Titre : A nos actes manqués

Auteur : Sladana

Disclaimer : rien ne m'appartient. Ni les personnages ni les textes de ces magnifiques chansons (qui appartiennent respectivement à JK Rowling et à Jean Jacques Goldman).

Note 1 : La chanson « A nos actes manqués » ne figure pas dans l'histoire mais son thème étant présent dans quasiment chaque chapitre j'avais pensé qu'elle ferrait un bon tire. Je suis particulièrement fan de JJ Goldman (mes proches souriront à ce « particulièrement » car ils savent qu'en fait j'en suis complètement folle) est j'espère n'avoir pas trahi ses textes si puissants qui, pour beaucoup, n'auraient même pas eu besoin de mes « commentaires » autours. Mais je ne pouvais pas me contenter de mettre avant chaque chanson « Intel dit ou pense ceci » !

Note 2 : Ceci est un slash (très prude je vous l'accorde) mais pour ceux que ça gêne vous connaissez la sortie.

Chapitre 4 : Tu manques

« Pensées d'Harry »

'Pensées de Drago'

'Le train s'arrête dans un sifflement. La gare est quasiment déserte à cette heure. Je descends lentement, redoutant une mauvaise rencontre. Le Seigneur des ténèbres a son propre service d'ordre, je sors rapidement de la gare. Londres a changé. Tout est sombre et inhospitalier. J'en ai mal au cœur. J'ai échappé au contrôle d'identité à l'arrêt du train. Mais je ne me réjouis pas, le danger est présent à chaque coin de rue. Je m'enfonce rapidement dans les petites rues. Là j'aurais moins de chances de me faire attraper. La nuit est totale et le silence profond.'

Y a des qualités de silence

Comme les étoffes ou le bois

Des profonds, des courts, des immenses

Des que l'on entend presque pas

'Je ne regrette pas mon retour. Je devais le faire. Pour lui. J'ai beaucoup pensé à lui depuis mon départ. Peut-être trop. Mais comment éteindre ces sentiments au fond de moi ? Ce volcan qui brûle de passion ? Je me ressaisi. Le mal rôde autour de moi. Je ne peux me laisser aller ainsi. La pluie commence à tomber. Je n'accélère pas. Mon hôtel est proche. Je ne sais ce que me réserve l'avenir. Je préfère ne pas y penser.'

Coule la pluie, cheveux et veste

Mouille ce qui ne pleure pas

Marcher le long des rues désertes

Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais

Tu manques tant

Plus que je ne l'aurais supposé

Moi qui ne tient pas même au vent

'L'hôtel est un peu plus accueillant que celui que j'occupais précédemment. Mais cela a-t-il bien de l'importance ? A part Lui, qu'est-ce qui a de l'importance ? En quoi crois-je ? Je veux ne plus y penser. Mais comme à chaque fois je n'y arrive pas. Je voudrais tant avoir une vie normale, tranquille. Comme tout ceux qui vivent ces temps si sombres. Je veux croire que cela s'arrangera. Que je retournerais au restaurant et au cinéma. Que j'aurais un métier agréable, des vacances à la mer. A la montagne peut-être.'

Prendre un taxi, tourner des pages

Féliciter, battre des mains

Faire et puis refaire ses bagages

Comment allez vous ? à demain

'Je rêve juste d'une vie libre. Avec lui ? S'il le souhaite. Si nous nous en sortons. Il s'en sortira. Je le lui promets. Même si c'est la dernière chose que je dois faire. Mais pourquoi espérer ? Nous sommes trop différents. J'ai trop voulu de lui sans le lui demander. J'ai trop souffert par mon entière faute. Si j'avais su que cela tournerait ainsi je n'aurais pas agis ainsi.'

On apprend tout de ses souffrances

Moi j'ai su deux choses, après toi :

Le pire est au bout de l'absence

Je suis plus vivant que je crois

'Je mange distraitement. Dans la rue j'entends des pas. Personne ne sait que je suis de retour. Je peux encore espérer être en sécurité. Mais qui est en sécurité ici ? Entre la délation et les perquisitions aléatoires personne ne l'est. Voldemort fait payer à la population les actions de la rébellion. Les exécutions sommaires se multiplient et les gens tremblent de peur. Comme je les comprends. Un doute me prend. Ai-je fait le bon choix ? Je me rassure. Oui, je l'ai fait. Je n'ai pas choisi le chemin de la facilité. Celui que mon père avait tracé pour moi. Malgré mes doutes j'ai fait ce que mon cœur me dictait.'

Tu manques, si tu savais

Infiniment, tout doucement

Plus que je ne me manque jamais

Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine

Est-elle vide aussi parfois ?

Invisible, à qui manquerait-elle ?

Peut-être à d'autres, pas à moi

'Je m'allonge sur mon lit. Il est un peu dur mais je ferrais avec. Ne faisons pas la fine bouche. Je sors sa photo. Pourquoi l'ai-je emmené ? Je devrais tirer un trait sur lui. Le reléguer au plus profond de ma mémoire. Là où il aurait dû toujours se trouver. Je vais arrêter de me mentir. Je l'aime. Pourquoi le nier ?'

Tu manques, si tu savais

Tu manques drôlement

Tu manques