Par Eru Chapitre 7

Avec un sourire de sadique, elle se tourna vers lui et s'approcha lentement de lui. Le pauvre elfe commença à paniquer, la sorcière n'avait plus l'air gentille là. Elle allait lui faire quelque chose, mais quoi ? De toute façon, il ne voulait rien savoir et regardait dans tous les sens une sortie de secour. Mais il n'y avait rien. Ancune échappatoire d'aucune sorte. Amélie continuait à sourire bizarrement, puis en s'approchant du meuble, elle se baissa un instant rompant le contact visuelle et chercha quelque chose dedans. Ereinion se rua sur la porte et tenta désespérément de sortir, mais rien à faire, la porte était belle et bien verrouillée. Amélie eut un petit ricannement, fit demi – tour en cachant quelque chose derrière son dos. Lui, de plus en plus affolé tournait la tête dans tous les sens pris d'une panique sans borne. Il s'applatit contre la porte, les bras en croix à mesure que la jeune femme s'approcha de lui. Quand elle ne fut qu'à quelques cm, il ferma les yeux ne désirant pas voir ce qu'elle avait dans la main. Il serra les dents, puis sentit brusquement quelque chose de très frais dans sa bouche et surtout quelque chose qui tournait sur ses dents et lui blessait les gencives. Il ouvrit un oeil et vit que la jeune femme tenait quelque chose et l'avait enfournée dans sa bouche à lui. Quand elle vit qu'il avait enfin ouvert les yeux, elle lâcha le truc et repartit vers le meuble, reprit sa brosse, mit du dentifrice et se retourna. Devant l'elfe, elle mit la brosse dans sa bouche et commença à se brosser doucement les dents. Ereinion comprit l'usage de cette brosse et imita la jeune femme.

Il arrêta brusquement quand il sentit du sang sur sa langue. Mais la jeune femme le poussa à continuer et lui montra tous les mouvements qu'il devait faire. Il avait mal aux dents. Mais il continua puis après 6 mn de cette souffrance, la jeune femme arrêta de se brosser les dents et passa la langue sur ses dents. Ereinion la regarda étonnée et l'imita. Il fut ravi de s'apercevoir que ses dents étaient lisses et non plus rugueuses. Il se précipita vers le miroir et ouvrant la bouche, il vit des dents bien blanches et propres. Il était tout content. Il se tourna vers Amélie et celle ci était en train de nettoyer sa brosse sous un filet d'eau. De nouveau, il l'imita puis quand ce fut fait, la jeune femme lui baragouina :

-Nêl anann an arad abmad ( 3 fois par jour après manger )

Ereinion secoua la tête en signe de compréhension. Il fallait donc qu'il fasse ça après avoir manger, comme chez lui quoi. A part les instruments, la fonction était la même avoir une bonne hygiène buccale. Il entendit un déclic et vit qu'Amélie était sortit de la pièce et se dirigeait vers sa porte. Il la suivit tranquillement jusqu'au moment où elle entra dans sa chambre. Ereinion entendit un drôle de bruit ressemblant vaguement au couinement d'une souris écrasée. Il passa la tête dans l'entrebaillement de la porte et vit Amélie tenir ses bottes en tremblant. Elle se tourna vers lui et lui lança un regard tellement noir qu'il fit un pas en arrière ne désirant en aucun cas être la victimes des envies de meurtres de la jeune femme. Elle s'approcha de lui et lui colla les bottes sous son nez en hurlant :

-QU'EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT A MES BOTTES !!!!!

-Mae....Aninannen i lim ! (Heu ........ je voulais les ôter !)

-JE NE COMPRENDS PAS CE QUE VOUS DITES !!!!! Hurla – t – elle totalement déchaîné. Elle pointa l'escalier de son doigt et hurla : DEHORS ! SORTEZ DE MA CHAMBRE !

Il comprit sans aucun problème ce qu'elle voulait dire, et s'enfuit sans demander son reste pendant qu'Amélie épuisée pleurait sur ses chaussures. La nuit était tombée depuis longtemps et l'horloge allait bientôt sonner minuit et Amélie était toujours réveiller sans voulant terriblement de ce qu'elle avait dit et fait au pauvre elfe. Il faisait d'énorme effort et il avait besoin d'encouragement et non brimades. Elle désida donc d'aller le voir et lui présenter ses excuses. De toute façon se ne sont que des bottes, et ça se répare, ce n'est pas comme un coeur briser ou une vie. Elle sortit de son lit et descendit silencieusement l'escalier et s'approcha du lit de l'elfe. Là elle paniqua complètement en voyant que le lit était vide, elle se tourna dans tous les sens et vit une lumière dans le garage. Elle s'approcha et entendit une voix grave et basse lire en butant sur chaque mot :

-L....l.....le...... f.....fo.....fou....... four......à....... m....... mi...micrrrrrrrr........ micro ......... o.....onnnnnn..........onde ............ e...........es.............esssst .......... g..... garrrrrr ............ gara........... garant....t ....ie ........ mae.........

-Deux. Dit Amélie d'une vois douce.

Il sursauta et rougie de honte. Avec un grand et beau sourire, elle l'encouragea à continuer sa lecture.

-Deux ............ a.......anssssss. Il avait réussit à faire une phrase complète. Il se tourna vers elle et vit un immense sourire sur ses lèvres.

-C'est très bien, bientôt vous y arriverez tout seul.

Elle prit le mode d'emploie du four et le remit dans la boîte, puis prit la main d'Ereinion et le ramena vers son lit. L'elfe un peu gêné d'être traiter comme un enfant rougie un peu, passa sous les draps et dit en butant sur les mots :

-M....mer.....merci.

-Vous lisez depuis que je vous ai crié dessus ?

-Oui !

-Continuez comme cela, mais ce soir, c'est dodo. Demain, nous reprendrons avec la lecture et l'écriture.

-Mer....ci.

-Ereinion, quand vous arriverez bien à me comprendre et à parler, nous irons faire quelques courses en ville.

Il n'avait pas très bien comprit mais secoua la tête en signe de compréhension, de toute façon, elle lui expliquerait plus tard. Il bailla se pelotonna dans ses couvertures et s'endormit profondément Il rêva de sa vie passée et son rêve changea bizarrement, il se vit en Terre du Milieu avec Amélie qui cumulait comme lui catastrophe sur catastrophe. Il passa sa nuit à rire dans son sommeil faisant sourire Amélie qui aimait bien son rire chaud, sincère tellement différent de celui de Greg, qui était hypocrite et féminin. Le lendemain, ils reprirent les cours de français et il fallu deux semaines à Ereinion pour apprendre cette langue. Il trouvait qu'il avait mis un temps fou, elle trouvait qu'il apprenait vachement vite pour un étranger débarqué du fin fond de la Terre du Milieu. Maintenant qu'elle lui avait apprit les bases, Ereinion se débrouillait tout seul pour lire mais il avait encore pesoin d'elle pour certains mots inconnus pour lui. Mais maintenant, elle avait reprit son travail et ne pouvait plus être aussi présente qu'avant.

Elle passait le plus clair de son temps dans son bureau et ne descendait que rarement, et c'était toujours lui qui devait monter et la forcer à descendre manger. Parce que c'est lui qui faisait à manger, plus d'une fois elle avait tenté de le faire, mais il refusait trouvant qu'il était normal qu'il fasse quelque chose puisqu'elle travaillait. Et puis de toute façon il adorait jouer avec les machine, surtout l'aspirateur, il adorait passer dans tous les sens avec l'aspirateur. Il avait apprit comment utilisé la machine à laver le linge et le machin qui lave la vaisselle. Amélie lui avait réexpliqué qu'ils iront faire des courses en ville quand il n'y aurait vraiment plus rien à manger et pour l'instant, il y avait suffisamment de nourriture dans le frigo et dans le conlégateur. Il faisait la cuisine dans la cheminée, il adorait faire la cuisine et Amélie adorait la cuisine de l'elfe, elle se jetait sur la nourriture et abreuvait Ereinion de compliment qui rougissait de joie. Avec des livres de cuisine qu'il avait trouvé dans des cartons, il essayait des recettes qu'il n'avait jamais essayer de faire.

Mais maintenant, il n'y avait plus de légumes frais et donc, il dut prendre une boîte de conserve et par Eru, depuis la catastrophe du four à micro – onde, il n'en avait plus regarder une seule. Il prit donc une boîte de cassoulet et se demanda comment l'ouvrir. Il décida donc d'aller voir Amélie pour qu'elle lui dise comment faire. Il appréciait beaucoup la jeune femme qui même en travaillant toute la journée restait quand même attentive à ses difficultés. Il grimpa les escaliers, frappa à la porte de son bureau et entra. La jeune femme était devant un, comment avait – elle appelé cela déjà ????? Ah oui, un ortidaneur. Sentant une présence dans son dos, elle leva le nez de l'appareil et le regarda. Elle avait un crayon derrière l'oreille, un autre entre son nez et sa lèvre supérieur et jouait avec un troisième. Il lui fit un sourire et lui demanda :

-Comment ouvrir boîte ? Demanda – t – il difficilement.

-Attend, j'arrive. Stan, je dois te laisser, A plus.

-A plus ma belle. Répondit la machine avec une voix masculine.

Elle éteignit son appareil, puis se tournant vers lui lui demanda :

-Qu'est ce que je peux faire pour vous ?

-Mae......... Comment ouvrir ça ? En lui montrant la boîte de conserve.

-Oh ! Venez, je vais vous montrer les 2 méthodes.

-2 méthodes ?

-Oui.

Ils descendirent tous les 2 à la cuisine. Amélie devant continuait à jouer avec son crayon et avait les yeux dans le vague réfléchissant à son travail. Lui réfléchissait à ce qu'elle avait dit avant et lui demanda :

-Stane, c'est nom machine ?

-Non, c'est le nom d'un ami. Après manger, je vous apprendrais à utiliser un ordinateur.

-Merci. Il lui répondit par un grand sourire ravis.

-C'est moi qui vous remercie, sans vous, je serais en train de mourire de faim. Votre cuisine est succulente.

-Comment ? Pas comprendre ce mot. Ça veut dire quoi ?

-Cela veut dire que c'est très bon, que c'est meilleur que bon.

Il se mit à rougir, heureux qu'elle reconnaisse qu'il faisait quelque chose de bon, il avait enfin réussit quelque chose sans causer des catastrophes. Arrivé dans la cuisine, elle ouvrit la porte du frigo et pâli en voyant le cornichon qui se battait en duel avec un misérable petit oignon. Elle se précipita vers le congélateur et ne vit que le fond de celui – ci. Quand elle ouvrit la porte des placards, elle ne vit que des boîtes de conserves, il n'y avait plus qu'un demi litre de lait, une poignée de sucre, plus de farine et 3 floconds d'avoines. En un mot, à part des boîtes de conserves, il n'y avait plus rien, mais vraiment plus rien. C'était le vide absolue encore plus vide que la tête de son ex. Elle se tourna vers Ereinion et lui dit avec un air très sérieux :

-Mon cher elfe, vous allez avoir la joie de visiter mon monde.

Ereinion se retenait de ne pas trépigner de joie, il attendait se moment depuis tellement longtemps. Il allait aller dans un autre monde, rencontrer des gens différents, Mais Amélie n'avait pas terminé :

-Nous allons faire les courses, acheté de quoi manger, surtout des produits frais et des surgelés. De la viande ?

-Quoi ?

-Vous voulez manger de la viande ?

-Mae.....Oui, pourquoi pas.

-Parfait. Il faudra aussi vous acheter des vêtements, parce que cela sont trop petits et vous n'en avez pas assez, il faut remplacer le four, la moquette du couloir, la table et puis vous acheter des meubles car vous ne pouvez pas continuer à dormir dans le salon. La chambre blanche sera la votre, ça vous va ?

-Oh ouiiiiiiii ! Merci, merci de tout mon coeur. Mais pas embêter vous que moi être là ?

-Non, pas le moins du monde. Je suis même contente que vous soyez là. Et puis ce n'est pas tous les jours qu'un elfe se perd sur terre. Et puis de toute façon, vous faite plus de travail que moi et je vous en suis très reconnaissante.

-Merci ! Mae....... Quand parler mieux, pouvoir rester ici ?

-J'avais un peu peur que vous vouliez partir, mais vous êtes le bienvenue ici et pour toujours.

-Merci.

Il lui fit un grand sourire puis la suivit quand elle alla devant le plan de travail. Elle sortit une drôle de machine rectangulaire d'une étrange couleur bleue – grise avec aussi une roue sur le devant et un manche parallèle au plan de travail. Elle prit la boîte de conserve des mains d'Ereinion, l'enclencha dans la roue et mit en route l'appareil. Le bruit que fit le machin fut assourdissant, Ereinion les mains sur les oreilles dut s'enfuir de la pièce. Quand il revint après 5 mn, la boîte de conserve était ouverte et Amélie le regardait d'un air penaud :

-Je suis désolée, j'avais oublié que les elfes ont une ouïe très fine. On va oublier cette méthode et prendre l'ancienne, si ça vous dit.

-Oh oui, c'est d'accord. Trop de bruit.

Elle ouvrit un des tiroirs. Elle lui montra un étrange instrument qui tenait dans la main, il avait des espèces d'ailes de papillons sur le dos et puis une roue sur sur le devant avec un pic. Amélie prit une autre boîte de conserve, enfonça le pic dans le haut de la boîte et commença à tourner les aîles de papillons en même temps que la boîte. C'était silencieux et en quelques secondes, la boîte fut ouverte et comme la précédente, une délicate odeur de pourris sortit. Amélie avec une grimace écoeurée en sentant l'odeur. Elle fonça vers une boîte et jeta la petite dans la grande en étouffant un gémissement de dégoût. Elle revint vers les placards et demanda à Ereinion :

-Est ce que vous pourriez m'aider en sortant toutes les boîtes de conserve ?

-D'accord.

Il vit qu'elle prenait les boîtes et les mettait sur le plan de travail. Il l'imita et les mit aussi sur le plan de travail. Bientôt, il y eut des dizaines de boîtes de conserve plus périmé les unes que les autres aligné devant eux. Elle les jeta toutes sauf une, une boîte de raviolis. Elle lui donna la boîte pour qu'il l'ouvre. Il l'a prit, tenta de faire tourner les ailes de papillons, mais la boîte lui échappa des mains et tomba sur le pied d'Amélie qui poussa un cri de douleur et commença la danse de la future mort de l'elfe qui était vraiment désolé pour elle et son pied. Elle s'assit sur une chaise et lui dit en grognant :

-Je vais faire la liste des courses, pendant ce temps, je crois que vous allez pouvoir faire cuire ce truc s'il n'est pas périmé.

Il prit une casserole mit les ravioli et les fit cuire dans la cheminée. Ereinion était content, mais en même temps il était désolé de lui avoir écraser les pieds, elle avait dû avoir très mal. Il fit cuire les ravioli qui commençaient à dégager une odeur pestilencielle. Il sortit la casserole du feu et se précipita dans la cuisine, et la posa sur la cuisinière.Amélie devint toute blanche et les raviolis comme leur glorieux prédécesseur terminèrent leurs courtes vies à la poubelle comme tous ses autres collègues. Amélie se tourna vers Ereinion et lui dit :

-Mettez vos chaussures, nous partons pour la plus grande aventure de votre vie, la visite d'un supermarché.

Ereinion éclata de rire, mais son rire s'étrangla au fond de sa gorge quand elle continua sur sa lancée et rajouta :

-Il faudra bien sûr vous couper les cheveux !

A suivre