Coucou !je suis rentrée de vacances, j'ai un peu bronzé , là ça va être le grand boom de la rentrée, et des déménagements(je change de ville universitaire de fac, de branche, d'amis.. etc..) j'en crève de peur.. et puis je sais pas pourquoi je vous parle de ça…enfin bon… quoi d'autre….

Il y aura p'tétre un épilogue pour cette fic finalement, ça dépend si j'arrive à tout faire tenir dans le prochain chapitre ! qui a été rédigé grosso modo au brouillon sur la plage !

BONNE LECTURE !


Je suis désolée de faire de si petites Rar en réponse aux vôtres tellement.. tellement… trop ! superbes, gentilles, adorables, nombreuses, hilarantes ou sensibles.. ou tout à la fois !alors merci du fond du cœur ! et excusez moi encore du retard !

Rar :

Isa-syn ex US hermy : olalla la petite alcolo !mdr ! je t'ai mis une bouteille au frais, tu l'as bien méritée ! lol ! et comme toujours la même demande, la petite suiiitttteeeee , bah la voilà ma belle : bonne lecture ! gros bisousss !

LunaChou 1: lol !je suis ultra contente que ça t'ai plu, ptichoune ! et puis, je t'en prie, ça m'a fait plaisir ! très plaisir !et oui, ton rôle tu vas le tenir un bout de temps ! hé hé !tu trouves que je T bien décrite ? moi, je suis sure que tu es adorable ! je le trouve en tout ca ! G commencé les deux premiers chapitres de ta fic, et c hallucinant comment tu décris trop bien ! vraiment chapeau ! c superbe ! faut pas pleurer ma tite Lola , c'est qu'une fic!

Je vais tacher de continuer à te afire évers, va ! c déjà ma principale ambition ds la vie,alors tant qu'à faire partager ! énormes bisous salés de la mer où je vais demain !

lunaChou 2 : comment fais tu pour mettre deux reviews sur le mme chapitre ? c un truc que je n'arrive pas à faire ! en tout cas gros merci, ma Lunachou ! « , filtrée de lumière, où les larmes de... mon personnage et celle de drago se mêlent dans ce filin cristallin, c'est vraiment superbe. c une magnifique description, je tenais à tle dire! » le tienne est encore plus jolie, je trouve ! je t'embrasse fort fort et mêle à mon message des tonnes de baisers !

virginRogue : ooooohhhh ! comme tu es trop gentille ! je t'assure !je suis comblée par tout tes compliments ! c .. ;Mercii ! merciiii beaucoup ! ton mot est adorable, et vraiment, moi ce qui me ravis c'est que tes « préjugés » « concernant les severus/ Hermione ai pu être dépassé, du moins le temps d'une fic ! tu as été inspirée du résumé ? é béh ! ça c une première, lol ! je crois que j'aime beaucoup ce hasard qui t'a propulsé vers cette lecture ! « charmée par l'écriture, j'étais. (comme maître Ioda, tu parles Virgin ? lol Une plume formidable (merci… ), un vocabulaire riche, une orthographe presque parfaite (aie aie.. ; non, non je ne suis pas d'accord, j'oublies des tas de fautes.. j'en ai des frissons quand je tombe dessus ensuite ! ) . tu as lu le tome 6 ? horrible n'est ce pas ?.. je te remercie encore et toujours, pour ton soutien, pr tes impressions, pr ce message adorable , pour avoir aimé ! par contre si tu lis la suite.. tu seras sans doute déçue , non ? ça va devenir plus basique.. je t'embrasse Virgin !

Ma FloOOn : mon dieu, mon dieu ! mais non, je t'en prie ne t'arrache pas les cheveux ma biloute ! faut aps ! c pas grave, ça arrive d'oublier ! je peux te dire je parle en connaisseuse, depuis samedi (on é jeudi là) bref, depuis samedi c la crise à la maison, pck G perdu mes lunettes de soleil, G cherché partout ds tt les armoires, les voitures, el sacs, ds la cave. .partout ! j'en venais à désespérer, et je ne me rappelais pas du nom du saint qui avait déjà opéré un de ces miracles une fois (grâce à twwa ma flo) bon bref, puis je fais mon lit.. et là.. entre le pied défait de ma couverture et celui de mon drap.. bah y avait mes lunettes ! et ben tout ça pour te dire, que je ne me suis pas arrachée les cheveux ! puis de toute façon, j'avais eu de tes nouvelles sur msn, ma 'tite fouine adorée ! .ainsi, moi qui suis très généreuse, t'accorde son pardon ! hum hum… non, plus sérieusement, au risque de me répéter, ce n'est pas Grave ! oui bien sur que je compte afire une suite ! hi hi hi ! Dray t'as plu ! mouaaahhhhaa ! tu te rappelles les trois pères noëls !mdr ! je t'embrasse très fort, et je tacherais de te faire des rar en inventant ce que tu auras pu me mettre dedans si jamais tu oublies encore une fois ! (et sache que ça bardera si c le cas !gggrrrr ! ) gros kisssouiilles tout plein ma Flooon ! jtdr !

fanette31 : G gloussé comme une dinde en lisant cette reveiewww ! merci merciiii merciiiiiii ! j'en ai pleuré de rire, et j'ai même du me mordre la main pour ne pas réveiller tout la maison endormie ! bon, j'ai des traces de dents tatouée, mais qu'importe ! … j'aurais voulu faire une chose du style mais je n'ai pas le temps, ni ton style inimitable ! .alors... mercii merciii !merciiii ! vraiment c'était adorable et super, et tu es extra ! et tu as du prendre un temps fou pour mitonner ça, mais c'était véritablement.. magique ! encore merci pour tout ! tu as rasion ne ment pas, c pas joli ! énormes bisoussss ! et voilà le jingle « ziing ziiingggg souinn pluooouunnggg ouinnn ziiinnnggg ziiiinnnnggg warouuhhhh ! ) vive toi !

violette ou ceresse 1 : comment ça pas de males ? Comment ça pas de soleil ? mais qu'est ce que ce pays ? hein ? ça en est presque honteux ! mdr ! sinon c joli ? je t'en prie pr la cadeau ! hé hé ! oui, vive le serverus groupe ! pauvre Arun… Qui ignore qu'on a l'ambition secrète de dévorer sevy en commençant par son joli nez ! mouhaa ! c quoi cette histoire de rar ? je ne suis pas o courant.. ça m'inquiète ! énormes bisous je t'envoie aussi du soleil de Picardie ! j'tdr !

à tout de suite !

violette ou ma Lolie o bis () 2 : ree ! ça doit faire drôle c vrai pour Liam.. j'imagine Snape lui raconter, si il s'était exprimé à voix haute.. « vous avez une mère… » et snape de dire : « voyez vous c'est l'histoire de deux petites cellules, une à flagelle et l'autre non.. etc » mdr !
oui, oui y a des cachotteries mais c la dernière fois ! tu me pardonnes ? moi, un monstre ? nonnn ! tu exagères ! tout va bien se finir après tout ! lol. ;; Oui, j'ai des actions chez Kleenex, ça gagne bien ! aucun crash dans ce domaine, je peux te le dire ! ..quand mme déjà azheimer à ton age , Lolie, faut faire attention !mdr ! tu C quoi on va sûrement te revoir ds ce chapitre ! le chocolat c toute ma vie, tu sais !mdr ! désolée de répondre de façon saccadée, je suis prise par le temps comme tu sais ! j'espère que tu m'excuses ! de rein pr les projets ? hé hé !g hâte ! tu as une idée ? je t'adooOoore ! énormes bisousssss !

Jwulee : peu m'importe que tu te répètes Jwu ! moi aussi je vais me répéter en t'envoyant dès la fin de cette reveiew de gros bisous et d'énormes mercis ! ça va tu ne pleures plus ? seulement la gorge qui se serre ? j'en suis contente.. je serais bien triste de te faire pleurer à chaque coup ! la suite devrait étre plus gaie de toute façon ! bizouuuux tout pleins et très bonne lecture !

celia Anges 1 : elle s'est fait attendre, hein ? lol.. oui, oui, pauvre femme, mais elle n'a aucun remords ds sa nature simple et bonne et ses rêveries, c'est pour ça que je l'aime ! je lui réserve un beau rôle.

celia Anges 2: merciii ! tu aimes Baudelaire ?tu connais le poème l'irréparable ?c'est celui ci que je vais utiliser… ça arrivera au troisième chapitre du deuxième volume de cette fiction ! GSPR que G bien compris le poème….Bisous ! à très vite !

eniluap : mais, vas-y ne te retiens pas, harponne le, embrasse le , cajole le, fais lui de gros poutoux et calinoux pour lui remonter le moral de notre part à tous ! .. mais ne l'abîme pas trop, hein ? j'en ai encore besoin ! mdr ! .merci pour tout, je suis ravie que tu sois entrée dans mon monde ( « le monde valérien ! », et c'est qqch crois moi .. !) .GSPR que Sev continuera à te plaire autant et voici avec tout plein de bisous ce que tu m'as demandé.. la suitte +

Mikishine : salluuut ! je suis trop contente de r'avoir de tes nouvelles ! quoi ? il pleut là bas, à cet époque ? ouhaoou ! je ne suis jamais allée au Canada, mais ce doit être superbe toute cette verdure !tu y a fait quoi ? des randos ? je ne sais pas si ma fic s'améliore.. Il y a beaucoup moins de descriptions que dans les premiers chapitres…Mais bon, il y a plus d'intensité !mdr ! ça compense ! tu adore Mon Snpae ? le mien ? ouhaou ! bah ça alors ! tu viens de m'apprendre que j'avais mon sevy attitré ! c'est tit pas géant ça ! lol ! gros bissssouuuus !merci pour tout ! et toi aussi bonnes fins de vacances, GSPR qu'en France tu auras du soleil !

Nefra 2: merciii Nefra ! mais de rien Dingue dingo : ah ça fait du bien de savoir que je ne suis pas seule sur terre à me trouver étrange ! lol .bah, oui je salue tout le monde ! j'aime ben ! tu as passé de bonnes vacs ? moi oui.. courtes mais chouettes comme tout ! j'éspére que ce chapitre te plaira autant ! bécottttsssss (règle des S cumulés, pr plus d'intensités !) bidibou !

Nefra 1 : je viens de répondre à la deuxième reveiew avant celleci ! dieu que je suis organisée, ça fait frémir !mdr !merci merci merci, t es trop gentille ! bisoux d'une autre aliénée ! ça pullule en fait sur ce site, non ?

Aulandra 17: ma mémoire te salue !lol ! et te fais de gros poutoux ! Nirvelli est pas finie, Gspr que tu viendras lui faire un nouveau tit coucou un jour, elle sera contente ds tout ces tourments, la biloute ! hmmm hmmm..mais revenons à nos moutons, Sev et Amy ! quand même !bien..heu.. tu me poses pas de questions, alors bien je te dis à très vite eeeet bonne lecture !

Zakath Nath le retour ! yaaahhhaaouuuu ! ety non, g tenu le rythm jusqu'à maintenant ! hé hé ! et là je rattrape tout ça, avec en prime une bonne nouvelle, il reste non pas un mais deux chapitres avant la fin de cette partie de l'histoire ! .oui, cette visite est triste , vraiment, amis là, on va découvrir sa toute première.. ce sera pas tout a fait la même chose…je n'en dit pas plus ! à bientoot ! et gros mercis de me donner de tes news ! (entre autre !lol)

Jedusor : un(e) fan de voldy , ici ? Géannnt ! hi hi hi !merciii c très gentil ! la romance c pour le deuxième volet de l'histoire .. z'êtes pas un peu pressé Jedusor ? lol !bises !

BOHEMIO : ferme tes cakras doucement, et expire.. profondèèèèment ..oui voiiiilà.. vide tes poumons, élève ton diaphragme et CESSE DE M'AGRESSER COMME ÇA NON MAIS DIS DONC ! mdrrrr ! salut toi ! tu pétes le feu de l'enfer ma parole ! comment ça, tu avais oublié le titre !sacrilège ! merci pour tout, et surtout ne saute pas, les toits c glissant, hein, faut faire attention surtout dans un état de nervosité extrême comme ça ! récite après moi : « hummmmmmm oooooooooohhhhhhhhhhhh hummmmmmmmmmmm »..voilà, le monde est rose autour de toi maintenant ! mdr !gros bécots et merci !


Chapitre dixième dans lequel, le jour de ses 11 ans, Severus cri et nul ne l'entend.

12h12, Greenmeadow Drive, GiftyTown, campagne anglaise aux environs du Manoir Snape, le 12 janvier 1971

«Auror M … : Allez-y, Madame.

Dépositaire :aussi vrai qu'je suis là, devant vous, M'sieur, Moué, Kathy Arety, j'étais sur m'carriole, en tournée dans l'Devon, et Crottinoix, C'est m'baudet, toujours d'attaque, M'sieur, nous tirait. J' ruminais mes pensées sur c'te vielle Gratte-sous de Mme Breeksek qui m'a même pas acheté le détergent Magic d'Antycradeingue.. C'qu'il est fameux ce produit, M'sieur, vous savez ! Bref, revenons à nos dragons, j' chiquais du tabac, et Crottinoix, c'te andouille a coincé not' charrette dans une ornière gelée !

« ben v'la ben ma veine ! » Que j' me suis dit.

Déjà que j'sentais plus mes pieds, à cause de ce froid, j'ai du sauter sur c'te route, qu'était toute craquelée de traînées blanchâtres, m'sieur, pis ça glissait ! Bon, ben, J'ai pris la licorne par le crin, j'ai remonté mes jupes, j'ai évité d'penser à ce drôle de malade, v'savez, Voldechose, là, qui a tué une famille a trois miles de là, et pis j'ai essayé de débloquer min commerce ! Crottinoix bramait comme un hyppogryffe. Pis, j'étais en nage, moué ! y avait toute cette saleté de neige qui m'tombait dessus. ET c'te roulotte bougeait pas d'un pouce.

Pis ben là, j'ai entendu ce « pop », sur m' droite, M'sieur . Alors, je m'suis retournée, y avait une sorcière qui venait de transplaner. Elle 'vait une de ses jolies capes cerise en lainage… Elle venait d'arriver sur le chemin qui va au Snape ! Je les connaît bien ceux là, donc ! Plus pingres, tu meurs !

Elle tenait serrée contre elle, une enveloppe de paperasses comme on donne à l 'mairie, M'sieur.

« hé là ! Ma p'tite Dame ! S'que vous pouvez m'aider ? » Que j'lui ai demandé.

J'y croyais pas du tout, mais elle a venue !c'était une ben jolie fille ! Les cheveux Châtain, si vous voulez savoir, M'sieur, tout frisés comme quand les crins de Crottinoix après deux semaines sans nettoyage ! pis, elle avait un de ses sourires, pas comme m' chicots ! Et sa voix, toute douce et sucrée !

« oh ! Vot' âne vous a mené dans une ornechose. » qu'elle m'a dit . Sans min accent, ben sur !… C'quoi ce mot déjà ?

Auror M… : orniére ?

Dépositaire : Ouais !

Alors, j'ai fondu d'reconnaissance. J'me ben c'te expression. C raffiné, vous trouvez pas, M'sieur ? J'ai fondu, mais la glace sur mes oreilles, ça non ! pis la Madelon, elle avait pas plus de 20 ans, c'te gosse, elle a lancé un sort de « Réchauffage », qu'elle m'a dit. Du feu de Merlin ! Nom d'une cracmole ! J'vous jure ! j'avez jamais vu ça Monsieur ! je l'aurais ben embrasée sur les deux joues ! Elle, elle riait à me voir faire des galipettes devant elle. Mais c'est quand même que ma carriolette, elle était plus dans c'trou !

Et pis, elle a vu c'te pancarte publicitaire pour les ch'veux !

« z'avez un soin pour donner du volume z'aux ch'veux fins ? » qu'elle m'a demandé, sans min accent ben sur.

J'lui ai jeté un d'ces regards !

« mais z'avez de beaux ch'veux épais ! » que j'lui ait fait remarquer.

Pis, elle m'a dit que c'était pour un ami. Elle était toute rose !

Et c'est après ça, que ce quelque chose c'est produit, M'sieur. C'est pour ça qu'je suis là, Moué ! Elle s'a retourné vers le Manoir Snape, après m'avoir acheté ce soin capillaire , ah j'men souviens ben ! C'était trois fois plus cher que le détergent qu'l'autre mégère avait refusé ! Pis, avant, elle a flatté Crottinoix. Il en était tout content !

Pis, moué, ben contente, au final, parce qu' ma journée était pas fichue, j' suis remontée sur m'trône, comme j'dis ! Pis, j'me suis figée. L'air était bizarre. Electrique quoi ! même Crottinoix l'senti ! M'sieur !

« be, c'est tout , qu'je me suis dit. On va s'prendre un orage sur l'gribouille ! »

pis, j'ai repris les rênes, et crié :

« hu Dia ! »

Mais Crottinoix est resté en bloc ! Les arbres faisaient un d'ces tapages ! j'ai eu un pressentiment ! Aussi vrai qu'j vous le dit. J'croyais déjà plus à c'te orage ! le vent s'tait levé ! la neige, tombait plus…J'a tourné l'gribouille vers la Madelon, pis j'frissonais, Msieur, j'vous dis pas !

pis, le sol, s'est craqué !

« oh ! oh » que j'ai murmuré.

Et Crottinoix tremblait de peur ! J'crois ben que moué itou ! Pis, y a un arbre qu'a tombé et tout les autres se sont penchés vers l'gosse, qui s'était immobilisée au milieu de sin chemin. Elle a sorti sa baguette. Mais trop tard, elle a crié. J'en ai eu la chair de poule. Et elle criait, parce q'uelle s'est fait prendre dans un tourbillon rose et mauve et bleu et pis d'un peu toute les couleurs. J'me suis frottée les yeux, parce que j'la voyait plus ! et encore et encore.. Et .. Rien !

« ben ça alors ! T'as vu Crottinoix ! la damzelle a disaru » !

j'en suis resté comme deux ronds de pudding, pis j'me suis dit que je devais raconté ce truc bizarre aux Aurors, à vous M'sieur…..Alors ben me v'la…

compte rendu verbal recueilli par l'Auror Marshall, 2h00 après les faits cités dans le rapport.

Renseignements complémentaires : Kathy Arety, 57 ans, veuve. Jure n'avoir bu ni hydromel ni whisky avant les faits.. RAS niveau dossier.

oo00oo

Grimmaud Place, Londres, 00h52 le 03 janvier 1999.

Severus repose le grimoire sur la table, ses yeux fous de tout ce patois de campagnard. Ses mains, reposent sagement, sans trembler, sur le velin jaune.

.- « Ramenez-vous, Potter. Je l'ai. » dit il.

Il tourne la tête vers une fenêtre. L'astre lunaire, orangé, a remplacé le soleil terne de ce mois de janvier.

Les lampadaires électriques diffusent leur éclat vivifiant sur les trottoirs bétonnés de la rue en des cercles concentriques.

Dans un cliquetis impatient, Potter pose la bouilloire qu'il apportait de la cuisine et se précipite pour lui arracher le grimoire des mains.

Severus le lui cède volontiers. Ses mains étant inactives, il les porte à ses joues. Elles sont bouillantes. Pourtant, lui n'a que très rarement ressenti cette sensation pénétrante de froid.

Potter à sa gauche, debout, bougonne en lisant. Ou plutôt dévorant.

Il jure de l'écriture inclinée vers l'arrière et quasi illisible de l'Auror de fonction et bute sur le langage de la dénommée Kathy.

Puis, le registre vient se claquer sur la table, faisant sursauter le plateau de thé dont le flegme ne parvient guère à dissiper cette tension naissante dans l'air.

.- « Il faut contacter cette Kathy Arety ! » S 'écrie Potter.

Son ton s'accentue d'impatience.

Severus soupire. Ce petit perturbateur écoute t'il au moins ses cours de stages ?

.- « Inutile. Vous devez savoir mieux que moi, Pas encore Auror Potter, énonce Severus d'une voix douce où pointe caustiquement chaque mot, que les comptes rendus sont établis aussi précisément que possible. Tout est mentionné ici. »

Potter lui lance ce regard qu'il lui destine de coutume et Severus s'en régale. Il aime à ce que les choses établies tiennent durablement. Et ces prunelles vertes noircies de fureur en sont.

.- « Très bien. Alors, on en sait plus et alors ? » Riposte t'il.

Severus hoquette. Aucun ordre !Aucune méthode. ! C'est désespérant…

.- « Comment avez vous pu survivre à vos 7 ans à Poudlard en étant un tel imbécile ! demande t'il, subjugué. Toutes ces épreuves que vous avez « subi », Potter, portaient, si je ne m'abuse, des indices de taille dans les rangs de la bibliothèque.

.- L'imbécile ne faisait pas tout, Snape. Rage Potter. Hermione était l'érudite. Ron le contremaître et moi..

.- L'actionnaire… Bon j'accorde le travail d'équipe, est passable. Cela n'empêche que vous êtes d'une telle incapacité en ce qui concer…..

.- Bon, je suis un crétin fini, d'accord ! Maintenant, on fait quoi, Snape ? »

Severus tend une main vers le plateau.

.- « Bien. On prépare le sort, Potter.

.- Oui ! Oui ! » S'exclame l'ancien élève.

Puis il fait six grandes enjambées avant de se tourner vers le Maître des potions, attelé à se verser une tasse du liquide aqueux.

.- « hmmm… »

Vigoureusement, Harry Potter fronce des sourcils et se penche vers l'homme attablé.

.- « C'est quoi ce sort ? Je ne le connais pas . »

Severus Snape prend un carré de sucre roux, prend garde en le plongeant dans sa boisson de ne pas éclabousser la nappe et, délicatement, du bout arrondi de sa cuillère, l'écrase.

.- « Je n'en ai aucune idée. » Avoue t'il sereinement.

Potter trépigne déjà. Il est agacé de cette inaction et des fouilles méthodiques. Il est agacé d'avoir la nuque raide, le dos voûté, les yeux brûlants aux bords des larmes, et les reins douloureux.

.- « Encore chercher dans ces maudits écrits.. » Grommelle t'il avec raison, en passant une main effarée dans ses épis.

Severus pose doucement le couvert d'argenterie sur la soucoupe de porcelaine.

.- « Oui. »

Severus porte la tasse à ses lèvres et boit doucement. Il ne se laisse pas préoccuper du bordel que Potter crée en vidant sa bibliothèque de tous les grimoires qui renferment le mot « temps. ».

C'est chaud.

Et si Potter a un doigté trop imprécis dans l'art de la Potion, Severus doit bien avouer que pour faire infuser jasmin et bergamote, il se débrouille pas mal. Vraiment.

Potter, ragaillardi de tout ce chaos qui jonche table, chaises, et même le sol. - Les livres volettent de partout, s'extraient des malles, des tiroirs, des chambres à l'étage, des archives de l'Ordre… - rejoint au pas de course la cheminée éteinte, y lance une poignée de poudre et engloutit sa tête hirsute dans le foyer en braillant sa destination, puis :

.- « RON ! Lavande ! RON, RON ! Hé mon vieux, tu es sourd ! RAMENE-TOI ! »

Severus se tourne vers un hibou mural, particulièrement hideux, qui indique de ses aiguilles plumées, 01h03 du matin.

Il réprime un ricanement railleur dans une nouvelle gorgée du délicieux breuvage aromatisé.

A l'autre bout de la pièce, Potter se dandine sur ses pieds, puis au terme de quelques minutes, ressort de l'âtre, le visage tacheté de suie, et ronchonne :

.- « Est-ce qu'on a besoin de dormir à 1h00 du mat ! C'est pas croyable ça ! Est-ce qu'on dort nous !

Prenez une tasse, Potter. Le prie Snape, d'une voix sucrée. Permettez enfin à ms tympans de ne plus se bercer de votre voix harmonieuse. »

Potter vire une pile de vingt tomes d'une encyclopédie palpitante pour s'affaler, abruptement, sur une chaise.

.- « pfiuou. Soupire t'il, réprimant un baillement, avant de pouffer, les joues roses, les yeux brillants d'une lueur que Severus n'aime décidément pas. Dites, Snape, elle vous couvait pas un peu trop, Herm ? non ? Un shampooing voluminateur quand même ? »

Le morveux éclate de rire, renversant la moitié de son thé, qu'il a fait venir à lui d'un geste flou de la main, sur le tapis à ses pieds, alors que Severus, ne souffrant que peu ce genre de plaisanteries, se dirige à son tour vers la cheminée.

Albus doit avoir lui-même quelques livres intéressants.

oo00oo

le 09 janvier, 1971, Manoir Snape. 13h 27.

.- « oh, Merlin ! Pas encore ! » Supplie Lovise Snape, reposant sa serviette de table.

Mais, elle ne tient pas et, une main sur sa bouche tordue d'indisposition, abandonne sa petite brioche au citron pour sortir de la pièce en trottinant, le teint vert. Sa marraine Daline, Lucius et son Père, venus pour l'occasion de son anniversaire, s'étonnent quelque peu.

Severus se demande bien quel médicament l'organisme de cette femme ne tolère plus, mais d'un intérêt purement scientifique, bien sur. Il étouffe un petit rire en plongeant une cuillère de mousse au pamplemousse dans sa bouche étirée joyeusement.

.- « Excusez-là… Prie son Père. Une potion qui lui cause cet effet de temps à autres…

.- Vraiment ? Questionne Markus Malfoy. Et bien ! Les apothicaires même ne font plus un travail correct de nos jours ! Aucune méthode ! Il n'y en a qu'un qui fera parler de lui, croyez-moi ! Lord Voldemort !»

Face à lui, Lucius s'empiffre et donne des coups de coude à Miss Amy qui rosit puis blêmit face aux paroles de l'invité.

Severus savoure son dessert.

.- « Ne sois pas si glouton, vaurien ! » l'agresse son Père.

Il écarte le plat de sa portée, permettant à Lucius, d'en prendre pour la troisième fois et sa marraine, qui s'est satisfaite d'une cuillerée de crème et de critiquer ses joues trop rouges – semblables à celle de son fils, Severus en donnerait sa main à un Pittiponk -, prend la relève :

.- « Prends une de ses brioches au citron, et cesse de te tortiller sur ton siège, crapaud galeux ! Au nom de Merlin ! Ne savez-vous donc pas le tenir, c'est incroyable ! »

La dernière phrase prononcée avec mépris est destinée à Miss Amy qui baisse humblement en murmurant de plates excuses. Puis elle tend le bras vers le plat de pâtisseries :

.- « Voulez-vous une de ses brioches dorées, Severus ? »

Elle le vouvoie toujours en présence des autres comme il le lui a demandé.

.- « Je n'aime pas, Miss, » lui rappelle t'il, sourcils froncés, pour la deuxième fois de la journée.

Elle rougit encore et tend les brioches à Lucius qui les aime lui. Elle sourit à pleines dents quand il en enfourne une entière. Severus a envie de vomir. Amy, elle, a reposé le plat et lui adresse un clin d'œil. Il la trouve bien étrange. Ou est ce seulement qu'on voit les choses différemment à 11 ans ?

.- « hum. S'excuse t'elle. J'avais oublié. »

Severus lui lance un regard de biais. Daline grignote un bout de biscuit rose, Lucius, est maculé de mousse rose, et son Père et Markus discute politique.

Les yeux de Miss Amy pétillent.

Il se demande ce qu'elle mijote.

Environ 1h00 plus tard…

La maison est silencieuse. La famille Malfoy s'en est retournée puisque la maîtresse de maison est souffrante. Crassus s'est enfermé dans ses laboratoires et lui, est assis sur son lit, entouré d'un papier brillant et coloré qui gît à ses pieds. Il s'émerveille de ce livre de potions que Miss Amy vient de lui offrir pour son anniversaire.

.- « Merci ! » Suffoque t'il.

Il tourne délicatement la page sommaire pour s'extasier sur une gravure en couleur primaires représentant les 20 plantes les plus courantes dans cette matière.

Amy, occupée à ranger du linge sourit et sans prévenir, il lâche le livre pour venir se blottir dans ses bras.

.- « Vous êtes une sacrément bonne amie, Miss ! Ma seule amie ! Mais sacrément chouette ! »

Elle est interdite quelques secondes avant d'éclater de son rire comme des grelots de fées et de le bercer contre elle, puis de l'entraîner dans une valse qui les laisse pantelants.

.- « Sigrid a un cadeau pour toi aussi, Severus . Elle l'a découvert devant sa porte et… »

Et c'est un chaton, les poils couleur sirop de caramel pas encore au point, qui lui léchouille la main de sa langue râpeuse. Severus est éperdu de reconnaissance !

.- « na ja ! za fait plaizir ! » entend il Frau Recktenwald renifler.

Elle le couve d'un regard ému et il lui sourit franchement.

.- « fous allez l'appelez comment ze petit chat , Monzieur Zeverus ?

.- Brioche ! S'écrie t'il gaiement. C'est choli, non ?

.- Très ! » Rit Miss Amy et elle lui tend la main.

En descendant à l'office, elle lui a proposé une promenade. Et, elle lui a demandé de bien réfléchir quand elle lui aura proposé la destination.

Il demande à Sigrid de bien veiller sur brioche et lui dit encore merci.

Il se tourne vers son amie, la seule, la sacrément chouette. Elle ne sourit plus trop. Elle est même vraiment grave. Il l'écoute.. Il tressaille… Il espère… Il acquiesce. Oui ! IL se cramponne à sa main. Oui, il veut ! Elle demande s'il est sur. Et, d'une voix ardente d'espoir et de gratitude, il répète :

.- « oui ! Emmenez-moi voir ma maman. »

et il ajoute, tirant sa main, levant sa petite tête noire, aux joues colorées par son affection débordante pour elle :

.- « oh ! S'il vous plaît ! Emmenez-y-moi ! »

25 minutes plus tard….

Il s'est habillé d'une robe noire que Miss Amy , une fois, dans la calèche, a fait virer en un bleu marine mat et très joli.

Il lui serre la main. Il pense à sa maman. Son amie, le conduit à l'étage et le guérisseur, semble la connaître. Miss Amy l'entretient d'une technique Moldue, mais il n'écoute pas, ça ne l'intéresse pas.

Il n'y a que cette maman au bout du couloir lambrissé, derrière cette porte qu'il entr'aperçoit, prés d'un médicomage qui pousse un lourd chariot de plateaux repas et de fioles, qui l'intéresse.

Sa maman… Comment va t'elle être ?

Lui ressemble t'il ? A t'elle une jolie voix ? Non.. Non… Miss Amy lui a expliqué qu'elle ne pouvait parler que très difficilement voir pas du tout selon son état de faiblesse. Et que de la même façon elle a du mal à bouger. Mais, il s'en moque de ça. Elle n'est pas folle, juste affaiblie. Et puis, qu'importe… il suffit, qu'elle ait un joli sourire, que ses yeux le découvrent, le voient et peut être, le reconnaissent avant même qu'il ne se soit présenté .. Ou mieux, encore ! Quoique ce serait déjà beaucoup pour lui ! Que ses yeux lui parlent et lui sourient.

La porte blanche est là. Devant lui. Et derrière… derrière…

.- « Puis-je vous emprunter Miss Granger, Mon Grand ? » Demande le guérisseur.

Et il hoche la tête.

Bien sur qu'il peut ! Il veut tant la découvrir seul ! Rien que pour lui ! Rien que pour n'être qu'à elle ! Pour que d'infimes secondes rattrapent onze années perdues !

Pourtant, il lance un regard apeuré vers Miss Amy. Elle s'agenouille à ses cotés, lui ébouriffe les cheveux, passe une main fraîche sur sa joue chaude d'anxiété et lui murmure :

.- « Tout va bien se passer, Severus.

.- Mais oui, mais oui, tout va bien se passer mon chou ! » murmure d'une voix affectueuse, une infirmière aux cheveux lilas et aux yeux chocolat au lait qui porte le nom de Violette épinglée sur sa robe de travail.

Il hoche du menton et l'embrasse sur la joue. Volontairement. Parce que ce cadeau, qu'elle lui offre, comme la découverte d'un jardin secret au fin fond d'une foret noire et touffue, ce nouveau chapitre de Trotte-La-vie qui va au devant d'une nouvelle teinte, c'est énorme, c'est merveilleux.. Mais c'est encore mieux car ça vient d'elle et qu'elle sera à coté, son amie si généreuse ..Amy.

Amy s'éloigne, après un dernier regard et une étreinte réconfortante. Il inspire et tourne la poignée. Il ferme les yeux et entre dans la pièce. Il referme derrière lui, en tâtonnant.

Puis, doucement, il ouvre les yeux, et avance de deux petits pas. Infime.. Mais qui coûtent tant à son petit cœur. Petit cœur qui palpite. Cogne toujours et encore. Plus fort. Jusqu'à résonner en lui comme un tambour d'estafette.

Et elle le voit.

Et il la voit.

Elle est comme il l'imaginait dans ses rêves les plus fous. De la pâleur de son teint, à la noirceur de ses yeux, et sa minceur de roseau.

Et elle rêve, la journée durant.. Sinon, pourquoi son fauteuil serait-il tourné vers la fenêtre et vers le parc interne de l'établissement ?

Dehors, le médicomage siffle et le chariot roule. Severus entend les roues sur le linoléum.

Il avance encore. Son cœur chante en sourdine. Sa gorge s'assèche alors que les yeux de jais de.. Sa Maman, s'écarquillent.

Il lui sourit et il l'appelle :

.- « Maman ? »

Il pensait que le mot ne franchirait jamais sa bouche, tant il a espéré le dire à celle qu'il attendait… Mais, il sort, affaibli, doux et si beau…Si pur.. Rien que de lui à elle.

Il retient ses larmes. Elle essai de sourire elle aussi. Son cœur se tait. Il remarque qu'elle est paralysée du coté droit, mais elle tend une main longue et fine vers lui, sa main gauche.. Avec beaucoup de mal il le sait.. Alors, il s'empresse de la saisir et plonge dans sa paume.

Elle sent l'amour.

.- « Maman. Répète t'il, rien que pour leurs deux cœurs, affolés..

.- Sev… » articule t'elle difficilement..

Severus aurait pu savourer cet instant d'infime bonheur. La reconnaissance de sa mère, le son enrouée de sa voix, mais il ne peut pas.. Car la langue de sa Maman claque sur son palais et elle roule des yeux, sa main tombe et elle se convulse.

.- « Maman ? » S'inquiète t'il, paniqué.

Elle râle et cherche à avaler de grosses lampées d'air qui ne parviennent pas jusqu'à ses poumons.

Severus recule, affolé. Elle suffoque.

Il a peur…

Il réalise .. S'il ne fait rien.. Elle va .. Mourir..

Alors, il se précipite vers la porte et tourne la poignée. Elle ne résiste pas , elle coulisse.. Mais les gonds.. Non..

.- « A l'aide ! » Crie t'il.

Derrière lui, il entend un choc.. Sa maman a glissé de son fauteuil et sa poitrine s'arque vers le ciel en quête d'une faveur qu'on lui refuse, vers une boule de lumière flottant au plafond qui la nimbe d'une lumière crue et aveuglante.

Severus s'acharne sur la porte.

.- « Ouvre-toi, ouvre-toi ! « Supplie t'il.

Des larmes jaillissent de ses yeux, il tambourine contre la porte, il frappe, il cri… Rien… Rien que le silence derrière la porte et les gémissements de sa maman.. Rien .. Personne ne l'entend.

Et, sur le sol, le visage de sa maman prend une mauvaise teinte.

Il coure jusqu'à elle, agitée de soubresauts, écarte des mèches noires de son visage et tente de la relever, de la faire asseoir. Il a peur de lui faire mal et elle lui fait peur, elle aussi.. Car son visage doux se tord, se tord…

Il n'y arrive pas.

Il lui apporte un oreiller, retourne à la porte, il appelle toujours à l'aide.

La porte est toujours bloquée. Par la serrure, il ne voit pas ce qui bloque.. Mais il y a cette verrière, au dessus..

Alors il passe ses deux mains sous les accoudoirs du lourd fauteuil abandonné et tire.. Tire..

Le bois crisse sur le parquet et Severus est en nage. Il traîne le siège jusqu'à la porte et s'y hisse.

Il voit.

Le chariot repas.

Qui bloque le passage.

Il se remet à abattre son bras sur la porte . Il hurle, il pleure, il a mal aux poings à la gorge, aux cœurs et se sent si.. Inutile…

E son poing part une nouvelle fois, plus fort, malgré l'inquiétude qui le taraude, car Sa maman s'est tue… Son poing part, dans le verre. Et il se fissure, se casse. Severus voit le sang puis, il sent la douleur. Une dernière fois, il cri :

.- « A l'aide quelqu'un ! »

Et enfin, des bruits de pas, alors qu'il chut, serrant sa main meurtrie contre lui. Il ferme les yeux. Il n'entend plus sa man et regarde, et la voix, tournée vers lui, qui râle si faiblement qu'elle semble vouloir essayer de parler.

Il entend un choc. De la vaisselle brisée, le bruit spongieux de la jelly qui tombe au sol, le splash-splash des semelles qui glissent sur ce qu'il pense être de la nourriture renversée.

Et la porte s'ouvre. Violemment, heurtant ses cotes. Il y a deux robes.

L'une verte qui court vers sa maman en criant :

.- « Le choc ! Ciel ! digitalus prodgio-… »

L'autre cerise, fruitée et chaude.. Chaude.. Vers laquelle il tend les bras. La robe se drape autour de lui, le happe et Amy s'inquiète. Il ferme les yeux.. Amy lui dit, le supplie :

.- « Parle Severus ! Parle-moi, que s'est il passé… Répond moi. S'il te plaît ! chuut chuut tout va bien.. Ta maman respire, elle va bien, elle va bien.. »

Mais tout ne va pas bien. Il se niche contre elle, dans son cou, s'agrippant à elle, la tachant de son sang trop rouge.

Et elle s'affole de plus en plus.

.- « Mais tu saignes ! Severus, tu.. Tu saignes.. »

Et des mains l'agrippent. On veut l'arracher à son amie. Il se blottit d'avantage contre elle, plantant ses doigts dans ses bras. Les yeux fermés toujours. On veut le priver de Amy.. Mais il ne veut pas, lui !

Ce n'est pas grave que ça saigne ! Ce n'est pas grave qu'il ait mal au point de vouloir pleurer ! Peu importe qu'il soit trop grand pour avoir peur d'un gentil médecin qui veut juste soigner sa blessure.

Il a failli faire mourir sa mère !

Est-ce qu'ils ne comprennent pas, eux ! Elle s'est battue, battue, et elle est devenue.. Horrible.. Le visage bleu, un rictus sur ses lèvres blanchâtres, son cou tout rouge… Par sa faute à lui ! Alors, il veut rester contre Amy, et ne pas ouvrir les yeux.. Ça le brûle, tout ce qu'il a vu, qu'il a provoqué…

Mais, on insiste. Alors, il parle, il cri, il ouvre les yeux :

.- « Amy ! Amy ! Ne le laisse pas faire ! Amy ! Amy ! Non ! »

oo00oo

.- «Non ! »

Severus, haletant, émerge de ce cauchemar qui a refait surface ses derniers temps. Il se relève brutalement, du cœur de son livre sur lequel il s'est assoupi. Il ferme les yeux, souffle et passe ses deux mains sur ses joues mal rasées en un geste qu'il vaut apaisant.

C'est car il sent cet étrange picotement sur lui, celui ressenti quand on vous fixe, qu'il r'ouvre les yeux.

Potter, les yeux cernés, et Weasley , débraillé le considèrent.

Inquiets ?

Non !

Severus se lève. Il peste contre on mal de dos, et aboie :

.- « QUOI ? »

C'est le rouquin qui lui répond. Il lui tend un parchemin enluminé.

.- « On comptait vous laisser dormir, mais… »

Sous son regard noir, les oreilles de Weasley prennent cette teinte cramoisie, mais il se remet vite désormais :

.- « On a trouvé le sort, Monsieur.. »

à suivre...


oui bon je sais...

J'ai encore martyrisé Severus? mais dans votre infinie diligence, me pardonnerez vous?

je croise fort les doigts ! à très vite !