Par Eru chapitre 5
Quand elle eut terminé sa crise de folie dans la cave, elle remonta voir le « jeune elfe » et vit ému qu'il était profondément endormit en chien de fusil. Elle lui caressa doucement la joue en murmurant :
-Un elfe au 21ème siècle. Il a tout à apprendre. Je vous plains mon ami. Ces prochains mois vont être terrible et pour vous, et pour moi.
Elle remonta les couvertures et pouffa de rire en voyant que sa braguette était ouverte. Avec douceur, sans le réveiller, elle ferma l'ouverture béante du pantalon de l'elfe. Puis elle prit la couverture et le borda comme un enfant et se dit en lui caressant les cheveux qu'il faudra les lui couper pour qu'il s'adapte plus rapidement à ce monde moderne. Mais et s'il repartait chez lui ? Chaque chose en son temps. Elle le regarda encore un moment et cacha la télécommande pour qu'il ne tombe pas sur un film X comme la dernière fois. Ou pire qu'il se mette à zapper comme un dingue ou à jouer avec le lecteur DVD. Elle le laissa dormir béatement et alla recommencer à travailler enfin plutôt à jouer, car elle testait les jeux vidéo et accessoirement en créait quelques uns. Mais son travail principal était la création d'image de synthèse. Elle avait eut la possibilité de travailler chez elle et elle l'avait prise.
Elle avait encore une semaine de vacance avant de reprendre son travail, mais elle l'aimait tellement qu'elle ne prenait que rarement des vacances au grand dam de son ex – petit ami qui l'avait plaqué officiellement pour divergence d'opinion alors qu'officieusement, elle l'avait retrouvé dans les bras de son ex – meilleure amie et comme si les choses ne pouvaient être pire, elle appris que cet enf lui volait ses créations et les mettaient à son nom. Elle décida de recommencer sa vie sur de bonnes bases. Dès sa décision prise, elle ferma tous ses comptes et en ouvrit d'autres dans des banques différentes. Puis vida le compte commun pour remplir un de ses comptes à elle. Elle vendit la superbe voiture de sport, une porsche 944 que son chéri s'était offert avec son salaire à elle, ainsi que l'appartement à Paris, dans le 11ème arrondissement et sa garçonnière dans les Yvelines, une maison isolée pour ses "repas d'affaires". Elle fut plus que ravie quand elle vit dans ses comptes, les zéros se succéder. De toutes ses affaires, elle ne garda que son vieux Range Rover qui ne l'avait jamais lâché et les meubles que ses parents lui avaient offert quand elle s'installerait dans son chez elle.
Elle exécuta son plan en moins de 2 semaines, car tous ses biens étaient très recherchés. Quand son futur ex – petit ami revint de son voyage d'affaire en Thaïlande, elle lui balança sa bague de fiançaille à la figure et lui crachant ses 4 vérités devant toute la boîte et alla voir son patron et lui demanda si l'offre de travailler chez elle était toujours d'actualité. Son patron fut ravi et lui dit que oui il avait toujours besoin que l'un de ses créateurs aille travailler chez lui. En effet, l'entreprise était trop petite et ils avaient des problèmes de place et en plus, il ne voulait pas qu'ils se tirent entre les pattes et ruinent la bonne entente des autres qui devraient choisir un camps, la femme trompé ou le petit ami plaqué ?
Avec un sourire, elle regarda son oeuvre, son bureau était chaleureux et proche de sa chambre. Elle réalisa soudain, qu'il faudrait préparer une chambre d'ami pour Ereinion qui ne pouvait pas vivre dans le salon quand même. Elle décida donc de l'emmener avant la fin de la semaine ou du mois faire les courses et lui acheter des meubles. Elle en était à ses réflexions quand son portable sonna:
-Bip....bip....bip .... ( imaginez que c'est la musique de la pub d'Areva).
Elle adorait cette musique, elle la faisait toujours rire c'est pourquoi elle l'avait prit comme sonnerie de son portable. Avec un sourire amusé, elle décrocha et une voix mélodieuse lui dit:
-ESPECE DE SALE PUTAIN ! JE TE DETESTE COMMENT AS – TU OSE VENDRE MA VOITURE !
Amélie répliqua d'une voix parfaitement calme et douce :
-Ta voiture ? Tu l'as acheté avec mon salaire, alors écrase, blaireau ! Tout ce que tu as acheté, l'a été avec mon argent. Donc tout est à moi et tout ce qui est à moi, reste à moi. Donc, j'ai repris mes billes et j'ai tout revendu en me faisant au passage un jolie petit bonus. Oh! N'oublie pas que tu dois payer tes impôts. J'ai dit que je n'étais que ton représentant et donc je crois que tu vas recevoir sous peu une petite enveloppe du trésor public avec une demande de paiement de tes impôts en retard ! ( Amélie eut un sourire un peu sadique en imaginant Antoine la bouche ouverte comme une carpe à l'air libre. Elle pouffa un peu de rire et reprit :) J'ai bien prévenue les impôts que nous n'étions plus ensemble et comme j'ai payé MES impôts, ils m'ont certifiée que je ne leur devrais rien.
-Je te le ferais payer sale petite pute ! Marmonna – t – il d'un ton froid et empreint de méchanceté.
-Et comment vas – tu y arrivé, looser ? Tu ne sais même pas où j'habite.
-Peut – être, mais tu dois aller travailler et je sais que tu ne supportes pas l'inaction.
-C'est vrai. Mais je n'ai pas l'intention de revenir bosser avec toi.
-Non! Tu ne peux pas me faire un coup pareil ! Dit – il rapidement d'un ton affolé.
-Mais si mon cher ! Oh! Et tu pourras dire à Mélanie qu'elle et son gros cul ne croisent plus mon chemin et que notre amitié, elle peut l'oublier.
-Tu n'es qu'une sale pute, tu l'as toujours été. Et j'ai prit mon pied avec Mélanie, rien que pour te faire souff.....
Elle raccrocha son portable au nez Antoine et fondit en larmes. Elle s'adossa contre le mur, ramena ses genoux près de sa poitrine, mit sa tête entre ses bras et pleura de tout son saoul. Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir et sursauta violemment quand elle sentit des bras forts la serrer contre un torse puissant et une voix douce et masculine lui souffler :
-Maethag i dem i maugla gûrch ! (combattez la tristesse qui opprime votre âme)
Il entonna un chant elfique doux et harmonieux qui poussa la jeune femme vers les bras de morphé beaucoup moins protecteur que ceux de l'elfe. La jeune femme s'endormit en quelques secondes le corps encore secoué par les sanglots, bercé par la belle voix masculine.
Ereinion après sa crise de larmes rougit un peu de honte de s'être laissé ainsi aller devant la jeune femme. Il s'étira et entendit des éclats de voix au premier étage. Il se releva et vit que son pantalon n'était plus ouvert. Un pantalon magique. Elle lui avait donné un pantalon magique, elle devait savoir quel rang important il avait dans la société elfique. Il se releva totalement et marcha d'un pas digne et fier vers l'escalier la tête haute. Les cris s'étaient arrêtés, et il entendait maintenant la voix calme d'Amélie qui avait remplacée l'autre. Il se rapprocha de la pièce d'où sortait les voix. Quand il arriva devant la porte, il passa la tête par l'entrebaillement et vit la jeune femme se mettre à pleurer et s'adosser contre le mur. Il rentra dans la pièce, une très belle pièce avec un parquet noir et un épais tapis rouge. Il s'approcha silencieusement de la jeune femme et la serra contre lui et lui murmura doucement :
-Maethag i dem i maugla gûrch !
Qu'est ce qui c'était passé pour qu'elle soit si triste ? Il pouvait sentir sa douleur émaner de tout son être. Il se mit à la bercer et commença à lui chanter la berceuse que sa mère lui chantait quand il était tout petit. La jeune femme se serra contre lui et se fit plus lourde à mesure qu'elle s'endormait. Quand il fut certain que la jeune femme fut totalement endormie, il mit son bras droit sous ses jambes et le bras gauche sous son dos et la transporta vers sa chambre. Il ne savait pas où se trouvait la dite chambre. Il resta un moment debout dans le couloir indécis quant à la direction à prendre. Il plaqua la jeune femme contre sa poitrine et décida d'ouvrir toutes les portes qu'il croisait. Il ouvrit la première porte qu'il vit, celle en face de lui et vit un enchevêtrement d'affaires et de cartons. Il ouvrit la deuxième porte, à côté du bureau et tomba sur une pièce très grande et parfaitement vide mais avec de beaux murs et un magnfique planchet en bois blanc.
-Attend, tu as une jeune dame désespérée dans tes bras et toi tu songes au parquet ?! Pitoyable. Se dit l'elfe en se fustigeant mentalement.
Il sortit de la pièce et alla en face et là il vit une chambre magnifique. La pièce était très spacieuse, comme le lit. Tout était dans des tons chauds et doux, donnant une irrésistible envie de dormir à celui qui était fatigué. Ereinion s'approcha du lit et déposa doucement la jeune sorcière dans le lit. Elle avait été très douce avec lui, le soignant donc il voulut faire la même chose et tenta de la déshabiller pour qu'elle soit plus à l'aise. Il se heurta à un premier problème, les bottes de la jeune femme n'avaient pas de lacets, ni de boutons. Il tenta de tirer, mais impossible. Il se gratta un instant la tempe et mettant les mains de chaque côté de la jambe, il tira violemment sur le cuir jusqu'au moment où il entendit un craquement prouvant que la fermeture éclair de ses bottes Chanel ( mais ça, il n'en savait rien ) venait de rendre l'âme. Il fit la même chose avec l'autre ruinant définitivement des bottes valant au bas mot 150 € et faisant la fierté de la jeune femme. Il déposa avec délicatesse les bottes aux pieds du lit et continua à lui ôter ses vêtements.
Ensuite, il tomba sur un second problème, le pantalon. C'était le même pantalon qu'il avait et il ne savait pas comment on retire un pantalon magique. Il chercha pendant un moment le moyen de le lui retirer, il retira le bouton et remarqua avec stupeur qu'il y avait une petite languette métallique sous le bouton. Il prit la petite languette et la tira vers lui. Là, la languette descendit toute seule et il put retirer sans peine le pantalon. Alors ce n'était pas un pantalon magique?! Il le lui retira totalement et le mit sur une chaise. Ensuite, il lui retira son haut la laissant en sous – vêtements. Quand il la reprit dans ses bras pour la mettre sous les couverture, il eut un choc en voyant sa peau se déchirer, cela ressemblait à une échelle. Affolé, il se dit qu'il l'avait gravement blessée en la manipulant, peut – être que les mâles ne devaient pas la toucher au risque de la tuer ? Pourtant, il n'y avait pas de sang ? Mais une autre peau en – dessous. Serait – elle comme les serpents et peut – être change – t – elle de peau ? Il commença à tirer doucement sur la peau et vit qu'elle était très élastique et reprennait sa forme. Il tira encore plus et peu à peu la peau descendit le long de ses jambes, et forma un tas informe devant ses jambes. La peau était douce mais étrange aussi. Elle accrochait aux doigts. Mais la nouvelle peau, était très douce et chaude. Il mit la jeune sorcière sous des draps robustes et de très bonnes qualités, ainsi que des couvertures chaudes, moelleuses et épaisses.
Il la regarda un instant et prit la décision de lui faire à manger, comme elle l'avait fait avec lui, lui sauvant ainsi la vie. Il ferma doucement la porte et descendit vers la cuisine. Quand enfin, il arriva dans la pièce qu'il n'avait jamais vu. Elle était très grande, avec des meubles partout et une étrange cheminée qui n'avait pas d'âtre. Il y avait aussi des cubes blancs, un de ces cubes avait une vitre ronde. Il y avait un grand meuble avec beaucoup de vaisselle, et puis un très grand meuble blanc. Tout était tellement étrange. Il s'approcha d'un truc rectangulaire avec des fils qui sortaient de l'arrière. Avec une curiosité qu'il ne se connaissait pas, il commença à tripoter le bidule. Soudain, sur le coté droit, il vit un enfoncement. Se demandant ce que c'était, il appuya dessus et une partie se détacha comme une porte et lui fonça dessus. Il poussa un cri de terreur en pensant à une attaque. Mais non, la porte ne bougeait plus et ne tenta pas de l'agresser de nouveau. Donc il se rapprocha, referma la porte, puis rappuya sur le renfoncement. Il fut tout content de voir qu'il pouvait ouvrir cette porte sans l'aide de qui que se soit. En fait, l'intégration ne sera pas trop difficile.
Maintenant qu'il savait ouvrir la porte de ce truc, il faudrait savoir comment ça fonctionne. Il vit sur une table des fruits dans une belle corbeille qui avait l'air d'être en osier. Mais ils étaient bizarres, légers et sentaient l'odeur de bougie. Peut – être les fruits de ce monde étaient comme cela. Il prit l'un des fruits, une pomme et la mit dans la boîte et referma la porte. Mais rien n'arriva. Il commença à toucher sur tous les boutons, mais à part faire du bruit, il n'y avait rien qui se passait. Il regarda avec plus d'attention tous les boutons puis en vit un qui avait quelque chose de vert marqué dessus. Il appuya dessus et se remit à crier de peur quand la pomme se mit à tourner sur elle – même et la boîte s'illuminer de l'intérieur. Il se rapprocha et regarda époustoufflé la pomme s'affaisser lentement sur elle – même. Soudain, au bout de quelques secondes, la boîte émit un son puissant qui lui cassait les oreilles. Il tenta de le faire taire, puis ouvrit la boîte qui s'arrêta net de crier. Il sortit la pomme et vit qu'elle avait fondue. Ces pommes étaient très fragiles, mais cela lui avait permit de découvrir que la boîte faisait cuire les aliments. Il remit la plateau dans la boîte et alla chercher de quoi manger.
Il se promena dans la cuisine, cherchant de quoi remplir leur estomac à tous les deux. Il vit que sur les murs, il y avait des placards accrochés contre deux des murs, en haut et en bas. Il se rapprocha et ouvrit un placard du haut et vit des boîtes, il y avait pleins de boîtes. Il en prit une et la regarda, il y avait un dessin de légumes dessus. La boîte avait l'aire d'être en métal. Il prit la boîte et la mit dans la petite cheminée sans feu, referma et réappuya sur le bouton pour allumer. La boîte se mit à tourner, la lumière s'alluma. Il regarda un instant un sourire ravi sur les lèvres, Sourire qui commença à disparaître quand des éclairs se mirent à jaillirent de la boîte en métal. Soudain une forte odeur de brûler commença à se dégager de la petite cheminée sans feu. Il fit un pas en arrière, puis sentant le danger, il bondit derrière le plan de travail. Quand il baissa la tête, il y eut une terrible explosion qui résonna dans toute la maison. Une masse gluante et chaude lui tomba sur sa tête.
Quand Amélie se réveilla, elle se trouvait dans son lit, en sous – vêtements. EN SOUS – VÊTEMENTS !!!! Elle devint rouge comme une tomate en comprenant que c'était l'elfe qui l'avait déshabillé. Elle s'étira dans son lit comme un chat s'étire sur un radiateur. Elle ronronna littéralement. Elle se décida à bouger, mais elle était trop frileuse à l'idée de quitter la chaleur des draps. Mais ce fragile instant de bonheur disparu quand une explosion violente secoua la maison. Elle eut un choc en réalisant que cette explosion assourdissante venait de la cuisine. Elle sauta du lit, fonça vers la commode, prit rapidement un long T – shirt, l'enfila rapidement, dévala l'escalier et poussa un :
-AAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGG !!!! MAIS QU'EST - CE - QUE VOUS AVEZ FAIT A MA CUISINE ?
Elle entra dans la cuisine et toussa à s'en décrocher les poumons à cause de l'épaisse fumée noire qui s'échappait d'un trou dans une table. Elle avança à taton et les yeux pleurant à cause de la fumée, dans la pièce à la recherche de la fenêtre. Quand elle l'ouvrit, elle prit avec plaisir une grande respiration. Puis, elle rechercha la ventilation pour désenfumée la pièce. Elle mit 5 mn en heurtant tout les meubles avant de trouver se fichu bouton et d'appuyer dessus. Elle poussa un soupire de soulagement quand la fumée commença à disparaître de la cuisine. Elle prit une grande respiration afin d'avoir le courage de croiser les yeux de chien battu de l'elfe. Elle se tourna vers le plan de travail et attendit en tapant du pied que l'elfe sorte de sa cachette. Elle n'attendit que quelques secondes avant qu'une tête au long cheveux noirs coiffé d'une galette de cassoulet ne sorte de dessous la table.
Elle dut se retenir d'éclater de rire, mais se fut encore pire quand il sortit entièrement de dessous le plan de travail. En effet, il avait les mains derrière le dos et regardait avec l'air d'un enfant prit en faute les dégats occasionnés par l'explosion du four à micro – onde. Elle, elle le scrutait d'un regard noir, puis en tournant la tête, son expression devint horrifié quand elle vit le champ de bataille. Du four à micro – onde, il n'y en avait plus de trace à part un cratère dans la belle table en chêne de tante Hélène. Le cassoulet, enfin ce qui ressemblait à du cassoulet se retrouvait sur le sol, les murs, les placards, les fenêtres et la tête de l'elfe. Elle avait mit un temps fou pour tout nettoyer et lui massacrait tout en 2 mn. Elle avait de la patience, mais là, elfe ou non, il allait tout nettoyer. Elle fonça vers la cave devant l'elfe qui se sentait vraiment mal et revint avec un balais, une serpillère et une éponge. Elle montra sans un mot à l'elfe comment faire, et puis lui balança les affaires de ménages dans les mains avant de le trucider. Puis, elle alla chercher l'autre serpillère et décida d'aller nettoyer la salle de bain.
A suivre
