la t'ite rubrique de Bidibou: hé hé! avez-vous vu ! je suis dans les temps! mais, dans ce chapitre, vous allez étre frustrée car on apprend pas plus sur Charla, c'est volontaire, simplement il y a un décalage entre les recherches de Severus et les agissements de Amy ... Ce n'est pas facile à coordonner, il agit rapidement, elle ne peut que biaiser pour progresser..mais, les réponses sont dans le prochain chapitre où on retrouve Hermione !promis ! ensuite qu'éce que je voualis vous dire d'autre...bien, la pemière partie du chapitre est assez sombre, j'éspére ne pas vous choquer.. Ce n'est pas cru, ni trop violent juste... comment dire.. Malheureux.. bref, je vous laisse découvrir ! bonne lecture à tous et toutes ! je vous embrasse bien fort !


Morsureamicale : ton pseudo me fait bien rire ! j'adore ! je te remercie de ta reveiew et les on –dit sont vrai : l'inspiration est bien la matière première d'une fic ! alors merci beaucoup ! Severus réaliste ? J'y croyais, oui. ..Jusqu'à ce que.. As tu lu le tome 6 ? Grosses bises amicales et je te souhaite une super bonne lecture !

Zakath Nath : severus se débarrasse de son père ! ouuuhhh le méchant ! et ben non pas ici ! lol ! et oui j'ai fait ressurgir Sigrid et son super accent, je l'aime bien cette brave femme ! et oui, le peut être est de trop, on va avoir d'autres éléments sur la Mère de Severus en plus de son prénom ! pr le tome 6 : c'est évident, qu'il est wouh ! époustouflant ! y a pas à dire (ce n'est toujours pas mon préféré.. mais… Je l'apprécierais encore plus en français je crois !. )je suis tout a fais d'accord avec toi sur Snape, il y est…comment dire sans spoiler… Genialissime dans son genre (je trouve aps d'autres mots ds un sens c'est super, de l'autre, c'est ..snif..) tu me comprends !. .Et GSPR qu'il y aura bcp de réponses ds le tome 7, pck ça me chagrine de voir ce qu'on fait de la « confiance », même dans les livres ! TT …. Enormes bises Zakath

Jwulee : euh.. Jwulee.. euh.. merci (excuse moi, je suis toute rougissante) ! merci vraiment, je suis très émue ! je ne dirais pas que c'est dur de jongler entre les deux époques, du moment qu'on a bien tramé sa chronologie avant ! mais c'est une question d'opinions ! gros bécots !à très bientôt et bonne lecture !

Vivi :c'est vrai ? rrrohhhh ! c super alors ! je suis contente de r'avoir de tes nouvelles et que ça continue à te plaire ! bisssouuussss

Isa-syn ex US Hermy : lol! c'est trop ça ! il lui manque plus que l'imper gris, le chapeau feutre et la loupe ! mouarfff ! naaaann , ça lui irait pas au teint ! mdr ! hi hi hi !merci à toi et énormes bisouuus Isa ! très bonne lecture et à très vite !

Demoness lange : comment ça , tu le hais ? mais il est trop chou, mwwa je le veux pour Noël ! si si.. en fait pour jouer aux fléchettes ! lol. Bon, un peu de sérieux Bidibou, (dsl… G des petits problèmes de connexion de neurones ce soir, (il est 00h04..et..bon bref, je pense que tu t'en moques !t'as bien raison !mouarf !) hmm.hmmm. alors ..euh…. hé hé ! mais tu as des supers rêves petite démone ! j'aime ! c'est très imagé ! et pis , pourquoi pas !bon je le mets en projet , on C jamais ! lol ! tu me mets ds tes favoris ! waouhh !merci merciii ! c super !merci pr tout, soutien, messg sympa et permis de délirer ! kisssouilles !

Luna potter 1 : coucou ! ça va super et twwa ! étrange, pourquoi ?dis moi tout ! oui, il éclaircit quelques lèggeeers petits détails.. très peu en fait.. oui je me rend compte, c'est adorable, de ta prt !lol ! mais tu sais que c'est vrai que j'ai de bo yeux ! (mdr, je blague ..en fait, non pas tant que ça ! » ! c'est sensé représenté un clin d'œil rien que pour twwa !) pr Amy et son mouchoir, oui elle se mouche à la façon de ron (cf prologue) je trouve ça drôle ! hi hi ! lol pour ts réflexions sur les rouspéteurs, t'as complément raison ma Lola !pr le tome 6 : tu m'as dit que c'était ds la même veine que le 5 (commercial) mais alors je doit te dire, non ! moi je l'ai adoré, écoute ils s'y passe des trucs supers (srt la fin mais bon..) bon bref, t'attend pas à un navet ni à une merveille mais lit le sans appréhension, il te plaira (toi qui a un coté dramatik ) .voilà. pourquoi six mois ? je l'ai en fichier sur le pc.. tu le veux ? je te le passe sans pbm, moi G le bouqin ! gros bisous à ma ptichoune !

Luna Potter 2 : re coucou LunaChou ! bah oui je suis super cte d'avoir une autre reveiew ! et toi d'avoir deux réponses ? lol.. ! alors que dire…non, le poème je ne me base dessus que pr le remords (je ne voulais m'en servir que pour la suite de l'histoire qui s'appellera « dis, belle sorcière.. » mais comme je disais j'ai du commencer à dvlpr ici ! tu as tt a fait le droit de ne pas aimer le cygne, moi en fait j'me la fin de le première strophe ! j'irais lire poison ! et te dirais quoi ! bises tout plein !

Lyla : oh ? je suis désolée, je me rend pas vraiment compte…. C'est vrai que je pars de tout les cotés (et j'avoue G des raisonnements biscornus…) mais j'espère que tu as compris le principal ! je suis contente de connaître une nouvelle lectrice ! dans ce chapitre, il y a un peu d'action, désolé, mais j'accélère le rythme je veux finir cette fic et la mini suite qui accompagnera avant la rentrée scolaire ! oui, j'ai lu le tome 6 en entier ! je te conseille vivement de le lire ! je l'ai trouvé largement mieux que le 5 (bon après c'est une affaire d'opinions.. mais..) par contre, je préfère ne pas te raconter, sans surprise tu serais.. moins ..comment dire percutée ! et ce serait dommage…Non ? gros bisouuus et à bientôt GSPR !

Jorajho : merci pour tout et les petites théories échafaudées ! j'adoooOOre ! à très bientôt !bisouus

Snapye : oui, je suis d'accord, sarcastique mais mauvais, non ! enfin ! je suis allée voir sur le siteque tu m'as dit, me suis retrouvée sur des forums avec une théorie sur Hermione et un lien Fraternel.. époustouflant, pr le reste sur snape ça rejoint mon idée … G peur que ça me bloque un peu pr l'histoire amis bon on verra ! pr l'histoire, c'est vrai , c'est encore très flou, mais c'est pck je voulais qu'on connaisse d'abord la mère de severus par Hermione, et y a un décalage entre lé recherches relativement rapides de Severus et l'adaptation d'Hermione-Amy..dc j'essaie de gérer au mieux ! c'était un chapitre nécessaire, dc un peu moins remuant, oui une sorte d'amorce comme tu dis. En espérant qu'on en apprenne plus ici.. une raison de la haine de sev face à Hermione est quand même palpable ds le chapitre précédent. Tu vois ? Grossses bises !

Celia Anges : merci ! alors qu'en as tu pensé ? je suis étonnée, ça fait un sacré coup de pub les favoris , faut que je remercie Zakath Nath !en tout cas, c gentil de me prévenir et de faire des compliments avant même de lire, j'aime beaucoup, c très sympa ( ce qui veut dire : je suis toute frétillante devant mon Pc ! ) bises ! à bientôt gspr.

Flo-fol-œil : yahooooo ! guten tag Flo ! (G pas fait d'allemand depuis deux ans en fait, c té juste façon de dire que j'avais su le parler et que ça pouvait revenir !lol.. bon n'empêche que comme tu vois, je C encore dis bonjour, alors toi tu as la bosse des maths (ouaiiissss ! bravooo ! applaused !) et pis moi euh…. Une hémisphère cervicale pr les langues ?mdr !exact, j'ai bcp de reviews et j'adooore !pas trop attendu quand mme ? je pense que nopn, parce que figure toi que dimanche il ne me restait qu'environ 1300 mos pour en étre à ma moyenne sur chaque chapitre ! j'avais bien boss, hein ! en plus, j'ai commencé un os LL /Dm et écrit un Os Harry/nirvelli rating M qu'on m'a demandé ! plus l'intro de notre future fic ! plus des dessins qui seront affichés sur ! ouh ! week end de folie quoi !mdr ! et oui,n c cool moi l'allemand j'adorais, jusqu'à y a quatre ans, mon prof était nul.. et oui ça arrive ! küsBchen !


Chapitre septième dans lequel le Héros se dévoile sous son jour noir, joue au fin psychologue, suçote une friandise et parle à deux Aurors …

00h20, le 6 décembre 1998, Great Britain, Willowsmead, ruelle attenante au 64 Outlander street

La lune se cache derrière un cumulus, comme lui-même dissimule son visage blafard derrière une capuche informe et noire.

Un flocon duveteux s'écrase sur son épaule. Il glisse sur un pavé.

.- « C'est ici ? Demande une voix féminine.

.- Oui, » répond il, et son souffle s'évapore en un une vapeur blanchâtre et éthérée.

Comment quelque chose de si beau peut il sortir de sa bouche amère ?

.- « On se sépare. Je prends à droite. » Ordonne la femme.

Sa silhouette se découpe dans la lumière d'un réverbère, et c'est sans déplaisir qu'il la lâche du regard pour tourner à gauche au carrefour.

Il marche quelques 50 mètres, dans la blancheur de ce matin d'hiver.

Il pense à sa Mère qu'il va devoir revoir…

Il pense aux habitants de la maison vers laquelle il se dirige.

Il se dit que le remords se réveillera en lui et il crispe les poings, dans l'ombre, agacé par cette haine.

Il progresse, baguette à la main. Guettant le moindre bruit suspect. Un frôlement, le frottement d'un corps contre une poubelle métallique. Il se tourne vivement. Mais ce n'est qu'un chat. Inoffensif et apaisé, lui, scrutant les ténèbres de ses yeux de lynx.

Il arrive à la fin de son trajet.

Devant lui, une petite barrière de bois blanche. Une de celle qu'on aime avoir devant chez soi, pour le simple plaisir de l'entendre grincer chaque matin, comme une salutation hospitalière.

Il referme derrière lui et pénètre dans une petite cour où les arbres fruitiers se sont endormis dans une quiescence réparatrice.

Sa marque le brûle.

Bien évidemment. Comme chaque fois que Le Lord Noir s'impatiente, se demandant, sur son trône du mal, si ceux qu'il condamne à l'Enfer parviendront à le satisfaire.

.- « Alohomora. » Murmure t'il.

La porte se déverrouille et il la pousse d'un geste flou de la main. La routine imprime le moindre de ses gestes. Et il se dégoûte.

La cuisine, encore, transporte des relents de festins.

.- « Lumos. » Enchaîne t'il.

La maison est calme. Trop.

Et sombre. Trop.

Dans la clarté atténuée de sa baguette, il avance, évitant une table déjà prête pour un déjeuner que personne ne prendra, il passe devant une porte et en franchit une autre, aboutissant dans un couloir qu'il longe.

Il arrive dans un salon. Agréable. Le feu s'éteint doucement. Sur une table basse. Une tasse, un verre. Du whisky. Un thé. Encore fumant.

Il secoue la tête. Miséreux.

La chance a quitté les habitants du 64 outlander street.

Des pas feutrés à l'étage. Il passe une porte vitrée pour voir la poignée de la porte d'entrée tourner. Tenu le long du mur, il pointe sa baguette, prêt à l'offensive.

Mais ce n'est qu'une seconde capuche. Capuche qui laisse apercevoir le visage de Bellatrix Lestrange. Elle lui indique d'un signe nonchalant de la tête qu'elle part visiter l'étage.

Il fait demi tour. Dans le couloir, une autre porte l'intrigue.

Il la pousse et le voit. Un homme. Qui tremble. Qui sait. Qui sait que demain, que dans quelques minutes, quelques infimes secondes, il ne saura plus.. Rien.

Il sera trop froid pour penser.

Ses yeux sont fous mais déterminés alors qu'il lance un sort à son agresseur. Agresseur qui l'esquive pour le stupéfixier.

Lui a agit, machinalement, avec rapidité et clairvoyance, et par instinct et parce qu'il n'a pas le choix. Même si cela attise cette aigreur dans son œsophage et que le nœud de son estomac se resserre.

Il sonde l'esprit de l'homme, paralysé.

oo0oo

Mr Abraxas Gongfortuhe regarde par la fenêtre du salon. Sa femme, Saphira, repose sa tasse de thé à la cannelle et le rejoint à son poste d'observation. Tout deux voient deux ombres avancer dans la petite venelle qui jouxte leur maison. Ils échangent un regard, un baiser et l'home murmure.

.- « Va. Je m'occupe de la petite. Va.. Je t'aime. »

La femme se retire en courant, des larmes muettes glissent le long de ses joues. Elle éteint sur son passage chaque lumière, et, lui, le cœur gonflé, passe une porte, deux, trois, réveille une enfant endormie dans un petit lit douillet, pose des mains frémissantes dans sa tresse et lui chuchote :

.- « Mon ange.. Tu veux jouer avec papa ? »

Elle se frotte les yeux et hoche la tête.

.- « Papa va te cacher, chérie, et tu ne bougeras plus, ni ne parleras plus, d'accord ?

.- Oui. » Acquiesce t'elle .

Il la prend dans ses bras, la berce, l'embrasse et la dépose dans un panier à linge, une pièce plus loin. Il la recouvre de serviettes et lui répète.

.- « Papa veut que tu gagnes alors chut, mon ange. »

Elle ne répond pas. Elle a bien compris la règle. La petite joue déjà.

Seulement, elle ne sait pas qu'elle joue sa vie.

L'homme sort un objet de sa robe et le glisse dans un baquet à lessive. Il entend un bruit dans le corridor et….

oo00oo

Le mangemort se retire.

La voix aiguë de sa compagne résonne à l'étage. Une voix aiguë et amusée. Elle aboie des sorts impardonnables. Ceux qu'elle aime user. Ceux qui ne font jaillir que pleurs, sang.. douleur.

Il va vers le paquet de lessive, ôte le couvercle et plonge sa main dans les granulés bleutés.

Quelques temps plus tard, Il se tourne vers l'homme et retire sa capuche. C'est tout ce qu'il peut lui offrir. Son visage. Le visage de celui qui va le tuer pour une simple boite en fer forgée.. Une boite que son Eminence Noire veut récupérer et que lui, un de ses sbires, a glissé dans sa poche..

D'une voix basse, le mangemort le tue, la baguette sur le torse :

.- « Avada kedavra. »dit t'il.

Sur son visage, on ne voit que haine. Mais la haine n'est pas destiné au corps qui retombe sur le sol.(a)

Un choc sourd succède aussitôt à l'étage. Et le rire de cette folle.

Un sanglot. Près de lui. Dans le panier à linge.

.- « Ne parle pas, petite .. dit il d'une voix qu'il tente d'adoucir. Joue encore. Et puis il ajoute, plus fort, pour l'autre qui descend les escaliers : Je l'ai Bella. On rentre. »

La réponse vient du corridor.

.- « Non. Le Maître a dit : aucun Survivant. Et on a pas la gamine, Severus. Alors on reste, on la retrouve et seulement après, on repart. »

Severus ferme les yeux.

Il ne veut plus de mort, pas un de plus.

Il se penche vite sur le panier à linge, enlève un drap, découvre une main, retire une serviette et voit une tresse auburn, bientôt une frimousse brouillée de larmes lui apparaît et il saisit l'enfant par dessous les aisselles, d'un bras, plaquant une de ses mains froides sur la bouche de la gosse terrorisée. Il la regarde, plongeant ses yeux opium dans le bleu du visage poupon et voit qu'il reste encore une étincelle.

.- « Ecoute, petite. On va changer de jeu, d'accord ? Tu vas courir, mais tu ne parles pas comme ton papa t'a dit.. va chez les voisins.. Cours très vite, surtout. Il faut que tu ailes plus vite que la dame.… »

Bella est dans le salon. Elle remue le feu. Il l'entend. Puis un cliquetis. Elle se sert en whisky et, visiblement, à son petit rire ravi, elle se délecte.

Il lâche la taille de la petite pour attraper sa main, ouvre une porte, doucement, pour ne pas attirer l'attention, et retrouve la cuisine.

Il pose un doigt sur sa bouche mince et la propulse dans la pièce. Elle s'élance vers la porte et il remet sa capuche.

Une seconde plus tard, la Lestrange arrive derrière lui, scrutant la pièce et s'arrêtant bien sur devant le récipient vidé de son contenu humain.

Il se baisse vivement, lâchant sa baguette et glapit :

.- « La garce !

.- Quoi ? Hurle l'autre.

.- Elle m'a mordu ! » ment il, secouant sa main indemne.

Il se dit qu'il aurait pu trouver mieux, la désillusionner par exemple… Mais on ne pense pas à tout ça quand on veut sauver une petite âme innocente.

Bella le pousse, il récupère sa baguette alors, que hystérique, elle court vers le jardin, s'exclamant :

.- « Par Salazar ! Elle s'enfuit ! »

Sevrus prie alors qu'il s'élance derrière Bella. La petite court toujours, aussi vite que lui permette ses jambes chétives et courtes.

Il n'avait pas remarqué qu'elle ne devait pas avoir plus de5 ans.

Il n'avait pas remarqué que son visage promettait tant. Il ne le remarque que lorsque Bella, devant lui, vise la petit chemise de nuit en coton blanc près de la petite barrière blanche et qu'un jet vert sort de sa baguette assassine.

Il ne le remarque que lorsque le corps sans vie de la petite Lisandra Gongfortuhe s'écrase un tapis de givre qui se craquelle, agonisant lui aussi.

.- « Joli ! » applaudit la mangermort.

Elle sourit, l'infâme, en passant devant le petit corps pur que la neige, tourbillonnant avec passion, enveloppe, tel un suaire immaculé.

Il range sa baguette, déversant des larmes de fiel.

Il ferme les yeux, quand il passe la petite barrière de bois, qui grince, lugubrement, il ne les ouvre pas quand la lune se dévoile.

.- « Très. » Ment-il.

Il songe qu'il y a vingt ans, cette même petite fille serait morte, de sa propre main, et le regard dénué de toute étincelle, parce qu'à l'époque le sale boulot ne le rebutait pas.

Il se mord la langue jusqu'au sang.

Il est méprisable de penser que cette petite a eu de la chance…c'est faux ! elle est morte quand même !Un semblant d'espoir en elle ou pas !

Il est méprisable ! Il n'a pas réussi à l'aider plus que ça ! Il a échouée. Elle gît là et ses pieds nus de poupée déjà virent au violet !

Il transplanne.

La petite boite en fer pèse dans sa poche. Le poids de trois vie. .. Et celle du remords.

ooo00§00§00ooo

.- « Je peux ? »

Severus se lève de son fauteuil au coin du feu, repose son verre de Whisky et permet à son visiteur d'entrer.

.- « Un verre, Drago ?

.- Oui, volontiers. Merci, Parrain. »

Drago Malefoy ôte sa cape, la pose nonchalamment sur le dossier d'un gros fauteuil face à son mentor. Il s'assied en soupirant et Severus craint le pire.. Un pli soucieux barre son front blanc et sa bouche se réduit à une ligne mince, alors qu'il pose ses coudes sur ses genoux et d'un geste accablé passe ses mains aristocratiques dans sa chevelure aux reflets lunaires.

Il lui tend un verre de fire-Whisky, dosé généreusement - apparemment son filleul a besoin d'un bon remontant - et reprend sa place initiale, attendant que Drago lui expose son problème.

Au bout de trois rasades, Severus s'agite et Drago cesse de contempler le feu.

.- « Voilà.. Commence t'il. Severus… Je suis amoureux. »

.- « Oh, non… » se lamente le Maître des Potions.

.- « Et l'autre personne ?

.- aussi… Ou presque.. Je crois … Seulement, elle ne sait pas.. Pour… »

Le jeune homme pointe un doigt agressif sur son avant bras.

Severus hoche la tête.

Il compatit.

Oui, c'est dur de porter cette Marque.

Oui, c'est dur, abject, ignominieux car elle n'est pas simplement gravée sur leur avant bras, mais aussi ancrée à leur cœur, à leurs cellules, à leurs souvenirs, à leur âme.

Et pour lui, pour Drago aussi, ceux qui ont un double rôle et doivent en porter le poids, cela ne provoque que répulsion. Répulsion qui se diffuse vers les êtres aimés, ceux aux nobles idéaux et qui savent, qui connaissent…

Severus sait qu'il n'y a qu'un seul sentiment qui interdit l'amour d'une femme : le dégoût…

Alors voilà il compatit.

Pour lui, ce n'est rien, encore deux fois ce qu'il a vécu … Mais pour ce bel homme de 19 ans, déjà désespéré, qui a toute sa vie devant lui et dont le cœur menace déjà de se fêler ?

.- « Sait-elle pour l'Ordre ?

.- Oui. Mais cela changerait quoi ?

.- Ne me dis pas qu'elle est neutre. S'exclame le professeur .

.- Elle ne l'est pas . S'agite Drago. Elle veut en être… En attendant, elle milite au nord de l'île.. »

« Elle milite au nord de l'île… ». Encore une partisane des actes suicidaires et irréfléchis qui ne mènent qu'à des carnages ignorés..

.- « Et vive l'Apidista (1)? Demande Severus, citant au hasard une des nombreuses organisations clandestines formées dans l'ombre pour faire triompher la lumière.

.- Les phœnix Blancs… Répond le blond laconique, avant d'exploser .MERLIN SEVERUS ! COMMENT FAIT ON POUR AIMER EN TOUTE SINCERITE QUAND ON EST UN MEURTRIER ! COMMENT POURRA T'ELLE NE SERAIT CE QUE POSER LES YEUX SUR MOI QUAND ELLE ME VERRA DE L'AUTRE FRONT TUER UN DES SES FRERES PARCE QUE LE LORD L'AURA DECIDE ET QUE CETTE FOUTUE COUVERTURE NE DEVRA PAS ETRE GRILLEE ! POURQUOI EST CE SI -

.- Je ne sais pas.. Murmure Severus pour lui-même.

.- DUR D'AVOIR CHOISI UN CAMP ET DE DEVOIR TUER ALORS QUE CA ME REPULSE ! POURQUOI N'AS TU PAS ACHEVE BELLA QUAND ELLE A POINTE SA BAGUETTE SUR CETTE GOSSE ET –

.- JE NE SAIS PAS, DRAGO ! JE NE SAIS PAS ! »

Ils se font face. Tout deux écumants de rage.

Et puis, Drago se détourne, frappant de ses poings les plinthes de la cheminée. Snape, lui, souffle, et se calme.

Severus se remémore le moment où il a proposé à son filleul de choisir entre une vie d'asservissement et une vie ou peut être, peut être il pourrait tenter de racheter des fautes..

Il se rappelle une amie qu'il a eu et qui l'a repoussé, à cause de cet avant bras, malgré sa rédemption…

Drago hurle, expulsant ce trop plein de tension et de remord accumulé. « Et bien voilà, » se dit Severus.. « Nous sommes deux… »

Et il ne le veut pas. Il empoigne son filleul dans une étreinte réconfortante et ne s'offusque pas de le sentir éclater en sanglots, mouillant ses épaules et son col.

.- « dis-lui… Tout… Commence par le pire. Finit par le meilleur.. Ne la brusque pas… Dis-lui une chose : tu as choisi le chemin le plus déplaisant pour mener ton destin. J'espère pour elle et pour toi, qu'elle verra que tu n'es pas dénué de noblesse…Je l'espère, vraiment.. »

ooo00§00§00ooo

Severus hoche la tête. Albus Dumbledorre lui propose une pastille à la réglisse et il refuse. Le goût amer de la friandise ne fait pas bon ménage avec ce piquant qui le consume toujours.

.- « Le Lord a fait avancer la date de l'opération ce jour là, Severus. Voilà tout. Ne vous en demandez pas trop… »

Finalement, il prend la sucrerie dans la petite boite de fer sur le bord du bureau du directeur.

Albus comprend qu'il est temps de changer de sujet. Il se lève, avance vers une bibliothèque, cherche avidement quelque chose et revient chargé de six énormes volumes administratifs.

.- « Rien ? » demande Severus.

Albus confirme. Il pose les manuscrits sur son bureau, rehausse ses lunettes en demi-lune et s'assied , souriant..

.- « Rien, non. Aucune Amy, ou Hermione Granger n'est décédées ses 28 dernières années. J'ai moi même épluché les dossiers sorciers et mon collègue du Ministère Anglais à fait ses recherches du coté Moldu…

.- C'est une bonne nouvelle. Concorde Severus.. Elle n'est donc pas morte à une époque qui n'est pas la sienne.

.- Oui. Enfin…Il nous faut tout de même savoir si des faits étranges auraient été notifiés l'année ou Miss Granger a disparu. »

Albus lui sourit. Ses yeux pétillent de malice, comme cette boisson Moldu, le cola-Coka… Ou quelque chose de ce genre.

.- « Savez-vous comment vous allez procéder, Severus ? »

Severus se lève, défroisse sa robe et médite quelques secondes .

Albus criant le pire quand les yeux de l'enseignant luisent d'une lueur joyeuse et qu'il ébauche un demi-sourire.

.- « J'ai ma petite idée, je vous remercie.. »

ooo00§00§00ooo

.- « QUOI ? Ne me dites pas que vous ne savez plus bafouer les règles, Potter ! »

L'ambitieux jeune homme lui jette un regard mauvais qu'il lui rend cordialement.

Il se trouve déjà mal dans ce quartier des Aurors, devant Ronald Weasley qui gobe les mouches depuis son arrivée et Harry Potter qui comme de coutume se rebelle.

.- « Ecoutez je ne suis rien ici ! Je. Suis. A. L'épreuve ! Comme tout les aspirants Aurors, Snape.

.- Monsieur… Rage Severus. Cela doit faire du bien a votre ego, Potter alors, ne blâmez pas les gens sensés qui vous prennent enfin pour ce que vous êtes ! Un Néophyte !

.- Je ne vais pas bousiller mes rêves pour vous apporter un registre des faits étranges survenus en 1968 !

.- 71 !

.-... Que j'aurais dérobé en douce aux archives de La Milite Sorcière ! S'emporte Potter, les pommettes brûlantes de colère, la bouche tordue sur son entêtement. Je refuse ! Ajoute t'il, tranchant, avant de conclure, difficilement : Monsieur.. Non, c'est non ! Pour quelle raison aurais-je besoin de faire ça ! … »

Un nerf frémit sur la mâchoire de Severus Snape. Les yeux de Potter le rejettent . Weasley parvient enfin à fermer sa bouche et appuie son ami par des hochement frénétiques du menton.

Severus se retient de s'arracher les cheveux par touffe. Il fait les 100 pas, dans cette salle isolée où les deux jeunes hommes l'ont entraîné alors qu'il voulait leur parler « dans un lieu sur et où les oreilles indiscrètes ne passent pas dessous les portes. »

Il s'arrête, se retourne, fait face aux deux alliés, puis, d'une voix incisive leur donne la raison :

.- « Pour Hermione. »

Il n'aurait pas pu les suspendre plus.

« Un roulement de tambour supplémentaire aurait pu être bienvenu » se dit'il, après coup.

Puis, il observe les ravages causés par l'impact de son aveu.

Potter a pris une teinte cadavérique et les taches de rousseur du grand et athlétique Wealey sont comme gommées.

.- « pour Herm' ? » Balbutie le rouquin.

Severus se rend alors compte qu'il a employé le prénom de la jeune fille. Etrangement, il n'a pas souffert en le prononçant. Il est sortit. Comme ça. Avec une facilité déconcertante.

.- « Qu'est ce qu'Hermione vient faire ici ! S'inquiéte Harry Potter.

.- Elle est au centre de toute cette histoire .

.- Elle n'est au centre de rien du tout, Professeur ! Elle est portée disparu depuis des semaines et ce n'était certainement pas vous qui menez les recherches !

.- Ne me traitez pas d'oisif avant de savoir, Weasley !

.- Pourquoi, vous savez quelques chose, vous ? Monsieur ? »

Potter a encore trouvé le moyen de le rendre furieux. Severus inspire. Expire.

Severus croise les bras. Dérouté. Il voulait de l'aide ! Il ne voulait pas leur dire ! Il ne voulait pas qu'ils sachent ! Oui, mais voilà, Potter a mis le point dessus, car lui, a baissé ses gardes…

Et maintenant, il n'en réchappera plus.

.- « MacGo avait raison ! » S'exclame Ronald Weasley.

Severus fait une grimace. Il se rappelle les joutes verbales régulières de Minerva. Elle l'a accosté à chaque sortie de cours, s'est assise à ses coté à chaque repas, faisant la mielleuse, ou usant de sa sécheresse… Elle s'est vite lassée du silence de son collègue…

Alors elle a abattu une autre carte.

Depuis une semaine, elle vient l'espionner. Oui. Rien moins que ça ! Sous sa forme féline. Elle croit qu'elle passe inaperçue en se fondant derrière un rideau. Mais voilà, elle a un pelage gris, et les poils et le velours c'est une véritable osmose ! Le tout se colle et elle laisse des traces de son passage. Chaque fois, elle repart bredouille pour revenir le lendemain, de nouveau emplie d'une ferveur qui donne le vertige au Maître des Potions.

Elle ne découvre rien. Pour la seule raison que lui même patauge. Il ne se résout pas aller voir Charla..

Il pourrait en mourir… De honte.

« Ce serait peut être salutaire. » pense t'il, puis « Suffit ! »

Il considère les deux futurs Aurors.

.- « Vous voulez la voir ? Demande t'il.

.- Bien sur ! » Crie l'ami fidèle de Potter.

Potter qui plisse les yeux. En pleine réflexion. Et Méfiant. Très Méfiant.

.- « Où voulez vous en venir, Monsieur ? Vous savez si elle va bien, apparemment, et vous nous la servez en commande ! ça ne prend pas ! Je refuse de vous chercher ce grimoire ! C'est une ruse abjecte et vile !

.- Ce n'est pas l'opinion de Weasley… Alors vous voulez avoir de ses nouvelles, oui ou non ? Parce que les réponses à sa disparition sont peut être dans ce bouquin que vous me refusez ! Vous ai-je déjà demandé un service, Potter ?

.- oui ! Et je l'ai tenu ! Je me suis tût ! »

Les dents de Severus Snape crissent.

« oups.. »

.- « Y a t'il une pensine , ici ?

.- Pourquoi faire ? demande Ronald.

.- Pour te faire voir ce que j'ai du taire pendant trois ans et me délier de ma dette voilà pourquoi ! ricane amèrement Potter. Et non, il n'y en a pas.

.- Il y en a !sourit Severus, gluant d'une douceur feinte. Cessez de me prendre pour le diable, Potter. Vous me faites trop d'honneur et vous vous en mordrez les doigts. Je ne suis là que pour une chose…

.- Ah, oui ! ça on sait ! s'exclame Wealey, ses taches de son pigmentant de nouveau ses joues hâlées.

.- Amy ! dit Severus. »

Les deux autres se taisent, incrédules.

Weasley sort de son apathie en premier pour questionner, bêtement, son ami qui n'en comprend pas plus : «mais de qui il parle, là ? »

.- « J'ai rencontré une jeune femme nommée Amy Granger à l'age de 10 ans , en 1970… Vous l'avez connu plus tard…Amy est Miss Granger. C'est la même personne. Avoue t'il d'une voix monocorde.

.- Quoi ? Comment.. ?

.- L'annonce de la poubelle! » répond Weasley, ayant –pour une fois - l'esprit prompt.. (2)

Un coup d'œil l'un vers l'autre. deux autres vers lui. Méfiance. Un autre regard partagé… Des yeux verts et brun sui scrutent de nouveau les siens. Severus attend, patient.. Il décèle enfin ce qu'il attendait.. L'Espoir. Et puis :

.- « Allons chercher une pensine, Harry… »

Ils sont tous trois devant le récipient de cuivre. Severus de sa baguette extrait un filet de souvenir et le verse délicatement dans la cuve. La pensée tourbillonne dans des volutes bleutés célestes, Il attrape le coude de Potter qui lui même saisit l 'épaule de Weasley. Ils penchent leurs têtes et puis….

Manoir Snape, 20 décembre 1970.

.- « Severus, tu viens ? On va décorer votre sapin et puis on ira dehors dans la neige…

Severus enfant lance un regard ahuri à Amy.

.- Mais on a pas de sapin Miss.. !. «

Amy est vêtue d'une robe de velours bistre et ses cheveux encore mouillés se déversent sur ses épaules .

.- « HERMIONE ! » s'exclament Weasley et Potter, la fixant comme deux hallucinés.

Severus hoche la tête. Au moins n'a t'il pas choisi un souvenir trop édifiant .

.- « Je vous prierais de ne pas faire de commentaire. » Les prévient ils cependant d'une voix sèche et mordante.

Elle vient juste de se laver les cheveux. Elle entortille une mèche frauduleuse autour de son doigt.

.- « Oh Merlin.. C'est elle !» Bredouille Weasley, les yeux comme des soucoupes à thé.

L'Amy du souvenir s'assied à coté de lui au coin du feu, où il l'attendait en dévorant un nouveau roman qu'elle lui a commandé chez Fleury et Bott avec sa première paye et appuie sa tête contre son épaule.

.- « Pas même dans votre cave aux horreurs ? demande t'elle en lui ramenant une mèche a l'arrière de la tête, d'un geste maternel.

.- Non…Soupire l'enfant.

.- Bon…tant pis. On va le couper nous même !dit elle, en se levant et l'enjoignant à faire de même. Allez ! Vite !Mets une cape, une écharpe, un bonnet, et surtout n'oublie pas -»

.- « Tes gants ! » rient Potter et Wealsey, les yeux brillants.

Ils se tournent vers lui, convaincu, rassurés.

Après une demi seconde de messe basse dans leurs conduits auditifs et Potter se mord la lèvre inférieure alors que Wasley, un grand sourire qui lui mange le visage s'écrie :

.- « On pourrait la regarder des heures, notre petite Mione, mais on a autre chose à faire je crois, comme, par exemple…

.- ..Dérober un grimoire de l'année 71. »Complète Potter.

Le monde s'écroule et ils se retrouvent au quartier des Aurors.

Severus décide de s'écorcher la langue, une fois dans sa vie…

.- « Merci. Dit-il.

.- Ouais.. Ouais… Fait Potter.. On va voler ce livre mais vous nous raconterez ce que vous savez , Professeur . »

Severus tressaille.

.- « Je vous dirais le nécessaire. C'est tout. Pas d'avantage, Potter ! Je sais trop quel plaisir vous prenez à fouiner dans la vie des autres. »

Severus récupère son souvenir sous le nouveau regard d'indignation de l'arrogant ex-Gryffondor.

Deux hochements de tête plus tard, il sort.

Dans le couloir, il s'arrête. A en croire le bruit dans la pièce Potter et Weasley se donnent des bourrades monstres pour témoigner leur bonheur. Et puis ils rient aussi.

Severus, lui ne rit pas.

La plaisanterie de Weasley est vraiment basse.

Miss Granger ne lui a jamais administré la fessée de sa vie ! Et quand bien même ! Il n'aurait pas pleuré.

Et puis, rien n'est gagné.. Et si, dans ce livre on ne trouvait rien…ou si on trouvait des faits dérangeants et contradictoires..

Dans un spasme douloureux de son estomac , il réalise qu'il va devoir aller voir sa mère. Il ne peut y déroger…

et puis, il est plus que temps...


(1) Apiditsa : fleur emblème de l'Angleterre.

(2) décidément Sevychou n'aime pas Ronny… MDR !

voilà pour cette semaine !

(a) SPOILER :...

si seulement...