Titre : A nos actes manqués

Auteur : Sladana

Disclaimer : rien ne m'appartient. Ni les personnages ni les textes de ces magnifiques chansons (qui appartiennent respectivement à JK Rowling et à Jean Jacques Goldman).

Note 1 : La chanson « A nos actes manqués » ne figure pas dans l'histoire mais son thème étant présent dans quasiment chaque chapitre j'avais pensé qu'elle ferrait un bon titre. Je suis particulièrement fan de JJ Goldman (mes proches souriront à ce « particulièrement » car ils savent qu'en fait j'en suis complètement folle) est j'espère n'avoir pas trahi ses textes si puissants qui, pour beaucoup, n'auraient même pas eu besoin de mes « commentaires » autours. Mais je ne pouvais pas me contenter de mettre avant chaque chanson « Intel dit ou pense ceci » !

Note 2 : Ceci est un slash (très prude je vous l'accorde) mais pour ceux que ça gêne vous connaissez la sortie.

Les pensées de Drago sont entre ''. Les pensées de Harry sont entre « ».

Il suffira d'un signe

« Je me réveille. Un soleil rouge se lève à l'horizon. J'ai dormi. Et bien dormi. Cela faisait des mois que je n'avais pas aussi bien dormi. Sa présence y est-elle pour quelque chose ? Evidement. Il suffisait qu'il soit là. Serait-ce un présage ? Est-ce qu'aujourd'hui tout va changer ? Je veux le croire. »

Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin

« Je descends en courant dans la cuisine. Ils sont tous là. Même lui. Je leur lance un ' bonjour' joyeux. Ils s'étonnent de ma bonne humeur. Pas lui. Il reste impassible. Déjeunant silencieusement. Je leur annonce qu'aujourd'hui j'attaquerais Voldemort. Que je comptais le tuer. Que je ne perdrais pas. Que la liberté serait là ce soir. A nouveau. Sur notre monde. J'ai confiance en moi. Trop peut-être. Mais je n'échouerais pas. Je n'en ai pas le droit. Drago sourit. Se moque t-il de moi ? Je ne pense pas. Son sourire est franc, honnête. Je ne m'étais pas senti aussi bien depuis longtemps. »

Déchirées nos guenilles de satin
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains

« Nous sommes tout les deux dans le salon. Nous discutons comme nous ne l'avions jamais fait. Il me parle de ce qu'il a fait après notre dernière année. Sa fuite. Son père qui le recherchait. Je lui raconte mes combats. Ma lutte quotidienne. Tous ces morts que j'ai vu passer. Impuissant. Il m'écoute. Attentif. »

Regarde ma vie tu la vois face à face
Dis moi ton avis que veux-tu que j'y fasse
Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse
Le moment viendra tout changera de place

'Je le trouve plus en forme qu'hier. Je suis heureux de le voir ainsi. Je réprime mes sourires. Cela paraîtrait suspect. Alors que je suis juste heureux. Nous rions même. J'ai réussi à le faire rire. Qui l'aurait cru ? Il rit volontiers et je sens qu'il avait besoin de cela. Je lui conte mes espoirs. Mes rêves. Pas tous. S'il savait tout il partirait probablement. Mais je sais que l'avenir a changé depuis hier. Il n'est plus morne et froid. Il est plein d'espoir et de rires.'

L'acier qui nous mutile du satin
Nos blessures inutiles au lointain
Nous ferons de nos grilles des chemins
Nous changerons nos villes en jardins

'Il prépare son plan d'attaque. Il est sûr de lui. Qu'est-ce qui le rend si sûr ? J'ai peur. Peur qu'il ne revienne pas. Alors qu'il n'est pas encore parti. Suis-je si faible ? Je suis comme une gamine devant lui. Je dois me reprendre. Un Malfoy n'agit pas ainsi. Je lui donne quelques conseils. Et lui propose de l'accompagner. Il refuse. Si je n'y vais pas je mourrais à chaque seconde qu'il passera là-bas. Impossible à lui expliquer. Il me soutient que seul il sera plus discret. Qu'il n'y a qu'en tuant Voldemort qu'on viendra à bout de ses troupes. Elles seront alors abattues, désorganisées. Je veux le croire. Je lui demande cependant encore de l'accompagner. Second refus. Laissons-le faire. J'ai confiance en lui et le lui dit. Il me sourit.'

Et tu verras que les filles, oh oui tu verras bien
Auront les yeux qui brillent, ce matin
Plus de faim de fatigues, des festins
De miel et de vanille, et de vin