Greg83 : Meuhhh non je ne suis pas méchante, après cela va être pire ! Non je blague je n'en sais encore rien. Mais merci pour ce beau compliment. J'ai hâte aussi de vous retrouver malheureusement une pause s'impose, j'ai des études à réussir et à concilier avec un job je doute de pouvoir en même temps avancer correctement mon histoire pour vous mettre un chapitre régulièrement. Donc il faudra attendre que j'ai de la marge et de l'avance ! En attendant bonne lecture en espérant que ce chapitre te plaise.
Zabou : Même une toute petite, courte, review me fait énormément plaisir, je n'ai pas besoin de long discours, il me suffit de savoir que vous êtes toujours là et que cela vous plait pour continuer encore plus motivée ! J'espère que tu aimeras ce chapitre, bonne lecture.
Minerve : Et oui, mais je vais te dire un petit secret, sur ce coup la je crois pas que Harry réfléchisse avec son cerveau. Miss Poufsouffle ? Ahhhh Elle devrait se dévoiler dans les dix premiers chapitres de Réincarnation, quant à savoir de quel côté elle se rangera, mystère. En espérant que tu passeras un bon moment, bonne lecture.
Linoa Anna Potter : Que dire d'autre à part : MERCI, de tout cœur Merci pour tout et à bientôt ?
Bonne lecture j'espère que ce chapitre te plaira.
Maria-Juana : Ma grande amie castillane ! On nous pensait faible, on nous pensé brisé, ils ne pouvaient plus se tromper ! Je reviendrai avec encore plus fort, encore plus palpitant et encore mieux écris, avec un nouvel opus ! Mais… Il faudra attendre, un peu. En attendant tu as droit à ta petite chanson de bienvenue.
Gloire, gloire au nouveau,
Qui a lu tant de mot,
Gloire, gloire à Maria-Juana
Qui à lu tout cela !
Inéluctable hein ? en es-tu si sûr ? Tu sais que j'aime prendre le contre pied de ce qu'on attend, tu le sais hein ? Mdr.
Allez à bientôt et régale toi avec ce nouveau chapitre, bonne lecture.
L'inconnu : Ma petite pièce rapporté ! Désolé de t'avoir fait tant attendre, mais ce chapitre ne me plaisait pas vraiment dans sa forme actuelle et je voulais le retravailler seulement j'ai pas eu d'idée meilleure. J'espère néanmoins qu'il te plaira quand même, bonne lecture.
Big Apple : C'est pour aujourd'hui ! Comment cela pas trop tôt ? COMMENT CA JE ME SUIS PAS GROUILLE ? Oui bon oui c'est vrai, pardon, pardon, mea culpa ! J'espère que cette suite te plaira, bonne lecture. Merci pour le superbe
Moi : Et bien, bienvenue Moi ! Terrible comme pseudo ! Je suis contente que mon histoire t'ai plu, j'espère qu'il en sera de même pour cette suite et je te souhaite déjà une bonne lecture mais avant de partir pour la suite une petite chanson pour un petit nouveau !
Gloire, gloire au nouveau,
Qui à lu tant de mot,
Gloire, gloire à moi
Qui ai écrit tout cela.
Oups pardon
Gloire, gloire à Moi
Qui a lu tout cela !
A bientôt
Et voilà c'est la fin de cette fic. La dernière prophétie représente plus de 18 mois de travail, un fichier Word de 1700 kilo mais aussi 240 pages de longue et prenante histoire. J'espère de tout cœur que vous avait pris autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à l'écrire, et que malgré les postages un peu disparates sur la fin à aucun moment vous n'avez regretté votre lecture.
J'ai été agréablement surprise du succès de cette histoire, je pensais atteindre tout juste les 100 reviews mais jamais je n'avais songé dépasser les 200, alors encore une fois merci à vous tous. En parlant de surprise, je pensais touché un public exclusivement féminin avec mes histoires nian nian mais j'ai été ravie de découvrir tout un lectorat masculin ! Alors Merci les mecs ! Au plaisir de vous retrouver bientôt.
Je tiens à signaler que toute coïncidence avec le 6° tome est purement fortuite ( de même qu'avec d'autres fics), oui, oui j'ai eu des échos du 6° tome et je ne pensais pas tomber si juste sur certaines choses mais je ne vous révélerait pas lesquelles.
C'est bien la fin de Harry Potter et la dernière prophétie mais en aucun cas de l'histoire, comme prévu je vais prendre une pose de plusieurs mois, pour mes études et renouveler mon inspiration. Je ne vous cacherai pas que vers la fin j'ai eu de plus en plus de mal à écrire, d'ailleurs cela se sent sur ce dernier chapitre.
Je vous donne rendez-vous donc pour la suite qui paraîtra sous le titre de : Réincarnation, ainsi que sur mes autres fics : Poudlard au club Med, un pur délire, et sur une traduction que je vais bientôt mettre en ligne : Résurrection (Titre original : Volvi de Pekenyta). Je vous conseille vivement d'aller la lire en Vo elle est bien sympa.
Je mettrai à jour de temps en temps LDP afin de répondre aux reviews dernièrement posté, de vous mettre des extraits de la suite et vous tenir au courant de l'avancé.
Spécial remerciement :
A Fluminia : pour avoir corriger avec une infinie patiente mes chapitres et avec une rapidité époustouflante, premier et éternel soutien, merci et à vendredi en cours !
A Dreamoon, pour m'avoir suivi depuis le début et qui se traîne pour récupérer la suite ! MDr
A Alpo, Minerve, Diablotine, Potter-68, Nfertiti, Shetane, Zabou et Gh()st, pour leur soutien plus que régulier tout le long de l'histoire.
A Linoa Anna Potter, pour avoir reviewer presque chaque chapitre.
Et à tous les autres pour avoir fait vivre LDP
Je vous souhaite à tous une bonne rentrée et une bonne lecture et je vous dis à Bientôt !
Retour chez soi
Malgré l'heure tardive à laquelle il se coucha, le lendemain Harry se leva aux aurores comme il avait pris l'habitude de le faire ces 6 derniers mois. Il entreprit de réunir ses affaires qui semblaient éparpillées dans toute la tour gryffondor, notamment ses livres. C'est avec une pile d'ouvrage tremblante qu'il rentra dans son dortoir pour voir son meilleur ami se réveiller dans un long étirement, bon dernier encore dans le dortoir commun. Les cheveux roux hirsutes et les yeux à moitié ouverts, le spectacle n'en était que plus hilarant, pourtant le survivant se retint afin de préserver le maigre équilibre qu'il avait atteint avec ses livres.
- Bonjour Ron.
- Jour ! Déjà levé ?
- Oui.
- Comment s'est passé ta fin de soirée ?
- Plutôt bien, j'ai dansé avec ta sœur puis avec Séréna.
Ron souleva un sourcil d'étonnement mais ne fit aucun commentaires, Harry continua cependant :
- Et la tienne ?
- J'ai ramené Hermione à son dortoir, je suis sortit dans le parc et suis revenu me coucher quelques minutes plus tard.
- Comment va Hermione ?
- Plutôt bien, enfin aussi bien qu'elle pourrait aller dans de telles circonstances.
- Traduction : c'est pas la grande joie.
- Non, pas vraiment. Bien que j'ai noté du mieux.
- Victor ?
- Non, on ne l'a pas vu depuis plusieurs semaines et d'après ce qu'elle m'a dit, Hermione non plus. Je ne crois pas qu'il en soit à l'origine.
- Malefoy ?
- Il semblerait bien, mais c'est pas gagné.
Harry soupira,
- Il va vraiment falloir faire quelque chose Ron, on ne peux pas la laisser comme cela, on pensait que cela passerait avec la mort de Malefoy père mais visiblement ce n'est pas le cas.
- Je suis d'accord, on ne peux pas la laisser faire la rentrée prochaine dans cet état, elle risquerait de louper ses examens et après elle nous en voudrait toute sa vie. Fit le rouquin dans une tentative de dérision.
- Cette été ?
- Oui, sans faute.
- Très bien, Harry souffla, tu as une idée de comment s'y prendre ?
- Pas la moindre, on aura qu'à essayer déjà par le dialogue lorsque vous viendrez au siège.
Le survivant fronça une nouvelle fois les sourcil d'un air sceptique.
- Hé ! Faut bien commencer quelque part, se justifia Ron.
- Ce n'est pas cela.
- Ohhh, le jeune Weasley sembla comprendre, tu n'es pas sûr de pouvoir venir c'est cela ?
- Oui, tu sais à cause de cette protection familiale, tout cela.
- Tu rentres dans ta famille quoi.
- Je ne dirai pas vraiment cela, mais c'est l'idée générale.
- Quoique que tu en dises c'est ta famille « biologique »
- Ces dernières années, ta famille et toi avait été plus proche de ce que je peux considérer comme une famille que mon oncle et ma tante ne l'ont jamais été. Je l'ai compris l'été dernier à mon anniversaire, vous êtes la famille que j'ai toujours rêver d'avoir, je me sens comme un membre à part entière, l'épouventard de ta mère me l'a fait réaliser.
- Je suis heureux que tu te considères comme un des nôtres, pour nous tu l'es.
- Vois-tu, s'il y a bien une chose que j'ai appris ces dernières années c'est la chance que j'ai eu de choisir ma famille. Pour rien au monde je ne voudrais qu'elle soit différente de la tienne, mais en attendant je dois retourner chez mes moldus pour que le sacrifice de ma mère ne soit pas vain je lui dois au moins cela, encore une chose que j'ai comprise l'été dernier.
- Et bien, tu devrais te faire attaquer par des mangemorts plus souvent toi.
- Ha ha ha, je suis mort de rire, fit le survivant sarcastique.
- Cela ferait bien plaisir à un certain mage noir si seulement c'était vrai.
- Ouais. Pour le moment j'ai des bagages à finir alors si vous pouviez attendre avant de m'enterrer…
Ron balança ses jambes sur le côté du lit et fit face à Harry qui éparpillait ses livres sur sa couche.
- Effectivement il y a eu du changement cette année.
- Que veux-tu dire ?
- Avec nos options et tout ce qu'il s'est passé autour on a pas passé beaucoup de temps ensemble, on s'est beaucoup croisé et cette distance me fait apparaître clairement ton évolution. Beaucoup disais que tu avais mûri, aujourd'hui je m'en rend vraiment compte.
- Je ne suis pas le seul, répliqua Harry en faisant un petit sourire entendu à son meilleur ami.
- Je m'en doute, tu ne t'emportes plus autant, tu prends les choses avec une certaines philosophie je dirai presque, tu en viens même à plaisanter au sujet de Vol… Volde… de tu-sais-qui.
- Voldemort, Ron, Vol-de-mort.
- De Voldemort, fit le rouquin avec une grimace.
- Tu vois c'était pas si dur que cela.
- Mouais, bref tu as changé, tu n'es plus ce petit garçon anxieux que j'ai rencontré sur le quai 9 ¾ .
- Je te rassure tu n'es plus le même enfant que j'ai connu non plus. Mais heureusement non ? Il faudrait plutôt s'inquiéter de l'inverse.
- Ohh mais ce n'était pas un reproche.
- Je sais, toi aussi tu es différent, tu es plus calme, plus réfléchi, tu sembles plus inquiet aussi. Et contrairement à ce que pourrait insinuer Fred et George tu es un bon préfet et tu ferais un bon préfet en chef.
- Ohhh je ne cours pas après.
- Je m'en doute, rigola le survivant.
- Je laisse ce suprême honneur à Hermione, elle saura mieux s'en sortir que moi.
- Tu te débrouilles très bien.
- Merci mais c'est pas toujours évident et puis les rondes du soir qu'est ce que c'est barbant !
Harry rigola à cœur joie, il retrouvait son meilleur ami, toujours aussi simple et naturel, il ne manquait que Hermione à ce tableau.
- Bon il faut à tout prix que je finisse ces bagages, sinon je vais louper le train et à mon avis tu devrais te secouer également.
- Mer…Credi, le Poudlard express ! Jura Ron, et ma malle qui n'est même pas faite ! Se lamenta-t-il.
- Je finis cela et je viens t'aider.
- Merci, Harry, t'es un vrai pote !
Une tornade rousse balaya le dortoir des 6° années, ce n'est qu'au second appel que les deux amis descendirent de leur dortoir en catastrophe et coururent jusqu'à la grande salle pour prendre leur petit déjeuner un peu tardivement.
- Et bien j'ai cru que vous n'y arriveriez jamais, lança sarcastiquement Ginny.
- Che ne fois apcholument pas de quoi tu parles, fit Ron le plus naturellement du monde.
- Mais oui, fit la jeune fille.
- Bougez-vous les calèches nous attendent.
Les deux gryffondors attrapèrent plusieurs tartines avant de se lever, engloutirent un verre de jus de citrouille et, fourrèrent dans leurs poches quelques bonbons supplémentaires en attendant le chariot dans le train.
Ils prirent place dans une calèche en compagnie de Hermione, Ginny et Séréna, les deux « cousins » ne décochèrent pas un mot tout le long du trajet, et la jeune préfète comme à son habitude ne participa que d'une oreille aux conversations.
Ils s'engouffrèrent rapidement dans le train à la recherche d'un compartiment vide, après avoir remonter plusieurs wagons, ils le trouvèrent enfin. Les garçons chargèrent les malles de tous dans les filets prévu à cet effet et se laissèrent tomber sur les sièges, juste à ce moment là le train s'ébranla, c'était parti pour d'interminables heures de voyages.
- C'est la dernière fois que je prend le Poudlard express en étant sûr de le reprendre à la rentrée de septembre, cela va faire bizarre à la fin de l'année prochaine. Avoua Ron.
Harry et Hermione hochèrent gravement la tête, Neville et Luna vinrent les rejoindre et ils entamèrent une partie de bataille explosive pour faire passer le temps, partie à laquelle ni Séréna ni Hermione ne participèrent.
Au bout de deux heures la chariote pleine de friandises passa dans le couloir et comme à l'accoutumé, ils la dévalisèrent. Chocogrenouilles, Dragées surprises et autres sucreries furent rapidement englouti par tous sans préambule ni remords. Une autre habitude immuable se présenta peu après à la porte de leur wagon, un vert et argent au port altier et fier : Draco Malefoy, flanqué de ses deux habituels molosses.
Un éclair de satisfaction passa dans les yeux du jeune serpentard mais également dans ceux de son ennemi juré, comme s'ils attendaient tout deux cette visite pour montrer que tout n'avait pas changé, que certains choses resteraient toujours ainsi.
- Tiens, le roi balafré et toute sa cour. Argua Draco avec toute la morve dont il était possible.
- Mais qui nous voilà, un prince égaré. Rétorqua le survivant nullement impressionné.
- Dégage Malefoy, compléta Ron.
- Je ne t'ai pas sonné la belette alors va rouler une pelle à ta sang de bourbe.
Aussitôt plusieurs baguette furent dégainés et pointé sur les gorge de tout un chacun, Ron, Harry, Hermione, Draco, Séréna, Goyle, Neville, Crabe, Luna et Ginny se retrouvèrent tous en-joue les uns des autres.
- Va emmerder quelqu'un d'autre Draco je ne suis pas d'humeur, lança Séréna.
Les deux cousins s'affrontèrent quelques instant du regard, Harry ne perdait rien de cet échange et inconsciemment crispait les mâchoires de jalousie. Le vert et argent jeta un œil en biais sur le survivant et le vit se crisper, satisfait de cet effet il contempla plus que de nécessaire la jeune fille qui lui avait adressé la parole. Au bout d'un temps qui sembla trop long au Gryffondor et trop court au serpentard, ils cessèrent cet affrontement du regard.
- Tu as gagné Séréna. Il abaissa sa baguette. On s'en va ! Lança-t-il impérieux à ces deux molosses. Tu as de la chance le balafré que Ma cousine soit la pour te sauver les fesses, et il tourna les talons et quitta le compartiment, un mince sourire satisfait sur les lèvres qu'il se dépêcha d'effacer lorsqu'il se tourna vers ses deux acolytes.
- Ma cousine, corrigea Harry.
Tous rangèrent leur baguette et reprirent place sur les sièges du train.
- Il était en avance ce con ! Râla Ron en regardant sa montre.
Hermione et Neville se tournèrent vers lui interloqués tandis qu'un sourire étirait les lèvres du survivant.
- Ben oui quoi, d'habitude on le voit plutôt en fin de voyage comme une sorte de au-revoir pour les vacances, là il nous reste au moins 5 heures de voyages encore.
Les jeunes filles secouèrent la tête en signe de négation dans un parfait synchronisme
- Désespérent, se permit d'ajouter la dernière des Weasley.
- Mais quoi ? Ce n'est pas vrai ? Harry ? Appela-t-il en soutien.
- Il a raison. Appuya Harry avec tout le sérieux dont il était possible sachant très bien que l'éclair d'amusement dans ses yeux le trahissait. D'habitude on le voit plus tard.
- Vous êtes des cas désespérés, confirma Ginny en levant les yeux au ciel.
- C'est pour cela que tu nous aimes, et Ron ébouriffa les cheveux de sa sœur.
- Ron ! La jeune fille se jeta sur son frère et une lute de chatouille commença dans la fratrie Weasley.
Ils s'arrêtèrent d'eux même au bout d'une trentaine de minutes lorsque Ron et Harry, qui était venu en renfort pour son meilleur ami face à Ginny et Luna, supplièrent grâce. Ils se redressèrent tant bien que mal sur leur siège, le regard soudain mélancolique, Ron demanda :
- Rien n'a changé n'est-ce pas ?
- Je crois qu'avec tout ce qui est arrivé cette année, rien ne serra plus jamais pareil, répondit prudemment Hermione.
- Nous avons rencontré Séréna. Commença Ginny.
De derrière la porte il avait put entendre le directeur s'adresser à Elle.
Bizarrement son cœur battait vite lui aussi, elle était enfin entré dans la pièce, et s'était arrêté puis ré-avancé encore un peu pour approcher son père et avait planté ses yeux dans les siens, Harry avait eut tout le loisir pour l'observer.
Elle était grande, elle devait bien lui arriver au niveau du nez, et cela était dû à ses longues et fines jambes. Elle avait la démarche légère et assurée ses muscles se dessinaient légèrement sous sa peau synonyme de jambes athlétiques. La robe de sorcière noire et cintrée permettait de deviner une taille menue et une poitrine ferme et bien pourvue. Son cou délicat et ses longs cheveux noirs, tombant dans le creux des reins en boucles désordonnées, permettaient de faire ressortir un visage délicat, des lèvres fines ainsi que des yeux couleur ciel. En effet dans la pièce où la luminosité était peu intense, les yeux de Séréna avaient pris une couleur grise légèrement teinté de bleu. C'était une de ses particularités, ses yeux devenaient bleu clair, comme des Lapis-lazuli, lorsque le beau temps était là et passaient au gris-bleu lorsque les nuages menaçaient. Aucun doute possible elle était bien la fille de Sirius, elle lui ressemblait beaucoup jusqu'à la petite pointe de malice qui se dissimulait dans ses yeux.
Bonjour. Elle avait la voix douce.
Le terrier a été détruit, continua Ron avec une pointe de tristesse.
Harry s'était assit sur son lit et avait appelé doucement son ami craignant qu'il ne soit encore dans les bras de Morphée.
- Ron… Ron tu dors ?
- Comment veux-tu que je dorme avec tout ce raffut ?
- Qu'est ce qui se passe à ton avis ?
- Je sais pas mais ça à l'air grave.
- Allez viens, lève toi, on va voir.
Ils étaient sortit de leur chambre et avait retrouvé Ginny et Séréna sur le palier, à peine descendu la moitié des marches Ron qui était en tête de file s'était figé, la porte de la cuisine venait de s'ouvrir et les adultes se déplaçaient dans le couloir approchant inexorablement de leur position. Des voix leur était parvenue distinctement.
- Dépêchez-vous Molly, il faut y aller.
- Oui voilà je suis prête, et si les enfants se réveillent ?
- Vous en faites pas Molly, ils sont déjà réveillés. Avait répondu Dumbledore en tournant son visage vers l'escalier où se tenait toute la troupe.
- Maman, qu'est-ce qui se passe ? Avait demandé Ron une note d'inquiétude dans la voix.
- Notre maison vient d'être attaquée, nous allons voir ce qui s'est passé, ton père et moi. Vous autres vous retournez au lit en vitesse, on vous racontera demain matin.
Et la longue attente avait commencé, puis enfin le retour des parent Weasley et la conversation surprise au détour d'une porte.
- Molly, je t'en prie calme toi.
- Que je me calme ! QUE JE ME CALME ? Ils ont saccagé toute ma maison il ne reste rien, absolument plus rien tu m'entends. Tout ce que nous avons eu tant de mal à construire s'est envolé en fumée en une nuit.
- Ce ne sont que des murs Molly, nous reconstruirons tout.
- Avec quel argent ? Nous n'avons jamais roulé sur l'or, aujourd'hui plus que jamais.
- L'important c'est que personne ne soit blessé, imagine ce qui aurait pu se passer si nous avions fêter l'anniversaire d'Harry au Terrier.
- Je n'ose même pas, nous serions peut-être tous mort à cette heure ci.
- L'attaque du Poudlard express. Intervint à son tour Luna.
Lorsqu'il avait franchit la barrière magique, il n'en avait pas cru ses yeux, des dizaines de Mangemorts étaient là des sorts fusaient dans tous les sens. Des Aurors et certains parents protégeaient le train où s'étaient réfugiés leurs enfants ils faisaient face avec bravoure mais certains tombaient sous le surnombre d'ennemi. Puis il avait entendu Lucius Malfoy, il avait appris bien plus tard que ce mangemort avait eu ses entrées et sorties d'Azkaban, il pouvait aller comme un moulin à la barbe de tous.
- Vous deux, attrapez Potter et tuez le !
Une fois de plus il était la cible, il avait sortit de sa poche sa baguette magique pour se défendre, une autre voix lui était venue celle la plus familière :
- Molly, protèges Harry il vient d'arriver, dépêches toi.
Des mangemorts lui avait fait face.
Neville, Dean, Seamus, Luna… Et Hermione, Ron, Séréna, et plusieurs autres Gryffondors ainsi que quelques Serdaigles et Poussouffles s'étaient placés devant le survivant.
- Harry est notre seul espoir face à vous, on ne le laissera pas se faire tuer. Affirma Dean Thomas.
- Dans ce cas la c'est toi que je vais tuer, ricana un mangemort.
Pratiquement tous les membres de l'A.D. s'était réunit autour de lui, Molly Weasley arrivait à leur hauteur également et avait hurlé :
- Remontez tous dans le train les enfants, vous êtes fous !
Masi elle fut touché, Dean Thomas subit le sortilège du Doloris et tomba évanouît. Seamus Finnigan voulut tirer son ami mais il reçut un sortilège impardonnable et tomba, mort, il avait hurlé tout en jouant des coudes pour rejoindre ses amis :
- Seamussssssss !
Le valeureux Seamus avait été le premier des élèves à périr ce jour la.
Il avait évité de justesse un sort de stupéfixion qui venait droit sur lui en roulant sur le côté puis son assaillant avait dû faire face à Ron et Hermione qui étaient venus lui porter secours. Il avait dégagé Dean et l'avait hissé pour le relever mais ce dernier sentait encore les effets du sort qu'il avait reçu et avait du mal à tenir debout. Il l'avait soutenu quelques instants puis Séréna était venu l'aider et s'était à nouveau retrouvé entouré au centre du cercle formé par ses amis. Ils semblaient être un bouclier des plus efficaces, pas un seul sort ne l'avait atteint par contre il avait vu plusieurs personnes tomber à terre et n'avait su alors si c'était de douleur ou de mort.
Du côté des adultes cela avait été la panique ils avaient vu Molly Weasley tomber et les enfants se défendre seuls contre deux ennemis bientôt rejoint par deux autres.
Ils avaient hurlé, les échos de leur voix lui parvenant encore :
- Les enfants ! Il faut aider les enfants.
Le quai de la gare avait été un véritable champs de bataille, ils avaient réussit à s'approcher du train tout doucement mais à quel prix ? Celui de nombreuses vies humaines, celles de ses camarades mort pour qu'il puisse vivre. Les hurlements avaient continué, de toutes parts des sorts plus terribles les uns que les autres fusaient couvert quelques fois par des appel à l'aide ou des cris de douleur et de déchirement :
- Que quelqu'un aille protéger les enfants !
- Seigneur aidez-nous !
- ADAVA KEDA…
- Non !
- Tuez Potter !
- Ahhhhhhh …
Les hommes tombaient les uns après les autres à part égale dans chaque camp, la panique se faisait sentir.
Finalement Tonk et Maugrey réussirent à se libérer et à transplaner auprès d'eux et ils s'étaient enfui avec le train.
- Et le mortuaire appel de rentrée. Compléta Hermione.
Ils était entré enfin dans la grande salle, le directeur n'avait pas menti, toutes les draperies avaient recouvert leur couleurs les plus sombres, les étendards des maisons alliaient le noir à leur couleur usuelle. Les quatre longues tables étaient recouvertes d'un tissu noir ainsi que celle des professeurs qui se situait au bout de la salle.
- Avant la répartition des premières années je vais faire exceptionnellement l'appel afin que nous sachions tous qui ont été les premières victimes du retour de Voldemort.
Un frisson les avait parcourut. Il regarda son bras il avait la chair de poule.
Je vais commencer par les 7° années puis je passerai aux sixièmes et ainsi de suite jusqu'aux deuxièmes années.
Plusieurs noms étaient resté sans réponse :
Il y avait eu d'abord Hanna Abbot.
Puis Terry Boot.
Lavande.
Le père de Justin.
Egalement Seamus
Et la crise de Parvati.
Il s'en souvenait aujourd'hui mais ce jour là il n'y avait pas vraiment fait attention, ais au fur et à mesure de son appel plusieurs hiboux étaient arrivés puis reparti aussitôt leur patte déchargé, c'est peut-être comme cela qu'il avait su avant tous les morts et disparus.
- Les jumelles Patil
Un seul « présente » avait retentit dans la salle, Parvati pleurait à chaudes larmes la perte de son amie Lavande. Et apprendre celle de sa sœur ensuite l'avait effondrée.
Le cri de la jeune fille en plus de déchirer le silence de la salle lui avait également déchiré le cœur.
- Vous mentez ma sœur n'est pas morte.
- Hélas si.
- C'est faux, elle ne peut pas mourir vous êtes un menteur.
Elle s'était levé et s'était dirigé vers la table des professeurs en hurlant à Dumbledore qu'il n'était qu'un sale menteur.
Ron, Hermione et lui s'était levé et l'avait rejointe au milieu de la salle, Hermione avait essayé de l'approcher d'une voix douce :
- Parvati calme toi, tu sais bien que le professeur Dumbledore n'est pas un menteur.
- Si, il ment ma sœur n'est pas morte, elle s'était retourné vers les trois amis en disant cela et fixait Harry dans les yeux.
Ron également avait essayé mais s'était fait rabroué.
- Parvati, a son tour il s'était lancé, allons calme toi.
- Toi… Son regard meurtrier avait vrillé le sien. Tout est de ta faute. Elle détachait chaque syllabe pour appuyer sur les mots et cela avait été autant de poignards dans le cœur qu'il avait reçut. C'est toi qu'ils étaient venus tuer, c'est toi le responsable de tout ce carnage, c'est ta faute.
- Je suis désolé Parvati. S'excuser c'est tout ce qu'il avait trouvé à dire sur le moment, pathétique.
- Désolé ? Tu es désolé ! Mais qu'est-ce que ça peut me faire que tu sois désolé, elle hurlait à nouveau, Tu es responsable de la mort de tous ces gens, c'est à cause de toi que ma sœur est morte !
C'est en prononçant ces mots qu'elle avait, semble-t-il, réalisé leur portée, elle s'était jeté sur lui et l'avait frappé de toutes ses forces tout en continuant à hurler que tout était de sa faute et qu'il lui rende sa sœur. D'abord surpris il n'avait su trop quoi faire puis Hermione lui avait conseillé de la consoler et il l'avait fait. Il avait refermé ses bras autour de la jeune fille qui s'était effondré en pleurs sur le sol de la grande salle l'entraînant dans sa chute. Il avait manqué la suite de l'appel en emmenant Parvati à l'infirmerie, depuis la jeune fille avait changé de comportement.
L'annulation des sorties à Pré-au-lard.
Il avait vu la tuerie de Pré-au-lard en direct, croyant d'abord à un rêve la présence de Voldemort lui avait vite fait comprendre que ce n'était pas le cas.
- Maître. Les mangemorts s'étaient prosterné à ses pieds.
- C'est du beau travail. Et un ricanement avait retenti, il n'avait sut d'ou venait la voix mais la personne à qui elle appartenait ne faisait pas le moindre doute dans son esprit.
- Voldemort !
Il avait été surpris de voir à quel point sa haine envers celui qui avait tué ses parents occultait sa peur il avait été lui-même étonné d 'entendre le ton avec lequel il s'était adressé au mage noir.
Puis le seigneur des ténèbres lui avait parlé.
- Alors Potter on se promène ?
- Voldemort, vous n'êtes qu'un lâche !
- Allons, allons du calme Potter, ces gens méritaient leur sort.
- Ils étaient innocents, arrêtez ce massacre ! C'est moi que vous voulez alors venez vous en prendre à moi, et à moi seul.
- Non, non, ne soit pas si pressé Potter, j'ai un plus gros poisson à pêcher avant cela, mais rassure toi ton tour viendra aussi.
- Je les vengerai !
- Dis toi bien que c'est ce qui arrivera à tous ceux qui oseront s'opposer au seigneur des ténèbres.
- Vous êtes ignoble !
- Je prendrai ça comme un compliment, répondit le mage noir amusé.
Harry avait sentit quelque chose tirer son esprit et s'était éloigné de plus en plus du seigneur des ténèbres,
- Tu me quittes déjà Potter ? Allons nous n'avons pas finit de parler, reviens par là.
Il avait oscillé entre le mage noir et la surface.
- Non, pas par là ! Remonte ! Répondait une autre voix familière le faisant s'éloigner du mage. Oui, c'est bien allez remonte encore un peu. Voilà.
C'était la première fois qu'il avait entendu Godric, il s'en souvenait maintenant, la première fois que son ancêtre lui avait sauver la vie. Puis la voix de Ron l'avait totalement reconnecté à la réalité.
- Réveilles-toi, Harry réveilles-toi !
- Le bal d'halloween et la prophétie du professeur Trelawney, indiqua Séréna.
Elle avait été absolument divine ce soir là, enfin non plutôt démoniaquement belle mais il n'avais su, n'avait pu en profiter alors.
Mais ce soir la encore Voldemort avait frappé.
Lorsqu'il avait attrapé sa cape Harry avait ressentit un picotement au niveau de sa cicatrice mais ne s'en était pas formalisé, il s'était tourné vers Séréna en souriant. A ce moment là la douleur avait irradié dans sa tête à tel point qu'il en était tombé à genoux brutalement. Il avait senti l'intrusion dans son cerveau et il avait essayé de la repousser autant que possible mais au final c'était une fois de plus Godric qui l'avait protégé mais pas avant que le mage noir ne lui ait fait son cadeau mais tout le long elle était resté à ses côtés. Il revoyait encore cette vision il lui suffisait de fermer les yeux pour la revivre pleinement.
Devant lui se dressait un magnifique manoir mais il n'eut pas le temps de le contempler, il pénétrait déjà dans la demeure il entendit des cris provenant du premier étage :
- Lily ! Pars ! Prend Harry et enfuis-toi.
Le cœur de Harry se mit à battre de plus en plus fort, il ne pouvait pas se retrouver là.
- Vous n'êtes qu'une ordure, jura le jeune homme mais seul un rire sarcastique lui parvint.
Puis la voix de Voldemort ajouta :
- Profite bien du spectacle Potter.
Il se voyait montant les escaliers, il entendit deux voix féminines provenant de la droite du couloir.
- Liliane enfuis toi avec harry.
- Maman, cria la jeune femme, sa voix étouffée par l'épaisseur d'une porte à ce que devina Harry.
- Mme Evans ! James Potter essayait de se rapprocher de sa belle mère.
- Ahhhhhh, hurla la grand mère de Harry qui venait de se recevoir un doloris.
- Maman !
Harry arrivait sur le palier au moment ou sa grand-mère recevait un deuxième doloris, il aperçut son père désarmé et maintenu par deux gorilles tout de noir vêtu.
- Bonsoir Potter.
- Voldemort !… Lily pars !
- Voyons James, il ne serait pas très courtois de nous quitter si tôt. DOLORIS !
Les cris de sa grand mère et de son père se mêlèrent en une longue supplique, Harry était impuissant face à ce spectacle malgré toute sa volonté pour fermer son esprit.
Et le cauchemar avait continué.
James se retourna prêt à recevoir le sort il leva le menton et cria :
- Enfuis-toi Lily.
- AVADA KEDAVRA.
Son père était mort.
Le ricanement qui sortit de la bouche du mage noir fut pire encore que toute les douleurs qu'il avait subi jusque là. Voldemort se dirigea vers la porte fermé tandis que la grande mère de Harry prenait le 4° et le dernier doloris, la porte vola en éclat et il aperçut sa mère.
- Allez finissons en, Voldemort leva sa baguette et Liliane Potter se jeta sur le berceau de son fils.
- Pas Harry, pas Harry je vous en supplie, pas lui.
- Pousse toi espèce d'idiote… Allez, pousse-toi.
- Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez-moi à sa place…
- Dans ce cas… ADAVA KEDAVRA.
- Nonnnnnnnnnnnn, maman, hurla Harry. La vision s'éloignait comme si la connexion se coupait.
- Joyeux halloween Potter, lança la voix de Voldemort à présent lointaine.
Il lui avait fallu quelques minutes pour reprendre ses esprits et avait fini par descendre au bal pensant que les émotions fortes étaient terminées pour la soirée, il se trompait lourdement.
Sybille Trelawney avait fendu la foule au milieu de la piste de danse dans un état de transe. Elle avait les yeux vitreux et inexpressif, elle avançait tout droit mais d'un pas lent presque cérémonial. Elle ne faisait pas attention aux personnes qu'elle bousculait en avançant, séparant des couples en train de danser ou bousculant les autres. Tous l'avaient regardé s'approcher inexorablement de lui, arrivée à deux mètres en face elle avait tendu le doigt vers lui et commencé à parler d'une voix roque et profonde que personne ne lui connaissait sauf lui. La seule fois où il l'avait entendu parler de la sorte était durant sa 3° année et… et dans la pensine de Dumbledore lorsqu'elle lui avait dévoilé la prophétie.
Lorsque les planètes se brouilleront
Et les prophétie se seront tues
L'avenir de la magie se jouera.
Le retour d'une des héritières
Marquera le début des hostilités
Seule la réunification
Des quatre descendants
Mettra fin à la guerre engagée
Et donnera la victoire
Au camp choisi par Rowena et Helga.
Cela leur avait fait froid dans le dos encore aujourd'hui surtout qu'elle s'était en partie réalisé, Rowena était revenue et la guerre ouverte avait commencé, et les centaures s'averraient incapable de prédire quoi que ce soit et en était fort contrarié au dire de Hagrid.
- Les matchs de Quidditch, lança plus joyeusement Ginny.
La coupe avait été annulé du fait du décès du professeur Dumbledore et de la grande bataille mais ils avaient remporté tout leur match joué, celui contre Serpentard et celui contre Serdaigle, Poufsouffle ne s'étant pas joué. Il se sentait fier de son équipe, ils auraient remporté aisément la coupe si elle s'était joué.
Un silence parcourut le compartiment, personne ne voulait être celui qui parlerait des évènements de Noël et qui les touché de si près. Ce fut Hermione qui se résolut.
- Les évènements de Noël et la connaissance de la grand-mère de Harry.
Tranquillement installé sur le lit Ron et lui disputait une partie d'échec lorsque sa cicatrice avait commencé à le faire souffrir il avait fermé son esprit mais ne réussissait pas à se concentrer suffisamment sur le jeu.
- C'est pas vrai je vais jamais y arriver ! Tu es vraiment trop fort pour moi, même Hermione ne pourrait pas te battre.
- Et pour cause elle n'a jamais réussi ! Avait répondu Ron avec un sourire de triomphe.
- Attend je vais t'aider, proposa Ginny, seul un Weasley peut battre un Weasley. Elle s'était levé. Et allait s'asseoir sur le lit quand son attention avait été attiré par un globe s'assombrissant. Ron regarde, ta boule se met à noircir.
Ils s'étaient retourné d'un seul homme, la peur au ventre, pour regarder l'objet.
- Oh mer…
- C'est pas vrai ! Ron regarde le nom qui est inscrit sous le socle. Avait-il demandé.
Le jeune Weasley s'en était saisi fébrilement pour la retourner.
- Hermione, dit-il d'une toute petite voix.
- Quoi ? Fais voir !
Ron lui avait tendu l'objet.
- Ron va prévenir Dumbledore, Ginny va voir McGonagall, quel idiot ! Hermione est attaquée en ce moment même et moi j'ai fermé mon esprit alors que ma cicatrice cherchait à me prévenir, elle n'a aucune chance si Voldemort est là-bas.
Et il avait fait ce qui lui semblait nécessaire alors pour sauver son amie, il avait pénétré de lui-même l'esprit de Voldemort, enfin avec l'aide de son ancêtre encore une fois. Et il avait assisté à toute la séance de torture de la jeune fille.
Malefoy semblait prendre un malin plaisir à faire son office il en avait été écœuré.
- Je croyais que tu voulais offrir ta vie contre celle de tes parents ? Mais vois-tu moi ce n'est pas ta vie que je veux. Ouvre bien les yeux.
- AVADA KEDAVRA. Lança Malefoy, les mots résonnant au creux de l'oreille de la jeune fille.
Le corps du père d'Hermione s'effondra sans vie.
- Papa !
- AVADA KEDAVRA.
Le corps de sa mère n'eut même pas un soubresaut.
- Maman, sanglota la jeune fille.
- Voilà un son que j'aime beaucoup entendre : le silence de la mort. Siffla une voix derrière eux.
- Maître, les mangemorts s'agenouillèrent.
- Ne vous arrêtez pas pour moi, tu peux continuer ton œuvre Lucius.
- Bien maître.
Lucius Malefoy continuait son office méticuleusement arrachant à chaque coup un cri à Hermione, elle suppliait l'inconscience de venir la prendre mais jusqu'à présent elle n'avait pas exaucé sa prière.
- Je commence à m'impatienter, je pensais qu'il serait plus prompt à réagir ou alors on ne te porte pas autant d'importance que ce que je pensais. Tu ne m'es plus d'aucune utilité, Lucius tue la.
Hermione baissa la tête et laissa couler ses larmes elle dit tout bas.
- Ron je suis désolé, Harry tu avais raison pardon. Adieu les amis. Elle redressa la tête pour faire face à la mort, il était pas dit qu'elle ne l'affronterait pas en face.
A cet instant il avait réussi à intervenir sauvant la vie de sa meilleure amie, sa vie certes mais peut-être pas son intégrité morale, elle n'avait plus été la même depuis. Et ils avaient passé Noël à Sainte Mangouste avec Hermione et… sa grand-mère. Sa visite à l'hôpital resterait l'un des plus beaux jours de sa vie malgré tout.
- Beth, qui est ce jeune homme avec qui tu discutes ? Demanda la vieille dame.
- C'est une visite pour vous, Meredith.
- Bonjour jeune homme, je suis Meredith mais vous devez le savoir puisque vous venez me rendre visite par contre ne me demandez pas mon nom de famille je ne m'en souviens pas, j'ai quelques problèmes de mémoire, peut-être pourrez-vous me l'apprendre. Dit-elle, espiègle, en tendant la main en direction du jeune homme.
- Evans… Votre nom… Votre nom de famille est Evans. Articula difficilement Harry en serrant la main de sa grand-mère. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine il ne s'était jamais senti aussi nerveux de sa vie même le jour de son premier match de Quidditch son angoisse n'avait pas atteint un tel paroxysme.
Le regard de la vieille dame se brouilla et elle murmura :
- Pétunia… Lily… Ses yeux se posèrent sur Harry. Vous avez les yeux de ma Lily…
- Meredith qui sont Lily et Pétunia ? Demanda doucement l'infirmière.
- Ce sont mes filles. Elle porta une main à sa tête et ses yeux redevinrent net puis elle expliqua, lorsque des souvenirs me reviennent cela me fait toujours un peu mal à la tête.
- Voulez-vous que j'aille vous chercher une potion pour le mal de tête Mérédith ? Proposa aimablement l'infirmière.
- Oui, s'il vous plait Beth je sens que je vais en avoir besoin. Puis semblant remarquer enfin le trouble du jeune homme en face d'elle elle ajouta. Ne soyez pas aussi nerveux je n'ai jamais mangé personne enfin jusqu'à aujourd'hui. Et qui es-tu ?
- Harry, Harry Potter, je suis…
- Le fils de Lily. Le coupa la vieille dame. Oh mon petit, mon tout petit. Dit tendrement la vieille dame les larmes aux yeux.
- Bonjour grand mère, répondit Harry dans le même état.
La vielle dame s'avança et le sera chaleureusement dans ses bras en laissant couler ses larmes de joie et en répétant inlassablement, « mon petit, mon tout petit ». Des cris venant de l'autre côté de la pièce les tirèrent de leur étreinte, ils se tournèrent pour voir d'où ils provenaient et ce n'est qu'à ce moment là que Harry s'aperçut de la présence de Dumbledore et des filles.
- Le tournoi de la nouvelle année, continua Harry.
- Que tu as brillamment remporté, ajouta Hermione.
Harry rougit quelques peu sous le compliment.
En y repensant bien beaucoup de phénomènes étranges s'étaient produit ce jour là, la perte de puissance des sorts échangés entre Luna et Ron. L'apparition de Fumseck lors de son duel contre Ginny et le dérapage incontrôlé de son ancêtre lorsqu'il s'était battu contre Malefoy.
Harry ne se sentait pas vraiment lui-même, une seule chose comptait : frapper Draco encore et toujours plus fort, lui faire mal comme il lui avait fait mal durant toutes ces années. Il devait lui faire payer son insolence et toutes les méchancetés qu'il lui avait dites, à lui ou à ces amis, mais plus que tout il devait supprimer le sang de Serpentard qui coulait dans ses veines. Il fallait éradiquer toute la sale engeance du fondateur, supprimer pour toujours tout lien qui pouvait mener à Salazar Serpentard. D'abord Draco puis il s'occuperait ensuite de Voldemort, il les supprimerait tous les deux, il les ferait disparaître de la surface de la terre, c'était cela, il allait les tuer. Ces pensées firent quelque peu peur à Harry, c'était étrange ce n'était pas ses pensées et pourtant cela l'était, il ignorait comment se l'expliquer. Il n'avait jamais envisagé de tuer qui que ce soit et ce simple fait le rebutait, pourtant au fond de lui il n'avait qu'une envie : supprimer ces deux êtres ignobles. Une volonté encore plus farouche se superposait à la sienne et il était en train de se l'approprier comme si cela avait toujours été son désir. Il déploya une force considérable dont il ignorait même l'existence en lui, il se sentait perdre le contrôle de lui-même, à moins qui ne l'ait perdu depuis un moment et cela expliquerait ces pensées. Il se dégoûta, il cherchait de pitoyables excuses pour justifier toute cette haine qui remontait en lui et ce n'était pas la seule. Il devait tuer Draco car il était également un descendant de Serpentard, il était un Voldemort en puissance et le monde ne supporterait pas un second mage noir. Puisqu'il n'était pas certain de tuer celui-dont-on-doit-taire-le-nom il devait au moins empêcher la montée en puissance d'un second comme lui. Il devait rendre ce service à la communauté sorcière, il devait tuer Draco, il le fallait, l'avenir du monde dépendait de lui en cet instant il ne devait pas faiblir.
La voix puissante et menaçante de Dumbledore retentit derrière lui et le fit stopper net :
- GODRIC !
Sans l'intervention de Dumbledore il l'aurait tué de ses propres mais, en y repensant bien aujourd'hui il se rendait compte qu'il n'était pas tout à fait lui-même. L'esprit de Godric s'était superposé au sien et avait guidé ses mouvements, c'était d'ailleurs à l'appel de ce nom qu'il s'était arrêté. Dumbledore avait eu fort à faire ensuite pour masquer la réincarnation de l'esprit du fondateur, peu aurait compris de toute façon comme lui même avait eu du mal.
- Bien je reprends, en fait chaque fois que l'esprit de Gryffondor se réincarne il ne le fait pas totalement, cela dépend si celui dans qui il se réincarne lui ressemble beaucoup ou non. Plus son descendant lui ressemble plus l'esprit se transmet dans son intégralité. Et depuis des siècles, Harry, tu es celui qui lui ressemble le plus génétiquement de ce fait l'esprit de Gryffondor s'est transmit dans son intégralité ou presque.
- Si je comprends bien, je ressemble tellement au fondateur que la quasi totalité de son esprit s'est réincarné en moi ?
- Exactement, tu es tellement proche de lui qu'il peut prendre le contrôle de ton corps et redevenir lui-même.
Et la il avait paniqué, penser que sa vie lui échappé totalement l'avait terrifié au plus haut point. Puis il l'avait rencontré : Godric Gryffondor, son ancêtre. Le début n'avait pas été un franc amour, pour ne pas dire qu'il le haïssait, Gryffondor voulait imposer sa personnalité et Harry résistait autant qu'il le pouvait. Plus d'une fois il avait perdu le contrôle de lui-même devant ses camarades qui avaient commencé à s'éloigner de lui, mais ses vrais amis étaient tous restés.
Dumbledore avait fait du bon boulot, peu se doutaient qu'il abritait l'esprit d'un des fondateurs de Poudlard, le directeur avait maquillé voire effacer de la mémoire de certains de ses élèves certaines informations le compromettant. Il avait fait cela peu de temps avant de mourir.
- La mort du professeur Dumbledore, reprit Harry d'une voix grave.
Et la, il revit ces quelques heures en flashs successifs tous plus oppressant les uns que les autres et s'enchaînant de plus en plus vite.
Fumseck, le phénix du directeur, quitte précipitamment son perchoir et s'envole dans le lointain tandis qu'il s'effondre à terre les mains plaquées sur son front en hurlant.
- Merlin, non, prie Minerva McGonagall mais elle ne sera jamais exaucée.
- C'était un piège ! Cri-t-il. Séréna !
Le professeur active un instrument dans le bureau du directeur et sa voix raisonne dans tout le château.
- Que tous les élèves regagnent leur salle commune immédiatement, tous les professeurs sont attendu dans le bureau du directeur.
Puis elle lance l'appel d'urgence réservé au membre de l'ordre du phénix ainsi que l'infirmière.
Mrs Pomfresh arrive en même temps que le professeur Rogue qui a pour une fois laissé tomber son masque de froideur. Ils installent Harry dans un fauteuil tandis que son professeur préféré cingle en grimaçant de douleur.
- Vos cours d'Occlumencie Potter ! Vous les avez donc déjà oublier ?
Mc Gonagall renvoie l'infirmière dans son domaine en lui intimant de se tenir prête.
Une trentaine de personne se tiennent dans le bureau devenu à présent trop exigu. McGonagall informe l'assemblée et commence à organiser les secours.
Une reçu les ordres de mission chacun s'apprête à partir mais avant qu'ils n'aient pu esquisser le moindre mouvement il s'écroule à nouveau à terre.
- Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn ! Gémit le survivant, ses yeux écarquillés d'horreur. C'est…
- Non ! Rage Rogue tenant son bras, ne dites pas cela Potter.
- C'est trop tard ! Souffle-t-il comme s'il n'avait pas entendu son professeur. La consternation et l'incrédulité recouvrent tous les visages présents. Dumbledore… Dumbledore est mort.
- Mensonges ! Eructe le professeur de potion le visage déformé par la fureur et la douleur.
Fumseck tirant une jeune fille pénètre dans le bureau du directeur. Il la dépose doucement au sol, ses vêtements sont déchirés et son dos lacéré, elle a plusieurs griffures sur les jambes mais son visage est intact, il la reconnaît sans peine, oubliant ses propres douleurs il se jette sur elle et la prend dans ses bras.
Elle se met à sangloter réalisant pour la première fois qu'elle est à l'abri, ils distinguent quelques mots dans les sanglots et les balbutiements de la jeune fille.
- Pièges… Voldemort… Dumbledore… Mort…
A ces paroles une vague d'effroi se répand dans la pièce, Fumseck fait entendre un trémolo des plus tristes comme la confirmation de ce que tous ressentent et Séréna s'évanouit dans les bras de son cousin.
Il soulève la jeune fille et le visage inquiet il prend la direction qu'il connaît le mieux après le bureau du directeur pour y avoir été un nombre incalculable de fois. Mais il n'a pas encore passé la porte pour redescendre que Rémus Lupin arrive à son tour dans le bureau comme s'il avait transplané. Ses pieds ont à peine touché le sol qu'il s'écroule, le professeur Mc Gonagall qui semble-t-il a retrouvé son sang froid se penche sur le lycanthrope.
- Rémus, Rémus répondez-moi que s'est-il passé ?
- Albus… Il est mort… Voldemort… IL marche sur Poudlard.
Voldemort arrive, la guerre commence vraiment.
- La grande bataille, compléta Ron.
- Et le retour de Rowena Serdaigle. Ajouta Luna fière de sa maison.
- La mort de tous nos amis, fit plus tristement Hermione.
- Lord Voldemort est à nos portes, il n'a pas réussit à passer les barrières du domaine mais cela ne saurait tarder, Albus n'étant plus là les défenses sont plus faibles.
- Vous allez le combattre ? Demanda-t-il.
- Nous n'aurons probablement pas le choix.
- Combien sont-ils ?
- 10 fois plus que nous, murmura McGonagall. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter, ils ne pourront pas pénétrer dans le château.
- Alors pourquoi sortir ?
- Le château est là pour protéger ses élèves.
- Vous voulez dire que les élèves ?
- Uniquement les élèves.
- Alors vous aurez besoin de nous.
- Hors de question, j'ai assez… Elle s'arrêta pour laisser passer la secousse, j'ai assez écouté vos inepties monsieur Potter, dans votre dortoir ! S'offusqua Mc Gonagall
- Vous avez besoin de tous les élèves volontaires ou pas un de vous n'en reviendra, répliqua sèchement Harry.
- Monsieur Potter…
- N'oubliez pas qui je suis. Gronda Harry aussi fort que le château.
- Ohhh non je ne l'oublie pas, mais vous, par contre, vous avez l'air de bien trop le savoir. Tu n'est pas indestructible Harry, avertit Minerva dont la colère l'a fait passer au tutoiement sans s'en rendre compte. Tu as beau être le survivant, tu n'es pas immortel tache de ne pas l'oublier, c'est avant tout pour te protéger toi que tous les professeurs et les membres de l'ordre du phénix se préparent à faire face à Voldemort tu as une bien curieuse façon de les remercier de leur sacrifice.
- Je ne leur en demande pas tant, explosa Harry, il inspira un grand coup, se rasséréna et poursuivit décidé, laissez les élèves majeurs et volontaires vous aider, il mit un genoux à terre puis le second sous le regard étonné de sa directrice de maison, je vous en supplie. Ses yeux émeraudes allèrent se planter dans ceux de son professeur. Albus Dumbledore, lui-même, vient de donner sa vie pour ses élèves, pour moi, je ne veux pas de votre mort sur ma conscience.
Ebranlée plus qu'elle ne voulait l'admettre il fallut quelques secondes à Minerva McGonagall pour retrouver une voix neutre.
- Et moi je ne veux pas avoir sur la conscience la mort d'un élève que je suis sensé protéger. Nouveau tremblement du château.
- Alors il faudra assurer mutuellement nos arrières, répondit calmement Harry.
Cet apparent calme chez son élève était bien plus impressionnant que sa colère, pour la première fois de sa vie elle vit le Survivant, l'homme amené à détruire Voldemort, l'héritier de Gryffondor.
Ils se retrouvèrent dehors à faire face à l'armée des ténèbres.
- Tenez vous prêt, ils arrivent. Cria le professeur de métamorphose.
Aussitôt tous les sorciers présents levèrent leur baguette et scrutèrent les environs à la recherche des capes noires des mangemorts.
En contrebas le saule cogneur s'arrêta de bouger, Harry plissa les yeux mais ne distingua aucun mouvement, quelques secondes après il recommença ses mouvements erratiques.
- L'immonde bâtard, le sale traître, ils vont passer par le saule cogneur.
Il se souvint de la rage qu'il avait ressenti lorsqu'il avait compris que Queudvert avait essayé de les prendre par surprise avec des troupes en passant sous le saule cogneur. C'était une double trahison, il se servait des connaissances des maraudeurs pour lâchement les attaquer, il lui ferait payer à ce rat. Et cet été il tiendrai promesse. Il se rappelait des paroles de Rowena.
- Harry, Peter Pettigrow a été capturé, il sera jugé durant l'été.
Et la bataille s'était engagé d'abords contre quelques mangemorts, puis les géants étaient venus à leur tour, à partir de là tout avait été dans un flou total, il avait perdu ses amis de vue mais à aucun moment il n'avait faibli à apporter son soutien à son professeur de métamorphose. Le parc recouvert de cadavres et de sang suintant s'imposait à son esprit jamais plus il ne pourrait le verrait dela même manière à présent et au vu de la grimace que faisait ses amis il lui semblait qu'eux non plus. Et dire qu'il était l'auteur en aprtie de ce beau carnage, il s'écœurait lui même des fois.
Sa lame tournoya de mangemort en mangemort, tandis que le professeur de potion assurait leurs arrières en envoyant bon nombre de sorts malgré son état sur les mangemorts auxquels ils tournaient le dos, et Mc Gonagall et Neville dégageaient les côtés. A coup de force et de sang Harry tailla un chemin jusqu'aux premiers arbres de la forêt éliminant tout ennemi se mettant sur son passage tel un démon vengeur. Ils trouvèrent un abri pour se cacher et panser les blessures des deux personnes qu'ils venaient de sortir de l'éboulement ce n'est qu'à ce moment que Harry reprit ses esprits, ils regarda ses mains poisseuses alternant avec les corps à terre des mangemorts. Ses yeux se brouillèrent, les larmes occultant sa vue, il murmurait en promenant son regard sur tout ce liquide rouge qui semblait suinter hors de la terre.
- Qu'est-ce que j'ai fait ? Merlin, qu'ai-je donc fait ?
- Potter ? Demanda Mc Gonagall ne comprenant un traître mot de ce que marmonnait le jeune homme.
- Qu'ai-je fait, répéta-t-il, avant de s'enfui à toute jambe à travers la forêt où les cris de son professeur de métamorphose raisonnait de plus en plus lointainement.
- Potter ! Revenez ici ! Potter ! Immédiatement !
Il avait fuit ne voulant affronter l'atrocité de ses actes, mais la guerre l'avait rattrapé et avec lui son seigneur, alors il décida de prendre enfin son destin en main, d'accepter toutes les armes qui lui serait donné pour vaincre son ennemi. Et de combattre ses propres faiblesses, son unique faiblesse il la transformerait en force, l'amour qu'il portait pour les siens, grâce à cela il vaincrait.
Il vit les branches s'écarter tandis qu'il approchait, dégageant un petit chemin de terre battu mais encore vierge de toute trace, il était prêt. La forêt revêtit son manteau antipathique aux yeux du jeune homme, la magie le guidait vers sa destinée, sauf que cette fois il était consentant. De nombreuse fois où il avait fait ce rêve, il avait essayé d'éviter ce sentier mais immanquablement il retombait sur la clairière, cette fois au contraire il souhaitait tomber sur celle-ci, il la cherchait et il la trouva. Au centre de celle-ci se dressaient toujours le petit cimetière abandonné et au centre un homme en noir resté prostré sur l'une des tombe, semblant se recueillir. Les voix de Bellatrix et de son mari lui parvenait de quelque part sur sa droite dans quelques minutes ils seraient sur lui, d'une voix distincte et tentant tant bien que mal de cacher sa peur il dit :
- Voldemort !
A partir de ce jour il l'affronterait directement, c'était son destin, il en serait donc ainsi.
Ils ne s'étaient pas rendu compte qu'à se laisser bercer par ces souvenirs, plus de 3 heures étaient passé, ils n'étaient pas loin d'arriver à destination. Ils avaient tous le visage sombre, penser à la bataille n'était guère réjouissant, Ron leur proposa une partie de bataille explosive décrétant qu'il était hors de question qu'ils se laissent abattre.
Un sentiment inconnu enfla en Harry, un lien plus proche avec ses parents, eux aussi avait du ressentir cela à leur époque à la première monté en puissance de Voldemort, en cet instant il se sentait proche d'eux, presque aussi proche qu'il l'avait été un certain matin de juillet dernier.
- Bon nous allons commencer par le testament de Monsieur James Thomas Potter. Reprit le directeur adjoint.
Et ce disant il déplia un parchemin scellé depuis plus de 15 ans maintenant, dont le sceau était couvert de la poussière qui s'était accumulé au fil des années. Une légère fumée se dégagea du parchemin et elle prit peu à peu la forme de son père, d'abord flou puis de plus en plus distincte et solide. Harry voyait son père prendre vie devant ses yeux comme il l'avait vu l'année d'avant dans le cimetière mais il paraissait plus jeune cette fois-ci. Puis l'apparition commença à parler :
- Bonjour à tous. Je suppose que si je vous parle en ce moment c'est que je suis mort. Dit-il avec un large sourire comme si mourir était une chose anodine. Il avait la même voix les mêmes yeux rieurs qu'il avait autrefois du temps des maraudeurs, puis il se tourna vers Harry :
- Comme tu as grandi, tu es un beau jeune homme.
- Papa ? Réussit à articuler Harry les yeux au bord des larmes et en étouffant un sanglot dans la voix.
- Ta mère et moi nous t'aimons profondément. Tu es un jeune homme courageux…
Il s'était évanoui sous l'émotion, il se souvenait des paroles de réconfort que lui avait prodigué son père pour la mort de Sirius.
- Pardon… Dit Harry étouffant un autre sanglot. Tout est de ma faute.
- Non, voyons ce n'est pas ta faute. Regarde-moi mon garçon. Tu n'es pas responsable de la mort de Sirius.
- Si je m'étais plus appliqué durant les cours d'occlumencie, Voldemort n'aurait pas eu d'emprise sur mon esprit, je ne serais pas allé à la chambre des mystères et Sirius serait toujours vivant. Répondit-il dans un souffle et ne retenant plus les larmes qui coulaient le long de ses joues traçant des sillons réguliers.
- Tu n'aurais rien pu changer, dit James en posant une main sur l'épaule de son fils, c'était son destin tout comme le tient est de combattre Voldemort puisque tu es l'héritier de Gryffondor. Je suis sûr que les deux années de liberté qu'il a passé l'ont rendu heureux, te connaître et savoir qu'a tes yeux il était innocent, a du être sa plus grande joie. Mais si tu te poses ces questions c'est que tu n'as pas du ouvrir son testament encore n'est ce pas ?
Harry hocha affirmativement de la tête ne pouvant prononcer un mot.
Tu n'as rien à te reprocher, moi je ne te reproche rien, je sais que tu as cru agir pour le mieux et que tu continueras ainsi. Bon, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire, il est temps que j'y aille. Finit-il en se redressant.
Je t'aime mon fils, je suis fier de toi, mais n'oublie pas que tu es un adolescent, ta guerre personnelle contre Voldemort ne doit pas t'empêcher de vivre pleinement ta vie. Même si tu dois rester prudent à l'extérieur, libère-toi à Poudlard car c'est l'endroit le plus sûr au monde tant que Albus y est. Tout peut s'arrêter du jour au lendemain alors profite de chaque instant de paix qui t'est donné, profite de tes amis, de ta famille, profite de toutes les opportunités qui te seront proposés. Adieu mon fils.
La silhouette de James Potter commençait à devenir translucide et de moins en moins solide, il lâcha son fils et recula dans la pièce.
- Papa, attends !
Mais James devenait de plus en plus transparents et flou, Harry cria avant que son père n'ait totalement disparu.
- Je t'aime Papa, tu me manques. Et sur ces derniers mots James Thomas Potter s'évanouit à tout jamais.
Et il s'était totalement effondré, c'était bien plus que ses nerfs déjà éprouvé à l'époque ne pouvait en supporter, pour sa mère cela avait été totalement différent bien qu'aussi intense.
Dès son apparition il s'était littéralement jeté sur elle, prêt à ne pas laisser passer une seconde sans en profiter pleinement.
- Maman !
- Doucement, doucement. Dit-elle en lui caressant les cheveux, comme seule une maman sait le faire pour nous consoler d'un gros chagrin.
- Ce que tu es grand, tu es un beau jeune homme maintenant tu dois faire chavirer beaucoup de cœur. Dit-elle avec un grand sourire en se décollant peu à peu.
- Mamaaaannn.
- Laisse moi te regarder. C'est fou ce que tu ressembles à ton père, Poudlard doit avoir du mal à dormir. Ajouta-t-elle en riant.
C'était comme si elle ne l'avait jamais quitté, elle était la à lui parler, à lui dire combien il était beau et combien elle l'aimait, elle lui faisait penser à Mme Wesley, elles réagissaient de la même façon : en mère.
Il la sera à nouveau dans ses bras et lui dit :
- Moi aussi je t'aime maman, tu me manques tellement. Des larmes recommencèrent à couler sur son visage.
Et ils avaient passé une heure comme cela, et pas une fois il n'avait quitté ses bras, elle l'avait questionné sur sa vie, son enfance, ses sentiments et lui avait prodiguer beaucoup de sage conseil, ainsi que des informations sur la nature féminine ! Il en avait rougit d'embarras. Cela avait été la plus belle heure de sa courte vie.
Oui, même si cette année était riche en souffrance elle avait également été riche en amour et pas des moindre, son regard dériva vers Séréna et plongé dans ses souvenirs il ne se rendit pas compte qu'une larme roulait sur sa joue tandis que la jeune fille le dévisageait.
- C'est toi mon problème ! Hurla-t-elle.
- Je ne comprend rien ! Beugla l'Héritier de Gryffondor.
Rouge de colère et des larmes coulant abondamment sur ses joues, elle continua sur le même ton :
- Evidemment que tu ne comprends rien, tu ne comprends jamais rien ! Si Hermione n'était pas là tu ne te rendrais même pas compte de ce qui t'entoure.
- Mais qu'est-ce que je dois comprendre cette fois-ci ? S'énerva pour de bon le jeune homme.
- Que je t'aime triple idiot ! Vociféra-t-elle des sanglots dans la voix. Je t'aime ! Et je ne supporte plus de voir toutes ses pimbêches te tourner autour en essayant d'attirer ton attention. Son ton baissa quelque peu, pas une seule fois son regard n'avait quitté celui du survivant mais à cet instant elle ne put plus le soutenir et baissa les yeux. Je ne supporte plus de te voir avec ta Cho, chaque jour j'ai prié le ciel pour que tu t'aperçoives que j'existe. Mais tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez, je déteste être dans cet état et je te déteste parce que tu en es la cause. Je te déteste parce que je t'aime, acheva-t-elle en sanglotant, sa voix n'étant plus qu'un murmure.
- Sen… Sa voix enrouée avait trahit son émotion.
- Laisse-moi, dit-elle plus fort reprenant un peu d'assurance, je ne veux plus jamais rien avoir à faire avec toi. Elle lui jeta quelque chose au visage, se retourna et une fois de plus s'enfuit en courant en direction de la tour des gryffondors.
Elle lui avait renvoyé son Gryffon d'Or en pleine figure il en avait été blessé sur le coup mais il avait laissé passé sa chance, et aujourd'hui les choses étaient mieux ainsi, elle était protégée.
- Harry ? Heyy Harry ? Tu rêves ? Le secoua Ron. On est arrivé vieux !
Il regarda tout autour de lui pour constater que le train s'était arrêté.
- Désolé, je… je rêvais.
- Ca je l'avais remarqué ! Allez viens il faut descendre maintenant.
Le survivant se saisit de sa malle ainsi que de sa chouette et descendit du Poudalrd express, il fut accueillit par Mme Weasley sur le quai et disparut sous une grande embrassade.
Oui, sa famille elle était là, il l'avait toujours préssenti, aujourd'hui il en avait la certitude, cette étreinte maternelle qui lui donnait Molly Weasley, Ron et Ginny la reçurent peu après. Un sourire s'étendit sur ses lèvres, il songea un instant à s'enfuir de chez les Dursley pour venir vivre chez cette famille de rouquin à l'instar de son parrain. Mais cela aurait été les mettre inutilement plus en danger qu'ils ne l'étaient. Non, il retournerait chez son oncle et sa tante mais pour la dernière fois, il s'en faisait la promesse, aussitôt qu'il serait libre il viendrait s'installer auprès de cette famille aimante qui l'avait accepté comme un des leurs.
Il fit ses adieux à tout le monde et se dirigea vers la sortie de la gare poussant son caddie rempli par ses bagages et avança d'un pas souple vers son oncle, après avoir promis d'écrire souvent et de prendre soin de lui.
- Te voilà toi ? j'ai faillit t'attendre.
- Bonjour oncle Vernon.
- Ne traînons pas la, je ne veux pas que l'on me voit avec ces gens… Etrange.
Et ils disparurent dans la foule se pressant devant la gare, Hermione le suivit des yeux le plus longtemps qu'elle put. Ils étaient à nouveau séparé pour deux longs mois. C'était ce qu'ils croyaient mais le destin et Voldemort en avait décidé autrement.
