Dépendance.

Note des auteurs : Nous ne sommes pas porté disparu, nous sommes toujours vivant et de retour cette fois pour de bon. Enfin normalement. Septembre commençant, plus de taf, les cours pas avant un bon mois, on va tenter de faire des chapitres partout. LOL.

Donc voici le chapitre clôturant la bataille et en quelque sorte la fic en elle-même.

Nous prévenons d'une chose, ce chapitre n'est absolument pas dans la même gamme que les autres, en parlant du style d'écriture. Il a été nettement plus rédigé par Aku que par moi. Et on avait envie de faire plus dans ce style pour la fin que faire un long descriptif de la bataille. Fin bon vous verrez bien.

L'épilogue arrivera dans une semaine, il est déjà à moitié fait.

Voila, en espérant que cette post fin vous plaira.

Chapitre 27 : Fin…

A l'arrivée de Draco et Harry tout le monde avait soupiré de soulagement. Ils avaient bien fait de garder espoir, de croire en eux. Leur amour avait été bien plus fort que la haine que Lucius avait tenté d'installer dans le cœur de son fils.

Ce fut à ce moment là que la bataille reprit. Cependant, ce ne fut pas des coups tapés avec désespoir mais avec envie de tuer et d'en finir, envie d'un autre monde, envie de continuer à vivre.

Harry se rua contre Voldemort, c'était la proie qui lui était assignée, c'était contre lui qu'il était censé se battre. Lucius s'interposa entre son fils et le brun.

- Je ne te laisserais pas aller l'aider.

- Je n'en avais pas l'intention.

- Le laisseras tu ce faire tuer ?

- Il ne sera pas le perdant de cette guerre. Mais vous, oui.

Lucius regarda son fils, son regard se voila et devint plus argenté, ses cheveux changèrent tout comme ses mains. Alors c'était de ça dont parlait Harry, cette haine qu'il n'avait pas que pour lui. Bien sûr, il le savait, cette haine bien plus forte que tout, il l'avait contre son père.

- Je vous l'avais promis père, je vous l'avais dit dans cette cellule. C'est moi qui vous tuerais.

- Fils ingrat.

Un sourire vint naître sur le visage de Draco et Lucius se mit en position pour se battre, il ne se laisserait pas faire par un gamin.

« «

Plus loin, Blaise et Lucié se battaient dos à dos. Lucié avait laissé sortir quelques gênes Veela et garder ainsi contacte avec son amour lui permettait de rester les pieds sur terre. Il ne devait pas se laisser submerger par ce côté, il devait protéger Blaise coûte que coûte, même s'il devait bien avoué que l'étrange lumière qui entourait son compagnon le laissait pantois.

En effet, Blaise avait laissé ressortir ses gênes d'elfe et il ne fallait pas penser qu'il était sans défense, parce que c'était vendre la peau de dragon avant de l'avoir tué. Il n'était pas faible et dès qu'il avait un instant, il quittait Lucié peu de temps afin de guérir quelqu'un qui en avait besoin.

« «

Neville et Ginny étaient face à Bellatrix, le gryffondor voyait enfin en elle le moyen de venger ses parents.

- Ah tiens le jeune Longdubat.

Un rictus mauvais.

Une voix amusée et en même temps sarcastique.

- Vous.

Une réponse courte.

Une voix haineuse.

Ginny vit bien dans les yeux de son partenaire de combat, toute la haine qui l'animait. Ce combat était le sien. Le Neville d'avant n'était plus, elle avait à présent à ses côtés, un jeune homme avide de vengeance.

De la vengeance….

Oui de la vengeance, celle pour de l'amour volé.

- Tu as une petite copine à présent.

Un geste rapide.

Protecteur.

- Vous ne lui ferez pas de mal.

Une voix assurée.

« «

- Nous verrons qui de nous deux arrivera à ses fins.

Une phrase remplie de sous entendus.

- Tu es désespérant Harry.

Le brun un petit sourire en coin regardait le Dark Lord être repoussé dans ses derniers retranchements. Depuis combien de temps leur combat durait il ? Il ne pouvait pas le dire, il n'avait pas conscience du temps qui s'écoulait, simplement du regard rouge sang et de son envie de le tuer.

Tuer et vivre.

Tel était le but de chacun.

- Tu n'as pas assez de sang sur les mains pour me vaincre.

- Vous n'avez pas assez d'amour dans votre cœur pour me terrasser.

Un tête à tête, des sorts, des lames qui s'entrechoquent. Un duel qui n'en finit pas.

Le gagnant n'est toujours pas déterminé.

Egale à égale.

Tel est le dernier combat.

« «

- Fils ingrat, comment oses tu te rebeller contre ton sang !

Un coup de griffe atteignant sa cible. Une lueur argentée menaçante.

- Mon sang, de quel sang parlez vous ?

Un mouvement félin, des mèches qui volent souplement autour de son corps.

Comment croire qu'il avait été torturé quelques heures avant.

- Bâtard.

- Votre langage père.

Un mot qui fait mal.

- Tu n'es pas mon fils.

Un rictus et une langue passant sur le sang s'écoulant de ses lèvres.

- Si, je le suis et le serais toujours.

La lame qui fend l'air et vient heurter la chaire tendre la transperçant comme du beurre.

Un souffle rapide, un autre plus lent.

Une bataille qui n'a pas d'égale.

Un père et un fils.

Deux idéologies.

Totalement différentes.

- Tu entaches le nom des Malfoy.

- Non je l'emmène au sommet de sa gloire.

- Un Malfoy ne se soumet pas à la lumière.

- Un Malfoy sait servir le bien de sa famille.

Une phrase, une réponse, chacun à son idée, chacun le démontre.

Le gagnant sera-t-il celui qui avait raison ?

« «

- Tu es plus doué que tes parents.

- Mes parents étaient forts, c'est vous qui étiez lâche.

Une spectatrice qui regarde ce combat, cette vengeance.

Une spectatrice qui quoi qu'il arrive, saura relevée, la personne qui compte pour elle.

- Tu vas mourir.

- Je ne mourrais pas, nous nous sommes fait une promesse.

- Une promesse, que c'est mignon.

- Nous reviendrons…

Un sort.

- Tous...

Un sourire qui naît, un sourire de soulagement, un sourire d'espoir, alors que le sang coule.

- Vivants.

« «

- Blaise attention !

Un corps qui s'interpose rapidement. Un cri qui s'échappe à peine des lèvres.

- Lucié !

Deux mains qui se joignent rapidement, une voix claire et chantonnante qui résonne dans la pièce.

Une prière pour la lumière.

Harry fondit sur Voldemort alors que celui-ci ne s'y attendait pas. Rapide, la lame rencontre le mur mais la baguette mouline rapidement.

Une prière pour le combattant.

La lame couverte de sang, ce sang qui aurait dû être celui d'un autre. Celui d'un amour perdu. Et qui à présent est celui si rouge et soi disant pur qui se mélange au reste.

Une prière pour le vengeur.

Le corps à ses pieds, prit de soubresauts relève la tête. Une lueur de peur et de haine. C'est finit pour elle, elle le sait, elle le sent. Elle a été défaite, par un enfant.

Une prière pour les amants.

Un sort servant à protéger l'autre, le savoir et la pratique. L'amour et la promesse d'un futur. La promesse de faire face ensuite et de vivre ensemble.

Une prière pour les amis.

Un groupe, confondu. Serpentard, Gryffondor. Un mixte inattendu qui s'entraide, qui se protége. Une bataille, un combat, la même idée.

Une prière pour l'espoir.

De la douleur, de l'espoir, de l'envie. Tant de sentiments qui se mélangent, qui s'entremêlent. Le destin qui change. Un sourire échangé, il a foi, lui aussi. Le passé a été rattrapé et à présent, c'est au futur qu'il faut faire face.

Une prière pour le blessé.

Un chant pour lui, un chant pour l'avoir sauvé, un chant pour toujours avoir une pensé pour lui. C'est pour lui qu'il chante cette complainte. Pour la personne qu'il aime.

Une prière pour l'amour.

Un combat qui n'en finit pas, et pourtant, où chacun donne ce qu'il a. Un combat qui prendra fin à un moment. Un combat où le gagnant sera celui qui aura gardé la foi, jusqu'à la fin.

Une prière.

Sans que personne ne comprenne vraiment ce qui se passa, un cri aigu résonna dans toute la salle. Un cri qui petit à petit se transformait en étrange sifflement.

Doucement il enfonçait la lame dans le corps drapé de noir, ce corps qu'il lui avait donné et qu'il lui reprenait.

- Comment ?

La lame s'enfonça plus profondément encore.

Rubis contre émeraude.

- J'ai promis.

Alors que d'une main il tenait la lame enfoncée, il brandit sa baguette de l'autre. Une lueur blanche au centre, entouré d'une bleuté.

Une légère brise, le bout se pose sur la lame. Un chant se fait entendre, celui tant connu du phénix.

La fin est proche.

- Va au diable Potter.

- Tu le salueras pour moi avant.

Un mot, un simple sort étudié pour la bataille, jamais essayé, jamais entraîné, qui ne marche que sur la foi, que sur l'espoir que porte la personne.

Un sort de lumière qui saura anéantir les ténèbres afin que l'équilibre ne soit pas rompu.

Un autre sifflement, un dernier souffle, une lumière qui envahit toute la salle plongeant figeant quelques instant toutes personnes présence.

C'est la fin d'un monstre, d'un tyran qui fut autrefois un homme.

La lumière s'évapore, les derniers mangemorts se rendent. Plus de chef, plus de foi, plus d'espoir.

Le gagnant se tourne vers les autres, son regard cherche celui de quelqu'un de bien précis. Il ne le trouve pas, il cherche toujours. Son cœur se glace, ses entrailles se nouent.

Où est il ?

Le regard affolé se pose sur chaque personne, cherchant se regard, ses yeux qui le font tant frémir.

Il lâche son épée.

Le bruit sourd se répercute dans la salle.

La baguette suit le même chemin.

Tombant dans une marre de sang.

La peur l'envahit, il fait un pas, ses forces s'estompent alors qu'il avance. Il le cherche, il le veut, il garde espoir. Il ne pouvait pas perdre. Pas encore une fois contre lui. Il a sa fierté, il a ses faiblesses, il a ses raisons.

On se pousse sur son passage, mais il n'est pas là, il n'est plus dans cette salle.

« «

Un combat terminé, un autre qui continue. Le lieu a changé, il a fuit, fuit devant lui, devant la personne qu'il devait soumettre. Pour la première fois, il sent la peur pour une autre personne.

Il court, alors que lui marche. Il le suit, comme un prédateur. Il sait qu'il perdra, il sait qu'il n'a plus de force, il sait qu'il finira par le rattraper.

Alors a quoi bon courir ?

Il vient de prouver qu'il ne croyait plus en lui.

Il vient de prouver que ses idéaux n'étaient pas les mieux.

Où alors, qu'il ne les a pas appliqué comme il le fallait.

Un couloir sombre, un silence de mort, rien ne vient troubler le calme du lieu. Il est adossé, contre un mur, ce mur froid. Il attend, sa baguette contre son cœur. Il ne peut pas arriver par un autre endroit, il l'aura, c'est sa dernière chance.

La dernière tentative d'un homme qui n'a plus de croyance.

Le sang se glace, la lame s'enfonce.

Il ne l'a pas vu venir, il ne l'a pas entendu.

Finalement, il avait raison de le vouloir à ses côtés. Ce garçon aurait pu être une carte maîtresse.

- Adieu père.

Les ténèbres s'accentuent, sa vision se trouble.

Il a perdu.

Un dernier souffle et le corps heurte le sol sans grâce dans un bruit sourd.

Le gagnant reste là, debout, le pommeau dans sa main, la lame dans le corps de la personne qu'il vient de tuer.

Il a gagné.

Une larme coule le long de sa joue…

- Je vous haïssais, mais vous étiez tout de même mon père.

Il se baisse, retire la lame, la pose à ses côtés. D'un geste rapide et de deux doigts, il baisse les paupières sur les deux orbes.

- Puissiez vous dans la mort racheter vos pêchers.

« «

Dehors la lune était haute dans le ciel, beaucoup de corps jonchaient le sol et la terre s'abreuvait du sang des morts. C'était ainsi, la bataille était finie, mais bon nombre de personne avait perdu la vie.

On ne part pas en guerre, comme on part en vacances.

Il y avait beaucoup de larme, de joie, de peine, de tristesse, de rancœur, de haine, de désarrois, de soulagement. Ce n'était qu'un mélange confus de trop de sentiment.

Un petit groupe sortait du manoir, deux garçons étaient retenus par leur moitié. Julian sentait sur ses épaules s'abattre l'après bataille alors que Lucié, appuyait sa main sur sa hanche qui avait été lacéré et même si Blaise avait tenté un sort, la première fois, la seconde, il avait préféré qu'il garde ses forces pour lui que de les lui donner.

Ensuite arrivait une petite troupe qui parlait du combat qui s'était déroulé à l'intérieur. Ils essayaient de se soutenir ainsi, car ils n'étaient pas sans blessure.

Arrivait peu après Neville et Ginny. La jeune fille était fière de son partenaire, et elle pouvait voir que pour lui, c'était à peu prés la même chose.

Hermione et Bill boitillaient eux aussi sur le sentier rougis. Dumbledore n'était pas loin, il était étrange de voir que ceux en qui il avait douté de survivre à cette bataille, étaient encore là.

Seulement, alors que tout le monde était exténué, une personne marchait rapidement à la recherche de son âme sœur. Il sentait un grand vide en lui, il voulait la chaleur de ses bras, la dureté de son corps, la douceur de ses cheveux, l'odeur de sa peau.

Il s'arrêta au milieu du groupe de survivant qui se formait. Des yeux bleus gris, il voulait ses yeux bleu gris.

Il allait faire un tour sur lui-même quand deux bras vinrent entourer sa taille, un souffle caresser sa nuque. Il voulu bouger mais il sentit que quelque chose d'humide coulait dans son cou. Ne bougeant plus, il resta ainsi.

Harry releva la tête vers le ciel et soupira, il allait dire quelque chose pour soulager Draco.

- C'est Harry !

Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit, que la foule s'agglutinait autour de lui.

- C'est lui, il nous a tous sauvé !

Les survivants du massacre des loups garous se ruèrent vers l'attroupement qui se formait. Harry sentit Draco resserrer sa prise sur lui. Lui non plus ne voulait pas être séparé de cette chaleur qui leur avait tellement manqué.

- C'est notre sauveur. Il a tué le monstre.

Harry se sentit être tiré vers l'avant alors que Draco se retrouvait sans attache. Le brun tourna rapidement la tête pour voir les deux orbes bleu gris mouillés de son petit ami.

Il ne voulait pas de cette liesse.

Ils pouvaient être heureux, mais pas sur un terrain joncher de mort et dont l'herbe n'était plus verte.

Il ne voulait pas de ses cris de joie.

Alors que bientôt ce serait celui des charognards avides venant se délecter de ces corps offerts.

Il ne voulait pas qu'on le touche.

Ce n'était pas cette chaleur qu'il voulait, celle de centaine de personne ne remplacerait jamais celle de Draco.

Pourquoi tout le monde venait il vers lui ?

Il n'avait pas été le seul à se battre, il voulait que tout le monde le comprenne. Il allait hurler quelque chose quand une main se posa sur son épaule et le tira violement en arrière. Il se retrouva dans deux bras. Il tourna la tête pour voir Blaise qui lui faisait un petit signe de tête. Lucié avait un regard plus dur, il portait encore l'habit de mangemort.

- Où vous croyez vous ? Ayez au moins un peu de reconnaissance pour les morts que vous piétinez.

Harry regarda à ses pieds et pu en effet voir qu'à moins de quelques centimètres de lui, le corps d'un homme reposait.

- Comment oses tu dire ça, toi ?

Lucié se tendit mais ne cilla pas.

- Vous n'êtes pas ici en terrain conquis. Mais en des Terres appartenant à la famille Malfoy.

Une jeune femme cracha.

- Voila ce que j'en pense de la famille Malfoy.

Harry sentit Draco se tendre à présent. Le blond se plaça devant le brun, suivit par Lucié.

- Vous pouvez penser ce que vous voulez mais ne crachez pas sur un nom. Pour vous il n'y a peut être que Lucius. Mais un homme ne fait pas une famille.

Un nouveau brouhaha s'installa dans le jardin, les survivants ne semblaient pas penser la même chose que les deux cousins. Harry soupira et fit un pas en avant prenant la main du blond dans la sienne.

- Vous qui pensez pouvoir juger sans connaître. Apprenez à présent que quoi qu'il en adviendra dans quelques jours. Je défendrais Lucié et Draco Malfoy.

- Mais pourquoi ?

- Lucié est un ami, vous le jugez de par son habit, mais vous n'étiez pas en bas. Sans lui, nous n'en serions pas là. Vous avez tendance à tout me remettre, mais tout le monde à participé, tout le monde a eu un rôle. Je répèterais cette phrase autant de fois qu'il le faudra, la victoire ne revient pas à un seul homme mais à tout ceux qui ont su d'une quelconque manière se battre pour apporter la paix que nous souhaitions tant. Vous n'avez vu que la partie émergée de l'iceberg, tout ce qu'il y a en dessous vous est inconnu.

Harry avait réussit à avoir l'attention de tout le monde et il en était fier.

- Un homme ne fait pas une famille et un nom ne fait pas un homme. C'est l'homme qui se fait.

Sur cette dernière phrase, il tira Draco vers leurs amis qui attendaient plus loin pour rentrer à Poudlard. Il se retourna une fois avec eux.

- Ces Terres ont encore un maître veuillez les respecter.

Julian sortit un portauloin et l'activa et tous se retrouvèrent à Poudlard, dans le hall.

Il n'eut pas de mot échangé, chacun avait besoin de repos. Un repos bien mérité et rien de plus.

Draco marchait silencieusement, son cœur était léger depuis que Harry avait sortit ces mots sur le champ de bataille. Mais l'angoisse du matin était présente, lorsqu'ils allaient arriver dans la grande salle, lorsque les journalistes et le ministère seraient présents. Comment tout ça se passerait il…

- Ne te prend pas la tête pour ça.

Draco tourna la tête alors qu'ils arrivaient devant la chambre du blond. Le brun ouvrit la porte et Draco se retrouva dans une pièce sans dessus dessous, dans le même état qu'il l'avait laissé.

- Je n'ai pas osé toucher.

- Ce n'est pas grave.

Draco fit quelques pas avant de faire un tour sur lui-même.

- L'état de cette chambre ne m'intéresse nullement, c'est le tient qui me fait peur.

Harry fit un petit sourire en regardant son état, en effet, il était blessé, le sang avait sécher mais le contre coup se faisait sentir.

- Tu me dis ça, mais as-tu vu le tien.

Draco répondit de la même manière que son petit ami. Ils étaient vraiment dans un sal état. Ils allaient en entendre parler demain. Surtout qu'ils n'avaient aucunement l'intention de se rendre à l'infirmerie.

Draco fit un tour sur lui même avant de retrouver dans le bazar la trousse à pharmacie.

- On verra tout ça après une bonne douche.

Ce qui se passa ensuite entre eux, rien, la fatigue, la douleur et enfin le soulagement de retrouver un corps chaud et aimé les fit plonger dans un sommeil réparateur. Il n'y eut pas de cauchemar cette nuit là, pas de pensée sur ce qui venait de se passer, sur le fait qu'il venait de tuer un homme chacun, rien, simplement, l'apaisement de retrouver l'être aimé vivant.

Le destin avait été clément avec eux.

Au petit matin, la petite troupe d'ami se retrouva devant les portes de la Grande salle. Lucié portait les habits de Blaise qui était légèrement trop courts et ce fut Draco pour lui éviter le ridicule qui lui jeta un sort de rallonge. Lavande tenait fermement la main de Ron qui rougissait. Hermione se permit un commentaire à Bill qui se mit à rire. Ginny avait la tête sur l'épaule de Neville, alors que Pansy, Vincent et Gregory avaient fait leurs excuses à Draco pour ne pas avoir été à ses côtés alors qu'il en avait besoin. Harry, lui, avait échangé un regard avec Julian qui lui avait sourit avant de bailler et de poser sa tête dans le cou du professeur de potion. Cela avait surpris ceux qui ne le savaient pas, mais tout le monde savait dans ce groupe, qu'ils n'avaient pas su tout de l'histoire et que donc, ils ne pouvaient juger.

Ce fut Lucié avec sa fougue et témérité légendaire qui poussa les portes avec toute la délicatesse qu'il avait.

- T'as vraiment choisi le mec le plus gentillet qui existe. Fit narquoisement Harry.

- Oh mais c'est comme ça que je l'aime. Et puis tu sais, Draco et Lucié sont de la même famille…

Le sou entendu donna des sueurs froides au brun qui posa son regard sur Draco qui donnait une tape sur la tête de son cousin pour ses gestes brusques.

- Tu sous entend quoi par là ?

- Moi rien, juste que tu auras sûrement l'occasion de voir en Draco ce que tu n'as pas encore découvert à cause de certains incidents.

Ils entrèrent dans la salle sur cette phrase. Blaise pouvait voir le sourire en coin de Blaise. Comme il n'aimait pas se sous entendu. Il voulait bien croire que cette année avec changé le caractère du blond avec ce qui s'était passé, mais était ce si énorme ?

Le silence ce fit totale lorsque les personnes présentes les virent. Les personnes n'étant pas au courrant du subterfuge entre Harry et Hermione furent surpris de voir que le brun avait rapidement passé son bras autour de la taille du blond et que la jeune fille était lovée dans les bras d'un rouquin de quelques années de plus qu'elle.

- Hey, mais ne faites pas cette tête de poisson sortit du bocal.

Blaise étouffa un rire et Draco soupirait.

- Youhou ! Vous avez vu quoi ? Faut que je le vois aussi, ça m'a l'air bien vu que ça laisse pantois beaucoup de monde.

Harry n'eut pas le temps de prévenir Lucié, que deux mains s'abattaient sur sa tête. Il se tourna vers Draco et Blaise qui tapaient limite du pied par terre pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas besoin de rajouter des couches et des couches.

- Harry, tu pourrais retenir Draco.

- C'est ton cousin.

- C'est ton copain.

Un échange amusé alors que Harry tirait le col de Draco pour l'embrasser sur la tempe.

- Laisse le s'amuser.

- Il s'amuse trop.

- Laisse Blaise s'occuper de lui.

- Sous entendrais tu que je te délaisse ?

- Hum…je ne sais ….

Il n'eut pas le temps de finir que Draco embrassait Harry à pleine bouche sous le regard de tous.

Ce n'était pas une fin, ce n'était pas un début, c'était juste la continuité de leur vie.

Une vie que chacun allait se forger, sans se soucier des regards.

Une vie qui leur appartiendrait.

Une vie à eux.

Un amour.

Fin

Yami : J'adore ce chapitre, enfin, ouais, je l'aime bien.

Draco : Par Merlin, on est en vie.

Lucié : Sur le coup, ce que tu dis est vrai cousin.

Harry : On est en vie, oh joie, oh Merlin !

Aku : Attention, oùu dans l'épilogue, on trouve un moyen de vous faire mourir.

Draco et Harry se taisant.

Blaise embrassant Lucié pour qu'il n'ajoute pas une connerie.

Yami : Raaa reste plus qu'un chapitre, un tout petit chapitre. Enfin petit…regarde déjà la longueur tapée…ouais bon pas si petit que ça.

Julian : C'est ce chapitre ci qui est court.

Yami : Ouais, il est un peu court, mais je n'avais pas envie non plus qu'on passe trois plombes sur la bataille.

Aku : C'est pour ça d'ailleurs qu'elle est rédigée ainsi.

Dumbledore : C'est moi ou dans cette fic je passe vraiment pour un abruti.

Aku regardant le plafond : Vraiment ?

Hermione : Disons simplement qu'il est un peu à la masse.

Aku : Ouais, on va le dire comme ça.

Ginny : En tout cas, on va peut être s'arrêter là.

Yami : Ouais y a le frangin qui hurle qu'il faut aller manger. Quelle plaie ce mec.

Harry : Comment que tu parles de ton frère.

Yami tirant la langue : M'en fiche.

Aku : De toute manière, on ne va pas entamer un débat sur le frangin. Donc vous aimez cette fin, enfin fin, ce chapitre dirons nous ? Pas aimé ? Détesté ?

Réponses aux reviews en général par manque de temps et envie de poster ce chapitre parce qu'il a déjà pas mal traîné !

Alors, nous remercions grandement tout ceux qui laissent un petit mot à chaque fois, oui, vous vous reconnaîtrez vu que vous prenez la peine de mettre une review pour chaque chapitre, sauf oublie, n'est ce pas Nico ! On t'en veux pas lol, t'as le droit de zapper un chapitre. XD !

Sinon, Last Heaven, ta review nous a vraiment fait rire, c'est vrai que ça court pas les rues ceux qui veulent que tout le monde crève, mais nous avons beaucoup aimé la petite idée de la poutre. C'est vrai qu'un accident est si vite arrivé dans un si grand manoir….garde l'idée dans un coin de la tête….

Pour les remarques sur la galerie de portrait, meuuu non ils ne sont pas fous, disons juste qu'il fallait un petit côté comique à ce chapitre et puis, on avait pas envie que tous les Malfoy soient de sombres crétins qui se laissent manipuler par le côté sombre de la force…..My god, le manque de sommeil du mois d'août ce fait sentir……
Un grand miffi à Lilou qui c'est enfilée tous les chapitres d'une traite, contente que ça t'ai plue la Miss, franchement, pour ce qui est de ce que tu penses dans la suite des tomes de JKR, nous ne spolierons pas, car nous avons lu le tome 6, mais franchement, je sais pas ce que vas donner le tome 7.

Il n'y aura pas de suite à cette histoire après l'épilogue. Elle est déjà fort assez longue et nous avons d'autres projets.

Voila, je crois que nous avons répondu en gros aux questions qui nécessitaient des réponses……enfin il me semble…..réflexion intense….Ben ouais, je pense….

Aku : Cesse de penser, et poste.

Alors en espérant que ce chapitre vous aura plue à tous et toutes, nous vous disons à dans une semaine pour l'épilogue.

KISU.

Y.A