Elaur : Merci, merci, bonne lecture.
Sojiro : Hé hé et oui je tarde en ce moment à mettre mes chapitres à temps pour cause de petits manques d'inspiration, bah pour la pub y a pas de problème quand la fic le mérite. Voilà la suite de la bataille en espérant que cela te plaise, bonne lecture.
Zabou : Et voilà le combat face de serpent pas bo conte jeune héros riche et fringant , bonne lecture.
Linoa Anna Potter : Merci, ouahhhhhhhhhhhhhh un Award! J'ai reçu un AWARD ! Merci, merci Voila la suite j'espère qu'elle va te plaire, bonne lecture.
Fluminia : Merci ma belle de m'avoir fait la correction malgré tes examens à bientôt et bonne relecture.
Minerve : Mdr exact, c'est parce que j'avais oublié une partie du titre tu n'avais que la première partie, lol. Allez voilà la suite du carnage, bonne lecture.
Diablotine : Et bah oui, faut bien couper quelque part et ailleurs cela aurait été pire, la au moins ça fait une coupure franche , ha ha la réponse à la dernière ligne de ce chapitre.
Lalabelle : Merci Je suis fière de moi, pour le sang de phénix ça va falloir attendre les aventures de la 7° année, voilà la suite j'espère qu'elle va te plaire, bonne lecture.
Dreamoon : En passant tu es toujours en retard d'un chapitre je te signale ! mdr ! Didi qui review pour rattraper son retard mais qui review le chapitre d'avant ! MDR ! ohohoh! pipi ! Hahaha! Des ennuis ? Quels ennuis ? Il n'y aucun ennui à l'horizon. Juste un vilain mage noir tout pas bo qui veut accessoirement tué le gentil héros. Y a aucun ennui, tu vois bien. Oui rattrape donc ton retard en lecture et en écriture ! Bah non il te va très bien ce pseudo surtout n'en change pas. Zoubis a bientôt (en fait à jeudi -)
Le bla-bla de H :
Il est dit que je ne pourrai pas tenir mes délais en ce moment donc je vais arrêter les excuses et les promesses d'un chapitre futur plus rapide, si le prochain est fini dans quinze jour vous aurez une bonne surprise comme cela.
Les réponses aux reviews sont pas bien longues, mais comme je ne savais pas trop quoi vous répondre si ce n'est un grand merci à vous tous et une bonne lecture, autant ne pas marquer de mot inutle avant le chapitre
Bon voilà enfin le dénouement sur le retour de l'héritière, vous allez enfin savoir laquelle est-ce et qui est son descendant. Une fois de plus écrire une si grande bataille n'a pas été évident du tout, j'espère que cela ne transparaîtra pas trop dans cet écrit. On est à deux chapitre de la fin de LDP, à peu près. Pas de conseils lecture pour cette fois-ci, je n'ai pas trop eu le temps de chercher celle que je vous avez déjà dites ou pas et pas trouvé de fic valant le coup non plus faut dire. Je crois que j'ai fait le tour de FanFiction je vais retourner à mes livres
Le retour de l'héritière (2° partie)
Toujours figé dans sa contemplation morbide, il ne pouvait détacher les yeux des rochers du promontoire sur lequel ils se trouvaient quelques minutes auparavant. Espérant voir une main, un mouvement ou un signe de vie par-ci ou par-là, il fixait les gravas mais l'éboulement demeurait mortellement statique. Une fois de plus il fallut l'intervention du professeur McGonagall pour le sortir de sa rêverie et faire fasse au géant qui approchait. D'un revers de la manche il essuya la larme qui perlait au coin de son œil, resserra la prise sur sa baguette et fit face courageusement à son assaillant en bon gryffondor qu'il était. Le géant n'était pas seul et bientôt des sorts plus variés les uns que les autres leur vinrent dessus, Harry était plus qu'étonné par la vivacité de réaction de son professeur, c'est qu'elle était plutôt bien conservée pour son âge ! Une roulade avant, deux sauts de côté et un placage au sol plus tard, il vit la vielle sorcière se concentrer pour envoyer le plus puissant sorts de conjonctivite qu'il ait jamais vu. Qui avait dit que le professeur de métamorphose n'était pas bon en enchantement également ? Comme quoi appartenir à l'Ordre du Phénix maintenait en forme, la voix de McGonagall claqua comme un fouet dans l'air.
- Quand vous aurez fini de me regarder avec cet air ahuri vous vous concentrerez un peu plus sur la bataille Potter ! Focalisez-vous sur le géant il ne doit pas approcher plus, je m'occupe de ces encagoulés !
- Désolé.
- Ne t'excuses pas, bouge-toi !
- Oui, professeur.
Et il s'éloigna de son professeur de quelques mètres afin de ne pas la gener dans ses duels et d'avoir plus de marge de mouvement face au géant. Il lui fallut trois essais pour viser juste et le neutraliser, dans un lourd fracas le géant s'affaissa et s'immobilisa à quelques dizaines de mètres d'eux. Il s'empressa d'aller prêter main forte à son professeur, elle avait métamorphosé sa baguette en fine épée et se battait en duel direct contre un des mangemorts tandis que les autres essayaient de la toucher dans le dos avec des sorts. Ne pouvant avoir recours à ce niveau de métamorphose Harry opta pour une autre idée afin de faire face lui aussi l'épée à la main.
- Accio épée de Gryffondor !
Il fit une pirouette sur lui-même pour esquiver un EXPELLIARMUS tout en essayant de maintenir le sort d'attraction, ce qui n'était pas aisé en tant normal mais en faisant des acrobaties en plus cela devenait carrément impossible. Et pourtant en cet instant Harry Potter était tenu de réaliser cet exploit s'il voulait voir le soleil se lever à nouveau.
- Gryffondor c'est quand vous voulez, marmonna-t-il, un coup de pouce ne serait vraiment pas du luxe !
Mais sa prière une fois de plus resta sans réponse et l'inquiétude du jeune homme commença à grandir, son ancêtre ne répondait plus, il avait cru qu'il interviendrait lorsqu'il serait en danger. Mais lorsque cette configuration se présentait, toujours pas le moindre signe du fondateur, mais que pouvait-il bien faire ? Et cette épée qui mettait un temps fou à arriver, Dumbledore l'avait planqué à Tombouctou ou quoi ? Au loin il aperçut un reflet étinceler mais il le perdit de vue lorsqu'il du rouler en avant pour éviter un nouveau sort qui venait dans sa direction. Il risqua un coup d'œil en direction de la directrice des gryffondors et vit qu'elle s'en sortait plutôt bien, elle tenait en respect trois mangemorts toujours avec son épée alors que les trois autres étaient plus préoccupés par son cas. Enfin, un lame vint se planter devant ses pied avec une force inouï, si bien qu'il ne put la retirer d'un seul coup de main. Profitant de ce moment d'inattention les mangemorts lui envoyèrent des sort tous plus impardonnables les uns que les autres. Il plongea sur le côté pour les éviter une fois encore et cogna contre les racines d'un arbre qui lui écorchèrent les coudes, laissant l'épée de son ancêtre sur place. De toute façon ils n'arriveraient pas à la retirer du sol comme s'en aperçut un des mangemorts ayant tenté l'expérience. Il redoubla d'effort pour neutraliser durant quelques secondes ses opposants pour récupérer son épée, un expelliarmus bien placé le débarrassa d'un adversaire. Deux minutes plus tard un STUPEFIX un peu maladroit obligea un homme à plonger au sol pour se protéger et perdu sa baguette au passage, Harry bouscula le 3° et se précipita sur l 'épée qu'il tira de toutes ses forces et avec ses deux mains. Il réussit à la faire bouger de quelques millimètres d'abord, il envoya un sort au troisième mangemort et recommença son manège, cette fois l'arme bougea de quelques centimètres et il put la sentir se soulever, il y était presque. Il tira un grand coup sur la garde et la sortit enfin du sol, emporté par son élan il trébucha en arrière et tomba sur son fessier.
- Aouch ! Il ne put retenir un petit cri de surprise et de douleur.
Il se redressa de toute sa taille, sa baguette dans la main droite et son épée dans la gauche, l'air résolu, il était fin prêt pour se lancer dans ce combat. Il se plaça dos à son professeur qui venait de terminer une série de passe.
- Vous savez vous en servir Potter ? Demanda-t-elle en désignant l'épée du fondateur.
- Il n'est jamais trop tard pour apprendre, lui rétorqua-t-il avec un demi-sourire.
- Non mais il est des moments plus opportun que d'autre. Répliqua-t-elle sèchement, par moment ce gamin lui rappelait son inconscient de père à son âge.
- Celui-ci me semble pour le moins judicieux.
Et le combat s'engagea, des passes d'armes furent échangées, Harry ignorait d'où il tenait cette science du duel mais une chose est sûre une force guidait son bras comme si son corps savait déjà ce qu'il fallait faire bien avant que son esprit n'ait analysé et proposé une solution. Il se laissa porter par son instinct et peut-être aussi un peu par son ancêtre, dans un coin de l'esprit Harry ne pouvait s'empêcher de penser que tout ce savoir venait peut être de lui et qu'il l'aidait à sa façon. Il fut toucher au bras et reçut des égratignures aux jambes et au torse avant de se débarrasser de deux de ses assaillants, Mc Gonagall vint lui prêter main forte sur le dernier. Harry aperçut alors un mouvement sur sa droite, les décombres du promontoire semblaient bouger, son cœur fit un saut périlleux dans sa poitrine, il informa le professeur de métamorphose de cette nouvelle.
- Il faut aller les aider.
- Nous serons trop à découvert. Jugea Mc Gonagall.
- Mais ils ne pourront pas se dégager et se défendre à la fois, ils vont mourir.
- Je suppose qu'avec la plume je pourrai…
- Vous pourrez quoi ?
- Allons y !
- Quoi ? Mais attendez quelle plume ? Et vous allez faire quoi ? Cria Harry en s'élançant à la suite de son professeur.
- Vous verrez Potter !
Il leur fallut plusieurs minutes avant d'arriver à destination sans éveiller les soupçons des mangemorts, ils se rapprochaient des rochers tout en combattant et en faisant mine de reculer, ils enjambèrent les bras du géant tombé à quelques mètres de là et finalement furent assez près pour distinguer un bras en train d'ôter des débris. Un petit bras un peu potelé mais volontaire.
- Neville ! S'exclama Harry en se précipitant vers la main tendue.
- PROTECTOS ! Enonça bien fort le professeur de métamorphose. Potter faites ce que vous avez à faire et dégagez les je ne pourrai pas tenir ce bouclier longtemps.
- Bien professeur.
Harry s'activa avec l'aide de Neville à dégager les débris qui séparaient les deux jeunes hommes, lorsque le trou fut assez grand Harry put voir qu'il y avait comme une sorte de cavité à l'intérieur ou Neville avait du se protéger. Le jeune gryffondor sortit à la lumière du jour et cligna des yeux pour s'habituer à la luminosité du lieu puis la voix du professeur Mc Gonagall s'éleva.
- Et le professeur Rogue ?
Lorsqu'il vit le professeur Rogue se retourner et diriger sa baguette vers leur groupe Neville prit peur, croyant à la trahison, mais il remarqua Mc Gonagall et Harry qui en faisait autant. Il entendit les Wingardium, ainsi ils allaient soulever tout leur groupe mais ils étaient devenus fou ! Avec tous le sorts qui fusaient dans leur direction ils se feraient toucher avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, d'ailleurs ce rayon rouge ne venait-il pas de passer à quelques centimètres des cheveux de McGonagall ? Neville se retourna bien décidé à aider son ami et ses enseignants, il essaya de parer ou de détourner la majorité des sorts qui venait dans leur direction mais ce n'était pas chose aisée d'autant plus que le sol sous lui se fragmentait et devenait plus instable de secondes en secondes. Leur groupe était presque en sécurité, les professeurs Rogue et Mc Gonagall commençait à sérieusement peiner dans leur entreprise de par la force que leur demandait ce sort mais également pour maintenir leur équilibre précaire. Soudain la roche sous ses pieds céda et il sentit comme un vide sous lui, puis il tomba, lourdement et rapidement. Le contact avec le sol fut pour le mois douloureux mais pas autant que l'éboulis de roche qui le fit plier et l'ensevelit. Sa dernière vision fut celle du directeur de Serpentard chutant à quelques mètres de lui et se retrouvant également sous les gravas, puis il s'évanouit sous la douleur de son épaule.
Il se réveilla après un moment qui lui sembla à la fois trop long et trop court, sa tête l'élançait, sa clavicule le faisait atrocement souffrir, et sa cuisse lui semblait poisseuse mais il ne pouvait l'atteindre avec ses mains pour vérifier. Il était sur d'une chose : au moins il était vivant, tant de douleur ne pouvait accompagner la mort, et puis il ne pouvait pas mourir, il n'en avait pas le droit pas après avoir attendu tant d'année que sa mère le reconnaisse enfin. Par chance, un abri de roches s'était formé au dessus de lui ce qui lui avait éviter de se retrouver écrasé par le gros cailloux qui était suspendu au dessus de lui et que s'il venait à lui tomber dessus pourrait faire très mal. Il commença par dégager ses bras puis son torse des gravas l'entourant, puis délicatement il s'occupa de sa jambe, le spectacle qu'il découvrit ne fut pas pour le rassurer, il avait une fracture ouverte à la cuisse. L'os rompu avait percé la peau et du sang suintait de la blessure, s'il ne soignait pas cela rapidement cela pourrait avoir de très désagréables conséquences en plus du mal de chien qu'il ressentait à ce moment. Du regard il chercha sa baguette mais il ne la trouva pas, l'inquiétude commença à le gagner il devait impérativement la retrouver, soigner sa jambe et sortir de là. Fébrilement il fouilla les éboulis, dégagea ses jambes et rampa sur le sol pour couvrir plus d'espace, là à un mètre devant lui derrière un rocher gisait son morceau de bois. C'est avec soulagement qu'il s'en empara et la pointa vers sa jambe mais avant de prononcer une formule il s 'arrêta : il ne connaissait pas de sorts de soin.
- Quel crétin, jura-t-il tout haut.
Il ne lui restait qu'une solution : trouver Rogue, lui pourrait lui faire un sort de soin spartiate et l'aider à sortir de ce trou. A chaque mouvement qu'il faisait pour se rapprocher du dernier endroit où il avait vu son professeur tomber. Une douleur sourde d'abord résonnait dans sa tête puis elle redescendait jusqu'à sa jambe où elle éclatait en un élancement, comme un couteau qui transperce la peau et s'enfonce lentement dans le corps en prenant soin de tailler chaque fibre de son être. Il devait faire vite, il sentait encore le sang couler et l'étourdissement le gagnait peu à peu. Ses forces déclinaient mais il ne devait pas se laisser abattre, au prix d'un gros effort il se hissa sur les coudes et avança de quelques mètres, en grimaçant de douleur. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, puis il tandis les mains vers l'éboulement et commença à dégager les cailloux en appelant d'une voix roque mais néanmoins ferme, son professeur. Après plusieurs minutes il lui sembla voir une main émerger des roches, pâle et osseuse.
- Professeur ! Cria Neville, mais sa voix était de plus en plus faible, au fur et à mesure que ses forces déclinaient.
Il rampa sur les rochers, la souffrance déformant son visage et brouillant sa vue, à tâtons il chercha la main de son professeur et la toucha, elle était froide, un frisson le parcourut alors qu'il songeait qu'elle semblait sans vie mais il secoua sa tête en signe de dénégation, il n'abandonnerait pas si facilement. Il dégagea la main, puis le bras, il ressentait une impression étrange cela ne ressemblait au professeur de potion, pourtant cette blancheur de peau lui était caractéristique. Comme un jeune chien qui creuse son trou, Neville libéra un bras puis le torse et une jambe, tout en continuant d'appeler régulièrement le directeur de Serpentard. Mais ses appels restaient sans réponse, il commença à déblayer le visage, il avait la mâchoire carrée, il retint son souffle tandis que d'un geste rapide il finissait d'ôter les éboulis, c'est pas qu'il aimait son professeur, au contraire il le détestait cordialement et ce dernier le lui rendait bien. Mais à cette heure il était le seul qui put l'aider et sincèrement perdre un allié à ce stade et surtout de son importance pourrait avoir de fâcheuses conséquences pour la suite. Même s'il n'y prenait pas une grande part active, Neville n'était pas sans ignorer les enjeu de la guerre qui se déroulait dehors, il avait même était le premier à le comprendre, depuis 16 ans il savait la menace que représentait Voldemort et ses sbires. Il regarda le visage du corps étendu et poussa un long soupir de soulagement ce n'était pas Rogue, il lui ressemblait par certains aspects mais sa coupe de cheveux et la forme de son visage n'avait définitivement rien de roguesque. C'était un poufsouffle de 7° année si sa mémoire n'était pas défaillante, Albert, Albert quelque chose bref cela n'avait pas d'importance pour le moment, un profond découragement s'abattis sur lui. Jamais il n'atteindrait son professeur et serait soigner à temps, les larmes lui picotèrent les yeux et il baissa la tête lorsqu'une voix qu'il aurait reconnu entre mille pour l'avoir asticoter durant toutes ses études le fit sursauter.
- J'aurai du me méfier que vous seriez en train de pleurer sur votre sort plutôt que de faire quelque chose d'utile Longdubat !
- Professeur Rogue ! S'exclama Neville un grand sourire aux lèvres.
- Otez ce stupide sourire niais de votre visage Longdubat et venez plutôt m'aider.
- J'aimerai bien professeur mais je vais avoir du mal. Lui répondit le jeune gryffondor en lui montrant sa jambe.
Rogue n'était pas en meilleur état que lui, en apparence oui mais il boitait, il s'approcha du Gryffondor doucement et se mit à genoux à ses côtés avec une grimace de douleur étalée sur son visage. Il murmura un soir de soin sur la cuisse de Neville et lui tendit une minuscule fiole qu'il sortit de sous ses robes et la lui tendit brusquement.
- Buvez ! Vous vous sentirez mieux !
- Et vous ?
- Buvez ! Stupide Gryffondor, j'ai déjà fait ce qu'il fallait pour moi.
Neville avala d'un trait la potion au goût amer, mais à peine le liquide ambré eut-il quitté son palais qu'il commença à se sentir mieux, la douleur reflua vers sa jambe libérant son crane et surtout son cerveau. Puis elle diminua jusqu'à n'être plus qu'un petit élancement dans sa cuisse comme un léger engourdissement. Rogue se pencha pour observer le travail et commenta.
- Cela devrait suffire pour le moment mais vous devrez regagner l'infirmerie au plus vite pour des soins plus adéquats. Mais en attendant sortons d'ici.
- Vous avez un plan ?
- Non mais j'ai une baguette ce que vous semblez avoir oublié vous par contre.
- J'ai vu la fatigue sur votre visage quand vous m'avez lancé le sort de soin et vous voulez me faire croire que vous allez déblayer ces rochers à force de sortilège de lévitation ?
- Je ne vous ai pas demandé votre avis Londubat, alors en attendant mieux bougez-vous et prenez votre baguette.
- Quel vieux grincheux aigri ! Bougonna le jeune homme.
- Qu'avez-vous dit Londubat ? Demanda d'une voix doucereuse le professeur de potion, sa puissance magique avait beau ne pas être au meilleur de sa forme, son mauvais caractère lui n'était pas fatigué bien au contraire.
- J'ai dit que le mien était foireux et irréfléchi. Mais qu'au vue du combat qui nous attend dehors on ferai mieux d'économiser notre magie non ?
Rogue le regarda pendant quelques secondes hésitant quant à savoir la véracité des propos de son étudiant puis finalement détourna la tête pour regarder les monticules de roches.
Boitillant légèrement Neville s'approcha de la paroi d'éboulis et commença à ôter les pierres une à une, il se retourna pour observer son professeur et marmonna à son intention.
- Nous irions plus vite si vous m'aidiez à creuser.
- Je n'ai que faire de vos conseils Londubat, lui rétorqua Rogue en lui lançant un regard torve.
- Toujours aussi agréable celui la. Baragouina le rouge et or après s'être retourné vers son labeur.
- Pardon ?
- L'éboulis est considérable. Dit-il plus distinctement.
- Alors remettez-vous à creuser stupide gryffondor. Répliqua le directeur de Serpentard tandis que lui même se mettait à la tache.
Neville serra les dents, déjà qu'en temps normal il ne pouvait voir en peinture son professeur, il était coincé avec lui sous trois tonnes de roches.
- J'ai compris ! S'écria le jeune homme en s'arrêtant de creuser.
- Vous voudriez me faire croire qu'avec votre cervelle de moineau vous avez réussir à comprendre quelque chose ? Et qu'avez vous compris ?
- Je suis mort et en enfer. Affirma le jeune homme en s'asseyant et en croisant les bras.
- Ne dites pas de bêtises plus grosse que vous Londubat.
- Je suis sûr que c'est cela, être coincé avec vous dans un lieu clos à vous écouter déverser sur moi tout votre venin, je ne peux être qu'en enfer ! Ce que j'aimerai savoir c'est ce que j'ai fait pour arriver ici, à moins que…
Rogue avait stoppé ses travaux manuels et écoutait son élève d'un air glacial et neutre, exaspéré il lui coupa la parole.
- Je peux vous garantir que vous n'y êtes pas, parce que mon enfer serait bien pire, alors si vous ne vous bouger pas les fesses et ne vous remettez à creuser je peux vous jurer que l'enfer vous allez le vivre tout éveillé.
- De toute manière cela ne pourrait pas être pire que maintenant. Constata le gryffondor
- Vous voulez parier ? Fit le professeur de potion d'une voix dangereusement mielleuse.
- A la réflexion peut être pas. Et il se releva pour continuer à enlever les pierres.
Un peu découragé par ce travail qui ne semblait pas avancer d'un pouce et les remarques acerbes de son professeur. Soudain il sentit un courant d'air frais sur ses doigts alors qu'il enfonçait son bras pour saisir l'arrière d'une roche. Il dégagea fébrilement le cailloux, son cœur s'était mis à battre la chamade contre sa poitrine, il tâta de sa main l'endroit et essaya d'aller plus loin. Aucun n'obstacle n'entravait sa progression, il agita sa main et perçut une fois encore le vent venant la caresser. Il se hissa sur la pointe des pieds, les bruits de la bataille lui parvenait plus distinctement et plus fort, il approcha son œil de l'orifice et aperçut un coin de ciel, de joie il poussa un petit cri.
- Professeur !
- Quoi encore ?
- Je vois le ciel.
- Quoi ? Fit Rogue laissant percevoir de la surprise et du soulagement pour la première fois à son élève.
- Ca y est, on va pouvoir sortir, on a atteint le bout.
- Vous excitez pas Londubat, il s'approcha et scruta ce qui se passait à l'extérieur, vous venez de dégager un minuscule bout de la paroi, avant de pouvoir sortir d'ici il va falloir en dégager bien plus et ensuite nous serons en plein champ de bataille complètement à découvert. Il retourna vers le fond de la caverne s'asseoir, sa respiration était de plus en plus sifflante et la tête lui tournait.
Neville se renfrogna quelque peu et marmonna.
- Quel rabat-joie !
- Je vous ai entendu cette fois Londubat ! Le dit concerné leva les yeux au ciel et reprit son entreprise de déblayage. Il entendit son nom résonner proche du trou qu'il était en train de dégager et il appela à son tour complètement incrédule.
- Harry ?
- PROTECTOS ! Cria la voix de la directrice des gryffondor.
- Professeur MC Gonagall ?
Neville reprit du poil de la bête et arracha les pierres avec encore plus de volonté, s'écorchant les doigts et se coupant avec les arrêtes pointues de celles-ci. Bientôt les mains de Harry lui apparurent et l'aidèrent à dégager un trou assez grand pour sortir en toute sécurité, chacun économisait sa salive, aussi ce travail se fit-il dans le plus grand silence hormis celui de la bataille. Cinq minutes plus tard cela était chose faite, Neville se glissa hors de son abri de fortune et cligna des yeux pour s'habituer à la luminosité di lieu puis la voix du professeur de métamorphose s'éleva.
- Et le professeur Rogue ?
- Je suis là, Minerva. Et à son tour il se glissa au dehors et comme son élève il plissa des yeux et les ouvrit lentement pour s'habituer à la lumière.
En voyant son collègue et ami, le professeur Mc Gonagall poussa un soupir de soulagement puis reprit son masque d'impassibilité tandis que son œil se faisait plus critique et qu'elle constatait :
- Vous êtes blessés.
- Cela ira. Fit Rogue en un geste de dénie de la main.
- Il a des côtes cassées et sa respiration se fait sifflante, intervint Neville.
- Fermez la Londubat je vous ai déjà dit qu'on en vous demandez pas votre avis.
- Toujours aussi agréable, marmonna Harry à son tour à l'adresse de son ami.
- Qu'avez-vous dit Potter ?
- Que l'éboulis était considérable. Fit-il avec un sourire innocent, tandis que Neville éclatait de rire à ses côtés.
Rogue se renfrogna, pressentant que ses élèves se foutaient ouvertement de lui mais n'ayant aucune preuve pour les accuser. Cela ne l'aurait pas arrêté en temps normal mais le professeur McGonagall était la également et il était en plein milieu d'un champ de bataille, si ces jeunes idiots n'avaient pas conscience du danger ce n'était pas son cas. Les mangemorts s'étaient dispersés sur tout le terrain de Poudlard, on voyait plusieurs groupuscules dont le plus nombreux se dirigeait vers la forêt interdite. Harry tenta de voir ses amis parmi tous les combattants mais en vain, la voix de sa directrice de maison le sortit de ses pensées.
- Il faut trouver un endroit où nous mettre à l'abri le temps que je soigne les blessures de Séverus et de Neville, je ne peux pas le faire tant que je maintiens le bouclier. La forêt devrait convenir.
- Oui mais avant d'y parvenir il va falloir se créer un passage à travers eux. Dit Harry en désignant le groupe de mangemort qui leur faisait obstacle.
Mc Gonagall grimaça, avec deux blessés cela ne serait pas chose facile pourtant ils n'avaient pas le choix, l'état de Sévérus était sérieux.
- On a pas le choix ! Harry couvre Neville je me charge de Séverus, ne me quitte pas d'une semelle et quoiqu'il arrive on se rejoint au second arbre après le saule cogneur tu m'a comprise ?
- Oui Professeur.
- Bien. Allons y. Le dôme s'évapora et ils s'élancèrent en avant, baguette en main fermement tenue. Ils avaient une centaine de mètres à parcourir la première moitié se passa sans incident mais un mangemort se retourna et les aperçut, il les signala à ses collègues et ils leur firent face, les cinquante derniers mètres ne furent pas de tout repos.
Le premier rayon rouge à se diriger vers eux obligea Harry à se jeter face contre sol après avoir poussé son ami gryffondor, il se releva prestement et se plaça devant Neville qui avait du mal à se relever, alors que déjà un second sort fusait dans leur direction.
- PROTEGO, hurla le survivant. STUPEFIX !
- BOMBARDA ! S'écria à ses côtés MC Gonagall. Les arbres à côté des hommes en noir explosèrent et blessèrent quelques un d'entre eux.
Profitant de l'avantage qu'ils avaient ils coururent plus avant vers la forêt, mais leur sort leur fut renvoyé avec une égale intensité par un mangemort qui n'avait pas été touché. La pierre derrière Harry éclata et il fut projeté en avant tandis que le professeur de métamorphose se retrouvait à quelques mètres sur le côté, seul Rogue et Neville n'avait pas été touché. Mais plusieurs sorts arrivaient droit sur eux ils se mirent en position d'attaque, dos à dos tandis que les mangemorts les encerclaient lentement, englobant Mc Gonagall et Harry dans le lot. Malgré ses côtes cassés Rogue dû plus d'une fois rouler au sol pour éviter un rayon rouge ou bleu cela dépendait du moment de même que Neville et sa cheville foulée, pourtant le professeur de potion depuis le début criait ses instruction à son étudiant.
- Baissez-vous !
Un rayon vert passa au dessus d'eux.
- Attention à droite !
Avec un mouvement de hanche Nevile évita facilement le sort.
- STUPEFIX !
- Non pas celui-là crétin de gryffondor, il fallait viser celui à gauche, baissez-vous !
- J'ai vu ! rétorqua Neville qui commençait à perdre son sang froid.
- Alors que faites-vos encore accroupis ? Relevez-vous bon sang !
- EXPELLIARMUS ! Cria le jeune homme dont la colère envers son professeur avait encore monté d'un cran.
- Mettez-y plus de puissance voyons ! Concentrez-vous !
Neville éclata comme un ballon de baudruche, ayant trop longtemps contenu sa frustration :
- MAIS VOUS ALLEZ LA FERMER, OUI ! Comment voulez-vous que je me concentre et mette plus de puissance si vous êtes sans arrêt sur mon dos à me dire ce que je dois faire et comment ? Vous faites pareil dans vos cours ! MAIS FICHEZ MOI LA PAIX, NON DE NON !
- Neville, Séverus vous règlerez vos comptes plus tard, intervint judicieusement MC Gonagall alors que Rogue s'apprêtait à répliquer un sourire étirant néanmoins le coin de ses lèvres.
Tout à leur dispute les deux hommes n'avaient pas remarqué qu'ils avaient cessé de se battre et que c'était le professeur de métamorphose arrivée fort à propos qui avait dévié les sorts et les avaient protégés jusque là. Harry les rejoignit une minute plus tard ayant eu maille à partir avec un encagoulé. Ils se mirent en position de combat faisant face aux mangemorts qui les encerclaient, seuls obstacles entre eux et la forêt interdite. Les deux opposants s'observaient une fois de plus en silence ou presque.
- Il va falloir forcer le passage, constata Mc Gonagall.
- Avec deux blessés cela est quasi impossible. Répondit Harry.
- Dans le monde magique rien n'est impossible Harry, seule ton imagination te limite.
Elle avait raison bien entendu, tout dépendait de sa volonté à lui, il connaissait une personne qui pourrait l'aidait, seulement il n'arrivait plus à entrer en contact avec lui.
- Godric, murmura le jeune homme.
- Je vois que nous pensons à la même personne.
- Mais cela fait des jours que je ne peux interagir avec lui.
- Le voulais-tu ? Demanda-t-elle.
- J'ai essayé de le sentir et de l'appeler depuis le début de la bataille mais il ne répond pas.
- Mais le voulais-tu vraiment ? Insista-t-elle.
Harry se tut quelques secondes le temps de réfléchir, une fois encore elle avait raison, il avait tellement peur de perdre le contrôle à nouveau qu'au fond de lui il ne souhaitait pas vraiment le retour de son ancêtre dans sa conscience. Il l'avait relégué au fin fond de son esprit dans l'espoir de ne plus jamais avoir à faire à lui, de ne pouvoir sans sortir sans son aide. Il devait se rendre à l'évidence, il avait besoin de Gryffondor, mais il n'était toujours pas prêt à le laisser diriger sa vie. En fait il ne serait jamais prêt à cette perspective, on avait assez décidé pour lui durant toute son enfance, c'était à son tour de gérer sa vie et d'assumer ses erreurs. Peut être pourrait-il se servir des pouvoirs et du savoir de son ancêtre sans pour autant lui laisser le contrôle de son corps. Bon l'idée était un peu tirée par les cheveux, c'était même sûrement carrément impossible mais Mc Gonazgall ne venait justement pas de répéter la phrase que se plaisait à dire Dumbledore ? Et quoiqu'on en dise, il était certes un peu farfelu mais pas complètement fou ni totalement idiot. De toute manière il ne perdrait rien à essayer, si ?
- Harry je veux bien que tu réfléchisses mais fait-le vite ! Je ne pourrai les retenir quasi seule.
- Merci pour nous, marmonna Rogue.
Le regard vague du jeune homme se fixa sur sa main, il resserra sa prise sur son épée et hurla avant de s'élancer vers l'avant.
- GODRICCCC !
- Il est complètement fou ! Fit la directrice de gryffondor incrédule.
- Bordel de Merde ! Jura le professeur de potion soufflé, la colère revenant prendre le pas il continua : il va tous nous faire tuer!
- Courrez ! Cria Neville. Et ils s'élancèrent à la suite de Harry.
Le dit Harry sentit une décharge dans son corps et redressa son épée en se ruant sur ses premiers assaillants qui trop surpris par son attaque mirent du temps à réagir, temps qui fut mis à contribution pour asséner des coups. Il ignorait d'où lui venait tout ce savoir ou peut-être sur le coup ne fit-il pas le rapprochement mais à l'instant ou il leva son épée pour toucher son premier ennemi, il sut instinctivement ce qu'il devait faire, comment parer l'épée de son opposant et prendre le dessus sur lui. Sa lame tournoya de mangemort en mangemort, tandis que le professeur de potion assurait leurs arrières en envoyant bon nombre de sorts malgré son état sur les mangemorts auxquels ils tournaient le dos, et Mc Gonagall et Neville dégageaient les côtés. A coup de force et de sang Harry tailla un chemin jusqu'aux premiers arbres de la forêt éliminant tout ennemi se mettant sur son passage tel un démon vengeur. Ils trouvèrent un abri pour se cacher et panser les blessures des deux personnes qu'ils venaient de sortir de l'éboulement ce n'est qu'à ce moment que Harry reprit ses esprits, ils regarda ses mains poisseuses alternant avec les corps à terre des mangemorts. Ses yeux se brouillèrent, les larmes occultant sa vue, il murmurait en promenant son regard sur tout ce liquide rouge qui semblait suinter hors de la terre.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? Merlin, qu'ai-je donc fait ?
- Potter ? Demanda Mc Gonagall ne comprenant un traître mot de ce que marmonnait le jeune homme.
- Qu'ai-je fait, répéta-t-il, avant de s'enfui à toute jambe à travers la forêt où les cris de son professeur de métamorphose raisonnait de plus en plus lointainement.
- Potter ! Revenez ici ! Potter ! Immédiatement !
Harry courait, le souffle court de par sa course effrénée, les branches craquaient sous ses pieds au fur et à mesure qu'il s'enfonçait plus avant vers le cœur de la forêt interdite, le soleil se faisant de plus en plus discret. Il avait comme une impression de déjà vu, mais c'était flou et indistinct, à moins que ce ne soit l'état de sa vue. Il avait le cœur au bord des lèvres et l'image du massacre était encore imprimé sur ses paupières chaque fois qu'il les fermait. Il s'arrêta quelques instant pour reprendre son souffle, s'appuyant sur le tronc noueux d'un arbre, mais les voix d'ennemis lui parvinrent distinctement signe qu'ils s'approchaient de lui. Il se permit deux petites secondes de repos et de réflexion pour remettre ses idées en ordre et fouiller ses souvenirs par la même occasion, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu'il chercher. Son cauchemar ! Comment ne s'en était-il pas souvenu plus tôt ? Cette situation lui rappelait exactement son rêve ou presque, à ceci près que cette fois il s'avait ce qui l'attendait au bout du chemin. Harry se força à reprendre sa course mais à un rythme plus lent afin de ne pas épuiser ses forces, cette fois il avançait volontairement. Il suivit un chemin qui serpentait à travers les arbres d'un pas régulier, il lui sembla voir les racines bouger, cette fois il affronterait son destin. Il savait où menait ce sentier, avec un mélange d'excitation et d'appréhension il suivit ses pieds sur le chemin caillouteux, cette fois il n'était pas sans défense. Un lancinement constant dans sa cicatrice lui indiqua que Voldemort venait d'arriver. cette douleur sourde ne le quittait plus, cette fois il était armé. Il vit les branches s'écarter tandis qu'il approchait, dégageant un petit chemin de terre battu mais encore vierge de toute trace, il était prêt. La forêt revêtit son manteau antipathique aux yeux du jeune homme, la magie le guidait vers sa destinée, sauf que cette fois il était consentant. De nombreuse fois où il avait fait ce rêve, il avait essayé d'éviter ce sentier mais immanquablement il retombait sur la clairière, cette fois au contraire il souhaitait tomber sur celle-ci, il la cherchait et il la trouva. Au centre de celle-ci se dressaient toujours le petit cimetière abandonné et au centre un homme en noir resté prostré sur l'une des tombe, semblant se recueillir. Les voix de Bellatrix et de son mari lui parvenait de quelque part sur sa droite dans quelques minutes ils seraient sur lui, d'une voix distincte et tentant tant bien que mal de cacher sa peur il dit :
- Voldemort !
L'homme encapuchonné se retourna légèrement surpris mais se reprit rapidement et un sourire de satisfaction apparu sur ses lèvres tandis que les trois mangemorts qui s'étaient lancés à sa poursuite pénétraient à leur tour dans le cimetière. Ils s'inclinèrent en signe de respect et dirent avec déférence.
- Maître.
- Mes braves mangemorts je suis fier de vous, vous avez rabattu mon gibier comme personne.
- Merci maître, dirent-ils à l'unisson.
Harry faillit éclater de rire lorsqu'il comprit que le lord croyait qu'il était arrivé contre son gré mais garda un visage impassible finalement cela pourrait être un avantage que Voldemort le crois paniqué.
- Approches-toi, demanda Voldemort en s'adressant au nouveau. Tu as parfaitement rempli ton rôle, tu auras une récompense dès que nous serons rentrés au manoir.
- Vous êtes trop magnanime, maître.
La voix du nouveau serviteur si familière à Harry l'ébranla, il se passa la vision de son cauchemar au ralenti et un tremblement anima ses lèvres et alors comme au ralenti il revécu la pire partie de son rêve.
Bellatrix s'avança et mis un genoux à terre avant de prendre la parole et de parler à son seigneur.
- J'étais sûre que mon cousin saurait parfaitement vous servir, je suis honoré que vous en soyez satisfait.
- Tu as raison Bellatrix, il me satisfait pleinement. Et Voldemort partit d'un rire froid et sinistre faisant remonter un vent glacé le long de la colonne vertébrale de Harry.
Il restait interdit ne voulant pas croire que cette partie était vrai, Sirius était mort depuis plus de six mois, même s'il avait encore du mal à se pardonner, l'ouverture de son testament l'été durant l'avait grandement aidé à ôter de son cœur sa culpabilité ou du moins une partie. L'autre partie s'enlevant petit à petit au contact de Séréna, en même temps qu'elle la faisait reparaître, c'était assez paradoxal quand on y réfléchissait bien mais ce n'était ni le lieu ni l'heure de ce genre de grande théorie. Il était donc impossible que cette personne soit son parrain, et pourtant ne venait-il pas lui-même de réaliser qu'avec la magie le mot impossible n'existait pas ? Mais on ne laissa pas à Harry le temps d'approfondir ses pensées, Bellatrix se déplaça derrière lui, avoir cette garce dans le dos n'était pas pour le rassurer et il s'avança de quelques pas dans la clairière se rapprochant du même coup du lord noir qui sembla assez satisfait de sa manœuvre.
Les trois mangemorts retirèrent leur cagoule, il s'agissait bien de Bellatrix Lestrange et de son mari Rodulphus Lestrange et le troisième était… Sirius Black.
- C'est… C'est impossible. Sirius tu es mort ! Ne put s'empêcher de faire remarquer Harry.
- Non, non non, je ne suis pas mort j'ai mystérieusement disparu derrière un rideau, tu ignores ce que je suis devenu. Alors mon filleul n'es-tu pas heureux de me revoir ?
Le jeune homme restait pétrifié, cela ne pouvait pas être vrai, ce n'était pas vrai, ils avaient ouvert son testament en juillet, ce n'était pas Sirius. Et fier de cette certitude qu'il tacha de garder à l'esprit il continua à jouer le jeu pour endormir la vigilance de son ennemi.
- Vous n'existez pas, ce n'est qu'un rêve, vous n'existez pas…
- Veux-tu que je te prouve que tout cela est bien réel ? Demanda Voldemort. Sirius occupes-toi de lui.
- Bien maître.
- AVADA…
Les professeurs Rogue et MC Gonagall accompagné de Neville apparurent dans la clairière de même que Molly Weasley et son fils, le professeur Flitwick soutenu par Hermione. Aussitôt tous levèrent leur baguette et se firent face en chien de faïence, Voldemort arrêtant d'un simple geste le sort amorcé par le pseudo Sirius. Le temps s'était figé personne n'esquivait le moindre geste de peur d'enclencher un mouvement qui serait irréversible, discrètement et avec toute la concentration dont il était possible Harry tenta d'entrer en contact avec Gryffondor. Et il y parvint ! Il faillit lâcher un soupir de soulagement mais se retint juste à temps néanmoins Voldemort perçu comme une infime variation dans son comportement et tenta de pénétrer son esprit. Il monta ses barrières mentales autant qu'il put et appela son ancêtre à la rescousse qui lui répondit aussitôt.
- Vous ne pouvez pas savoir combien je suis heureux de vous entendre Godric.
- Alors ça c'est la chose la plus gentille que tu ne m'aies jamais dite. Fit moqueusement Gryffondor.
- Dites vous pourriez…
- Je te fais cela de suite.
- Merci.
Malgré le renforcement de Godric Gryffondor Harry sentait Voldemort s'insinuait en lui lentement mais sûrement d'ailleurs un sourire de satisfaction s'étalait sur les lèvres hideuses du lord noir.
- Godric ?
- Je fais ce que je peux mais je ne peux être aussi efficace que si j'étais à ta place.
- Vous me promettez de me rendre mon corps ensuite ?
Surpris par cette soudaine question Gryffondor mit quelques secondes à répondre.
- Oui, de toute manière je n'aurai pas le choix, c'est toi qui commande.
Ce n'était pas vraiment la réponse qu'attendait Harry mais il s'en contenta.
- Très bien je vous cède ma place.
- Quoi ? Volontairement ?
- Seriez-vous devenu sourd Godric ? Fit moqueusement le jeune homme.
- J'ai juste un peu de mal à croire ce que je viens d'entendre.
- Je ne le répèterai pas, c'était déjà bien assez difficile de le dire une fois.
- Tu es prêt ?
- Il le faut bien !
Harry avait fermé les yeux durant le laps de temps qu'avait duré l'échange entre lui et son ancêtre, aussi lorsqu'il les réouvrit Voldemort ne fit plus face à deux émeraudes mais à des yeux verts bouteille si intense qu'un instant il se senti déstabilisé. A son tour un sentiment familier s'empara de lui qui fut confirmé quelques secondes après lorsque le jeune homme parla.
- Bonjour Salazar.
Voldemort fit une grimace.
- Bonjour Godric, je ne pensais pas que Potter était déjà en contact avec toi.
- Ton problème Salazar c'est que tu penses trop.
Le lord noir serra les poings sous l'insulte mais ne broncha pas sa voix se fit plus doucereuse tandis qu'il enchaînait.
- Et bien et bien, voilà déjà deux fondateurs de complètement réincarné, la bataille finale serait-elle pour cette vie ? Cela m'en a tout l'air il ne manque plus que nos deux charmantes amies.
- Tu n'auras pas à attendre bien longtemps Rowena approche je la sens.
- Je l'ai également senti, elle pénètre à l'instant dans Poudlard mais trouveras-tu à temps Helga ?
- Une chose est sûre je la trouverai avant toi, c'est la fin Salazar, rend toi et arrête toute cette boucherie.
- Tu est bien trop présomptueux Godric tu l'a toujours été et c'est bien la ton problème, tu es tellement fier de toi et de ton ego que tu ne vois plus ce qui t'entoure ni le mal que tu fais, tu ne la méritait pas !
- Qui es-tu pour oser dire cela ? C'était à elle de choisir et elle m'a choisit !
- Parce qu'elle avait peur de toi !
- Tu es jaloux, tu l'a toujours été, jamais je ne te pardonnerai ce que tu lui a fait.
- Ce n'est pas moi le responsable, le seul coupable ici c'est toi ! Fit perfidement Serpentard.
- ELLE EST MORTE PAR TA FAUTE ! Hurla Godric Gryffondor.
- Il suffit ! Cria une voix féminine.
- Rowena ! S'exclamèrent les deux fondateurs.
- Elle ? Cette vieille bique de Figg ? S'exclama incrédule Rogue plus loin.
- Non, corrigea McGonagall, Rowena Dumbledore.
