont arriver par le saule cogneur, soyez prêt.
A ce moment-là l'arbre s'arrêta une fois de plus de bouger, une violente explosion le souffla et plusieurs ombres émergèrent du trou. Dans un parfait ensemble Rogue et Harry s'écrièrent :
- EXPELLIARMUS !!!!!!
Les sorts touchèrent les deux premiers ennemis qui tombèrent sur le côté, mais d'autres sortaient déjà du trou. Ce fut le déclic, aussitôt élèves et professeurs lancèrent sorts sur sorts où se situait au préalable le saule cogneur. Ils réussirent à tenir leur avantage durant près d'une heure, surplombant le lieu d'arrivée des mangemorts, les défenseurs avaient une vue et un angle de tir idéal, d'autant plus que les hommes encagoulés ne pouvaient sortir suffisamment nombreux du trou pour espérer les déborder. Une violente secousse projeta quelques personnes au sol, une barrière venait de tomber mais laquelle ? Le temps que tous se relèvent plusieurs mangemorts étaient apparus et avaient constitué une sorte de bouclier humain qui permettait aux suivants de sortir sans peine. Rapidement une centaine d'ennemi se trouva à portée de baguette, comme un ordre muet tous arrêtèrent le combat pour s'observer. Face à face, ennemis et alliés évaluaient les forces de l'adversaires et ressassaient les dernières recommandations de leur dirigeant.
